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Armageddon économique ?


vincponcet

Messages recommandés

Car la social-démocratie est son propre remède.

Je pense le contraire. Elle est son propre poison, elle n'est pas viable à long terme. Ca va péter et se radicaliser. Soit vers le libéralisme soit vers le socialisme. La seconde option est de très loin la plus probable, en France tout du moins.

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Je pense le contraire. Elle est son propre poison, elle n'est pas viable à long terme. Ca va péter et se radicaliser. Soit vers le libéralisme soit vers le socialisme. La seconde option est de très loin la plus probable, en France tout du moins.

Oui. Quand je disais son propre remède, je voulais dire aux yeux des sociaux-démocrates. Exemple: si un plan de relance échoue, la solution proposée est un autre plan de relance. Et ils peuvent continuer comme jusqu'à ce que les caisses soient vides. Et éventuellement rester au pouvoir en blâmant le libéralisme.

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Le jour où j'entendrai un politique, de droite ou de gauche, expliquer qu'il faut tailler dans le lard, je reprendrai espoir (et voterai sans doute pour elle/lui).

Je suis d'un naturel optimiste, mais là, je ne vois comment je pourrai l'être.

(enfin, je sais que peu importe ce qui se passe, moi, je m'en sortirai tjrs)

Pareil, pour les deux propositions.

Mais je suis vraiment effrayé que PAS UN SEUL des candidats à la présidentielle,même ceux qui sont crédités de moins de 1% des intentions de vote, n'évoque cette necessité.

Le mieux - en étant très optimiste - que l'on puisse entendre, c'est qu'il faut un peu se serrer la ceinture temporairement, histoire de plaire à ses maudits marchés. Mais que dès que possible, on rasera de nouveau gratis. Et pour la plupart, ce n'est même pas nécessaire d'attendre.

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Pareil, pour les deux propositions.

Mais je suis vraiment effrayé que PAS UN SEUL des candidats à la présidentielle,même ceux qui sont crédités de moins de 1% des intentions de vote, n'évoque cette necessité.

Le mieux - en étant très optimiste - que l'on puisse entendre, c'est qu'il faut un peu se serrer la ceinture temporairement, histoire de plaire à ses maudits marchés. Mais que dès que possible, on rasera de nouveau gratis. Et pour la plupart, ce n'est même pas nécessaire d'attendre.

Chirac s'est fait élire sur un programme, et a mené tout autre chose, retournement de situation en moins de deux mois, en 1995.

Ce qu'il faut à la France, c'est un kamikaze, un type qui n'a pas pour profession d'être politicien. Un type qui n'en n'a rien à battre de sabrer dans le budget, en acceptant de lourder des gens, et en acceptant de probablement mettre certains dans une grande misère. Mais tel un général qui sait que chaque bataille a son lot de victime, le prochain président devra être capable d'assumer ce genre de choses.

Honnêtement, je ne vois personne qui a cette trempe. Ni de près, ni de loin.

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Ce qu'il faut à la France, c'est un kamikaze, un type qui n'a pas pour profession d'être politicien. Un type qui n'en n'a rien à battre de sabrer dans le budget, en acceptant de lourder des gens, et en acceptant de probablement mettre certains dans une grande misère. Mais tel un général qui sait que chaque bataille a son lot de victime, le prochain président devra être capable d'assumer ce genre de choses.

Ce kamikaze , ce n'est pas un politique. C'est les marchés, les créanciers de la France, les agences de notations. Le taux de prélèvements obligatoires est colossal en France, il n'y aucune possibilité de manœuvre pour l'augmenter (sauf à vouloir que les français deviennent grecs avec une économie souterraine prépondérante, ce qui n'augmenterait d'ailleurs pas les rentrées fiscales au contraire). Les capacités d'endettement vont se dégrader rapidement puisque les coupes dans les dépenses nécessaires ne sont pas envisagées. Dans ces conditions, la social-démocratie n'ira pas bien loin et les parasites qui nous servent de politiques auront moins de possibilités de s'enrichir avec l'argent gratuit du contribuable donc moins d'intêret à nous persuader de leur propre nécessité en légiférant à tout va. Eux aussi se fatigueront.

J'écoute les 6 mercenaires en ce moment. C'est encore "demain on rase gratis" sauf pour Valls qui est le moins toxique de tous.

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Chirac s'est fait élire sur un programme, et a mené tout autre chose, retournement de situation en moins de deux mois, en 1995.

