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Armageddon économique ?


vincponcet

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Oui. la structure est robuste. Il y a une population de majors de promos des meilleures institutions du monde qui peuplent les poste clés, étatiques, financier, UE, World Bank, FMI, grands cabinets de conseil et d'audit, agences de notation, etc.

C'est une population qui, sans lugubre machination aucune, est d'accord entre elle et fera tenir le bazar.

 

Si la rupture est économique, c'est possible que l'"élite" qui détient les pouvoirs fassent de cette crise un truc qui dure longtemps. Encore que...à mon avis tout le monde risque d'^tre surpris par un nouveau mécanisme, un black swan. On est capable de ne pas reproduire les issues du passé, 1929, Weimar, mais pour ce qui est d'une situation nouvelle ? Pas grand monde n'a vu venir les subprimes.

 

Mais il se peut aussi que la rupture soit politique/sociale, venant plutôt de la base.

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Oui c'est très utile, merci. Finalement je vais faire un croisement entre sa suggestion et ce que je pensais faire: virer les fonds actions + obligations pour prendre des fonds garantis au crédit suisse, garder l'or pendant encore au moins un moment, et revenir sur les actions une fois les mauvaises nouvelles de Mars-Avril passées.

 

Ce que je constate c'est que tout le monde fait le pari d'une amélioration de l'économie européenne et mondiale au 2è semestre 2013 et comme il n' y a pas grand chose à gagner sur les marchés de taux et de crédit (rendements réels négatifs dans certains cas) beaucoup de monde parie sur les actions. Donc si ça redémarre pas...

 

La bourse ça reste de l'anticipation.

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Là encore, toute minimisation est puérile.

 

Et sa négation c'est quoi ? :icon_smile:

 

Franchement h16 j'attends toujours la catastrophe que tu annonces depuis longtemps... Cela dit l'avantage de ce genre de prédiction c'est que plus le temps passe plus il y a de chance que cela arrive. Moi j'en sais rien car je ne suis pas voyant mais chaque jour je parie sur le contraire. Et pour l'instant c'est moi qui ai raison.

 

Je rappelle que la richesse mondiale n'a jamais été aussi grande qu'aujourd'hui, les entreprises n'ont jamais gagné autant d'argent qu'aujourd'hui et la croissance mondiale va encore progresser de 3% cette année. 

 

Il n'y a pas de crise, il y a des pays mal gérés. Et fort heureusement, il y a des pays qui sont mieux gérés que d'autres (Australie, Nouvelle Zélande, Singapour, Corée du Sud, Canada, Suisse, Suède, Norvège, Danemark, Chili etc.) . Et comme les politiques économiques et monétaires sont en concurrence entre elles, celui qui croit à l'ordre spontané ne peut être qu'optimiste. Les mauvais apprenant des bons ou étant obligés de suivre leur exemple à un moment ou à un autre (exactement comme cela a été le cas pour les pays communistes (les derniers à en sortir comme la Corée du Nord et Cuba font d'ailleurs de grandes avancées)). C'est le cas actuellement de la Chine qui est en train de changer sa politique monétaire par exemple. Pour la France ce n'est qu'une question de temps. 

Au pire, quelques pays mal gérés font défaut et certains créanciers débiles perdent un peu d'argent. Et c'est un petit mal pour un grand bien car cela pousse les gouvernements à changer leur politique keynésienne et socialiste. 

 

Donc je pense que l'avenir est radieux et que les gouvernements vont devenir de moins en moins socialistes. La croissance va être de plus en plus forte et les dettes seront rapidement diminuées. 

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Au pire, quelques pays mal gérés font défaut et certains créanciers débiles perdent un peu d'argent.

 

:sourd:

 

Donc je pense que l'avenir est radieux

 

A mettre à côté de

 

"Stocks have reached what looks like a permanently high plateau." -- Irving Fisher, Professor of Economics, Yale University, 1929.

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NB : assez petit, petit, petit, assez petit, assez petit, petit, petit, petit, petit, et petit

 

Au delà du fait que plusieurs petits peut faire grand ou qu'un petit peut devenir grand, c'est surtout au niveau de l'exemplarité qu'ils jouent un rôle. La Chine prend exemple et entraîne ses voisins avec elle. Et pour les Etats-Unis, il est fort probable que l'on assiste à un changement après la période Obama. Et si la Chine et les USA changent, même les plus récalcitrants suivront.

