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Armageddon économique ?


vincponcet

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Angela la fourmi vs Nico la cigale:

http://www.youtube.com/watch?v=x4IPmq0Jcrw

Les positions allemande et française sont parfaitement antagonistes: Merkel veut que les budgets des états de la zone Euro soient draconiens, ce qui supprimerait la nécessité de faire appel à la planche à billets, tandis que Sarko veut que la BCE ouvre les vannes, ce qui déresponsabiliserait les états et mettrait par terre le contrôle de leurs budgets. Après les mamours en public la semaine prochaine, cette profonde divergence va réapparaître dans les semaines suivantes, lorsqu'il faudra passer aux choses sérieuses (modifier les traités, créer un fonds, trouver de l'argent) et que Sarko se rendra compte que Merkel n'est pas aussi bête qu'elle en a l'air (elle ne se contentera pas de vagues promesses de contrôle des budgets mais voudra mettre en place un vrai tour de vis, tout en refusant ou en limitant l'intervention de la BCE).

A mon avis, comme indiqué dans le Canard Enchaîné de cette semaine, ça peut tenir jusqu'après Noël mais janvier sera très dur, surtout lorsque l'Italie devra trouver 400 milliards.

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Les positions allemande et française sont parfaitement antagonistes: Merkel veut que les budgets des états de la zone Euro soient draconiens, ce qui supprimerait la nécessité de faire appel à la planche à billets, tandis que Sarko veut que la BCE ouvre les vannes, ce qui déresponsabiliserait les états et mettrait par terre le contrôle de leurs budgets. Après les mamours en public la semaine prochaine, cette profonde divergence va réapparaître dans les semaines suivantes, lorsqu'il faudra passer aux choses sérieuses (modifier les traités, créer un fonds, trouver de l'argent) et que Sarko se rendra compte que Merkel n'est pas aussi bête qu'elle en a l'air (elle ne se contentera pas de vagues promesses de contrôle des budgets mais voudra mettre en place un vrai tour de vis, tout en refusant ou en limitant l'intervention de la BCE).

A mon avis, comme indiqué dans le Canard Enchaîné de cette semaine, ça peut tenir jusqu'après Noël mais janvier sera très dur, surtout lorsque l'Italie devra trouver 400 milliards.

Je plussoie, on aura le droit à de bonnes empoignades, mais ce n'est pas sûr non plus que les autres pays engagés dans la négociation veuillent céder sur ces points de souveraineté.

Renégocier un traité engage les 27, on sort de la zone euro, hors-27, la Pologne, la République tchèque ou les pays scandinaves vont donner du fil à retordre c'est certain.

En réalité renégocier un traité quand on sait que celui de Lisbonne vient à peine d'entrer en vigueur va être exténuant, ils y ont perdu beaucoup de plumes d'ailleurs, ils vont en laisser beaucoup d'autres, on va bien rigoler le temps de la négociation, on rigolera moins après quand les budgets seront soumis à approbration des technocrates bruxellois.

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Je ne disais absolument rien quant à mes préférences, je répondais à la question de savoir quelles étaient les conséquences de ne pas rembourser la dette, or c'est bel et bien une conséquence non-négligeable. On ne sait quelle est la pire, mais ce qui est sûr c'est que ça n'a pas d'effet neutre.

L'intérêt c'est que cela va refroidir les banques, elles ne prêteront plus ou bien moins à l'Etat, on pourrait résoudre ce problème par une simple interdiction constitutionnelle aussi d'ailleurs. En revanche, je ne sais si cela va obliger les Etats à baisser leurs dépenses, pour compenser la fermeture du robinet à billet ils pourraient très bien aussi augmenter les impôts, les cons ça ose tout.

François Pérol, boss des Caisse d'Epargne et de Banque Populaire, nommé par Sarkoko.

Frédéric Oudéa, Société Générale, idem ou presque.

Etc.

En réalité renégocier un traité quand on sait que celui de Lisbonne vient à peine d'entrer en vigueur va être exténuant

Ce sera surtout très très long, au bas mot 18 mois, soit une entrée en vigueur fin 2013 si toutes les parties prenantes cravachent comme des oufs. Soit une date réelle plutôt côté 2015 quoi.