Ce qu'il faut à la France, c'est un kamikaze, un type qui n'a pas pour profession d'être politicien. Un type qui n'en n'a rien à battre de sabrer dans le budget, en acceptant de lourder des gens, et en acceptant de probablement mettre certains dans une grande misère. Mais tel un général qui sait que chaque bataille a son lot de victime, le prochain président devra être capable d'assumer ce genre de choses.

Honnêtement, je ne vois personne qui a cette trempe. Ni de près, ni de loin.

Prenons un type comme De Gaulle. Tout conservateur qu'il puisse être, je pense qu'on peut au moins lui attribuer une certaine classe, largement supérieure à ce qui c'est fait ensuite comme politicien français (et il avait l'intelligence de nommer des gens plus compétent que lui dans les domaines sur lequels il n'était pas spécialiste ( pensons à Rueff). Alors que ses actions politiques ne sont qu'un petit pourcentage de ce que devrait faire le kamikaze dont tu parles, il a réchappé à des tentatives d'assassinat.

J'ai peur que le kamikaze dont tu parles le soi au sens propre. Un type qui se présente sur un programme bien démagogique/populiste/socialiste à ratissage large pour être élu, et qui ensuite applique de grosses réformes brutales pour aller vers le libéralisme se fait assassiner dans les deux mois… Et il y a aura des rouges pour dire que le gars qui aura pressé la détente était un héros…

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Un trader qui est globalement en accord avec l'intitulé de ce fil. Et qui nous donne des conseils pour profiter de crise de l'euro :

C'est un imposteur.

Quand la BBC se plante dans les grandes largeurs

Après quelques recherches, Alessio Rastani se révèle n’être finalement qu’un simple « vampire du regard » qui aura eu son quart d’heure de gloire médiatique, un type qui ne pratique la bourse que comme hobby, qui n’a jamais travaillé dans la profession, qui ne possède aucune accréditation officielle et qu’il serait impossible de considérer comme un expert. Il n’y a rien qu’il aime plus que parler, parler et parler, devant le plus de monde possible. Passer à la BBC était sans doute un des rêves de ce parfait wannabe qui vit chez sa fiancée (l’hypothèque est au nom de celle-ci), qui a quelques milliers d’euros sur son compte en banque et qui après plusieurs années de trading est arrivé à accumuler quelques £10.000… en négatif sur son compte de valeurs – pas terrible comme trader.

Le plus curieux de l’affaire est que personne ne semble savoir très bien comment Rastani est arrivé à être interviewé en qualité de trader expert de la City londonienne. Une affaire qui témoigne du niveau lamentable où est tombé la BBC qui devrait expliquer comment un tel énergumène a pu être présenté comme une voix autorisée des marchés financiers. Et qui illustre également l’ignorance crasse et l’incroyable crédulité de tous ceux qui pensèrent avoir découvert avec Rastani la racine de la crise économique.

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C'est un biais humain : chercher à obtenir le maximum, pour le coût minimum. Donc les gens qui veulent obtenir des sous gratuits ne sont pas des "salauds", ils sont juste humains. Par contre, pour éviter que celui qui se fasse ponctionner (et avoir) ne réalise rien, il faut enlever les couches d'abstraction de l'état, pour qu'il réalise la situation. Ainsi, le type qui veut obtenir un maximum pour le moins possible ne va plus rentrer dans le lard d'un grand organisme étatique mou pour obtenir de l'argent à partir de l'air ambiant, mais va devoir rentrer dans le lard d'un autre type. Et là, c'est beaucoup plus dur de le convaincre de filer des sous sans contrepartie.

Le meilleur rempart contre l'humain, c'est l'humain, pas des lignes sur un bout de papier…

Je suis d'accord sur le fait que j'essaye d'obtenir un max contre un minimum, mais je suis pas conne, je sais bien que le Père Noël n'existe pas, qu'il faut bouger son cul pour réussir et bosser comme un dingue pour faire de l'argent.

Il faut être malhonnête pour vouloir des sous gratuits sur le dos des autres, et il faut être con pour penser que ça peut durer une éternité.

La connerie et la malhonnêteté sont certes des défauts humains, mais tous les humains n'ont pas les mêmes défauts. Les parasites sont des salauds.