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Je rappelle que la richesse mondiale n'a jamais été aussi grande qu'aujourd'hui, les entreprises n'ont jamais gagné autant d'argent qu'aujourd'hui et la croissance mondiale va encore progresser de 3% cette année. 

 

Heu sauf que je n'ai jamais dit le contraire. Moi, je me contente de la partie Europe du Sud / US.

 

Il n'y a pas de crise, il y a des pays mal gérés. Et fort heureusement, il y a des pays qui sont mieux gérés que d'autres (Australie, Nouvelle Zélande, Singapour, Corée du Sud, Canada, Suisse, Suède, Norvège, Danemark, Chili etc.) . Et comme les politiques économiques et monétaires sont en concurrence entre elles, celui qui croit à l'ordre spontané ne peut être qu'optimiste. Les mauvais apprenant des bons ou étant obligés de suivre leur exemple à un moment ou à un autre (exactement comme cela a été le cas pour les pays communistes (les derniers à en sortir comme la Corée du Nord et Cuba font d'ailleurs de grandes avancées)). C'est le cas actuellement de la Chine qui est en train de changer sa politique monétaire par exemple. Pour la France ce n'est qu'une question de temps. 

Justement : en Chine, ailleurs, ça bouge, ça change, ça s'adapte.

En France, ça se sclérose, ça s'arqueboute, ça refuse.

 

Au pire, quelques pays mal gérés font défaut et certains créanciers débiles perdent un peu d'argent. Et c'est un petit mal pour un grand bien car cela pousse les gouvernements à changer leur politique keynésienne et socialiste. 

Un peu, oui.

Il est vrai qu'en dessous du millier de milliards, maintenant, t'as plus rien.

 

 

Donc je pense que l'avenir est radieux et que les gouvernements vont devenir de moins en moins socialistes. La croissance va être de plus en plus forte

Oui.

 

et les dettes seront rapidement diminuées. 

Non (ou si tu considères qu'un défaut qualifie).

 

N'oublie cependant pas que ce que tu vis n'est pas ce que vit 99% de la population française. Actuellement, en France, c'est 5M de chômeurs/précaires/RSA et tutti frutti. Ceux-là, la crise, ils la sentent bien profond. Et aux US, le nombre de chômeurs actuellement est assez élevé. Le nombre de foreclosure aussi. Ca, c'est du concret, du réel aussi.

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N'oublie cependant pas que ce que tu vis n'est pas ce que vit 99% de la population française. 

 

Oui mais 99% des français ce n'est que 1% du monde. Et puis 99% des 99% sont des socialistes donc c'est bien fait pour leurs gueules. Quant aux 1% qui reste, s'ils ne sont pas socialistes c'est qu'ils ont un minimum d'intelligence donc ils peuvent s'en sortir (profiter du système, quitter le pays etc.). C'est vrai que beaucoup d'innocents pâtissent des imbécilités de nos dirigeants et que le boucher du coin avec des enfants en bas âge l'a bien profond. Mais ça reste une minorité au regard du monde et c'est temporaire alors que moi je parle au niveau global et à moyen terme. Le monde n'a jamais été aussi bien et je pense que ça ira de mieux en mieux. 

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Et puis 99% des 99% sont des socialistes donc c'est bien fait pour leurs gueules.

:lol: certes.

 

Quant aux 1% qui reste, s'ils ne sont pas socialistes c'est qu'ils ont un minimum d'intelligence donc ils peuvent s'en sortir (profiter du système, quitter le pays etc.). C'est vrai que beaucoup d'innocents pâtissent des imbécilités de nos dirigeants et que le boucher du coin avec des enfants en bas âge l'a bien profond. Mais ça reste une minorité au regard du monde et c'est temporaire alors que moi je parle au niveau global et à moyen terme.

 

Là, tu vas vite en besogne. L'écrasante majorité des 99% autre que les Français (en tout cas, bien plus de 50%) vivent avec un revenu de base très rikiki, et pour beaucoup d'entre eux, là encore, ils ont bien senti la crise s'installer.

 

Le monde n'a jamais été aussi bien et je pense que ça ira de mieux en mieux. 

