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Armageddon économique ?


vincponcet

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Le premier audit de la FED vient d'être publié grâce à l'insistance de Ron Paul et l’on apprend que la Banque centrale américaine a dépensé 16.115 milliards de dollar (plus que la dette du pays !) depuis la crise de 2008 en prêts d’urgence pour soutenir le secteur financier (dont plusieurs banques françaises), et on ne sait pas quelle proportion a été remboursée…

Trouvé sur http://ladettedelafrance.blogspot.com/

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Ce lien dirige vers la racine du blog. Voici plus précisément l'article en question. Ceci dit le lien le plus intéressant est bien évidemment l'autre lien que tu as cité à savoir celui de l'article sur les résultats de l'audit de la Fed demandé par Ron Paul.

Au moins deux liens de ce dernier article méritent d'être mentionnés : le rapport d'audit lui-même, et le communiqué du sénateur Sanders.

En gros : La Fed a prêté secrètement sans en informer le congrès 16 000 G$ à taux 0 sans remboursement aux plus grandes institutions bancaires et grandes entreprises.

C’est la bombe financière la plus explosive que j’ai jamais lue.

Ou alors j’ai mal compris ?

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On me dit que le communiqué du sénateur monte probablement en épingle le rapport GOA qui reformulerait de façon plus détaillées des informations disponibles dans le bilan de la Fed, qui ne masquerait pas le montant global des prêts. Ca mériterait vérification par quelqu'un habitué à la lecture des doc de la fed. Un volontaire ?

http://www.federalreserve.gov/releases/h41/

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Allez, une bonne partie de rigolade : l'interview de pépé Rocard dans Les Echos. Visiblement il préfère incriminer la courroie de transmission plutôt que de dénoncer le conducteur en parlant de l'accélérateur, du volant ou des freins. De toute évidence il n'a pas compris grand chose de profond à ce qui se passe. En tous cas il se fait allumer sans concessions et avec pertinence par les commentaires de bonnes qualités des lecteurs de ce journal haut de gamme !

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Allez, une bonne partie de rigolade : l'interview de pépé Rocard dans Les Echos. Visiblement il préfère incriminer la courroie de transmission plutôt que de dénoncer le conducteur en parlant du l'accélérateur du volant et des freins. De toute évidence n'a pas compris grand chose de profond à ce qui se passe. En tous cas il se fait allumer sans concessions et avec pertinente par les commentaires de bonnes qualités des lecteurs de ce journal haut de gamme !

La vieillesse est un naufrage auquel Michel Rocard a échappé. Il a toujours été gâteux.

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Alors que les Etats-Unis sont embourbés dans une crise de la dette, le géant informatique américain, nouveau numéro un des smartphones, bénéficie d'une trésorerie de 75,8 milliards de dollars contre un peu plus de 73 milliards pour Washington.
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Ça faisait partie des titres de ma revue d'actualité sur Contrepoints.

La nouvelle du jour c'est le principe acquis du package budgétaire qui inclut le relèvement du plafond de la dette US et 3000 G$ de "coupes budgétaires" c'est à dire de non-hausse du budget.

http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0201543756261-dette-americaine-un-accord-peut-etre-insuffisant-pour-les-agences-de-notation-201143.php

http://online.wsj.com/article/SB10001424053111903520204576482040633224656.html?mod=WSJEurope_hpp_LEFTTopStories

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Régler la crise de la dette publique en Europe selon Le Monde

Comment apaiser radicalement les tensions ?

L'option la plus probable est d'augmenter la force de frappe du FESF, voire de lui faire un "chèque en blanc". Mais pour l'économiste Daniel Cohen (membre de conseil de surveillance du Monde), l'Europe doit aller plus loin pour faire capituler le marché. Il faut, dit-il, transformer la Banque centrale européenne (BCE) en "bombe nucléaire" en l'autorisant à acheter de la dette d'un pays de l'euro dès que des tensions trop fortes apparaissent sur les taux et l'habiliter à "imprimer" des billets autant que nécessaire. Les marchés sauraient alors que, quoi qu'il arrive, c'est elle qui a l'avantage.