Oui. Quand je disais son propre remède, je voulais dire aux yeux des sociaux-démocrates. Exemple: si un plan de relance échoue, la solution proposée est un autre plan de relance. Et ils peuvent continuer comme jusqu'à ce que les caisses soient vides. Et éventuellement rester au pouvoir en blâmant le libéralisme.

Les caisses sont *déjà* vides.

Pareil, pour les deux propositions.

Mais je suis vraiment effrayé que PAS UN SEUL des candidats à la présidentielle,même ceux qui sont crédités de moins de 1% des intentions de vote, n'évoque cette necessité.

Le mieux - en étant très optimiste - que l'on puisse entendre, c'est qu'il faut un peu se serrer la ceinture temporairement, histoire de plaire à ses maudits marchés. Mais que dès que possible, on rasera de nouveau gratis. Et pour la plupart, ce n'est même pas nécessaire d'attendre.

Même Fillon me déçoit (bon, il a pas grande marge de manoeuvre), avec ses 11 millions d'euros de mer***.

Ca me rappelle le titre d'un ouvrage de Madelin "le jour où les autruches relèveront la tête" on y est tjrs pas :(

Chirac s'est fait élire sur un programme, et a mené tout autre chose, retournement de situation en moins de deux mois, en 1995.

Chirac s'est fait élire grâce au programme pondu par Madelin, et il a couillonné tout le monde ensuite.

Finalement, il y a bien eu un moment où les idées libérales ont plu… Tout espoir n'est pas perdu !

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Je suis d'accord sur le fait que j'essaye d'obtenir un max contre un minimum, mais je suis pas conne, je sais bien que le Père Noël n'existe pas, qu'il faut bouger son cul pour réussir et bosser comme un dingue pour faire de l'argent.

Il faut être malhonnête pour vouloir des sous gratuits sur le dos des autres, et il faut être con pour penser que ça peut durer une éternité.

La connerie et la malhonnêteté sont certes des défauts humains, mais tous les humains n'ont pas les mêmes défauts. Les parasites sont des salauds.

Je crois que c'est dans le bouquin de Dan Ariely, Predictably Irational (livre intéressant pour les résultats d'une série d'autres expériences psychologiques intéressantes - http://www.amazon.fr/Predictably-Irrational-Hidden-Forces-Decisions/dp/006135323X) qu'il y avait un explication sur le degré d'abstraction relative à l'argent, et le sentiment que ça appartient à quelqu'un. Apparemment, c'est ancré assez profond dans les structures du cerveau. En gros, plus on ajoute de niveau d'abstraction à l'origine de l'argent, moins les gens sont regardants quand à la "légitimité" de la source de cet argent. Ainsi, recevoir 10$ de quelqu'un incite à être honnête, recevoir 10$ d'une assurance l'incite déjà moins (vu le nombre de cas de fraudes), et recevoir 10$ de subventions de l'Etat ou d'une structure à ce niveau n'incite à peu près à aucune rigueur.

Le cerveau étant une machine à rechercher des patterns dans l'univers, pour le moindre coût en ressources (calcium, calories, etc.), s'il peut simplifier, il prend un raccourci de pensée (sans que cela assure forcément la véracité de ce raccourci).

Par contre, et tu as tout à fait raison, un type qui te pompte tes ressources sciemment sans remord est un pourri. Si on met de côté un problème des boyaux de la tête (il doit exister des vrais psycopathes/asociaux de naissance), c'est un problème d'éducation, qui doit commencer très tôt.

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Je pense le contraire. Elle est son propre poison, elle n'est pas viable à long terme. Ca va péter et se radicaliser. Soit vers le libéralisme soit vers le socialisme. La seconde option est de très loin la plus probable, en France tout du moins.

Moi je pense comme Hank Rearden, on ne peut pas aller à l'infinie vers la social-démocratie, quand y a pu de pognon y a pu de pognon. Même les discours les plus démagos du monde ne peuvent rien face à la réalité. Donc soit on va aller vers du socialisme dur à la URSS (ce qui est quand même très peu probable), soit les hommes politiques français seront obligés, contre vents et marées, d'aller vers de plus en plus de libéralisme.

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Moi je pense comme Hank Rearden, on ne peut pas aller à l'infinie vers la social-démocratie, quand y a pu de pognon y a pu de pognon. Même les discours les plus démagos du monde ne peuvent rien face à la réalité. Donc soit on va aller vers du socialisme dur à la URSS (ce qui est quand même très peu probable), soit les hommes politiques français seront obligés, contre vents et marées, d'aller vers de plus en plus de libéralisme.