 

Là je te rejoins.

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Il y a la partie du monde qui va de mieux en mieux, même si rien n'est parfait puisque ça et là le socialisme fait quelques avancées timides(Australie, NZ, Canada, Europe de l'est).

Il y a une autre partie du monde qui va de mieux en mieux, part de très bas mais dont on voit déjà les limites au développement comme la corruption des élites, l'autoritarisme du gouvernement, les freins légaux, la richesse fictive basée sur la dette, la bulle des matières premières et la bulle immobilière (Amérique latine, Russie et satellites, Afrique, Asie, avec des exceptions par-ci par-là comme l'Argentine, le Venezuela qui vont de pire en pire et le Chili qui va de mieux en mieux).

Et il y a une autre partie du monde qui franchement ne va pas de mieux en mieux, comme le Japon, les Etats-Unis, l'Europe en général, l'Europe du sud en particulier mais les stats de l'Europe du nord ne sont pas pour être très fiers non plus. Cependant ces trois zones sont depuis 60 ans -et même plus- les trois zones majeures du commerce mondial où la richesse s'est le plus concentrée. Par conséquent il en faudra encore pas mal d'infortunes pour voir l'armageddon économique les terrasser.

Tout ça donne une croissance mondiale de 3%, donc oui globalement les choses vont mieux mais c'est une vue trompeuse.

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Effectivement, le terme "crise" est inadapté, vu qu'une crise est un instant où tout se joue, pour le mieux ou le pire. Avec cette définition, la crise ne s'est pas encore produite.

 

Et, s'il est vrai que les pays émergents comme la Slovénie, la Colombie et le Paraguay vont de mieux en mieux, les pays "mal gérés" sont quand même les Etats-Unis, à peu près toute l'UE (avec leurs dettes et leurs déficits) , la Chine (avec son économie planifiée, sa bulle immobilière et son système bancaire pourri), le Japon (avec sa croissance minable et ses dettes), soit largement plus de 50% de l'économie mondiale. Les Américains sont revenus à leur niveau de vie des années 90, la France n'a toujours pas récupéré son PIB de 2007, l'Allemagne a une dette de 400%, etc.

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La question chinoise est une grande énigme effectivement. A mon avis, il est préférable pour l'économie internationale ne pas voir ce pays sombrer dans une crise liée à la dette qu'elle est en train de concocter. Sinon on va le sentir passer car intérieurement, les disparités sociales et géographiques mais aussi les vexations du régime ne vont pas arranger les choses et foutront un gros boxon.

Concernant l'Europe de l'ouest, les Etats-Unis et le Japon, les trois zones soufrent des mêmes maux : banques centrales, monnaie-fiat, endettement, Etat-providence, crise de confiance, capitalisme de connivence. Malheureusement j'ai peur que beaucoup de pays du tiers-monde (la majorité) qui passent par un moment de forte croissance ne soient en train de copier le modèle et ne soient en train de créer de la richesse fictive.

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Jesrad, Charles Gave ne sait pas non plus, pourtant c'est le meilleur investisseur francais que je connaisse. Carmignac, le rebelz qui fait pas comme les zautres, prie la BCE. Meme les pros sont dans le brouillard. Les deux seules pistes pour C. Gave sont l'or (malgres qu'il ne l'aime pas) et les actions asiatiques.

 

Il vient d'écrire un article très bon sur ce sujet.

 

http://institutdeslibertes.org/comment-prendre-des-decisions-rationnelles-dans-un-monde-qui-ne-lest-guere/

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Puisque certains contributeurs plutôt optimistes nous ressortent Charles Gave, je me permets de poster une nouvelle vidéo de Delamarche. Cela en agacera probablement certains, mais je suis convaincu comme lui que cette crise finira mal. Les technocrates collectivistes qui nous dirigent s'emploieront sans doute à multiplier les artifices pour gagner du temps. Mais tôt ou tard, il faudra payer la note et cela risque d'être très douloureux :jesaispo:

 

http://www.youtube.com/watch?v=Oat5tJPk0Sk&feature=player_embedded

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Mon point de vue c'est que :

* la France n'est plus solvable

* je suis pas sur pour l'"occident"

* un état insolvable peut continuer à jongler et faire de la cavalerie, tant que le marché le tolère. L'insolvabilité est un carburant, mais pour une vraie explosion il faut un comburant (exode fiscal, groupe sociologique influent mécontent, ...) et une étincelle (qui peut être un fait divers quelconque). La, on a juste une grosse cuve de kérosène.