Ca va droit dans le mur.

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Autre voie pour limiter la spéculation : interdire de nouveau les ventes à découvert sur les valeurs bancaires et interdire les ventes à découvert nues (sans détenir les titres en portefeuille) sur les actions mais aussi sur les CDS. Ca peut permettre de réduire la volatilité. Enfin, sur la dette italienne ou espagnole, de manière technique il faudrait que la BCE ou le FSEF rachète de la dette sur le marché secondaire histoire de permettre une détente des taux. Pour le FESF, il faut que les parlements nationaux votent rapidement pour permettre cette solution.

D'ailleurs, je ne comprends toujours pas pourquoi l'interdiction de la vente à découvert n'a pas été prononcée depuis plusieurs semaines.

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Les grandes banques françaises ont ouvertement dit que la grèce était en défaut de payement anticipé (meme si personne ne souhaite le dire ainsi), on se prends une tarte dans la gueule, c'est normal, il n'y a pas de scandale a ce que la volat soit elevée dans ce genre de cas.

(Et oui, ça pique sur le PEE, mais c'est pas une raison pour aller chercher des poux aux 'spéculateurs')

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Invité rogermila

Silvio Berlusconi tente de rassurer les marchés.

ça sent vraiment pas bon du coté de l'italie même si les économistes spécialistes de ce pays se montrent d'un relatif optimisme..

Si Silvio Berlusconi rompt plusieurs jours de silence, c’est avant tout pour rassurer les marchés financiers.

La tension sur les taux italiens connaît un regain spectaculaire. Mardi, le taux obligataire italien à dix ans (qui permet au pays de se refinancer) atteignait des niveaux records depuis la création de l’euro au 1er janvier 1999, à 6,101%.

Et le plan d’austérité, adopté à la mi-juillet par le Parlement italien, n'a pas calmé les marchés.

Avec quelques 48 milliards d'euros d'économie grâce à des coupes dans les dépenses publiques, le plan devrait permettre au pays de parvenir à un quasi-équilibre budgétaire d'ici à 2014 et de réduire la dette à 112% du PNB au lieu de 120% actuellement.

L’Italie serait-elle de retour dans les PIGS (Portugal, Irlande, Grèce et Espagne), comme le soutient l’hebdomadaire Panorama ?

Pour Clemente de Lucia, économiste spécialiste de l’Italie chez BNP Paribas, on ne peut pas comparer l’Italie à des pays comme la Grèce ou l’Espagne. «La Grèce subit une totale absence de confiance de la part des marchés.

Pas l’Italie: les marchés regardent la soutenabilité de la dette, or la dette italienne est soutenable.» L’économiste rappelle que si la dette italienne est importante, et que le pays connaît une croissance faible, le pays n’est pas pour autant dans une situation d’insolvabilité.

http://www.liberation.fr/economie/01012352515-italie-comment-apaiser-les-marches-financiers

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Il faut laisser leurs illusions à ceux qui croient que le pouvoir va finir par passer du côté des marchés.

Le pouvoir se gagne par les urnes ou dans la rue.

Point barre .

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Le pouvoir se gagne par les urnes ou dans la rue.

Ouais, on va emprunter du pognon aux urnes et a la rue, ça va trop bien financer les dépenses publiques…

Le pouvoir de faire chier le monde n'a jamais donné le moindre pouvoir de créer la richesse, c'est le premier qui se gagne dans les urnes ou dans la rue.

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Invité rogermila

Ouais, on va emprunter du pognon aux urnes et a la rue, ça va trop bien financer les dépenses publiques…

Le pouvoir de faire chier le monde n'a jamais donné le moindre pouvoir de créer la richesse, c'est le premier qui se gagne dans les urnes ou dans la rue.

