Aller au contenu

Armageddon économique ?


vincponcet

Messages recommandés

L'agence d'évaluation financière Standard and Poor's a abaissé vendredi la note attribuée à la dette publique des Etats-Unis pour la première fois de leur histoire.

On nous avait dit que les agences s'inquiétaient qu'il n'y ait pas d'accord sur la dette, à cause de ces fanatiques du Tea Party.

Le Tea Party est vaincu, l'accord est là, et pourtant…

Nous aurait-on menti ?

Lien vers le commentaire

On nous avait dit que les agences s'inquiétaient qu'il n'y ait pas d'accord sur la dette, à cause de ces fanatiques du Tea Party.

Le Tea Party est vaincu, l'accord est là, et pourtant…

Nous aurait-on menti ?

S&P avait annoncé que l'accord devait inclure des économies de 4000 milliards de $ sur 10 ans pour que les US conserve leur AAA, il y a eu beaucoup moins que ça. Leur décision n'est que cohérence avec leur position initiale (et plutôt courageuse je trouve).

Lien vers le commentaire

Ce qu'il faut rajouter dans mon schéma, et qui colle assez mal, c'est la faiblesse du $ ; SI les anticipations de fin de l'euro étaient partagées, le $ devrait être à parité au minimum avec € ; on en est loin…

Je pense que c'est parce que ce n'est pas le scénario le plus probable.

L'émission de dette d'un organisme européen permettrait de gagner du temps et surtout permettrait d'affaiblir le pouvoir politique de l'Allemagne (ses finances sont également dans un sale état, et elle serait tributaire de cet organisme pour son financement). Lorsque la dette de l'organisme européen sera arrivée à un seuil maximum, l'opposition de l'Allemagne étant éliminée, la voie sera pavée pour lancer l'inflation sur l'euro. Et cette inflation permettrait d'asseoir définitivement le super-Etat européen en faisant profiter les cartels clés européens de l'émission de monnaie.

Lien vers le commentaire

Moi, oui.

Et ils n'ont pas toutes les retraites non financées d'Europe (certes, ils ont aussi quelques petits soucis de ce côté-ci, mais pas de la même ampleur).

quel rapport entre la dette et les retraites?

les cotisations augmenteront ou les retraites baisseront ou les deux mais il n'y a pas de lien avec la dette

Lien vers le commentaire

Tu es sur?

En France, on ne peut presque plus augmenter les taxes, et réduire les dépenses n'est pas même imaginable.

Aux USA, la fiscalité est variable selon les Etats mais il y a encore une marge de progression de ce coté, et l'opinion publique est sans doute moins réfractaire à tailler dans le budget que le Français moyen l'est. Sans compter que la part de leur population dépendante de l'Etat et de ses prestations est bien moins importante que la nôtre (pas de RSA, pas d'allocations familiales ou APL, couverture chômage en principe facultative et plus limitée que la notre, système de santé non universel contrairement à la France). C'est difficile de sortir de l'aide publique en France, même si pour beaucoup d'actifs elle nous rapporte beaucoup moins qu'elle nous coûte.

Lien vers le commentaire

Les retraites des fonctionnaires sont versées à partir du budget de l'Etat.

http://www.pensions.bercy.gouv.fr/

C'est d'ailleurs l'un des grands projet en cours de virer les retraites des fonctionnaires du budget de l'état et de créer une caisse qui les gérerais sur le modèle de la branche vieillesse de la sécu.

J'attends de voir comment cela aboutira si cela aboutira un jour.

Lien vers le commentaire
Invité rogermila

C'est d'ailleurs l'un des grands projet en cours de virer les retraites des fonctionnaires du budget de l'état et de créer une caisse qui les gérerais sur le modèle de la branche vieillesse de la sécu.

Jamais entendu parler de ça

Lien vers le commentaire

Bien malin celui qui est capable de prédire les conséquences de la parte du AAA pour les États-Unis. On en parle depuis 6 mois, l'accord passé entre Républicains et Démocrates, notoirement insuffisant, a scellé le sort du AAA. A coté, la gestion budgétaire des États européens est un modèle…

Quelques idées sur les conséquences de ce changement (certaines sont contradictoires mais je n'ai pas la prétention de prédire l'avenir):

- il ne se passe rien. Les créanciers des USA ne changent pas leur politique d'allocation d'actif, faute d'alternative sûre et offrant une profondeur de marché suffisante

- le taux des bons du trésor US augmente pour refléter le risque. Les investisseurs se tournent vers les AAA restants et redécouvrent les vertus des pays européens lances dans de vrais plans de rigueur

- le taux des obligations corporate de bonne qualité baisse, les investisseurs se rendant compte que ce type de placement est moins risqué que les obligations d'Etat

- au niveau politique, les gens de Washington pourraient enfin sortir de vrais plans de rigueur jouant à la fois sur les dépenses et les recettes. Sortir de cette situation sans augmentation d'impot me semble impossible. Les lobbys représentant le Big Business pourraient d'ailleurs faire pression sur les politiques pour qu'ils mettent au point un plan à 4000 milliards (ce qui était demandé par S&P). Il sera intéressant de voir quels seront les candidats soutenus par les grandes entreprises en 2012 d'ailleurs.

