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Armageddon économique ?


vincponcet

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Est parfaitement libérale l'irresponsabilité contractuellement consentie, par exemple avec la stipulation que le contrat est entre Mr X et la S.A. Y, qui en cas de défaillance ne rembourse qu'à hauteur de ses capitaux propres. Or c'est bien de cela dont il s'agit avec les épargnants d'une banque.

Est parfaitement anti libérale ce qui voudrait l'interdire par la force.

Les victimes collatérales (explosion d'usine, etc), n'ont rien consenti.

On ne peut pas devenir irresponsable du fait de la forme juridique, une personne est toujours responsable de ses actes (pour une personne morale, c'est celui qui en à l'usus).

On ne peut pas transférer des droits que l'on n'a pas (ne pas payer ses dettes) à d'autres.

La RL est moralement invalide pour un libéral, c'est une évidence pour qui veut ouvrir les yeux.

En revanche un contrat implique toujours des obligations réciproques, l'une d'elle peut être de transférer certains risques de perte à d'autres, comme une compagnie d'assurance.

Un banquier qui veut transférer SON risque de pertes à ses client le négocie dans les contrats d'ouverture de compte, que ses clients soient 10 ou 10 000 000.

L'exploitant nucléaire qui veut transférer SON risque de pertes aux habitants du voisinage, va les voir et signe un contrat avec eux, que ce soit sur 100 m ou à 20 km.

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Quelqu'un peut-il me dire rapidement quelle aurait dû être la réponse libérale à la crise ? Quelles auraient été les conséquences sans le Plan Paulson ? Il faudrait vraiment un résumé de ce fil comme pour le réchauffement climatique mais je crois bien ne pas en avoir les compétences.

Pas de solution miracle sur le court terme. Une vilaine récession aurait permis de purger l'économie et de repartir sur des bases saines.

Là, les diverses plans ont préservé l'économie sur le court terme, mais à un prix prohibitif qui va largement peser dans les années à venir. De plus l'inflation menace sur une économie qui n'est pas repartie. Sans compter l'alea moral du bail out. Quelles leçons les banques auront-elles tiré de cette crise ? Celle de mener une gestion plus rigoureuse ou celle qu'en fait on peut se laisser aller finalement ?

Quand on pourra digérer la ceinture d'astéroides, on aura de quoi apporter des montagnes d'or sur Terre. De quoi engendrer durant des générations une méga inflation sur l'étalon or. On saura lancer ce processus au cours du 21ème siècle dans des conditions économiques rentables automatisées, auto reproductrice, etc.

Pas assez dans les tiennes.

Ça parait pour le moment très franchement irréaliste. Je sais pas si les astéroïdes sont des pépites géantes mais leur "digestion" puis le retour vers la terre (l'or est 19,3 fois plus lourd que l'eau) coûtera juste une fortune astronomique pour le coup, donc l'or restera à un prix élevé par rapport aux produits classiques.

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Sans compter l'alea moral du bail out. Quelles leçons les banques auront-elles tiré de cette crise ? Celle de mener une gestion plus rigoureuse ou celle qu'en fait on peut se laisser aller finalement ?

Ben, les banques qui ont failli, ont fait faillite et leurs actionnaires ont tout perdus. Grosso-modo le soutient des états aux banques ont seulement permis aux déposants de ne pas perdre leur mises.Je ne suis pas sûr qu'une faillite généralisée des banques auraient été beaucoup plus cool. En fait, je suis même sûr que cela aurait été bien pire avec un blocage généralisé de l'économie et sans doute une récession de plusieurs années.

Ça parait pour le moment très franchement irréaliste. Je sais pas si les astéroïdes sont des pépites géantes mais leur "digestion" puis le retour vers la terre (l'or est 19,3 fois plus lourd que l'eau) coûtera juste une fortune astronomique pour le coup, donc l'or restera à un prix élevé par rapport aux produits classiques.

