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Armageddon économique ?


vincponcet

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Le commerce que je cogère avec mon frère étant une alimentation générale, je peux te sortir des indices sur une assez longue période et sur une grande variété de produits, si ça t'intéresse. Qui plus est, ils seront basés sur des tarifs "centrale", hors-taxe, ce qui sera sûrement plus concordant pour un calcul d'inflation.

Je t'en sors quelques-uns, vu que je les ai sous le nez :

- Le café "Planteur", marque distributeur, 250g x 4, passe de 2,86 en septembre à 3,11 la semaine dernière (+5,06%).

- Le Nutella, format familial, passe de 2,96 en octobre à 3,24 en janvier (+9,45% et je n'ai pas de prix plus récents, j'ai stocké en masse en prévision des problèmes en Côte d'Ivoire :icon_up: )

- Le Nesquick 450g passe de 1,67 en septembre à 1,77 sur la même période (+5,98%).

J'essaie de te faire un panier standard sous peu. A vu de nez, je pense que ça donne entre 10 et 15% d'augmentation sur l'année suivant les produits.

Très bon tout ça et très bonne l'idée de collecter des données pour toutes les denrées, vu que les données officielles sont largement trafiquées, il faut que ça buzze.

Dans mon industrie je peux recollecter toutes les données depuis 1 an des ingrédients que l'on achète pour la préparation. L'augmentation serait de plus de 20%.

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Très bon tout ça et très bonne l'idée de collecter des données pour toutes les denrées, vu que les données officielles sont largement trafiquées, il faut que ça buzze.

Dans mon industrie je peux recollecter toutes les données depuis 1 an des ingrédients que l'on achète pour la préparation. L'augmentation serait de plus de 20%.

Et je suis aussi intéressé.

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Concernant la dette grecque, il est de plus en plus certain qu'elle va devoir être renégociée, (allongement à 30 ans, sans doute avec un haitcut sur le principal, revenant à faire perdre 30 à 50 % de leurs engagements aux créanciers), sur un total de 340 milliards d'euros (dont 110 de l'UE et du FMI). C'est l'Allemagne qui fixera le moment et les conditions de cette renégociation. Elle veut sans doute s'assurer que l'Espagne est sortie d'affaire avant de déclencher cette tempête financière. Car suivent l'Irlande et le Portugal. Et comme l'a dit un officiel américain : "Spain is Ireland 2 years ago, the real estate markdown hasn't happened yet…"

Concernant la dette US, une bombe aujourd'hui :

Standard & Poor’s Ratings Services affirmed its AAA long-term and A-1+ short-term sovereign credit ratings on the U.S. and revised its outlook on the long-term rating to negative from stable.

Standard & Poor’s said that more than two years after the beginning of the recent crisis, U.S. policymakers have not agreed on a strategy to reverse recent fiscal deterioration or address longer-term fiscal pressures.

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Concernant la dette US, une bombe aujourd'hui :

Standard & Poor’s Ratings Services affirmed its AAA long-term and A-1+ short-term sovereign credit ratings on the U.S. and revised its outlook on the long-term rating to negative from stable.

Standard & Poor’s said that more than two years after the beginning of the recent crisis, U.S. policymakers have not agreed on a strategy to reverse recent fiscal deterioration or address longer-term fiscal pressures.

Ce qui me surprend, c'est que les "marchés"' soient surpris. C'est une nouvelle pour qui, que les USA sont dans le caca financier?

fin bref…

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Je t'en sors quelques-uns, vu que je les ai sous le nez :

- Le café "Planteur", marque distributeur, 250g x 4, passe de 2,86 en septembre à 3,11 la semaine dernière (+5,06%).

- Le Nutella, format familial, passe de 2,96 en octobre à 3,24 en janvier (+9,45% et je n'ai pas de prix plus récents, j'ai stocké en masse en prévision des problèmes en Côte d'Ivoire :icon_up: )

- Le Nesquick 450g passe de 1,67 en septembre à 1,77 sur la même période (+5,98%).

J'essaie de te faire un panier standard sous peu. A vu de nez, je pense que ça donne entre 10 et 15% d'augmentation sur l'année suivant les produits.

Eh bien je ne suis pas surpris.

Mon idée si on y parvient : faire un panier type, avec des grandes marques non discutables (homogènes dans le temps) et qui sont achetées par tout le monde, et montrer que ces marques font +N%, alors qu'on nous annonce un +2% totalement déconnecté de ce qu'on vit (et je ne parle même pas de l'essence ici).

Oui, certes, mais attention à ne pas tomber dans des excès.