Question subsidiaire : sur les marches les bons du Trésor sont le collatéral utilise par tous. A court terme, ça ne devrait pas changer mais à moyen terme je me demande par quoi cela va bien pouvoir être changé

Lien vers le commentaire
La Bourse saoudienne, 1ère à réagir après la dégradation des USA, perd 5,46%

La Bourse saoudienne, la première place boursière mondiale à réagir à la dégradation de la note souveraine américaine, a perdu 5,46% samedi en clôture, dans un marché inquiet de cette décision sur les Etats-Unis et aussi affecté par la situation dans la zone euro.

http://lci.tf1.fr/filnews/economie/la-bourse-saoudienne-1ere-a-reagir-apres-la-degradation-des-usa-6623051.html

Lien vers le commentaire

Déficit US : -10.30 / dette US : 93 %

Déficit France 7% / dette 81.7 % ;

http://www.tradingeconomics.com/united-states/indicators

Mais bon, c'est surtout symbolique : l'US 10 ans est à 2,55 %, l'OAT a 3,15 % ;

http://www.liberaux.org/topic/49001-la-desesperante-importance-de-letat-dans-leconomie/page__view__findpost__p__744058

1- La dette publique française est de 85,1% 81,7% du PIB fin 2010 selon Eurostat.

2- Le déficit du seul état est déjà de 90 G€ sur le 1er semestre soit 4,5% du PIB 2010 (auquel s'ajoute le déficit des autres organismes publics, e.g. les collectivités territoriales). La France ne tiendra pas l'objectif de croissance de 2%. Autant dire que la puissance publique ne tiendra pas le 7% de déficit (et probablement pas le 8% peut-être même pas le 9%) et qu'on dépassera les 92% 88% d'endettement public (voire les 93% ou 94%), probablement plus encore quand le 2d semestre s'avérera maussade voire catastrophique et qu'en outre il faudra prêter à fond perdu au Club Med de la zone euro.

3- Je suppose que la puissance publique des USA compte dans sa dette le passif de Fannie Mae (> 3 T$) et Freddy Mac (> 2 T$) qui sont en majeure partie solvables. EDIT : en fait c'est un peu plus compliqué. Le statut des événements de 2008 est celui d'un mise en conservatoire, et non d'une nationalisation. Si ça se trouve la dette publique US n'a été augmentée que via de classiques bons du trésor mobilisés pour les 200 G$ de leur recapitalisation et pas les 5 T $ d'emprunts faits par ces deux organismes. HAEM.

4- Les USA ont des fonds de pensions pour pas mal de retraites, alors que la France a uniquement la dette comptablement invisible de la répartition future.

Disons pour faire simple : hors catastrophe la Grèce a quelques années d'avances sur l'Italie qui a un endettement domestique et au moins 2 ans d'avance sur les USA qui ont au plus 1 ou 2 ans d'avance sur la France. Comme catastrophes il y aura, ces temps là se comptent au plus en mois, voire en semaines, et non plus en années. Le problème c'est que plus on attend avant d'admettre qu'on ne peut pas maitriser l'inflation et empêcher les défauts souverains, tout en maintenant le dopage du PIB à coup de taux bas et de déficits, plus le choc sera rude. Or on a déjà beaucoup trop attendu et si on s'en tient à la version officielle, cela n'est toujours pas admis à l'échelle gouvernementale à l'heure ou nous dialoguons.

En fait d'un certain point de vue il se peut fort que la puissance publique US soit en proportion beaucoup moins endettée que la puissance publique Française.

Lien vers le commentaire

Si on commence comme ça il y en a qui vont finir avec une petite moustache ^^

Ou alors il faudrait le faire dire à Angela, ça évitera les interprétations trop viriles.

De même que S&P (ou ses clients) a eu les couilles pour dire AA+ aux USA là où Moody et Fitch se sont dégonflées, Angela (ou son électorat) a les couilles pour dire Nein là où la France s'est dégonflée. Evidemment dans un cas comme dans l'autre la décision est lourde de conséquences politiques puisque la crise vient par celui qui dit que le roi est nu. Mais il faut bien que quelqu'un le dise un jour.

Lien vers le commentaire
Un petit article juste "Nein" comme titre, ça le ferait.

Ou plus "gaullo-parodique", genre "celle qui a osé dire <<Nein>>".

(Mince, je ne sais plus comment l'usage indique des guillemets imbriqués).

Lien vers le commentaire
Invité rogermila

.

De même que S&P (ou ses clients) a eu les couilles pour dire AA+ aux USA là où Moody et Fitch se sont dégonflées, .

Au passage, je signale que Fitch Ratings était autrefois une société anglo-saxonne mais a depuis été racheté et se trouve sous le contrôle d' un énarque bien de chez nous. :paris:

http://fr.wikipedia….acharri%C3%A8re

Lien vers le commentaire

Au passage, je signale que Fitch Ratings était autrefois une société anglo-saxonne mais a depuis été racheté et se trouve sous le contrôle d' un énarque bien de chez nous. :paris:

http://fr.wikipedia….acharri%C3%A8re

Tu ne nous apprends rien.

Et tu ne vois pas le lien avec le fait que la France conserve son triple A (comme dans triplandouille) ?

Lien vers le commentaire

1556723_3_3e38_angela-merkel-nicolas-sarkozy-et-silvio.jpg

La présidence française du G7 et les autres pays membres refusent de faire le moindre commentaire sur une conférence téléphonique consacrée à la crise de la dette et à la situation des marchés financiers, qui se serait tenue dans la nuit de samedi à dimanche. Elle avait été annoncée en fin de soirée par l'Italie.
D'après les médias japonais, une nouvelle conférence téléphonique devrait avoir lieu dans la nuit de dimanche à lundi, avant l'ouverture des Bourses asiatiques. Dimanche matin, une autre conférence, entre les pays du G20 cette fois-ci, s'est déroulée sans qu'aucune information ne filtre sur son contenu.

Les zélites sont sur le pied de guerre.

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...