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Armageddon économique ?


vincponcet

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En France :

http://www.france-info.com/economie-financ…9374-22-24.html

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/11…ctionnaires.php

En gros, il manque 1.000.000.000 pour les fonctionnaires ce mois-ci. Détendez-vous, ce n'est qu'un petit mauvais moment à passer.

L'article surfe sur l'idée de la faillite, mais cela n'a rien à voir.

Il manque en effet par rapport au budget initial, mais c'est la norme que le budget réel soit supérieur au budget initial.

1 milliard, ce n'est rien, l'Etat en emprunte plus que ça chaque semaine.

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Via un commentaire de ZeroHedge, je suis tombé sur le résumé d'un article publié par des … physiciens :

http://thewapper.wordpress.com/2010/11/27/…heres-the-list/

En étudiant les connexions entre les principaux pays et considérant les crises financières comme une contagion, selon un modèle utilisé en biologie, ces chercheurs ont dressé la liste des 12 pays les plus susceptibles de causer une crise financière majeure. Devinez quel pays est second, derrière les Etats-Unis. Cocorico ! L'Espagne est sixième, l'Allemagne dixième, la Belgique juste derrière.

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1 milliard, ce n'est rien, l'Etat en emprunte plus que ça chaque semaine.

Non.

a/ 1 G€, ce n'est pas rien

b/ le souci est que le milliard prélevé l'est sur le budget 2011 et que cette ponction se fera au détriment d'actions (sociales, d'infrastructure, etc…) que l'état ne fera pas. Cest dit, d'ailleurs.

c/ c'est la première fois que ça arrive depuis 30 ans.

Via un commentaire de ZeroHedge, je suis tombé sur le résumé d'un article publié par des … physiciens :

http://thewapper.wordpress.com/2010/11/27/…heres-the-list/

En étudiant les connexions entre les principaux pays et considérant les crises financières comme une contagion, selon un modèle utilisé en biologie, ces chercheurs ont dressé la liste des 12 pays les plus susceptibles de causer une crise financière majeure. Devinez quel pays est second, derrière les Etats-Unis. Cocorico ! L'Espagne est sixième, l'Allemagne dixième, la Belgique juste derrière.

Merci SCM :icon_up: Encore un bon sujet de billet grâce à toi !

:doigt:

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Via un commentaire de ZeroHedge, je suis tombé sur le résumé d'un article publié par des … physiciens :

http://thewapper.wordpress.com/2010/11/27/…heres-the-list/

En étudiant les connexions entre les principaux pays et considérant les crises financières comme une contagion, selon un modèle utilisé en biologie, ces chercheurs ont dressé la liste des 12 pays les plus susceptibles de causer une crise financière majeure. Devinez quel pays est second, derrière les Etats-Unis. Cocorico ! L'Espagne est sixième, l'Allemagne dixième, la Belgique juste derrière.

Et pendant ce temps:

L’Elysée a assuré, dimanche 28 novembre, que la France n’est a priori pas menacée par la crise des dettes souveraines européennes. Elle ne se situerait pas “dans la même catégorie” que l’Irlande ou le Portugal, a déclaré la présidence de la République.

“La France se trouve dans une situation bien plus favorable que celles de la Grèce ou de l’Irlande”, assure également le service des études économiques de la banque Natixis.

Voici, pour alimenter le débat, un résumé de cette analyse qui pointe des “différences significatives” entre la France, la Grèce et l’Irlande et aboutit à la conclusion que “la France ne fait pas partie du prochain train sur la liste des pays en difficulté”.

http://bercy.blog.lemonde.fr/2010/11/29/de…ce-et-lirlande/

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le service des études économiques de la banque Natixis.

:icon_up: Venant de la banque d'investissement la plus misérable que l'histoire de la finance a connu et qui a une exposition maximale en France c'est vraiment risible.

Rappel sur le genre d'idioties que ces abrutis peuvent pondre…

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:icon_up: Venant de la banque d'investissement la plus misérable que l'histoire de la finance a connu et qui a une exposition maximale en France c'est vraiment risible.

Rappel sur le genre d'idioties que ces abrutis peuvent pondre…

je poste l'intro du doc mis en lien, qui est assez savoureuse en effet.