Le retour sur la terre n'est pas couteux. Ce qui est très couteux, c'est de sortir de la zone gravifique de la terre. Alors, des machines autoréplicantes qui exploitent la ceinture d’astéroïdes, c'est effectivement du domaine de la SF. Mais d'ici la fin du siècle, c'est moins sûr… Ce serait un peu dommage quand même de rétablir l'étalon or et de devoir en changer dans 40 ans…

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Quand on pourra digérer la ceinture d'astéroides, on aura de quoi apporter des montagnes d'or sur Terre. De quoi engendrer durant des générations une méga inflation sur l'étalon or. On saura lancer ce processus au cours du 21ème siècle dans des conditions économiques rentables automatisées, auto reproductrice, etc.

Je pense que le moyen qui rendra le plus plausiblement l'or abondant dans le futur est la nanotechnologie. Une fois celle-ci complétement maîtrisée - ce qui interviendra vraisemblablement avant la fin du XXIème siècle - construire de l'or atome par atome aura un coût vraiment minime.

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Ben, les banques qui ont failli, ont fait faillite et leurs actionnaires ont tout perdus. Grosso-modo le soutient des états aux banques ont seulement permis aux déposants de ne pas perdre leur mises.Je ne suis pas sûr qu'une faillite généralisée des banques auraient été beaucoup plus cool. En fait, je suis même sûr que cela aurait été bien pire avec un blocage généralisé de l'économie et sans doute une récession de plusieurs années.

Vu l'usage habituel des banques, je dirais plutôt que c'est l'actionnaire qui perd sa mise et le déposant qui perd tout.

Le retour sur la terre n'est pas couteux. Ce qui est très couteux, c'est de sortir de la zone gravifique de la terre. Alors, des machines autoréplicantes qui exploitent la ceinture d’astéroïdes, c'est effectivement du domaine de la SF. Mais d'ici la fin du siècle, c'est moins sûr… Ce serait un peu dommage quand même de rétablir l'étalon or et de devoir en changer dans 40 ans…

De là a ce que ce soit moins couteux que le même genre de technique sur terre et donc rentable, je suis sceptique. Dans tous les cas, ce sera tjour plus stable que la planche à billet gouvernementale.

Je rappel que l'or n'est qu'une option parmi d'autres et que si des gains de productivités important se font sur l'extraction, il y a de forte chances qu'on les retrouvent aussi dans tous les autres domaines de l'industrie, tout particulièrement en matière de nanotechnologie, ce qui implique une stabilité raisonnable des prix.

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Je pense que le moyen qui rendra le plus plausiblement l'or abondant dans le futur est la nanotechnologie. Une fois celle-ci complétement maîtrisée - ce qui interviendra vraisemblablement avant la fin du XXIème siècle - construire de l'or atome par atome aura un coût vraiment minime.

Pour rappel, l'or est un élément. Il ne se construit pas (sauf par réaction nucléaire… nécessitant des quantités d'énergie… bien plus coûteuses que l'or produit).

A la rigueur, comme l'explique h16, des nanomachines pourraient collecter l'or, mais il ne faut pas négliger l'énergie que cela nécessite.

Selon la 2e loi de la thermodynamique, créer de l'ordre (de l'or en barres) à partir du désordre (de l'or dilué dans la terre), nécessite de dépenser de l'énergie, de donc de payer pour elle.

De manière générale, quelle que soit la méthode d'extraction minière, elle a un coût non nul, et en tout état de cause, bien supérieur au coût de production de des monnaies centrales.

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Selon la 2e loi de la thermodynamique, créer de l'ordre (de l'or en barres) à partir du désordre (de l'or dilué dans la terre), nécessite de dépenser de l'énergie, de donc de payer pour elle.

On peut imaginer que les nanobots récupèrent directement l'énergie solaire. Là, l'énergie ne manque pas trop.

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Vu l'usage habituel des banques, je dirais plutôt que c'est l'actionnaire qui perd sa mise et le déposant qui perd tout.

Des exemples sur la crise de 2008 ?

Pour rappel, l'or est un élément. Il ne se construit pas (sauf par réaction nucléaire… nécessitant des quantités d'énergie… bien plus coûteuses que l'or produit).

A la rigueur, comme l'explique h16, des nanomachines pourraient collecter l'or, mais il ne faut pas négliger l'énergie que cela nécessite.

Selon la 2e loi de la thermodynamique, créer de l'ordre (de l'or en barres) à partir du désordre (de l'or dilué dans la terre), nécessite de dépenser de l'énergie, de donc de payer pour elle.

