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Armageddon économique ?


vincponcet

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Vous croyez qu'ils ont pouffé quand elle a parlé de rilance ?

En fait l'idée qu'elle ait pu prononcer ce mot en réunion est crédible je trouve. Parce que franchement, c'est pas évident de connaître le mot anglais adéquat. Même en étant quasi-bilingue, la bourde est vite venue.

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Invité rogermila

Lu dans le Canard Enchaîné, gros doutes sur la compétence de Christine Lagarde à la tête du FMI. :online2long:

Selon l'analyste Sebastien Barthelemi, aussi.

Les déclarations de Christine Lagarde lors de la conférence de Jackson Hole aux États-Unis ont semé le trouble. Inquiète de la dégradation de l'économie mondiale, la directrice générale du Fonds monétaire international a indiqué devant les banquiers centraux que les banques européennes «ont besoin d'une recapitalisation urgente». L'ex-ministre de l'Economie a ajouté : «C'est la clef pour couper la chaîne de contagion».

Ainsi, pour le FMI, «la solution la plus efficiente serait une recapitalisation substantielle obligatoire des banques européennes avec des fonds privés dans un premier temps mais aussi des fonds publics si nécessaire».

Mais la directrice générale du FMI n'a donné aucune indication précise sur la manière d'y parvenir.

Ainsi, Sébastien Barthelemi, analyste crédit pour Louis Capital Markets estime que les déclarations de Christine Lagarde sont «un rappel à l'ordre du FMI mais ne fournissent pas de solutions concrètes». Le spécialiste se demande en outre quels fonds privés seraient enclins à apporter de l'argent aux banques, «qui a envie d'apporter de l'argent aux banques sauf les Etats ?».

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/08/29/04016-20110829ARTFIG00420-banque-le-rappel-a-l-ordre-de-christine-lagarde.php

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L'analyste loupe l'éléphant au milieu de la pièce.

Certes, Lagourde ne dit pas comment recapitaliser.

Mais elle dit surtout que les banques sont très (très) mal en point.

Et ça confirme les rumeurs qui trottinent depuis un moment.

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L'analyste loupe l'éléphant au milieu de la pièce.

Certes, Lagourde ne dit pas comment recapitaliser.

Mais elle dit surtout que les banques sont très (très) mal en point.

Et ça confirme les rumeurs qui trottinent depuis un moment.

Oups! Lagourde a fait une bourde! Elle a dit ce que tout le monde savait mais qu'on préfère taire.

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Pour Loïc Abadie on s'approche de plus en plus d'un hiver de Kondratieff

C'est sympa ces histoires de cycles, surtout avec l'analogie des saisons, ça donne un côté cosmique à l'analyse.

Plusieurs problèmes cependant : la durée des saisons de Kondratieff varie entre 10 et 20 ans, niveau prédiction, c'est assez moyen, ensuite, on peut toujours remettre en cause la fiabilité d'un modèle qui vise à prévoir les résultats d'un système aussi complexe que l'économie et dont les conditions initiales sont très difficiles à apprécier, ici, l'analogie avec le climat me semble assez intéressante.

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C'est sympa ces histoires de cycles, surtout avec l'analogie des saisons, ça donne un côté cosmique à l'analyse.

Plusieurs problèmes cependant : la durée des saisons de Kondratieff varie entre 10 et 20 ans, niveau prédiction, c'est assez moyen, ensuite, on peut toujours remettre en cause la fiabilité d'un modèle qui vise à prévoir les résultats d'un système aussi complexe que l'économie et dont les conditions initiales sont très difficiles à apprécier, ici, l'analogie avec le climat me semble assez intéressante.

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Invité rogermila

Et ça confirme les rumeurs qui trottinent depuis un moment.

ça confirme pas grand-chose de vrai sauf qu'il y aura toujours des gogos prêt à gober toute l'intox qui circule sur le web.

En général quand c'est en anglais le gogo mord davantage à l'hameçon. .

La présidente du Medef, Laurence Parisot, a dénoncé dans un entretien à Europe 1 mardi 30 Aout un complot des médias américains contre les banques européennes.

"Il s'agit d'une intoxication bien organisée par les médias et les économistes, au moment où les américains ont vu leur note dégardée", a indiqué la présidente du Medef, précisant qu'à la suite de la dégradation de la note des Etats-Unis, l'Union Europeénne et les Etats-Unis sont entrés dans une période de rivalité. "Cela explique des rumeurs, qui ont été lancées sur le marché", a précisé Laurence Parisot.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/08/30/97002-20110830FILWWW00307-zone-eurorumeurs-infonndes-parisot.php

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ça confirme pas grand-chose de vrai sauf qu'il y aura toujours des gogos prêt à gober toute l'intox qui circule sur le web.

En général quand c'est en anglais le gogo mord davantage à l'hameçon. .

Quand on voit les sommes prêtées par soge ou BNP à la Grèce, l'Italie ou le Portugal, ça te fait pas tilt toi? Tu ne penses pas que si un défaut arrive, ces banques sont les premières dans la mouise?