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Ils ont parlé d'Olivier Delamarche sur Arrêt sur image, du coup il a eu le droit à une interview d'1h30 assez didactique sur l'économie, le marché et la crise. Presqu'aussi claire que du Tom Woods à mon goût.

Super vidéo! Par contre la fille est nunuche de chez nunuche.

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Merci pour cette excellente video. Delamarche impérial comme toujours. Si ses interviews étaient davantage diffusées, peut-être les Français commenceraient-ils à comprendre un peu mieux l'économie et à se détourner des hérésies socialistes de tout poil. Mais évidemment, on préfère diffuser en boucle les interventions de pseudos spécialistes de la finance comme Patrick Artus, Jean-Pierre Gaillard et autres nullités dont les analyses d'une vacuité abyssale, confortent le système et les élites en place.

Sinon comme cela a été dit, il est effectivement dommage de ne pas envoyé une personne plus compétente que cette cruche pour l'interroger.

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Ils ont parlé d'Olivier Delamarche sur Arrêt sur image, du coup il a eu le droit à une interview d'1h30 assez didactique sur l'économie, le marché et la crise. Presqu'aussi claire que du Tom Woods à mon goût.

aMVMb3unakc

Je crois que c'est le premier rire sardonique sympathique que j'entends dans ma vie. A vous réconcilier avec le râleur français.

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Merci pour cette excellente video. Delamarche impérial comme toujours. Si ses interviews étaient davantage diffusées, peut-être les Français commenceraient-ils à comprendre un peu mieux l'économie et à se détourner des hérésies socialistes de tout poil. Mais évidemment, on préfère diffuser en boucle les interventions de pseudos spécialistes de la finance comme Patrick Artus, Jean-Pierre Gaillard et autres nullités dont les analyses d'une vacuité abyssale, confortent le système et les élites en place.

J'aime beaucoup Delamarche en général et la baffe mentale qu'il met à ses interlocuteurs, mais si il a raison, pourquoi son fonds n'a-t-il pas de meilleures performances ?

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J'aime beaucoup Delamarche en général et la baffe mentale qu'il met à ses interlocuteurs, mais si il a raison, pourquoi son fonds n'a-t-il pas de meilleures performances ?

Je ne suis pas un spécialiste en matière de fonds d'investissement. Mais si je me réfère à ce qu'il a dit dans plusieurs émissions, cela tient peut-être au fait que convaincu de l'extrême gravité de la crise, il privilégie la sécurité au détriment du rendement. Je l'ai entendu plusieurs fois expliquer que dans les circonstances présentes, il fallait se contenter de limiter les pertes, sous peine de courir à la catastrophe. Je sais que la masse de ses collègues fait comme si de rien n'était et continue à privilégier des placements nettement plus rentables, mais aussi beaucoup plus risqués. Mais si la bourse tombe aux niveaux qu'il prévoit et si surtout le sytème monétaire et financier s'effondre, il aura vu juste.

A mon avis, il faudra attendre la fin de l'année 2012 pour voir si ses craintes étaient fondées ou s'il se trompait. Pour ma part, je suis convaincu qu'il a raison, mais ce n'est que mon modeste avis.

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Je ne suis pas un spécialiste en matière de fonds d'investissement. Mais si je me réfère à ce qu'il a dit dans plusieurs émissions, cela tient peut-être au fait que convaincu de l'extrême gravité de la crise, il privilégie la sécurité au détriment du rendement. Je l'ai entendu plusieurs fois expliquer que dans les circonstances présentes, il fallait se contenter de limiter les pertes, sous peine de courir à la catastrophe. Je sais que la masse de ses collègues fait comme si de rien n'était et continue à privilégier des placements nettement plus rentables, mais aussi beaucoup plus risqués. Mais si la bourse tombe aux niveaux qu'il prévoit et si surtout le sytème monétaire et financier s'effondre, il aura vu juste.

A mon avis, il faudra attendre la fin de l'année 2012 pour voir si ses craintes étaient fondées ou s'il se trompait. Pour ma part, je suis convaincu qu'il a raison, mais ce n'est que mon modeste avis.

voilà, son objectif est de ne pas perdre ou de perdre le moins possible. aucune confiance dans les actions et obligations, l'or a déjà beaucoup monté, l'immobilier va chuter…

il parie à la baisse mais est ce possible de le faire massivement sans prendre trop de risque à horizon de plusieurs mois / années?