Les marchés financiers croient n'importe quoi

RECHERCHE ECONOMIQUE

Rédacteur :

Patrick ARTUS

Les corrections successives des marchés d'actions en février-mars 2007 sont liées à une série de craintes des marchés :

• la liquidité va se raréfier (fin du "carry trade") ;

• l'économie chinoise va fortement ralentir ;

• il peut y avoir une récession aux Etats-Unis ;

• la profitabilité va se retourner à la baisse ;

• la crise du crédit immobilier "subprime" (et des crédits à taux variables, ARMs) aux Etats-Unis va déclencher une crise bancaire et financière.

Or, toutes ces affirmations sont fausses. La crédulité et l'absence de sang froid des marchés financiers sont donc remarquables.

22 mars 2007 - N° 110

Flash 2007 - 110 - 2

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Je ne savais pas où poster ça, mais ça m'a également bien fait rigoler :

En parlant de la Biélorussie avec le président Biélorusse…

Peut-être les investisseurs se méfient-ils de votre économie, qui semble trop administrée ?

Mais celle-ci ressemble beaucoup à l'économie française ! Autant que je sache, votre pays n'a toujours pas renoncé à administrer un large éventail de secteurs. Le monde occidental lui-même est dirigiste, bien qu'il utilise des méthodes différentes. Quand la crise financière a éclaté, la France et l'Allemagne ont renforcé la tutelle sur les banques. C'est vous qui, dans les faits, avez appliqué notre système de gestion économique. Pourquoi vous pourriez, et pas nous ?

Source

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je poste l'intro du doc mis en lien, qui est assez savoureuse en effet.

Les marchés financiers croient n'importe quoi

RECHERCHE ECONOMIQUE

Rédacteur :

Patrick ARTUS

Les corrections successives des marchés d'actions en février-mars 2007 sont liées à une série de craintes des marchés :

• la liquidité va se raréfier (fin du "carry trade") ;

• l'économie chinoise va fortement ralentir ;

• il peut y avoir une récession aux Etats-Unis ;

• la profitabilité va se retourner à la baisse ;

• la crise du crédit immobilier "subprime" (et des crédits à taux variables, ARMs) aux Etats-Unis va déclencher une crise bancaire et financière.

Or, toutes ces affirmations sont fausses. La crédulité et l'absence de sang froid des marchés financiers sont donc remarquables.

22 mars 2007 - N° 110

Flash 2007 - 110 - 2

:icon_up:

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Le tour de la Belgique ?

Les marchés serrent le vis à la Belgique

Ram Etwareea

La dette publique monte 100% et il n’y a toujours pas de gouvernement

Le Trésor belge a émis mardi des obligations de 2,8 milliards d’euros à échéance d’une année. Avec succès. La veille, les investisseurs avaient souscrit 2 milliards sur 4, 10 et 35 ans. Pour un pays qui n’est pas considéré comme particulièrement vulnérable, le coût d’emprunt de chacune des tranches a pourtant évolué en hausse par rapport aux précédentes émissions. Hier, les rendements imposés par les marchés sur les emprunts à 10 ans ont atteint 4,02%, un niveau record pour 2010. Des conditions certes inférieures exigées au Portugal (6,9%), l’Espagne (5,4%), l’Irlande (9,2%) ou la Grèce (11,8%), mais qui sont néanmoins supérieures aux Pays-Bas.

C’est précisément la raison pour laquelle le cas belge commence à attirer l’attention. Des observateurs se demandent si la Belgique ne va pas subir l’effet domino de la crise financière qui fragilise à présent de nombreux pays européens. Sa dette publique s’élève à 100,2% de produit intérieur brut (PIB). Cette année, le Trésor a levé 45,75 milliards au titre de remboursement. L’incapacité des politiques de former un gouvernement cinq mois après les élections renforce les inquiétudes. A ce niveau d’endettement, tout autre pays serait en passe d’assainir les finances publiques.

«La Belgique a une énorme dette, mais c’est l’un des pays qui en a les moyens, a déclaré un économiste de la banque ING, cité par le Wall Street Journal (WSJ) de samedi. Les créances sont détenues par les nationaux et non pas par des fonds spéculatifs russes ou chinois. La volatilité sera donc plus faible que dans d’autres pays exotiques européens.» Cet économiste fait aussi remarquer que dans le passé, les Belges ont su ramener la dette de 134% du PIB à 80% grâce à une croissance soutenue durant quelques années.