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Quand on voit les sommes prêtées par soge ou BNP à la Grèce, l'Italie ou le Portugal, ça te fait pas tilt toi? Tu ne penses pas que si un défaut arrive, ces banques sont les premières dans la mouise?

Ben oui et non. En cas de défaut avec un haircut de 20%, ça resterait gérable d'un point de vue strictement financier. L'exposition des banques françaises aux obligations italiennes et espagnoles est de l'ordre de 50 milliards d'euros. Avec une perte de 20%, ça fait 10 milliards à provisionner. C'est beaucoup mais n'oublions pas que BNP Paribas fait à elle seule 7 milliards de bénéfices par an. D'ailleurs, la SG est exposée à hauteur de 10 milliards, c'est BNP qui prendrait le plus cher à cause de sa filliale BNL (expo de 24 milliards sur les bonds itaiens de mémoire). Enfin, je pense que les établissements ont partiellement couvert leur risque, la perte finale risquerait donc d'être plus limitée.

Le problème est ailleurs : en cas de défaut d'un de ces pays, on risque la grosse panique sur les marchés avec assèchement du marché interbancaire et faillite d'établissements, faute de liquité. Le danger est là.

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Le problème est ailleurs : en cas de défaut d'un de ces pays, on risque la grosse panique sur les marchés avec assèchement du marché interbancaire et faillite d'établissements, faute de liquité. Le danger est là.

Oui. C'est d'ailleurs ce qui se passe actuellement avec les dollars : il semble que les banques en manquent, actuellement.

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Oui. C'est d'ailleurs ce qui se passe actuellement avec les dollars : il semble que les banques en manquent, actuellement.

Il faut appeler hélicoptère Ben.

Ou alors plus simple il faut donner le droit à la BCE imprimer des dollars US.

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Surprise !

http://www.euractiv.fr/dette-grecque-pertes-creanciers-graves-prevu-article

La décote de 21% qui semblait faire consensus au lendemain de l’accord européen sur le plan d’aide pourrait être erronée. Le pot aux roses a été découvert par le Bureau des standards comptables internationaux (IASB), qui a fait part de ses inquiétudes dans une lettre adressée à l’autorité européenne des marchés financiers.

Consulté par le Financial Times, le courrier indique que le mode de calcul utilisé par certains établissements ne serait pas fiable. Des banques et assureurs ont préféré avoir recours à la modélisation plutôt que de se fier aux prix du marché.

Résultat, les pertes seraient sous-estimées et les établissements en question ne disposeraient pas des provisions suffisantes pour faire face aux pertes réelles. «C’est un sujet de grande inquiétude pour nous», a précisé Hans Hoogervorst, qui dirige le bureau des standards comptables internationaux.

Aucune firme n’est nommément cité dans la lettre, mais la BNP Paribas et CNP Assurances seraient dans l’œil du cyclone, selon le quotidien britannique.

Ces informations interviennent quelques jours après les déclarations très commentées de la patronne du FMI, Christine Lagarde, qui a tiré la sonnette d’alarme lors de la conférence annuelle de la Fed, appelant à une "recapitalisation urgente" des banques européennes.

(dans le FT :)

The French bank and insurer both announced 21 per cent writedowns, as envisaged by last month’s Greek bail-out. They argued there were no reliable market prices to guide a “fair value” for Greek government debt because of their illiquidity and instead used a “mark to model” valuation. Banks and insurers that used market prices suffered a bigger hit. Royal Bank of Scotland wiped £733m from the value of a £1.45bn Greek government bond portfolio – a 51 per cent cut.

Mais avant tout, consultons l'Oracle Rogermila …

Votre avis, mon brave Roger ?

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Mais avant tout, consultons l'Oracle Rogermila …

Roger je m'en tape, mais le FT a généralement d'excellentes sources (ce qui me fait penser qu'il ne peut pas dire la meme chose que Lagourde, par définition <–<) , je vais donc aller lire l'article original.

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Le fait pour une grande banque de choisir de valoriser sa dette grecque en mark to model ne me choque pas (je pense que j'ai été assez clair sur ce que je pense du mark to market…), mais si en effet le mark to model est valorisé au dessus du mark to market, c'est un manque de prudence que de choisir le mark to model, la prudence bancaire impose de se ‘mettre du coté du risque’ et pas le contraire.

Encore merci au Financial Times qui est bien plus clair que ceux qui le reprennent (et non, on n’aura jamais l’autorisation de reprendre le FT pour contrepoints, ne rêvez pas…).

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Invité rogermila

Mais avant tout, consultons l'Oracle Rogermila …

Votre avis, mon brave Roger ?

Mon avis c'est que je n'arrive pas trop à comprendre l'intèrêt d'un liberal de voir une banque tomber ou de chercher des indices (qui n'existent pas) pour entretenir une sorte d'espoir malsain que ça pourrait peut-être se produire et là "on va avoir du spectacle"..

