Aller au contenu

Armageddon économique ?


vincponcet

Messages recommandés

Au fond poser la question de la banqueroute versus monétisation revient à poser la question "qui doit payer": les cigales et les renards qui se sont goinfrés de repas gratuits en hypothéquant l'avenir, ou les travailleurs et épargnants?

Débat intéressant des experts entre Jean-Marc Daniel et Olivier Berruyer sur la monétisation de la dette. Le premier, kéynésien bon teint qui s'inspire de Ricardo, explique que la banque centrale doit permettre aux Etats de s'endetter sans risque de faillite, à condition que les gouvernants se comportent en gentlemen vertueux soucieux d'investir dans l'avenir. Le second répond qu'en dehors de la parenthèse keynésienne la dette des Etats a toujours été au cours de l'histoire un actif risqué, qu'ajouter une pyramide de dettes à de la dette ne peut jamais créer de la croissance, et surtout que monétiser en empêchant les faillites avec de la fausse monnaie reviendrait à instaurer un socialisme des riches en Europe.

http://podcast.bfmbusiness.com/channel78/20111115_experts_1.mp3

Lien vers le commentaire

5 euros le kebab pour 21 jours travaillés ça fait 105 euros par mois, mais comparé à un salaire médian de 1400 euros je ne trouve pas ça impossible quand on est sans enfants, loin de là.

Si on ajoute le reste, sachant l'hypothèse qu'un repas fait chez soi a coûté deux euros ou plus, on peut arrondir et arriver à 200 euros en budget bouffe par mois soit 14% de ton budget, c'est très peu.

Témoin de l'islamisation rampante et précurseur du kalifa islamique en Europe, l'apparition de l'indice Kebab remplacant l'indice Big Mac.

:mrgreen:

Lien vers le commentaire

Témoin de l'islamisation rampante et précurseur du kalifa islamique en Europe, l'apparition de l'indice Kebab remplacant l'indice Big Mac.

:mrgreen:

Un collègue spécialiste de la question m'a laissé entendre que ce sont les grecs qui ont popularisé ce sandwich en France, plutôt que les turques.

Lien vers le commentaire

T'es con, si tu veux vraiment polémiquer, tu aurais dû remplacer "cigales et renards" par "système de santé ou aides sociales".

Je préfère qu'un héritier conserve ses billes, plutôt que de les donner à des cigales pour les dilapider en promesses électorales.

Lien vers le commentaire

…les héritiers

Avec la mise en place du défaut sur 50% de la dette grecque, ce sont déjà 15 trilliards de $ d'actifs fantômes qui sont partis en fumée. Et la Grèce n'est que la partie émergée de l'iceberg. Avec la décote généralisée des dettes européennes, cette purge va s'amplifier avec son corollaire, la destruction des contreparties fictives adossées aux subprimes obligataires occidentales et le démantellement des grands établissements financiers défecteux, ce qui obligera les investisseurs imprudents à prendre leurs pertes.

Que voulez-vous de plus pour tondre les rentiers qui se sont repus d'argent facile: reprendre la fausse épagne par un impôt confiscatoire sur l'héritage? L'impôt, par son caractère aveugle et arbitraire, ne frapperait pas les renards rapides et mobiles, mais spolierait in fine l'épargne des classes moyennes travailleuses, puisque les consommateurs d'allocations y échappent également.

En revanche augmenter la taille de la cavalerie en donnant aux eurocrates le pouvoir de manipuler la monnaie, c'est le meilleur moyen de garantir aux riches papy boomers leur fausse épargne en dette publique, obtenue en récompense d'avoir fait les poches de leurs enfants et pillé la caisse publique. Viser une politique inflationniste en remboursant les dettes en monnaie de singe, reviendrait à détrousser une seconde fois leurs enfants et leurs maigres économies. C'est aussi le meilleur moyen de poursuivre la gabegie, d'augmenter le pillage, les marchés en sont d'ailleurs tout-à-fait demandeurs.

Lien vers le commentaire

8000 $ de pib par habitant. Si on prend le même ratio qu'en France 42 K€ vs 27 K$ en salaire) on se retrouve avec un revenu médian à 4 500 $, => 400 $ par mois. Maintenant, on peut supposer qu'ils n'ont pas notre taux de charges patronales et salariales. Mais surtout, il doit y avoir un écart très grand entre les revenus des salariés urbanisés et les ruraux pauvres.

Heu d'une part, ça fait pas 4500 mais 5100, et d'autre part, effectivement, en prenant un ratio un chouilla plus sympathique (genre 80% et non 64%), on aura 6400$. Ce qui donne une part de budget bien plus petite.