Ce n'est pas cela que je voulais dire mais que regarder obsessionnellement des statistiques financières, comme certains lisent l'avenir dans le marc de café, pour en deduire des conséquences politiques ça n'a jamais marché et ça ne marchera jamais.,

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Il faut laisser leurs illusions à ceux qui croient que le pouvoir va finir par passer du côté des marchés.

Le pouvoir se gagne par les urnes ou dans la rue.

Point barre .

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D'ailleurs, ce qui se passe actuellement le prouve tout à fait : les politiciens ont une totale maîtrise des marchés et de ce qui s'y passe. Lol.

Ce n'est pas cela que je voulais dire mais que regarder obsessionnellement des statistiques financières, comme certains lisent l'avenir dans le marc de café, pour en deduire des conséquences politiques ça n'a jamais marché et ça ne marchera jamais.,

C'est historiquement faux et rétrospectivement débile.

Non. Pour le moment, la France est du bon coté : http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GFRN10:IND

ZH aurait-il bouletté ?

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Flight to quality: Le Bund allemand à un taux plus bas que l'inflation

La crise de la dette en zone euro a entraîné une telle demande pour les obligations allemandes à 10 ans que ces titres ont cessé mardi d'offrir une prime vis-à-vis de l'inflation, une première depuis plus d'un demi-siècle.

Le rendement du Bund, valeur de référence de la zone euro, est tombé à 2,395% mardi, soit son plus bas niveau depuis près de neuf mois. Ce chiffre est en-deçà du dernier taux d'inflation annualisé publié en Allemagne, qui est ressorti à 2,4% en juillet.

Par conséquent, pour la première fois depuis au moins 1957 -- date à laquelle commencent les données Thomson Reuters disponibles --, le rendement du papier allemand à 10 ans ajusté de l'inflation équivaut à zéro.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/08/02/97002-20110802FILWWW00408-le-bund-allemand-sous-l-inflation.php

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Et on voit en parallèle des strategistes nous expliquer les vertus du cash. Ce sont les mêmes qui croyaient à une hausse de 15% sur 2011… Bref.

Finalement, la BCE se décide à racheter des titres de dettes souveraines sur le marché secondaire. On se demande pourquoi elle ne s'est pas bougée les fesses avant. Ça nous aurait évité la mini-panique actuelle.

Enfin, pour voir le bon coté, toute cette histoire montre la force du marché pour réguler les économies : on va enfin revenir à un peu de rigueur budgétaire et assister au reflux de l'Etat. La victoire, tardive, de l'économie de marché finalement.

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ZH aurait-il bouletté ?

Pas tout à fait : les spreads entre l'allemagne et la France augmentent pas mal. Au 7 juillet, les 10 ans étaient à 3.25 % pour l'allemagne et 3.41 pour la france ;

Là, ils sont à 2.31 % versus 3.15 % . Les spreads ont augmentés, mais la France fait encore partie des pays qui voient arriver les Flight to quality ;

Ce sera complètement mort quand ce ne sera plus le cas. Je mets ca au futur, pas au conditionnel. Je pense qu'on ne fera pas l'économie du scission de l'euro. Marine va triompher.

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Enfin, pour voir le bon coté, toute cette histoire montre la force du marché pour réguler les économies : on va enfin revenir à un peu de rigueur budgétaire et assister au reflux de l'Etat. La victoire, tardive, de l'économie de marché finalement.

Tu es bien optimiste. On va surtout assister à de l'inflation.

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Tu es bien optimiste. On va surtout assister à de l'inflation.

Dans la situation actuelle, l'inflation serait très largement préférable. On ferait comme les Islandais : un gros coup d'inflation de 20 %, une recession de 10 % et grosso modo la situation serait assainie. Mais pour qu'elle arrive (l'inflation) il faut d'abord que l'euro casse. Et ca, ca nous rajoute une couche de recession ;

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