Sur le site officiel de l'Insee, on voit qu'il y a bien une forte hausse sur les derniers mois : http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=103

Et on peut retrouver les hausses assez fortes que vous citez. Par exemple :

  • Prix moyens mensuels de vente au détail en métropole - Café moulu non décaféiné (250g) - entre juillet 2010 et mars 2011 : +5,4%
  • Prix moyens mensuels de vente au détail en métropole - Café moulu 100% arabica (250g) - entre juillet 2010 et mars 2011 : +6,0%
  • Indice des prix a la consommation - Secteurs conjoncturels (mensuel, ensemble des menages, metropole, base 1998) - Alimentation : Produits frais - entre août 2010 et mars 2011 : +8,5%
  • Indice des prix a la consommation - Regroupements particuliers (mensuel, ensemble des menages, metropole, base 1998) - Supercarburant sans plomb indice d'octane 95 - entre septembre 2010 et mars 2011 : +12,2%

Mais globalement sur tout l'alimentaire, ça donne ça :

Indice des prix a la consommation (mensuel, menages urbains employes ou ouvriers, Metropole + DOM, base 1998) - Produits alimentaires - entre août 2010 et mars 2011 : +2%.

À part essence et produits alimentaires, d'autres prix ont bien baissé (faire joujou avec ceci : http://www.insee.fr/fr/indicateurs/indic_cons/sip/sip.htm )

(je n'ai pas envie de rentrer dans les débats des choix méthodo, dont certains peuvent en effet être discutés (loyers imputés, produits électroniques, impact des dépenses contraintes, etc.), mais qui globalement se défendent. En effet, pour les jeunes couples primo-ascendants, pour les automobilistes, etc., le ""coût de la vie"" augmente plus vite que pour le reste des ménages).

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Petit article interne sur la hausse des prix en agroalimentaire :

Avec la flambée du coût des matières premières, certains produits vont connaître des hausses à deux chiffres. Globalement, les prix des produits alimentaires augmenteront de 2%.

Prix alimentaires : des hausses spectaculaires

Par Keren Lentschner, Annelot Huijgen

22/03/2011

Paquets de pâtes, bouteilles d'huile, plaquettes de beurre… Les premières augmentations de prix sont déjà perceptibles en rayons. Depuis le 1er mars, date butoir fixée par la loi pour la fin des négociations commerciales annuelles, les distributeurs ont commencé à changer les étiquettes. «L'augmentation des prix sera progressive et modérée, aux environs de 2%», ­indique au Figaro Jacques Creyssel, qui vient de prendre les rênes de la ­Fédération du commerce et de la distribution (FCD).

Conséquence de la flambée des cours des matières premières depuis l'été dernier, plusieurs catégories de produits pourraient connaître des hausses de prix à deux chiffres. C'est le cas de la farine (+15% à +20%) ou du café (+10% à +20%), des produits peu transformés dans ­lesquels la matière première représente de 50% à 70% du coût de ­revient. Rares sont les produits dont les prix resteront stables en 2011: le riz, les plats cuisinés ou encore les eaux minérales.

La plupart des hausses de prix concernent des produits de base. «Ces produits étaient pour la plupart déflationnistes en 2010 et ont for­tement contribué à la stabilité générale des prix l'an dernier», constate ­Jacques Dupré, directeur chez SymphonyIRI.

Si les distributeurs se félicitent d'être parvenus à tenir compte de l'augmentation des cours des matières premières tout en limitant l'impact sur le pouvoir d'achat des ménages, les industriels déplorent l'issue des négociations. «Nous avons été contraints de passer des augmentations très faibles, qui représentent 30% à 40% des augmentations subies par les fournisseurs», déclare Jean-René Buisson, président de l'Ania, qui rassemble les ­industriels de l'agroalimentaire.

Suspension des livraisons

«Le seul secteur qui a pu répercuter la totalité de la hausse de la matière première (5% à 6%), c'est celui de la ­panification (les pains industriels, NDLR)», ajoute-t-il. «Ce qui nous a surpris, c'est qu'un certain nombre d'industriels ont tenté de faire passer des augmentations de prix sous couvert d'augmentation des matières premières», répond Jacques Creyssel, faisant allusion au secteur des pâtes alimentaires. «Nous avons eu le sentiment que certains industriels qui n'avaient pas obtenu d'augmentations de tarifs dans d'autres pays ­essayaient, du coup, de les faire passer en France.»

Plusieurs industriels n'excluent pas de revenir à la charge d'ici à septembre. «Sur les produits à base de poisson ou de porc, nous ne sommes pas dans une situation stabilisée», précise Jean-René Buisson. La FCD considère de son côté que l'heure est au «reflux» des matières premières agricoles, qui sont revenues à leur niveau de novembre 2010 et écarte la possibilité d'une nouvelle hausse, ­légalement quasiment impossible.