On comprend l'intèrêt de voir Khadafi ou Moubarak tomber mais une banque franchement je ne vois pas.

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Aucune firme n’est nommément cité dans la lettre, mais la BNP Paribas et CNP Assurances seraient dans l’œil du cyclone, selon le quotidien britannique.

Dans l'oeil… qui est l'endroit le plus calme d'un cyclone. Que comprendre ? Que seules ces dernières seront épargnées ou que l'analogie est douteuse ?

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Le fait pour une grande banque de choisir de valoriser sa dette grecque en mark to model ne me choque pas (je pense que j'ai été assez clair sur ce que je pense du mark to market…), mais si en effet le mark to model est valorisé au dessus du mark to market, c'est un manque de prudence que de choisir le mark to model, la prudence bancaire impose de se ‘mettre du coté du risque’ et pas le contraire.

Encore merci au Financial Times qui est bien plus clair que ceux qui le reprennent (et non, on n’aura jamais l’autorisation de reprendre le FT pour contrepoints, ne rêvez pas…).

Mais on peut citer l'info, tout de même.

Mon avis c'est que je n'arrive pas trop à comprendre l'intèrêt d'un liberal de voir une banque tomber ou de chercher des indices (qui n'existent pas) pour entretenir une sorte d'espoir malsain que ça pourrait peut-être se produire et là "on va avoir du spectacle"..

On comprend l'intèrêt de voir Khadafi ou Moubarak tomber mais une banque franchement je ne vois pas.

Il n'y a aucun intérêt à se préparer à l'inévitable ?

Ah bon.

Je comprends que votre vie fut semée d'embûches.

Dans l'oeil… qui est l'endroit le plus calme d'un cyclone. Que comprendre ? Que seules ces dernières seront épargnées ou que l'analogie est douteuse ?

Que le journaliste pignoufise. L'article du FT est sans ambiguïté.

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Mais on peut citer l'info, tout de même.

A condition d'avoir un abonnement, oui bien sur (et ça nous donnerai une avence monstrueuse sur l'immense majorité des commentateurs économiques de la presse généraliste, enfin sur tout le monde francophone sauf peut etre les échos quoi)…

Mais je ne suis ni un grand littéraire (lol), ni un vulgarisateur né :mrgreen:

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Oui. C'est d'ailleurs ce qui se passe actuellement avec les dollars : il semble que les banques en manquent, actuellement.

Après le downgrade de la dette US, les fonds monétaires américains ont réduit leurs prêts court terme aux banques européennes. Ceci a limité le volume de dollards à disposition.

Sur la liquidité, pour le moment l'EONIA est à un niveau normal (contrairement à l'époque post-Lehman), à priori le marché interbancaire continue à fonctionner. Bien entendu, tout ceci peut changer brutalement en cas de catastrophe.

Sur la décote appliquée par BNPP et CNP, le procès est limite. Les deux établissements n'ont fait que suivre les recommandations de l'UE (qui peuvent être critiquées mais sur cettre histoire les établissements ont fait ce qu'on leur a dit de faire). On assiste à une petite guerre des nerfs avec Londres qui essaie de masquer les difficultés de ses banques en rejettant la faute sur la zone euro. On lira avec amusement le commentaire de l'Association des banquiers britanniques, soutenant l'appel à la recapitalisation de Lagarde tout en disant que seule la zone euro est concernée (comme si les banques britanniques étaient en pleine forme).

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Mon avis c'est que je n'arrive pas trop à comprendre l'intèrêt d'un liberal de voir une banque tomber ou de chercher des indices (qui n'existent pas) pour entretenir une sorte d'espoir malsain que ça pourrait peut-être se produire et là "on va avoir du spectacle"..

On comprend l'intèrêt de voir Khadafi ou Moubarak tomber mais une banque franchement je ne vois pas.

Faire krasher ce système pourri? recommencer à zéro? en finir une bonne fois pour toute avec ce système où les Etats se servent des banques comme pompes à fric pour financer leur gabegie? Pas mal de raisons tout de même…

Si les banques les plus imprudentes et qui ont collaboré le plus avec les Etats se krashent, c'en est fini de l'orgie de dépenses publiques.

En vrai je préfère les transitions en douceur, pourvu que le résultat soit le même.

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Sur la décote appliquée par BNPP et CNP, le procès est limite. Les deux établissements n'ont fait que suivre les recommandations de l'UE (qui peuvent être critiquées mais sur cettre histoire les établissements ont fait ce qu'on leur a dit de faire).

C'est discutable, ils sont dans les règles, mais quand on a deux modèles de risque, normalement, on prend le pire des deux pour provisionner, pas le meilleur, le mark to model peut être moins mauvais pour valoriser que le mark to market, il l'est souvent, mais quand ce qu'on essaye de faire c'est provisionner des pertes potentielles, on ne cherche pas la valorisation la plus juste mais celle qui surestime le risque.

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