Lien vers le commentaire

L'euro n'est pas responsable de la décadence actuelle, en revanche après avoir dopé l'endettement il est en train de devenir une prison socialiste.

Il ne reste plus qu'à espérer que l'Allemagne tiendra bon, c'est le dernier rempart du bon sens et du réalisme dans cet asile de fous.

Sur le moyen terme, sans céder à un optimisme timurien, je suis confiant: l'Europe millénaire survivra à cette énorme crise socialiste.

Lien vers le commentaire

http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20111020trib000658252/l-allemagne-reduit-fortement-sa-prevision-de-croissance-pour-2012.html

Berlin anticipe 1% de croissance de son produit intérieur brut l'an prochain. La dernière prévision tablait sur 1,8% de hausse.

http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20110426trib000617717/l-allemagne-championne-d-europe-de-la-dette-devant-l-italie.html

Et le champion d'Europe de la dette, en valeur, est… l'Allemagne. Avec une dette publique qui s'élève à 2079 milliards d'euros, soit 83,2% de son PIB, l'économie la plus performante de la zone euro détrône l'Italie et devient le troisième pays le plus endetté du monde.

C'est ça qu'on appelle un modèle?

L'Allemagne n'a absolument pas les reins ni la santé financière qu'on lui prête pour soutenir tout ce foutoir.

Lien vers le commentaire

L'Allemagne n'a absolument pas les reins ni la santé financière qu'on lui prête pour soutenir tout ce foutoir.

C'est une évidence.

L'Allemagne fut un modèle pour d'autres raisons, cependant. Depuis Merkel, évidemment, le modèle s'effrite.

Lien vers le commentaire
Depuis Merkel, évidemment, le modèle s'effrite.

Pourtant, elle vient de RDA, pas de Belgique.

Blague à part, la chute de l'Allemagne post-WWII a commencé avec Willy Brandt. Quelqu'un qui a obtenu le Nobel de la Paix a de bonnes chances d'être louche.

Lien vers le commentaire

Blague à part, la chute de l'Allemagne post-WWII a commencé avec Willy Brandt. Quelqu'un qui a obtenu le Nobel de la Paix a de bonnes chances d'être louche.

Encore un pays au potentiel énorme mais gaché par le socialisme. Un pays qui a produit Ludwig Erhard, pensez-vous donc. Remarquez la France a eu plus que son lot de penseurs libéraux, pourtant…

Lien vers le commentaire

Hum.

http://www.zerohedge.com/news/european-black-swan-sighted

European Black Swan Sighted

While everyone's attention was focused intently on peripheral European bond spreads last week and the incessant call for ECB intervention, a dramatic (and contagiously panic-worthy) move occurred in the European Investment Bank (EIB) bonds. For those unfamiliar, the EIB is the EU's IMF-equivalent and is the largest international non-sovereign lender and borrower. Technically, it is defined as "the European Union's long-term lending institution established in 1958 under the Treaty of Rome. It supports the EU’s priority objectives, especially European integration and the development of economically weak regions." 5Y Euro-denominated AAA-rated EIB bond spreads crashed higher, blowing past the 2009 record wides and clearly indicating that European capital flight is in full swing. The IMF-like entity, supported by a small capital base of deposits backed by promises of huge capital injections by sovereign nations (sound familiar?), has massive exposure across Europe (and elsewhere). The massive implicit leverage in the capital structure suggests the need for capital calls (and is Greece, Italy, and Spain likely to do that?) to maintain its AAA-status could be needed - given the MtM losses on its loans at a minimum. Clearly investors think the same this week and are starting to worry about the same self-referencing, self-supporting house-of-cards that caused the EFSF to be written off as potentially unworkable. With EUR20bn to be rolled (and EUR6bn in interest payments) in the next few months, we will get plenty of insight into investor demand for EIB AAA-rated paper and the impact on secondary trading from that supply.

Lien vers le commentaire

Chevalier calcule l'effet de levier réel utilisé par les principales banques systémiques dites too big to fail.

http://chevallier.bi…es-systemiques/

Dont voici la liste des établissements, les 29 cavaliers de l'apocalypse:

- Bank of America

- Bank of China

- Bank of New York Mellon

- Banque Populaire CdE

- Barclays

- BNP Paribas

- Citigroup

- Commerzbank

- Credit Suisse

- Deutsche Bank

- Dexia

- Goldman Sachs

- Crédit Agricole

- HSBC

- ING Bank

- JP Morgan Chase

- Lloyds Banking Group

- Mitsubishi UFJ FG

- Mizuho FG

- Morgan Stanley

- Nordea

- Royal Bank of Scotland

- Santander

- Société Générale

- State Street

- Sumitomo Mitsui FG

- UBS

- Unicredit Group

- Wells Fargo

On s'aperçoit que la SG remporte la palme haut la main, avec un multiplicateur d'endettement de 50,4 :

http://chevallier.bi…mbkleverage.png

En parallèle, une équipe de chercheurs suisses publie un modèle sur la concentration de l'économie mondiale.