Si Unilever a repris les livraisons des magasins Auchan, les camemberts Président et le lait Lactel de Lactalis sont toujours absents des rayons chez Leclerc, faute d'accord. «Nous allons écrire à Auchan qui n'a toujours pas finalisé la totalité des discussions avec l'ensemble des grands groupes et à Intermarché qui refuse le principe de rétroactivité des nouveaux tarifs» , ajoute Jean-René Buisson. Industriels et distributeurs se retrouveront dès mercredi autour de la table, sous l'égide du gouvernement, pour continuer les discussions.

Par Keren Lentschner

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Housing Bubbles Percolate far From Crises Elsewhere

Housing prices are rising rapidly in Australia, Canada, China, Hong Kong, Israel, Singapore, South Africa and Sweden.

Housing prices are flat—or falling—in Britain, France, Germany, Ireland, Italy and the U.S.

Welcome to the two-speed global economy.

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Agence France-Presse/Getty Images

The skyline of Hong Kong Island and Kowloon.

When most observers talk about a "two-speed economy," they are contrasting slow-growing mature or advanced economies (the U.S., Europe, Japan, etc.) with fast-growing developing or emerging-market economies (China, India, Brazil, etc.). Philip Suttle of the Institute of International Finance, a bankers' association, calls it "a two-and-six world." In mature economies, growth and inflation are at around 2%; in emerging markets both are around 6%. Whenever anything nudges them off that course, he says, something else nudges them back.

But there's another way to divide the world: Some economies had a big banking crisis. Some didn't. And the ones that didn't are the ones where housing prices are shooting up. Slow growth in mature economies is leading them to keep interest rates low and credit conditions easy. Because they (so far) dominate world financial markets, that means global credit is easy, too easy for emerging markets where inflation—in wages, prices and asset prices—is the worry.

"In countries where the financial system was not seriously damaged during the global crisis, housing prices have risen rapidly," says Stanley Fischer, governor of the Bank of Israel. "That's because when interest rates were cut sharply to deal with the crisis, mortgage interest rates also fell rapidly, and people responded by borrowing to buy houses—thereby driving up the price of houses."

Low rates in the U.S. and other economies hit hard by the financial crisis aren't having the same effect. Their banks aren't yet eager or able to lend readily. In the U.S., for instance, the latest 20-city S&P/Case-Shiller home-price index was 3.1% below year-earlier levels and those year-ago levels were 29% below the 2006 peak. The latest Federal Reserve survey found little evidence that banks are undoing tighter mortgage-lending standards imposed during the worst of the bust.

But elsewhere—particularly in countries flooded with money fleeing super-low interest rates in the U.S., Europe and Japan—banks are lending, people are buying and home prices are climbing. This isn't only an emerging-market phenomenon.

In Canada, for instance, commercial banks were hardly shaken by the crisis but the Bank of Canada has been holding its key rate at just 1% to foster economic growth. The consequence: Housing prices in February were up nearly 9% from year-earlier levels, the Canadian Real Estate Association says. The worry in Canada and elsewhere is that what goes up might come down, and history amply illustrates the economic harm done when housing prices plunge.

In Israel, banks were spared the worst of the crisis; they hadn't invested much in U.S. subprime mortgages. But Israel wasn't immune from shock waves from abroad so its central bank cut rates all the way to 0.5% in 2009. That made mortgages cheap. Over the past year, the house prices are up 16.3%.

"Continued rapid price increases could threaten stability, and in that sense could lead to the creation of a bubble," the Bank of Israel says. Raising rates will make mortgages more costly, and Mr. Fischer has been pursuing that, recently pushing the Israeli central bank's benchmark rate up to 3%.

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But like many of his counterparts elsewhere, Mr. Fischer knows a side-effect of higher rates is a stronger currency. And that hits Israel's vibrant export sector. So he is looking for alternatives more targeted on home prices: The Bank of Israel has imposed rules meant to increase the cost of mortgages. So far, they hit only mortgages larger than 800,000 shekels (about $235,000) with down payments below 40%, but there are no signs that the Bank of Israel will stop at that.

In this (and perhaps only in this) respect, Israel isn't unusual. The average house price in Hong Kong rose more than 20% in 2010 following a 30% increase the year before. In the first two months of this year, prices rose another 7%.

"The current abundant liquidity and low interest rates will not last forever. Neither will rising property prices," Financial Secretary John Tsang warned recently. Authorities are pushing lenders to make mortgages harder to get, lifting minimum down payments and imposing taxes of up to 15% on property sales to cool things off. Singapore has done much the same, levying a tax on residential properties held less than three years.