* le marché peut le tolérer très, très longtemps, en l'absence de comburant et d'étincelle. Domo arrigato.

* le reste du monde est en croissance, et va bien. Je ne sait pas si le "reste du monde" inclut les US, mais il inclut l'Asie, l'Afrique(à part les pays tolérant des luttes racistes ethnoraciales), la Russie et les pays relativement libéraux.

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Au pire, quelques pays mal gérés font défaut et certains créanciers débiles perdent un peu d'argent. Et c'est un petit mal pour un grand bien car cela pousse les gouvernements à changer leur politique keynésienne et socialiste. 

 

Malheureusement non, à long terme oui, a court terme le pire c'est le totalitarisme, la chasse au bouc émissaire et les camps.

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Je suis un peu partagé entre l'optimisme excessif de l'ami Timur (mais c'est pour ça qu'on l'aime) et la décadence observée en Europe, ainsi que la montée des tensions internationales sur fond de guerre monétaire.

 

En même temps il faut reconnaître que la capacité des Etats à stabiliser la situation et enrayer la catastrophe tout en imprimant de la monnaie à gogo est une sérieuse épine dans le pied de la théorie autrichienne.

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En même temps il faut reconnaître que la capacité des Etats à stabiliser la situation et enrayer créer la catastrophe tout en imprimant de la monnaie à gogo est une sérieuse épine dans le pied de la théorie autrichienne.

corrigé

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corrigé

 

Totalement d'accord avec les retouches effectuées. Même s'il semble impossible de prévoir quand elle va se prévoir, le recours massif et systématique à la planche à billets aura comme cela a toujours été le cas depuis les temps les plus reculés, des conséquences catastrophiques.

 

Du reste, il suffit d'observer le retour de la récession aux Etats-Unis pour mesurer le caractère profondément néfaste des politiques keynésiennes et/ou monétaristes. Dès que l'on injecte moins d'argent dans l'économie comme le cas a été le cas au cours des derniers mois, absence provisoire d'accord au Congrès oblige, la croissance s'effondre.

Mais le plus grave, c'est que l'on est arrivé à un point de non-retour. Si la FED ou la BCE recouvraient soudainement leurs esprits et décidaient de renoncer définitivement aux QE, le système ne tarderait pas à s'effondrer. Preuve s'il en fallait que le keynésianisme et le monétarisme sont des drogues dures.  Dès que l'on y touche, on est frappé d'addiction et il devient impossible de s'en passer.

 

En clair, l'avenir s'annonce des plus radieux :jesus:

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La seule agence de notation qui évaluait correctement les dettes souveraines se fait sortir.  

 

Le gendarme de la Bourse américaine suspend l'agence Egan-Jones


L'agence de notation a menti dans son dossier d'homologation.
Elle est suspendue pour dix-huit mois.


C'est une première : l'autorité américaine des marchés financiers, la SEC, vient d'interdire à l'agence de notation Egan-Jones (EJR) d'évaluer certaines catégories de titres financiers (dettes souveraines et actifs titrisés) pour une période de 18 mois. La conclusion de l'enquête ouverte en avril par la SEC est sans appel : EJR a fourni de fausses informations au gendarme boursier au moment de déposer une demande d'homologation, en 2008. L'agence de notation a alors prétendu travailler sur 150 actifs titrisés et pas moins de 50 dettes souveraines. Ce qui n'était pas le cas. Qui plus est, l'enquête de la SEC a révélé des manquements aux règles imposées aux agences homologuées pour éviter les conflits d'intérêts. Antonia Chion, directrice associée de la division de la SEC en charge du dossier, estime que « les règles imposant aux agences homologuées de garder des traces écrites et de régler les conflits d'intérêts sont centrales dans la supervision du secteur des agences de crédit par la SEC ». EJR va donc devoir revoir ses procédures internes. L'agence a longtemps estimé que son modèle économique, qui consiste à faire payer les investisseurs, et non les émetteurs notés, la mettait à l'abri des conflits d'intérêts. Visiblement, ce n'est pas le cas.