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Il est toujours facile de trouver une personne qui a fait des prévisions qui se réalisent, mais il est tout à fait possible que cela soit un hasard, donc, plus que les prévisions, le plus important me semble le raisonnement sous-jacent, les explications, les théories utilisées.

Dans l'absolu, le comportement global de l'économie est imprévisible puisqu'il repose sur les décisions de millions d'agents différents, c'est un système chaotique, donc toute personne qui déclare le contraire est sans doute dans l'erreur.

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Dites, j'ai pas compris son calcul, pour condamner le Japon aussi vite.

Il part d'une dette à 250% du PIB, il annonce que les japonais ne pourront plus l'acheter à un taux risible.

Ensuite il calcule que avec un taux sur le marché de 4% le Japon aura besoin de 10% de croissance pour payer ses intérêts.

Même si je suis d'accord avec l'idée que cette dette est insupportable, il me semble que le calcul omet quelque point importants et j'aimerais comprendre pourquoi il n'en tient pas compte.

1° Le Japon ne va pas emprunter l'équivalent de sa dette en une fois au taux du marché. Le Japon paiera les taux du marché sur 1% puis 2% de sa dette.

2° Lorsqu'une obligation arrive à sa maturité (c'est le terme juste ?), de l'épargne sera rendue aux Japonais, qu'ils pourront donc racheter de nouvelles obligations. Ce qui diminue donc dans le meilleur des cas la part que l'état devra emprunter sur le marché.

Le problème apparaîtra progressivement et pourra prendre beaucoup de temps non (10 ans) ?

Ou alors on est déjà tellement avancé dans le processus que c'est imminent ?

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Les positions allemande et française sont parfaitement antagonistes: Merkel veut que les budgets des états de la zone Euro soient draconiens, ce qui supprimerait la nécessité de faire appel à la planche à billets, tandis que Sarko veut que la BCE ouvre les vannes, ce qui déresponsabiliserait les états et mettrait par terre le contrôle de leurs budgets. Après les mamours en public la semaine prochaine, cette profonde divergence va réapparaître dans les semaines suivantes, lorsqu'il faudra passer aux choses sérieuses (modifier les traités, créer un fonds, trouver de l'argent) et que Sarko se rendra compte que Merkel n'est pas aussi bête qu'elle en a l'air (elle ne se contentera pas de vagues promesses de contrôle des budgets mais voudra mettre en place un vrai tour de vis, tout en refusant ou en limitant l'intervention de la BCE).

A mon avis, comme indiqué dans le Canard Enchaîné de cette semaine, ça peut tenir jusqu'après Noël mais janvier sera très dur, surtout lorsque l'Italie devra trouver 400 milliards.

Si je suis totalement d'accord sur l'analyse des positions respectives Angela/Nicolas, je le suis moins sur l'inflexibilité allemande.

J'ai l'impression que les gouvernements qui sont dans la merde actuellement vont jouer la surenchère sur "c'est la cata" et laisser la déflation s'installer. Cette dernière sera douloureuse pour tout le monde, Allemands compris. Combien de temps tiendront-ils ?

Comme Merkel a,jusqu'à présent, toujours plié, je pense qu'elle finira par plier. La question est donc : quand ? Dans 6 mois ? Dans un an ?

Ce sera surtout très très long, au bas mot 18 mois, soit une entrée en vigueur fin 2013 si toutes les parties prenantes cravachent comme des oufs. Soit une date réelle plutôt côté 2015 quoi.

C'est surtout peine perdue ; même dans l'hypothèse où le nouveau traité ne passe pas par référendums dans les 27, il va falloir se cogner les 27 chambres et là, je prédis que ce sera un parcours du combattant. Les gens en ont assez d'une Europe qui échappe plus ou moins à leurs votes. Soit les députés retoquent, soit c'est référendum et le peuple retoque.

c'est un système chaotique, donc toute personne qui déclare le contraire est sans doute dans l'erreur.

Chaotique ne veut pas dire aléatoire. La météo est chaotique, mais on peut raisonnablement dire qu'il fait froid en hiver et chaud en été. Pareil avec la Bourse.

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1° Le Japon ne va pas emprunter l'équivalent de sa dette en une fois au taux du marché. Le Japon paiera les taux du marché sur 1% puis 2% de sa dette.