Selon les projections conjoncturelles publiées lundi par la Commission européenne, l’économie belge a, après la récession l’an dernier, retrouvé la croissance en 2010. Et elle devrait s’accélérer en 2011 et 2012.

Le WSJ relève aussi la faiblesse des banques belges: Fortis se trouve affaiblie à la sortie de la crise; Dexia est en situation précaire à cause d’une restructuration; KBC pourrait perdre 60 millions d’euros en Hongrie et enfin, plusieurs banques seraient exposées à hauteur de 54 milliards dans la crise irlandaise.

-> Infographie

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/85986330-f…%A0_la_Belgique

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Ce n'est pas une news "Armageddon", c'est plutôt une petite blague qu'on m'a passé, mais je ne sais pas où la mettre…

Data Shine Light on Winners From Fed Loans

The Federal Reserve, forced by Congress to release details on more than a trillion dollars' worth of loans made during the financial crisis, disclosed the extent to which it supported investment banks Goldman Sachs Group Inc. and Morgan Stanley in the worst days of 2008, and the breadth of its lending to other firms ranging from General Electric Co., Toyota Motor Corp., McDonalds Corp. and foreign banks.

http://online.wsj.com/article/SB1000142405…ttoWhatsNewsTop

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Au cours de la première semaine de novembre, les insiders ont vendu pour cinq milliards de dollars d'actions sur l'ensemble des marchés américains. Un record, qui écrase la précédente meilleure performance hebdomadaire -- qui était de deux milliards de dollars. Sur le S&P 500, ces ventes ont atteint trois milliards, soit quatre fois plus qu'au cours de la semaine précédente.

Or le phénomène ne touche pas une industrie en particulier, qui traverserait des difficultés. Il concerne les 10 plus grandes entreprises du Nasdaq comme Apple, Google ou Amazon, mais aussi les géants du commerce de détail -- gap, Target, Costco -- ou les spécialistes des semi-conducteurs. Bref, trois des plus importants secteurs qui réagissent le plus tôt aux variations de la conjoncture.

Ceux qui sont idéalement positionnés pour savoir ce qui va arriver dans ces entreprises n'ont actuellement qu'une seule ambition : échanger leurs papiers valeurs contre du liquide en vendant leurs titres.

http://www.la-chronique-agora.com/articles…01202-3228.html

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je poste l'intro du doc mis en lien, qui est assez savoureuse en effet.

Les marchés financiers croient n'importe quoi

RECHERCHE ECONOMIQUE

Rédacteur :

Patrick ARTUS

Les corrections successives des marchés d'actions en février-mars 2007 sont liées à une série de craintes des marchés :

• la liquidité va se raréfier (fin du "carry trade") ;

• l'économie chinoise va fortement ralentir ;

• il peut y avoir une récession aux Etats-Unis ;

• la profitabilité va se retourner à la baisse ;

• la crise du crédit immobilier "subprime" (et des crédits à taux variables, ARMs) aux Etats-Unis va déclencher une crise bancaire et financière.

Or, toutes ces affirmations sont fausses. La crédulité et l'absence de sang froid des marchés financiers sont donc remarquables.

22 mars 2007 - N° 110

Flash 2007 - 110 - 2

On peut aussi trouver ceci chez eux:

Comment éviter l’étouffement de la zone euro par la dette (publique et privée) : une proposition non-orthodoxe (et qui n’a aucune chance d’être acceptée)

RECHERCHE ECONOMIQUE

Rédacteur :

Patrick ARTUS

L’économie de la zone euro risque d’être étouffée par l’endettement (public et privé) en raison de la faiblesse de sa croissance nominale à long terme. La réduction des taux d’endettement exige alors un effort d’épargne publique et privée et de diminution de la dépense qui détruit la croissance (comme on l’a vu au

Japon pour la dette privée, alors que dans la zone euro la dette publique serait aussi concernée et la situation donc pire qu’au japon).

Pour éviter cette situation d’étouffement par la dette, on peut imaginer le plan (désespéré) suivant :

- accroître de manière autoritaire les salaires de 20 % dans tous les pays de la

zone euro ;

- donner à la BCE la consigne de ne pas réagir à l’inflation mais de déprécier

l’euro de 20 %.

Il y aurait alors maintien de la compétitivité-prix, réduction des taux d’endettement

avec les taux d’intérêt réels négatifs, relance de la demande et de l’investissement.