Je ne vois pas bien en quoi la dérive vers un autoritarisme à la soviétique est peu probable, tout semble nous y conduire… Les "contre-pouvoirs" officiels sont de facto publics (quel journal français ne dépend pas de subventions ? …), les contre-pouvoirs encore libre sont la cibles des frénésies gouvernementales de régulation (internet avec dadvsi, loppsi, hadopi and co…), le système bancaire est plus que jamais soutenu par l'Etat, on commence même à entendre quelques kamikaze parler en public de nationalisation des banques sans rougir (mais où est passé le capitalisme ?), comme l'URSS l'Etat français s'acharne à subventionner les restes industriels français à la dérive totale (l'industrie écolo-friendly aux produits constitués de matières pas très écolo-friendly a simplement remplacé l'industrie lourde du XXème), les secteurs clés sont complètement verrouillés par le public (éducation, santé), le gouvernement Ami du Peuple a pris le rôle de Guide de l'Individu Eclairé (taxe sur les clopes pour votre bien, taxe sur les sodas pour votre bien), la liberté d'expression a été pulvérisé par la nécessité d'imposer une Vérité Officielle et gare à toi si tu te poses des questions (on va éviter le point godwin mais les lois mémorielles n'en restent pas moins une réalité), la part de l'Etat français représente plus de 50% du PIB (action publique avec votre argent, donc… encore une fois, capitalisme, où ça ?)…

Enfin bref, la liste pourrait être très longue, mais on est bien plus proche de l'URSS que d'un quelconque système libéral. Et après tout pourquoi les politiciens s'en priveraient, ils vont pas aller vers un système qui par définition les met au chômage alors que le bon peuple réclame tout le contraire, de l'action publique bien baveuse avec voiture de fonction et grosses primes pour les élus à la clé.

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Moi je pense comme Hank Rearden, on ne peut pas aller à l'infinie vers la social-démocratie, quand y a pu de pognon y a pu de pognon. Même les discours les plus démagos du monde ne peuvent rien face à la réalité. Donc soit on va aller vers du socialisme dur à la URSS (ce qui est quand même très peu probable), soit les hommes politiques français seront obligés, contre vents et marées, d'aller vers de plus en plus de libéralisme.

Ou soit ils vont ménager la chèvre et le chou en faisant durer le plus longtemps possible le statut quo. Ils passeront deux trois mesurettes d'urgence du type vente des bijoux de famille, en parallèle avec une augmentation des prélèvements obligatoires. Les aides sociales diminueront progressivement comme elles le font déjà depuis des années, et les prélèvements cachés augmenteront d'autant (penser Sécu : on paye plus pour moins de service chaque année). Ça peut durer encore très longtemps, mais la descente aux enfers est inéluctable. En fait elle a déjà commencé depuis longtemps, c'est juste que c'est tellement progressif que pas grand monde ne s'en rend vraiment compte.

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Moi je pense comme Hank Rearden, on ne peut pas aller à l'infinie vers la social-démocratie, quand y a pu de pognon y a pu de pognon. Même les discours les plus démagos du monde ne peuvent rien face à la réalité. Donc soit on va aller vers du socialisme dur à la URSS (ce qui est quand même très peu probable), soit les hommes politiques français seront obligés, contre vents et marées, d'aller vers de plus en plus de libéralisme.

C'est exactement ce que j'ai dit.

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Je ne vois pas bien en quoi la dérive vers un autoritarisme à la soviétique est peu probable, tout semble nous y conduire… Les "contre-pouvoirs" officiels sont de facto publics (quel journal français ne dépend pas de subventions ? …), les contre-pouvoirs encore libre sont la cibles des frénésies gouvernementales de régulation (internet avec dadvsi, loppsi, hadopi and co…), le système bancaire est plus que jamais soutenu par l'Etat, on commence même à entendre quelques kamikaze parler en public de nationalisation des banques sans rougir (mais où est passé le capitalisme ?), comme l'URSS l'Etat français s'acharne à subventionner les restes industriels français à la dérive totale (l'industrie écolo-friendly aux produits constitués de matières pas très écolo-friendly a simplement remplacé l'industrie lourde du XXème), les secteurs clés sont complètement verrouillés par le public (éducation, santé), le gouvernement Ami du Peuple a pris le rôle de Guide de l'Individu Eclairé (taxe sur les clopes pour votre bien, taxe sur les sodas pour votre bien), la liberté d'expression a été pulvérisé par la nécessité d'imposer une Vérité Officielle et gare à toi si tu te poses des questions (on va éviter le point godwin mais les lois mémorielles n'en restent pas moins une réalité), la part de l'Etat français représente plus de 50% du PIB (action publique avec votre argent, donc… encore une fois, capitalisme, où ça ?)…