392645-noyau-147-societes-centre-evolue.jpg

Trois professeurs de l'école polytechnique de Zurich (Stefania Vitali, James B. Glattfelder et Stefano Battiston) viennent de publier une étude très éclairante sur la concentration du pouvoir financier au sein de l'économie mondiale. Leur conclusion? Seulement 147 sociétés (banques, assureurs, firmes de placements, fonds d'investissements, fonds de pension, sociétés traditionnelles, etc.) détiennent 40 % de la richesse de l'économie mondiale.

Au sein de ce cercle restreint, une vingtaine de grandes banques ont été identifiées, dont Barclays, JPMorgan, UBS, Merrill Lynch, Deutsche Bank, Morgan Stanley, Bank of America, ING et BNP Baripas notamment. On parle d'un énorme «noeud papillon» où le pouvoir est concentré dans un groupe de joueurs au centre ayant des liens en périphérie.

Qui sont-ils? Parmi les cinq sociétés à la tête de ce puissant réseau de financiers, on note la banque britannique Barclays, le fonds américain Capital Group, la firme de gestion américaine Fidelity Investments, l'assureur français AXA et le fonds State Street Corporation de Boston.

http://www.cyberpres…se-mondiale.php

Lupus relate que la première salve d'émission du FESF, comme il fallait s'y attendre, fait un bide auprès des investisseurs, si bien qu'il s'est lancé dans l'auto-portage en rachetant ses propres titres. Loin de la "force de frappe" annoncée, c'est un pétard mouillé qui fait rire les chinois appelés au secours de cette usine à gaz.

Connaît-on précisément le bilan de la BCE? J'ai ouï-dire qu'elle a récemment avalé pour 190 milliards de subprimes obligataires, et que le techno Mario Monti s'est déjà précipité chez son ami Super Mario Draghi pour lui demander d'acheter plus de papier sur le marché secondaire. Les rotatives commencent discrètement à chauffer en coulisse.

Ce n'est plus de la cavalerie, mais un porte-avion. Il faudrait sortir d'urgence Madoff de prison et le nommer ministre des finances de l'UE.

Pendant que la fuite des capitaux hors de l'eurozone s'accélère, que les banques programment des charrettes et essayent de se débarrasser à tours de bras de leurs oblig pourrites en augmentant la volatilité, les "incidents techniques" de paiement se multiplient : pannes mystérieuses de distributeurs, paiements débités plusieurs fois, chèques fantômes non enregistrés, dates de valeurs allongées, commissions usurières, etc. Un observateur soupçonneux pourrait penser qu'elles ont quelques problèmes de solvabilité, que tout cela sent mauvais.

"Les grands réseaux bancaires ont peur de dépôts de bilan en série, et commencent à supprimer les découverts bancaires ou les crédits de campagne, créant ainsi des problèmes de trésorerie à leurs clients." (La Tribune)

Lien vers le commentaire

Je sens de plus en plus mal la fin de l'année.

Accessoirement, la vidéo suivante de Kyle Bass (pas toute récente) a peut-être été déjà postée, mais mérite d'être vue (et revue) :

"Capitalism without bankrputcy is like christianity without hell."

Je ne peux que plussoyer.

Lien vers le commentaire

les "incidents techniques" de paiement se multiplient : pannes mystérieuses de distributeurs, paiements débités plusieurs fois, chèques fantômes non enregistrés, dates de valeurs allongées, commissions usurières, etc. Un observateur soupçonneux pourrait penser qu'elles ont quelques problèmes de solvabilité, que tout cela sent mauvais.

Où trouves tu ce genre d'information? Cela m'intéresse.

Lien vers le commentaire
Invité rogermila

Le Crédit agricole d'Ile de France a publié un message sur son site internet s'excusant auprès de ses clients pour un incident informatique survenu en octobre et ayant entrainé des débits multiples pour des operations effectuées par CB.

Ces débits ont été compensés par des crédits identiques effectués le même jour sur les comptes touchés par ces dysfonctionnements.

Cet incident n'a aucun rapport avec la crise actuelle.

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...