De manière générale, quelle que soit la méthode d'extraction minière, elle a un coût non nul, et en tout état de cause, bien supérieur au coût de production de des monnaies centrales.

Bien sûr. Mais bon, vouloir jouer sur la rareté d'une MP pour assurer la stabilité d'une monnaie, c'est prendre bien des risques pour pas grand chose. A tant qu'a faire, autant partir sur le bitcoin. Au moins le nombre maximal est connu. En prenant l'or, on est à la merci d'une révolution technologique.

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Invité rogermila

A ceux qui passent leur temps à tenter de créer des mouvements de panique chez les épargnants et les investisseurs en propageant des rumeurs de cataclysme ou tsunamis financiers en cascade des etablissements bancaires ou des compagnies d'assurance ,( faisant suite aux défaillances de l'Etat grec, voire à des défaillances d'autres états comme le Portugal ou l'Espagne) mais qui ne sont que de simples incidents.

Une première mise au point concernant Dexia.

dexia01.gif

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Krugman en remet une couche, selon lui les pays les plus sévèrement touchés par la crise de la dette n'ont pas réussi à relever la tête depuis qu'elles auraient apparemment mis en place des mesures d'austérité….. il y a un an…Donc l'austérité ne servait à rien.

Réponse de Juan Ramon Rallo de l'institut Juan de Mariana, traduction:

http://revista.liber…1276239031.html

Selon notre ami de Princeton, un an après que les différents pays de la périphérie européenne -y compris l’Espagne- aient commencé à mettre en œuvre des plans d'austérité exigés par Bruxelles et par les marchés, tout ceci a été inutile: le chômage continue d'augmenter, la croissance continue à se détériorer et il semble que toutes ces économies sont vouées à la faillite. "A quoi cela servait-il donc d’ajuster les budgets? Où sont donc les effets bénéfiques de ces coupes au budget tant vantées?

Eh bien, tout d'abord il conviendrait de ne pas inventer des choses. Il y a eu des coupes, c'est vrai, mais elles ont été très superficielles dans des économies touchées par un emballement des dépenses publiques. Les politiques d'austérité turbolibérales, contrairement aux prédictions de Krugman, ont permis tant bien que mal que le déficit de la Grèce passe de 15,3 à 9,5%, celui de l’Espagne passe de 11,1 à 9,2%, celui du Portugal, de 9,3 à 9,1% et que celui de l’Irlande passe de 14.3% à 32% (ah, là-bas ça ne s’est pas réduit.). Sans nulle doute, le fait que ces pays aient un déficit équivalent à quelque chose comme un tiers de leurs dépenses publiques habituelles c'est la faute des partisans de l'austérité….

Deuxièmement, il conviendrait de ne pas parler de promesses qui n'ont jamais été réalisées. Ceux qui ont défendu les programmes d'austérité -mais les vrais, pas ces petits ajustements de rien du tout- n’ont jamais prédit qu'il y aurait un effet d'entraînement (en particulier si la réduction des dépenses n'a pas été accompagnée par une réduction des taxes). Peut-être certains propagandistes comme Krugman mais du camp opposé effectivement, bien que je ne puisse croire qu'il y ait tant de personnes aussi court-termistes. Ce que nous avions dit-et je le maintiens- c'est que la fin du déficit était l'une des conditions de base pour éviter la faillite, afin de commencer le lent processus de réajustement, même si cela ne nous permettait pas immédiatement de croître à un rythme soutenu ou de créer des emplois en grandes quantités.

Dans tous les cas, l'argument du prix Nobel me parait hautement ridicule. À votre avis, qu’est-ce qu’auraient dû faire les pays de la périphérie? Apparemment, maintenir les dépenses. Dans quel but? Ah, oui, pour stimuler notre économie. Mais comment ? De la même manière que nous l’avons stimulé en 2009, l'année où notre PIB a le plus diminué et où le plus d’emplois furent détruits? L'année du grand gaspillage qui nous a amené plusieurs mois après à la faillite?

Il est parfois difficile de suivre les arguments krugmaniens. Sa proposition pour résoudre la crise de la dette passe par… Plus de dette! Évitons les impayés en nous endettant encore plus. Eh bien, je ne connais aucune société qui ait réussi avec une telle stratégie, mais oui beaucoup qui ont fait faillite.