Le Japon est en déficit tous les ans ce qui veut dire qu'il a besoin d'aller chercher, sur les marchés, au moins 350 milliards d'euros. Ces 350 G€ seront à plus de 5% de toute façon.

2° Lorsqu'une obligation arrive à sa maturité (c'est le terme juste ?), de l'épargne sera rendue aux Japonais, qu'ils pourront donc racheter de nouvelles obligations. Ce qui diminue donc dans le meilleur des cas la part que l'état devra emprunter sur le marché.

[/Quote]

Sauf que les Japonais décaissent, actuellement, pour obtenir des Yens. Ils vendent + de dette qu'ils n'en achètent.

Le problème apparaîtra progressivement et pourra prendre beaucoup de temps non (10 ans) ?

Ou alors on est déjà tellement avancé dans le processus que c'est imminent ?

Le retournement a eu lieu il y a 10 ans et on arrive donc au bout du rouleau. Autrement dit, le Japon va devoir, dans les prochains mois, commencer à émettre de la dette sur le marché international.

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Si je suis totalement d'accord sur l'analyse des positions respectives Angela/Nicolas, je le suis moins sur l'inflexibilité allemande.

J'ai l'impression que les gouvernements qui sont dans la merde actuellement vont jouer la surenchère sur "c'est la cata" et laisser la déflation s'installer. Cette dernière sera douloureuse pour tout le monde, Allemands compris. Combien de temps tiendront-ils ?

Comme Merkel a,jusqu'à présent, toujours plié, je pense qu'elle finira par plier. La question est donc : quand ? Dans 6 mois ? Dans un an ?

On est d'accord : sur le long terme, avec 80% de dettes, plus de 400% d'engagements (voir un article de ZH à ce sujet), une population vieillissante et une croissance qui dépend de ses exportations vers les autres pays européens, la situation économique allemande n'est guère plus reluisante que la française (ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit: elle est meilleure mais pas à l'opposé en bien de la France, comme le sont les positions politiques). A très court terme (dans les 3 mois qui viennent), Merkel ne pliera pas mais à plus long terme, l'ouverture des vannes de la BCE est inévitable, Merkel ou pas. Au mieux, la réduction du train de vie européen va se produire en douceur, avec une inflation de 5% par an pendant les 20 prochaines années. Au pire, ce sera brutal (-30% d'un coup) et avec des troubles très graves un peu partout.

C'est surtout peine perdue ; même dans l'hypothèse où le nouveau traité ne passe pas par référendums dans les 27, il va falloir se cogner les 27 chambres et là, je prédis que ce sera un parcours du combattant. Les gens en ont assez d'une Europe qui échappe plus ou moins à leurs votes. Soit les députés retoquent, soit c'est référendum et le peuple retoque.

Pour moi, cette annonce d'une renégociation ou d'une modification des traités est juste un moyen de gagner du temps en noyant le poisson dans l'aquarium bruxellois, pour tenir jusqu'en janvier. La vraie bataille n'est pas là mais sur la recherche désespérée d'argent en grosse quantité.

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Au mieux, la réduction du train de vie européen va se produire en douceur, avec une inflation de 5% par an pendant les 20 prochaines années.

Vu les fines analyses en cours par nos politiciens, … je n'y crois que très moyennement.

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J'aime beaucoup Delamarche en général et la baffe mentale qu'il met à ses interlocuteurs, mais si il a raison, pourquoi son fonds n'a-t-il pas de meilleures performances ?

En matière de fonds d'investissement, il ne suffit pas d'avoir raison, encore faut-il avoir le bon timing.

Par exemple en mars 2009, ceux qui pensaient que l'effondrement économique était proche, et que les indices boursiers allaient plonger, avaient fondamentalement raison. Sauf qu'au niveau du timing, ils étaient dans les choux, puisque le CAC a progressé de 1600 points depuis.

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Vu les fines analyses en cours par nos politiciens, … je n'y crois que très moyennement.

Avec super-Mario à la BCE, c'est un scénario de plus en plus possible: il est capable d'ouvrir petit à petit les vannes en grand, comme c'est mentionné dans l'interview de Delamarche.

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En matière de fonds d'investissement, il ne suffit pas d'avoir raison, encore faut-il avoir le bon timing.