Rassurez-vous ce plan ne sera jamais appliqué.

(badurl) http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=53780 (badurl)

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:icon_up:

Un vrai artiste le Patrick. En plus il est payé pour ça.

Cela a même l'air financièrement intéressant d'être un clown de l'économie:

Il est professeur à l'École Polytechnique, professeur associé à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne, membre du Conseil d’analyse économique, du Cercle des économistes[1] et membre de la Commission économique de la Nation. Il est ancien administrateur de l'INSEE.

Il est actuellement directeur des études à la banque Natixis.

Mandats sociaux

* Membre du conseil d'administration de Total SA

* Membre du conseil d'administration d'IPSOS

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- accroître de manière autoritaire les salaires de 20 % dans tous les pays de la

zone euro ;

- donner à la BCE la consigne de ne pas réagir à l’inflation mais de déprécier

l’euro de 20 %.

Donc l'euro vaut 80% et mon salaire passe à 120%.

120% * 80 % = 96%

Encore un qui sait manipuler les pourcentages et la règle de trois.

Si on baisse de 20% d'un côté il faut augmenter de 25% de l'autre!

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Un article synthétique (mais assez technique) publié dans le CATO journal sur les causes et les conséquences de la crise depuis 2008, par Deepak Lal, dont j'apprécie l'analyse en terme de degré de civilisation.

http://blog.turgot.org/index.php?post/Deepak-crise

J'aimerais connaître l'avis des courageux qui iraient au bout.

Voilà, c'est fait ! C'est tellement vaste, comme texte, mais très intéressant … quelles questions te poses-tu en particulier ? Pour ma part je suis en accord avec pratiquement tout, à quelques exceptions près …

- En guise de conclusion, l'auteur dit que la chute de l'empire romain tient à des raisons économiques, pour quelques lignes plus loin exposer le déclin des valeurs morales, ce qui est sûrement plus proche de la vérité, le déclin moral induisant le déclin économique.

- L'auteur propose une nationalisation temporaire des banques pour sauver le système … ça se discute, ce n'est pas absurde, si ça s'inscrit dans un cadre strictement transitoire et en ayant bien pris soin de virer les personnalités partie prenantes et responsables de la crise au sein des différentes institutions financières Dpt du Trésor etc.

- La Plan Paulson aurait lâché Lehman parce que c'était la banque où il n'y avait pas les 'amis' … l'auteur semble s'en offusquer, mais bon, il fallait de toute façon faire un exemple, et comme par hasard on a choisi la banque où on n'a pas ses amis … rien de choquant ou d'incompréhensible. A moins d'imaginer quelque chose de plus ambitieux mais de difficilement réalisable au moment de la crise, comme il le propose lui-même avec le remède de nationalisation temporaire ou bien une solution qui s'en rapproche évoquée par vincponcet ici-même

- La plan Obama est un salmigondi qui va plomber les US … c'est sûrement vrai.

- Plus rien ne devrait arrêter la Chine qui ne va pas du tout contribuer à maintenir un ordre mondial propice à la division mondiale du travail jusque là assuré par les américains … c'est fort possible et c'est là une très mauvaise nouvelle car les Chinois ont bien une idée de ce qu'est la civilisation, mais cette idée n'est pas la notre, elle sera au service des Chinois en tant que nation, voire même comme dit dans un autre fil, en tant que race …

Les américains vont réussir l'exploit à devenir atones au même niveau que l'Europe, alors même que l'Europe continue de prendre modèle sur les américains, voilà qui n'est une bonne nouvelle pour personne, c'est ma conclusion personnelle.

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Un article synthétique (mais assez technique) publié dans le CATO journal sur les causes et les conséquences de la crise depuis 2008, par Deepak Lal, dont j'apprécie l'analyse en terme de degré de civilisation.

http://blog.turgot.org/index.php?post/Deepak-crise

J'aimerais connaître l'avis des courageux qui iraient au bout.