Toutefois, même si nous les pays périphériques n’avons pas écouté M. Krugman, celui-ci nous montre la seule voie possible: la restructuration de la dette. Il est impossible que tous les PIIGS puissent rembourser leur dette, de cette manière ils doivent commencer à la restructurer. Je suis d'accord, à un détail près qui échappe au prix Nobel : son idéologie nous aurait amené à cette situation bien plus tôt, avec davantage de dette à supporter. Pourquoi suggérer que la faillite est la punition que nous méritons pour avoir été austères? La faillite est ce qui attend inévitablement ceux qui dépensent plus qu'ils n’encaissent, et le plan de Krugman n’auraient fait qu'aggraver nos insupportables déséquilibres.

Mais il y a un autre point que je trouve encore plus choquant dans l'argument du prix Nobel. Comment peut-il simultanément critiquer l’austérité des pays de la périphérie et leur conseiller de mener une restructuration de leur dette? Il veut que nous nous endettions un peu plus sans payer au final la facture. Est-ce logique? Oui, si ce qu’il prétend est que nous ne payions plus nos créanciers afin que… nous puissions continuer à emprunter, tout en laissant filer nos comptes.

Vous vous rendez compte que c’est absurde? Une famille qui a vécu des dizaines d’années au-delà de ses moyens grâce aux facilités de crédit bancaire un jour va voir sa banque et proclame: «Au revoir Lucas, je te laisse les miettes pour manger" … juste après être allée à une autre banque qui lui permettra de continuer à vivre une vie dispendieuse.

Ces économistes keynésiens parfois sont tellement ridicules que cela en devient effrayant: tout comme le peu de remèdes à la crise que papa Keynes avait laissé dans la Théorie générale consistant à dépenser plus et à baisser les taux d’intérêt, et si ça ne marche pas … et bien il faut persévérer. On peut avoir généré les déficits les plus importants de notre histoire et eu les taux d'intérêt les plus bas, mais non tout cela importe peu. Il n’y a rien à réajuster voyons, tout ça c’est pour les hommes sans caractère: la solution c’est de stimuler la demande, et lorsque nous manquons de crédit … et bien laissons tomber nos créanciers et empruntons à nouveau chez le voisin.

Le pire, c’est ce qu’il ressortira de tout cela au final : le déclenchement de la crise ne s’est pas produit lorsque des millions d’emprunteurs ne remboursèrent plus leurs hypothèques causant une crise des subprimes, mais quand les banques avides -accumulant des trous dans leurs bilans- refusèrent d'accorder de nouveaux crédits à ceux qui s’étaient déjà mis en défaut de paiement afin de continuer à dépenser.

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A ceux qui passent leur temps à tenter de créer des mouvements de panique chez les épargnants et les investisseurs en propageant des rumeurs de cataclysme ou tsunamis financiers en cascade des etablissements bancaires ou des compagnies d'assurance ,( faisant suite aux défaillances de l'Etat grec, voire à des défaillances d'autres états comme le Portugal ou l'Espagne) mais qui ne sont que de simples incidents.

Une première mise au point concernant Dexia.

dexia01.gif

Oui oui.

C'était un simple incident.

D'ailleurs, à bien y réfléchir, Lehman, c'était un simple incident qui a mal tourné.

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On a retrouvé "quelques" dettes locales sous le tapis en Espagne. Rien de grave. Un petit milliard en Catalogne, un petit milliard et demi dans le régfion de Valence. Quelque fournisseur impayés. Des broutilles quoi.

MADRID—Weekend elections that threaten to drive Spain's ruling Socialist party from power in several regions and cities also promise a potentially nasty surprise: the revelation of piles of undisclosed debt in local governments that could undercut the country's drive to avoid an international bailout.

Five months ago, a government change in Spain's Catalonia region revealed a budget deficit more than twice as big as previously reported. Now, a growing chorus of economists, local politicians and business leaders say that new governments are likely to discover, as Catalonia did, piles of "hidden debt" owed to health clinics and other suppliers.

Economists, analysts and anecdotal reports from companies that supply local governments suggest there is widespread, unrecorded debt among once-free-spending local governments. Some companies are complaining that fiscally frail administrations are pressuring them to do business off the books and not immediately bill for goods and services, said Fernando Eguidazu, vice president of the Circulo de Empresarios business lobby group in Madrid.