Reste à voir quelles seront les conséquences sur Egan-Jones. « Nous ne pensons pas que cela va nous rayer du marché car nous sommes en premier lieu une agence de notations d'entreprises », a déclaré William Hassiepen, vice-président de l'agence, tout en reconnaissant que « toute action de la SEC est évidemment inquiétante ». Si l'impact financier devrait être limité, l'agence ne faisant pas payer pour l'évaluation de ses notes souveraines, l'impact sur la réputation de l'agence devrait être beaucoup plus important. Les apparitions du co-fondateur, Sean Egan, sur les plateaux de télévision, pourraient se faire plus rares. EJR s'est fait un nom, ces dernières années, en prenant des décisions symboliquement détonantes. Comme la dégradation de la note souveraine des Etats-Unis, en juillet 2011, en plein psychodrame budgétaire, un mois avant que Standard & Poor's retire à son tour son triple A à Washington.

Karl de Meyer, Les Echos

 

 

 

Payback? Government Targets S&P And Egan-Jones, Not Moody’s Or Fitch

 

by John Berlau on February 12, 2013

 

in Bailout Watch, Economy, Sanctimony, Transparency

 

 

Why not Moody’s? Why not Fitch? Of all the questions raised about the U.S. government’s strange case against Standard & Poor’s—a lawsuit that actually  asserts that some of the nation’s largest banks were S&P’s “victims,” and that the credit rating firm somehow fooled these banks about products the banks actually created—the lack of similar actions against S&P competitors still rings the most alarm bells.

 

S&P, Fitch and Moody’s all gave AAA rating to many packages of subprime mortgages that imploded. But of those three, only S&P downgraded the U.S. government from its decades-old AAA credit rating.

Floyd Abrams, the attorney representing S&P’s parent company McGraw-Hill in the litigation and a veteran First Amendment lawyer (and yes, the First Amendment is a strong concern here, as I will get to in a second), has said that the government ramped up its investigation of S&P shortly after the downgrade in 2011. “Is it true that after the downgrade the intensity of this investigation significantly increased? Yea,” Floyd Abrams, S&P’s lead attorney, told CNBC in an interview last week. “We don’t know why.”

 

The Justice Department’s civil suit against S&P looks even more suspicious when paired with the action a few weeks ago by another arm of the government against a small, upstart credit ratings firm that also had the temerity to downgrade the U.S. In late January, the Securities and Exchange Commission (SEC) stripped rating agency Egan-Jones  of its accreditation as a “nationally recognized statistical rating organization” (NRSRO) in rating the creditworthiness of government or asset-backed securities. This was the first time the SEC had ever stripped a rating agency of its NRSRO status, an action that effectively bars financial institutions from relying on the rating agency to meet capital requirements.

 

Ironically, Egan-Jones’ rating  had been widely praised as an alternative to that of the “Big 3″ of Moody’s, Fitch and S&P. Receiving its funding through investor subscriptions, rather than payment of the entities being rated, it avoided the conflicts of interest that “Big 3″ critics say led to inflated ratings for mortgage securities. The firm also turned out to be prescient in its early downgrades of Bear Stearns and Lehman Brothers, the first institutions to implode in the mortgage crisis.

 

Egan-Jones also beat S&P to the punch in downgrading the U.S. In July 2011, it changed its rating from AAA to AA+, explaining:  “The major factor driving credit quality is the relatively high level of debt and the difficulty in significantly cutting spending. We are taking a negative action not based on the delay in raising the debt ceiling but rather our concern about the high level of debt to GDP.” A few weeks later in early August, S&P would follow suit with its downgrade.

 

The SEC did not charge Egan-Jones with deceiving investors, but with the relatively trivial offense of misstating its length of time rating securities. The firm had said it had been rating securities since 1995, and it had. But according to Reuters, the SEC is going after the firm because its ratings had not been posted ”on the internet or through another readily accessible means.” Never mind that the Internet was just beginning in 1995!

 

Looking at the actions against both Egan-Jones and S&P, Peter Schiff, CEO and chief global strategist of Euro Pacific Capital, maintains that “the Obama Administration is sending a loud and clear message to Wall Street: mess with the bull and get the horns.” Schiff, who loudly warned during the housing boom of declining home prices and skyrocketing mortgage defaults, says “at most, S&P was guilty of a culture of complacency and group think.”