L'auteur reprend à son compte la thèse de Friedman, et avant lui Fisher, selon laquelle il faut absolûment éviter la déflation et donc ne pas hésiter à relancer en faisant du déficit, en réduisant les impôts sans réduire d'autant les dépenses publiques. Cette théorie de la relance friedmanienne le conduit à envisager la nationalisation des banques, afin de "reconstituer leur bilan", idée socialiste contredisant directement son idée précédente, beaucoup plus juste, qu'une des causes de la crise est la connivence entre certaines banques et l'état. Pour lui donner du goût, Lal ajoute à ce brouet collectiviste une pincée de conspirationnisme avec la vision d'un "islam radical et totalitaire" cherchant à détruire rien moins que les Etats-Unis, l'Inde et la Chine. Se rendant compte avec dépit que ni la Chine ni l'Inde ne partagent son avis et qu'aucune n'aidera l'empire américain à se maintenir, il finit par regretter qu'un non-problème n'ait pas de solution et que les Etats-Unis n'auront pas d'autre choix que de réduire leurs dépenses militaires, pour le plus grand mal du monde entier. Une grande louche de déclin de l'empire romain et la soupe à la grimace est prête.

En résumé, article confus et essentiellement faux parce que pollué par la vision impérialiste de l'auteur :

http://praresenhas.blogspot.com/2010/05/in…deepak-lal.html

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L'auteur reprend à son compte la thèse de Friedman, et avant lui Fisher, selon laquelle il faut absolûment éviter la déflation et donc ne pas hésiter à relancer en faisant du déficit, en réduisant les impôts sans réduire d'autant les dépenses publiques. Cette théorie de la relance friedmanienne le conduit à envisager la nationalisation des banques, afin de "reconstituer leur bilan", idée socialiste contredisant directement son idée précédente, beaucoup plus juste, qu'une des causes de la crise est la connivence entre certaines banques et l'état.

Lal parle bien d'une mesure transitoire, pour certes 'reconstituer le bilan des banques' (pigeonner les contribuables et les créanciers), mais la mesure est transitoire pour sauver le système financier perçu comme un 'bien public', comme relevant de l'intérêt général.

Pour lui donner du goût, Lal ajoute à ce brouet collectiviste une pincée de conspirationnisme avec la vision d'un "islam radical et totalitaire" cherchant à détruire rien moins que les Etats-Unis, l'Inde et la Chine. Se rendant compte avec dépit que ni la Chine ni l'Inde ne partagent son avis et qu'aucune n'aidera l'empire américain à se maintenir, il finit par regretter qu'un non-problème n'ait pas de solution et que les Etats-Unis n'auront pas d'autre choix que de réduire leurs dépenses militaires, pour le plus grand mal du monde entier. Une grande louche de déclin de l'empire romain et la soupe à la grimace est prête.

En résumé, article confus et essentiellement faux parce que pollué par la vision impérialiste de l'auteur :

http://praresenhas.blogspot.com/2010/05/in…deepak-lal.html

SCM, crois-tu vraiment que l'émergence de la Chine sur la scène mondiale soit une si bonne nouvelle que cela ?… On sera sûrement d'accord sur le fait que les Etats-Unis fait Empire est à bout de souffle et que la logique impérialiste n'y est pas étrangère, et même que l'Empire n'est pas forcément quelque chose de souhaitable, mais sa chute probable et prochaine est-il une si bonne nouvelle quand on voit qui se profile ?…

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Lal parle bien d'une mesure transitoire, pour certes 'reconstituer le bilan des banques' (pigeonner les contribuables et les créanciers), mais la mesure est transitoire pour sauver le système financier perçu comme un 'bien public', comme relevant de l'intérêt général.

C'est bien pour cela que je qualifie cette mesure de collectiviste. Dans le système financier, le seul bien public est la monnaie. Toute nationalisation des banques, même temporaire, ne fera qu'achever sa destruction.

SCM, crois-tu vraiment que l'émergence de la Chine sur la scène mondiale soit une si bonne nouvelle que cela ?… On sera sûrement d'accord sur le fait que les Etats-Unis fait Empire est à bout de souffle et que la logique impérialiste n'y est pas étrangère, et même que l'Empire n'est pas forcément quelque chose de souhaitable, mais sa chute probable et prochaine est-il une si bonne nouvelle quand on voit qui se profile ?…

Je ne vois pas d'un bon oeil la montée de la Chine mais je serais ravi que l'empire américain s'effondre. Note que, pour l'instant en tout cas, nous avons la première mais pas la deuxième proposition, raison pour laquelle je ne suis pas optimiste quant à la coexistence de ces deux mastodontes.

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