Some big countries had a housing bubble that burst, provoking the biggest financial crisis in half a century. To avoid a depression, they flooded the world with credit. And that credit threatens to create new housing bubbles in other countries. No one ever said globalization was easy.

http://online.wsj.com/article/SB1000142405…MIDDLEThirdNews

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  • 2 weeks later...

Mais avec des obligations à 20%, est-ce que vous et moi pouvons aller acheter les taux courts grecs ou bien le défaut de paiement se produira dans les prochaines heures ?

C'est en gros (le défaut de paiement ou d'une partie) ce qui est attendu par le marché au vu de l'évolution de la courbe. On notera que le Portugal et l'Irlande sont à Grèce - 5 mois si on se fie aux courbes…

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Je ne comprends pas ce graphique, pourquoi d'un mois sur l'autre la fin de l'une ne rejoint pas le début de la suivante? :online2long:

EDIT : ah, my mistake, l'ordonnée n'est pas le numéro du jour du mois mais la maturité du bon du trésor en années. :sorcerer:

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Mais avec des obligations à 20%, est-ce que vous et moi pouvons aller acheter les taux courts grecs ou bien le défaut de paiement se produira dans les prochaines heures ?

Je crois que pour le gouvernement Grec il n'y a pas vraiment d'urgence puisqu'ils ne se financent plus sur le marché avant 2013, donc je sais pas si il y a le feu au point de dire que ça va se passer dans les prochaines heures, ou prochains jours. Toutefois ils commencent à réclamer de plus en plus pressément une révision des taux avec augmentation du délai de remboursement.

SInon comme dit Kassad, la restructuration de la dette est le scénario qui a été absorbé par les marchés. L'évolution sur le deux ans c'est calmé depuis quelques jours, après un pic à près de 26,5% il tourne autour des 25%.

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Très bon tout ça et très bonne l'idée de collecter des données pour toutes les denrées, vu que les données officielles sont largement trafiquées, il faut que ça buzze.

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On en a pas des commentateurs comme ça chez nous !

Rien que le titre "Observatoire de la liberté" ferait frémir d'angoisse tous les producteurs de chaines télé…

Non pas encore…

Mais leur discours (en particulier de Ron Paul) est vraiment taillé au diamant. En quelques phrases, il évoque les principales problématiques de la monnaie parfaitement compréhensible pour le grand public.

Et il est à mon avis largement ré-adaptable en France, c'est l'objectif.

Par contre là où ça pèche, c'est que sorti de la dénonciation, des propositions concrêtes, documentées, des étapes pour sortir de cette situation sans provoquer un cataclysme ne sont pas légions, y compris chez Ron Paul.

On croule sous les analyses stratosphériques sur la monnaie, pas sur sous les études, les roadmaps pour effectivement effectuer une transition vers une monnaie saine avec les conséquences pendant la transition, et juste après.

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On croule sous les analyses stratosphériques sur la monnaie, pas sur sous les études, les roadmaps pour effectivement effectuer une transition vers une monnaie saine avec les conséquences pendant la transition, et juste après.

La Roadmap de Ron Paul pour transiter vers une monnaie saine, c'est simplement de légaliser les monnaies concurrentes en se débarrassant des legal tender laws.

Les citoyens américains auraient alors le choix entre les daubes de la Fed ou autre chose (ce qu'ils veulent).

Simple, liberhalal et anarcho-compatible, que demander de plus ?

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La Roadmap de Ron Paul pour transiter vers une monnaie saine, c'est simplement de légaliser les monnaies concurrentes en se débarrassant des legal tender laws.

Les citoyens américains auraient alors le choix entre les daubes de la Fed ou autre chose (ce qu'ils veulent).

Simple, liberhalal et anarcho-compatible, que demander de plus ?

Non justement ce n'est pas simple. Une telle modification du système monétaire implique de réfléchir à beaucoup de choses sur la transition. La monnaie fiduciaire est partout. Les effets collatéraux existent, et la catastrophe totale n'est pas exclue..

Je cherche justement des documents documentés sur une telle transition.

A l'annonce d'une concurrence entre monnaies, qu'est ce qu'il se passe ?

Est ce que la stratégie et les anticipations des acteurs ne va pas conduire à l’effondrement instantané du système bancaire et financier ? Hyperinflation de la monnaie légale ? Valeur nulle des obligs en monnaie d'Etat ? Fonds propres de banques qui suivent le même chemin ? Dépôts volatisés dans la foulée ?

Peut on le prévenir ? Comment ? Des sas ?