Enfin bref, la liste pourrait être très longue, mais on est bien plus proche de l'URSS que d'un quelconque système libéral. Et après tout pourquoi les politiciens s'en priveraient, ils vont pas aller vers un système qui par définition les met au chômage alors que le bon peuple réclame tout le contraire, de l'action publique bien baveuse avec voiture de fonction et grosses primes pour les élus à la clé.

Oui mais tout ça fonctionne encore pour l'instant parce qu'il reste des acteurs qui acceptent de financer les grosses économies socialoïdes. Tous les exemples que tu cites, subvention de la presse, hadopi, système bancaire soutenu par l'Etat, subvention de l'industrie, éducation, santé et compagnie coutent beaucoup de pognon. Quand la source sera tarie, ce sera tout simplement devenu impossible. On sera obligé de basculer dans une dictature de type nord coréenne pour continuer dans la même voie, ce qui me semble peu probable dans le contexte actuel. L'URSS a pu tenir longtemps mais les moyens de communication étaient peu développés, le péquin moyen pouvait passer toute sa vie dans son trou sans même savoir ce qu'il se passait à l'autre bout du monde. Quand à la Corée du Nord, elle accuse un tel retard de développement qu'on ne peut pas comparer sa situation à celle de la France. Aujourd'hui, la concurrence mondiale et les révolutions arabes tendent à montrer que ce genre de chose deviendra de plus en plus difficile. Selon moi, le socialisme pur et dur fait partie du 20e siècle.

C'est exactement ce que j'ai dit.

Sauf que selon moi, la seconde option n'est pas la plus probable.

Ou soit ils vont ménager la chèvre et le chou en faisant durer le plus longtemps possible le statut quo. Ils passeront deux trois mesurettes d'urgence du type vente des bijoux de famille, en parallèle avec une augmentation des prélèvements obligatoires. Les aides sociales diminueront progressivement comme elles le font déjà depuis des années, et les prélèvements cachés augmenteront d'autant (penser Sécu : on paye plus pour moins de service chaque année). Ça peut durer encore très longtemps, mais la descente aux enfers est inéluctable. En fait elle a déjà commencé depuis longtemps, c'est juste que c'est tellement progressif que pas grand monde ne s'en rend vraiment compte.

Mais il restera la concurrence fiscale, à moins d'interdire aux gens de quitter le pays( et là ça se verrait trop), quand un très grand de travailleurs qualifiés (et même de moins en moins qualifiés à mesure que le pays s'appauvrira) feront leurs valises pour aller à Honk kong, en Nouvelle Zélande ou en Australie, les politiques seront bien forcés à un moment donné de faire marche arrière.

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Sauf que selon moi, la seconde option n'est pas la plus probable.

Ah oui d'accord. C'est pas très réaliste, en France tout du moins. Ils trouveront bien une excuse pour durcir le truc. Une guerre, des attentats, une crise économique j'en sais rien. (V pour vendetta irl ?)

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Remarque l'avantage du socialisme c'est qu'au moins tout le monde verra que ça ne marche pas, on ne pourra plus mettre ses échecs sur le dos du libéralisme. Quand on y pense, la sociale démocratie est ce qu'il y a de pire car le soupçon de libéralisme qu'elle tolère lui permet d'avoir un coupable idéal sous la main en cas de foirade.

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@wpe : j'ai peur que l'excuse du foirage du socialisme ça soit "regardez dans quel état l'ultra-libéralisme nous a tout laissé, c'était tellement démoli qu'on a encore du mal à s'en remettre"…

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G20: Merkel tempère les espoirs de réforme rapide du système monétaire

AFP | 06.10.2011 |

La chancelière allemande Angela Merkel a tempéré jeudi les espoirs d'une réforme du système monétaire international dès le Sommet du G20 de Cannes, début novembre, voulue par la présidence française de cette instance qui réunit les principales économies mondiales.