Such bills could add tens of billions of euros to the official debt figures reported by local and regional governments. If such skeletons come out of the closet in coming weeks, Spain's cost of funding could continue to rise—throwing the country back into the limelight after it has struggled to demonstrate it doesn't need to be bailed out like Greece, Ireland and Portugal.

http://professional.wsj.com/article/SB10001424052748704281504576331280001740702.html?mod=WSJEurope_hpp_LEFTTopStories&mg=reno-secaucus-wsj

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On a retrouvé "quelques" dettes locales sous le tapis en Espagne. Rien de grave. Un petit milliard en Catalogne, un petit milliard et demi dans le régfion de Valence. Quelque fournisseur impayés. Des broutilles quoi.

http://professional….no-secaucus-wsj

Bien sûr, les socialos de gauche (PSOE) et de droite (PP) sont très forts pour dissimuler les poussières dans un coin. Les nouveaux maires et présidents de région vont prendre leurs fonctions, ils vont avoir des surprises. Actuellement le PP tenterait de ramener à l'ordre ses présidents de région, mais franchement c'est pas très autoritaire, c'est plus une posture.

En Catalogne, le président (droite catalane) a récupéré des comptes publics désastreux après plusieurs années de présidence de la gauche espagnol, il a déjà fait des coupes importantes mais il reste beaucoup à faire, les régions sont financées par l'Etat central à 80% selon un accord pluriannuel, or l'Etat espagnol qui tente de maigrir aussi ne respecte pas les accords qui l'engageaient à verser plusieurs milliards d'euros à la Catalogne, par conséquent si ces milliards sont effectivement versés la Catalogne respecterait ses engagements de déficit, le cas échéant il devra en faire davantage. Ce qui est sûr, c'est qu'on est encore loin du désendettement total.

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Les Etats-Unis risquent de perdre leur notation AAA. L'été va être très chaud, merci Barack.

http://www.lefigaro….otation-aaa.php

Suivant ses consoeurs, l'agence de notation Fitch a prévenu que la dette américaine pouvait perdre son «AAA», la meilleure note financière possible, si républicains et démocrates ne trouvent pas d'accord sur le budget d'ici le 2 août.

Même dans l'hypothèse d'un défaut simplement «technique» qui ne résulterait pas d'un manque de ressources, mais d'un dysfonctionnement de gouvernance politique, Fitch considère que l'Amérique ne mériterait plus la notation «AAA», réservée aux emprunteurs de meilleur standing. Il suffirait donc que pour quelques heures, le Trésor américain ne puisse payer les 25 milliards de dollars d'intérêts sur des obligations dûs le 15 août, pour que l'infaillibilité de l'Oncle Sam soit remise en question. La note de l'Amérique passerait alors de «AAA» à «B+» avec implication négative

Fini l'effet ben laden, chassez les problèmes ils reviennent au galop, les américains ne sont pas dupes, Obama est peut-être le pire président de l'histoire des Etats-Unis.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/06/07/04016-20110607ARTFIG00566-obama-redevient-impopulaire-dans-une-amerique-qui-doute.php

59% des Américains désapprouvent la politique économique menée par Barack Obama. C'est 4% de plus qu'en mai. Ces chiffres tirés du dernier sondage Washington Post-ABC, montrent l'échec du Président des États-Unis à rassurer les Américains alors que les prix de l'essence sont au plus haut, que le chômage remonte, que l'activité ralentit et que le marché immobilier replonge sérieusement.

Le pessimisme des Américains s'aggrave, tandis que Barack Obama n'a toujours pas présenté de plan pour réduire à moyen et long terme le déficit budgétaire. Les États-Unis sont pourtant menacés de perdre leur notation AAA d'ici quelques semaines si le Congrès refuse de voter un relèvement du plafond de la dette publique. Deux chiffres illustrent bien le désarroi des Américains: 57% pensent que la reprise économique n'a pas commencé, alors que la croissance est pourtant revenue dès l'été 2009. Par ailleurs 66% jugent que leur pays est «sérieusement engagé dans la mauvaise voie».