Quid des engagements long terme (retraite..)/contrats libellé en monnaie d'Etat ?

Une fois en mode normal. Comment gérer la compta des entreprises ? Comment gérer la fiscalité ? En quelle monnaie on déclare ses revenus ?

Et les salaires. Il y aura aussi sans doute une baisse des prix continuelles en monnaie saine. Donc plus de salaire minimum etc…

Aucun point n'est bloquant, mais il faut les prévoir… faire un listing des modifications réglementaires et législatives de tout un appareil économique fondé sur une hausse des prix permanentes avec une monnaie d'Etat unique.

Je n'ai pas trouvé de simulation pourtant sur ces points. Des tonnes de plans stratosphériques sur le système monnaie idéale oui avec un ronronnement. Des études un peu sérieuses sur son implémentation et ses conséquences une fois implémente non.

Je présume que des équipes de Ron Paul travaille autour de ces questions si il veut être crédible en 2012.

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BOUM

La Grèce envisagerait de sortir de la zone euro

Selon le Spiegel Online, le gouvernement grec envisagerait de faire sortir le pays de la zone euro.

Les ministres des finances la zone monétaire commune et des représentants de la Commission européenne tiendront ce soir (vendredi 6 mai 2011) une réunion de crise non-publique dans la ville de Luxembourg.

En plus de la sortie possible de la Grèce de l’union monétaire, une restructuration rapide de la dette du pays figurerait également à l’ordre du jour de la réunion.

Scoop Contrepoints : http://www.contrepoints.org/2011/05/06/24152-la-grece-envisagerait-de-sortir-de-la-zone-euro

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Oui, voilà, boum. J'ai eu le même mot en tête lorsque j'ai appris la nouvelle…

Au fait, vous aurez remarqué que c'est juste pendant le "week-end" du 9 mai (fête de l'Europe), pour commémorer sans doute la prostitution des principes européens d'il y a un an ( http://h16free.com/2010/05/19/2969-euro-nous-naurons-quune-seule-chance ) …

Tout ceci est totalement rassurant.

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BOUM

L'info est démentie, mais ce fut le cas pour chaque informations concernant les sauvetages…

Mais je ne saisis pas très bien l'intérêt de la Grèce de sortir de l'Euro, à moins de vouloir utiliser la planche à billets, ce qui n'est pas bon non plus.

Et puis, il faut préparer; il y a une période de transition à change fixes à passer afin de laisser aux gens le temps de changer leur monnaie.

Sans compter l'effet du départ d'un pays sur le cours de l'euro.

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L'info est démentie, mais ce fut le cas pour chaque informations concernant les sauvetages…

Mais je ne saisis pas très bien l'intérêt de la Grèce de sortir de l'Euro, à moins de vouloir utiliser la planche à billets, ce qui n'est pas bon non plus.

Et puis, il faut préparer; il y a une période de transition à change fixes à passer afin de laisser aux gens le temps de changer leur monnaie.

Sans compter l'effet du départ d'un pays sur le cours de l'euro.

Ne cherche pas, c'est négatif pour tout le monde et ça n'arrange absolument en rien les finances des Grecs. Ce n'est bon que pour les démagos et les populistes idiots.

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Bah… la Grèce est à nouveau dans le rouge et doit négocier une nouvelle remise restructuration de sa dette. L'Allemagne est la seule dans la zone Euro à avoir à la fois le poids et la santé financière pour le faire. A chaque négo l'Allemagne exige des garanties plus strictes (on la comprend, c'est notre/son pognon qui y passe ^^). Alors des officiels Grecs lancent en coulisse une bravade selon laquelle ils pourraient bien décider de sortir de l'Euro (et convertir au passage leur dette en drachmes grecs ? ^^) et certains officiels Allemands répliquent en coulisse une vacherie (plus vraie que fausse, hélas) selon laquelle la monnaie grecque commencerait par dévaluer considérablement (de 50% ?), portant la dette à plus de 200% du PIB, la dette étant exprimée en Euros.

Question : les grecs avec cette suggestion ont ils indirectement laissés entendre qu'ils convertiraient bien leur dette en Drachmes au passage ? Les allemands avec leur réplique n'ont-ils pas simplement précisé en toute hâte qu'il n'en était point question ?

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Question : les grecs avec cette suggestion ont ils indirectement laissés entendre qu'ils convertiraient bien leur dette en Drachmes au passage ? Les allemands avec leur réplique n'ont-ils pas simplement précisé en toute hâte qu'il n'en était point question ?

peu importe qu'ils remboursent tout en drachme ou 40% restructurée en euros c'est pareil.

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