J'espère qu'à Cannes, nous pourrons présenter les premiers résultats allant en ce sens, même si je ne pense pas que les travaux seront achevés, a-t-elle déclaré.

Mme Merkel s'exprimait lors d'une conférence de presse convoquée à l'issue d'un sommet de la finance mondiale réunit autour de cette question à la chancellerie.

Y participaient également la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde, le président de la Banque mondiale Robert Zoellick, celui de la Banque centrale européenne Jean-Claude Trichet ou encore le secrétaire général de l'OCDE Angel Gurria.

Sur l'entrée du yuan, la monnaie chinoise, dans le panier de monnaies composant les droits de tirage spéciaux (DTS) du FMI, Mme Merkel a tout juste dit attendre du sommet de Cannes des 3 et 4 novembre, point d'orgue de la présidence française du G20, qu'il présente de nouvelles voies.

Estimant qu'il existe encore un besoin de discussion sur ce point, la chancelière a prévenu que cette discussion se poursuivrait au-delà.

Jusqu'à présent, le panier des DTS du Fonds monétaire international (FMI), inventé en 1969 pour servir d'actif de réserve international, à côté de l'or et du dollar, est composé de quatre monnaies (dollar, euro, livre et yen). Mais la France souhaite faire des DTS un élément important de la réforme du système monétaire international.

Mme Merkel, pour sa part, a simplement observé la transition d'un système monétaire international, centré sur le dollar vers un système monétaire multipolaire.

Quant au contrôle des flux de capitaux entre pays émergents et économies développées, autre priorité française, Mme Merkel a estimé qu'il ne pouvait s'agir que d'un contrôle de dernier ressort.

Il faut laisser ces flux évoluer librement, a-t-elle souligné, relevant qu'il n'y avait pas encore de consensus sur cette question.

La France souhaite mettre en place un code de conduite pour la gestion des flux de capitaux. Il s'agit aux yeux de Paris de permettre aux pays émergents de se protéger en cas d'entrées massives et soudaines de capitaux.

http://www.tdg.ch/ac…aire-2011-10-06

Mais qu'est-ce qu'ils préparent?

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calimero.gifQuestion un peu naïve ( excusez- moi d'être une fille, matheuse, mais un peu fâchée avec les zéro et les ordres de grandeur astronomiques en économie ) calimero.gif

Si on calcule la valeur de tous les biens immobiliers " de la France", même volés, si on évalue le moindre gymnase, mairie, caserne, ministère , musée, école….route, autoroute, on en est où, en % (ou puissances de 10) de l'addition de toutes les dettes, sans en omettre une seule contractées en notre nom par l'état?

Quelqu'un a une idée?

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Ce calcul n'a de sens que pour un homme d'état, autant dire qu'il n'en a pas, on ne peut pas estimer un capital a partir de sa valeur hypothétique de marché a moins que ce capital ne soit infinitésimal par rapport au volumes de marché.

Pour simplifier, si tu vends toute la France, elle ne se négocie pas du tout au même prix total que si tu vends individuellement les biens au fil de l'eau, discrètement, je n'accepterai jamais l'ensemble comme garantie en l'évaluant a la somme des prix, la décote serait sévère (sans parler de la décote politique, il est évident qu'en cas de défaut, la saisie forcée est impossible, celui qui essaye se prends un M51 dans la tronche).

Ce qui peut servir de garantie a la dette, c'est du vrai mesurable, du cash flow prévisible … l'impôt…

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Si on calcule la valeur de tous les biens immobiliers " de la France", même volés, si on évalue le moindre gymnase, mairie, caserne, ministère , musée, école….route, autoroute, on en est où, en % (ou puissances de 10) de l'addition de toutes les dettes, sans en omettre une seule contractées en notre nom par l'état?

Faire ce genre de calcul suppose que le prix d'un bien est fixe dans le temps et qu'il trouvera preneur demain au prix d'aujourd'hui ce qui au fond est déjà stupide.

L'état à du capital oui il peut en vendre pour résorber son endettement, mais il doit le vendre au fur et à mesure dans le temps, si demain l'état vend toutes ses actions EDF vous comprenez bien que le prix d'achat ne sera pas celui d'hier.

Mais le gros du problème de ce genre de question c'est qu'en fait on considère que l'état est propriétaire de tout en France et qu'il nous laisse dans sa grande bonté jouir de ses biens.

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