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Les Etats-Unis risquent de perdre leur notation AAA. L'été va être très chaud, merci Barack.

La course est serrée avec l'Europe, qui va exploser en plein vol en premier ? :D

Bon au moins les États-Unis d'Amérique ont cet avantage d'être… unis, tandis que l'Europe montre chaque jour un peu plus de dissensions et le concert politique tourne à la cacophonie.

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Bon au moins les États-Unis d'Amérique ont cet avantage d'être… unis, tandis que l'Europe montre chaque jour un peu plus de dissensions et le concert politique tourne à la cacophonie.

Ouais mais c'est pas ça qui les empêche de s'enfoncer, ils ont d'autres problèmes que nous.

Et si Bruxelles avait autant de pouvoirs que Washington, on aurait autant voire davantage de problèmes, nous sommes en Europe quand même, patrie du communisme, de la social-démocratie et du nazisme, et tout ça créé par un seul pays: l'Allemagne (Marx, Bismarck, Hitler) , très fort quand même :mrgreen:

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Ouais mais c'est pas ça qui les empêche de s'enfoncer, ils ont d'autres problèmes que nous.

Et si Bruxelles avait autant de pouvoirs que Washington, on aurait autant voire davantage de problèmes, nous sommes en Europe quand même, patrie du communisme, de la social-démocratie et du nazisme, et tout ça créé par un seul pays: l'Allemagne (Marx, Bismarck, Hitler) , très fort quand même :mrgreen:

ouais et en plus quand on connaît leur gastro-nomie et leurs goûts vestimentaires ça n'améliore pas le portrait de l'Allemagne …

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Enron, subprimes, bailouts, Bernanke, plans de sauvetage de l'euro, à qui profite le crime?

Je ne suis pas fan des explications conspirationnistes, mais celle-ci avance assez prudemment sur le terrain de la Realpolitik. Intéressant.

[dailymotion]xj64iv[/dailymotion]

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Enron, subprimes, bailouts, Bernanke, plans de sauvetage de l'euro, à qui profite le crime?

Je ne suis pas fan des explications conspirationnistes, mais celle-ci avance assez prudemment sur le terrain de la Realpolitik. Intéressant.

Tu le vois où le complot dans ce discours ?

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Tu le vois où le complot dans ce discours ?

Dans la recherche de coupables: les spéculateurs, le gouvernement US, les banquiers mafieux, la banque centrale, les forces impérialistes qui veulent détruire l'Europe, etc. Mais sinon son analyse est pas mal troussée et prudente comparée à d'autres du même genre comme Sapir, Alain Cotta, Hervé Juvin, Todd, sans parler des charlatans à la Jorion qui pullulent en ce moment.

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Dommage qu'il n'explique pas en quoi l'occupation militaire américaine en Allemagne est décisive dans la politique économique européenne. J'ai du mal à comprendre le lien.

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Moins de 5 minutes après le début, explication du cas Enron : ce qu'il explique est fantaisiste. Enron, c'est tout simplement une fraude, des gens qui ont présenté des bilans comptables faux, qui ne donnent pas une vision sincère et honnête de l'état de la société. Ce n'est pas de la créativité, c'est de la fraude. Avec, je le rappelle, la complicité active d'un certain cabinet d'audit comptable qui, accessoirement, a sombré corps et bien dans cette histoire.

Je vois déjà ce que ce monsieur cherche à faire : expliquer que les dirigeants d'Enron ont, aux yeux du capitalisme, juste un peu abusé. Je le répète, c'était une fraude, et les condamnations ont été extrêmement lourdes.

C'est du Monde Diplomatique inside.

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+1

Enron c'est en effet une belle fraude comptable, relativement sophistiquée mais une fraude. On a eu la même en Europe (mais plus rustique dans les modalité) avec Parmalat. On a toujours eu le droit à ce genre de mauvaise surprise dans l'histoire et au fur et à mesure, les normes se renforcent pour éviter ce genre de problème.

On rappelera d'ailleurs que les patrons de Enron croupissent désormais en prison et que Andersen a sombré suite à cette histoire. Enfin, cette affaire a entraîné un renforcement majeur des normes comptables avec Sarbanes-Oxley et des obligations de transparence. Désormais, les présidents de société certifient personnelement les comptes.

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