Par exemple en mars 2009, ceux qui pensaient que l'effondrement économique était proche, et que les indices boursiers allaient plonger, avaient fondamentalement raison. Sauf qu'au niveau du timing, ils étaient dans les choux, puisque le CAC a progressé de 1600 points depuis.

Avoir raison - et pas seulement en matière de fond d'investissement - c'est avoir le bon timming : j'ai toujours raison quand je dis il sera midi bientôt. Mais ce n'est utile que si il est midi moins 5.

Les findumondistes existent depuis la nuit des temps, a intervalle régulier, ils peuvent avoir l'impression d'avoir raison. Et puis ensuite, ils disent ce sera pour la prochaine fois. Je ne sais pas qui est delamarche, mais s'il accorde des entrevues de 1h30 à des journalistes, sont vrai métier n'est plus gestionnaire de fond mais "expert médiatique".

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Dites, j'ai pas compris son calcul, pour condamner le Japon aussi vite.

Il part d'une dette à 250% du PIB, il annonce que les japonais ne pourront plus l'acheter à un taux risible.

Ensuite il calcule que avec un taux sur le marché de 4% le Japon aura besoin de 10% de croissance pour payer ses intérêts.

Même si je suis d'accord avec l'idée que cette dette est insupportable, il me semble que le calcul omet quelque point importants et j'aimerais comprendre pourquoi il n'en tient pas compte.

1° Le Japon ne va pas emprunter l'équivalent de sa dette en une fois au taux du marché. Le Japon paiera les taux du marché sur 1% puis 2% de sa dette.

2° Lorsqu'une obligation arrive à sa maturité (c'est le terme juste ?), de l'épargne sera rendue aux Japonais, qu'ils pourront donc racheter de nouvelles obligations. Ce qui diminue donc dans le meilleur des cas la part que l'état devra emprunter sur le marché.

Le problème apparaîtra progressivement et pourra prendre beaucoup de temps non (10 ans) ?

Ou alors on est déjà tellement avancé dans le processus que c'est imminent ?

Cela fait 20 ans que le Japon est dans cette situation et pour le moment, il n'a pas de vrai problème pour se financer sur son marché intérieur. Alors, on peut imaginer que tout les japonais vont mourir demain ou vont cesser de prêter leur sous à leur état. Mais est-ce que c'est réaliste.

Pour la suite, cela se fera comme d'habitude : grosse inflation, apurement des dettes de l'état Japonais, ruine des retraités japonais. Mais dire que cela va arriver en 2013 plus qu'en 2040…

Pour que cela se produise, il faut - à mon avis - un choc externe fort (voir très très fort, bien plus qu'un tsunami qui fait 20 000 morts) et ce sera un événement improbable et - aujourd'hui - imprévisible.

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En matière de fonds d'investissement, il ne suffit pas d'avoir raison, encore faut-il avoir le bon timing.

Par exemple en mars 2009, ceux qui pensaient que l'effondrement économique était proche, et que les indices boursiers allaient plonger, avaient fondamentalement raison. Sauf qu'au niveau du timing, ils étaient dans les choux, puisque le CAC a progressé de 1600 points depuis.

Tout cela est juste mais il ne faut quand même pas se fonder entièrement sur le principe "put your money where your mouth is" sans connaître tous les chiffres, notamment ceux de la boîte pour laquelle Delamarche travaille (Platinum Gestion ?). Peut-être que tous ses passages à la télé sont de la pub pour attirer les investisseurs à l'esprit de contradiction (les "contrarians") qui, pour le coup, seraient bien moutonniers. Autrement dit, peut-être que tout cette publicité est très bonne pour la société Platinum Gestion sans que ça se répercute forcément sur la performance de son fonds. Delamarche le dit lui-même dans son interview: les autres commentateurs comme Artus ne sont pas intéressés par le bien-être de leurs clients mais par leur propre réussite et celle de leurs banques.

De façon plus générale, la qualité de la gestion du risque financier ne s'évalue pas uniquement en regardant l'histoire récente ou même ancienne mais aussi en observant ce que les gestionnaires de risque ont prévu en cas de cygne noir. En cas de cygne noir, Delamarche apparaîtra sur BFM TV (si elle existe toujours et si elle a toujours de quoi éclairer ses studios) et nous dira: "je vous l'avais bien dit" et les moutons financiers iront vers lui.

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