If that were a crime, everyone who gave rosy assessments of the housing market — from Federal Reserve Chairman Ben Bernanke to former House Financial Services Committee Chairman Barney Frank (D-Mass.), would be in jail. And then there’s the inconvenient fact that the government itself was a key player in the mortgage crisis through “affordable housing” mandates and subsidies from Fannie Mae, Freddie Mac, the Federal Housing Administration, and the Community Reinvestment Act. And as the American Enterprise Institute Peter Wallison makes clear in his new book, Bad History, Worse Policy, Fannie and Freddie misled the entire financial community – including presumably S&P – by misclassifying millions of loans made to borrowers with subprime credit scores as “prime.”

 

http://www.openmarket.org/2013/02/12/payback-government-targets-sp-and-egan-jones-not-moodys-or-fitch/

 

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Y-crois-tu ?

 

ça doit être un reste d'anarchisme épistémologique.

On voit que le scenario catastrophe de type millénariste (i.e faillites d'Etats en cascade, dont l'histoire économique est jonchée) ne s'est pas produit, alors que jamais les Etats occidentaux n'ont imprimé autant de monnaie. Avec en contrepartie une inflation modérée, ce qui contrevient à la théorie autrichienne orthodoxe sur l'effet des politiques expansionnistes. Les prix fondamentaux, le taux de change et le taux d'intérêt, sont archi manipulés. Par ailleurs les marchés ne sanctionnent pas ces politiques pyramidales, bien au contraire, tandis que les mauvais investisseurs sont récompensés pour leur échecs. La masse des produits dérivés est supérieure à celle de 2008, les oligarchies en place sortent finalement renforcées. Il est possible de rajouter des épicycles à la théorie en rapport avec la vitesse de circulation de la monnaie, en arguant que les Etats gagnent du temps et prolongent la chute, mais ça reste une béquille. La théorie keynésienne a démontré son impuissance à relancer la machine, son seul résultat fut d'étrangler les finances publiques, elle est disqualifiée. En dépit de toute logique, l'euro tient la route avec des économies de plus en plus divergentes. Les Etats naviguent à vue avec une économétrie à court terme. L'expérience montre qu'on est donc dans un cadre nouveau et qu'aucun des grands paradigmes économiques n'est adéquat pour expliquer le cycle actuel, encore moins pour faire une quelconque prédiction. Conclusion: la crédibilité des économistes vaut à peu près celle des astrologues.

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Je ne te donne pas tort sur la robustesse du système oligarchique. Etats + Banques Centrales + Syndicats + Universités + Institutions Internationales + ONG + Communiquants-Lobbys + Banques + Capitalistes Copains + Presse-Medias, il y a là un écosystème qui a bâti une vraie stabilité, on le constate.

 

Question : les arbres montent-ils jusqu'au ciel ? Le diamètre de la bulle peut-il atteindre l'infini ?

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Pas d'inflation pour le moment? En Amérique latine ou en Asie, ça chauffe.

 

En Europe et aux Etats-Unis on l'a surtout supporté au niveau des matières premières. Certe, au regard des billets imprimés l'inflation est basse, mais on se tape une stagflation quand même, pour le moment les banques retiennent l'argent imprimé et cherchent surtout à se désendetter. Quand tout ça sera terminé, ça va chauffer.

Donc les effets catastrophiques seront à long terme.

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Conclusion: la crédibilité des économistes vaut à peu près celle des astrologues.

 

+1.

 

Etre libéral ne signifie pas être contre des banques centrales créant beaucoup de monnaie (d'ailleurs celui qui serait contre ne serait pas libéral). Le problème au niveau de l'efficacité économique est de créer trop de monnaie par rapport à la croissance économique. Aujourd'hui étant donné qu'effectivement l'inflation est modérée, je me dis que la création de monnaie n'a pas été trop importante. 

Encore une fois ce qu'il faut c'est une vraie concurrence entre les politiques monétaires et économiques. Et vu que la puissance du dollar est en train de diminuer, cette concurrence sera meilleure. 

Tant que l'on a pas un Etat mondial socialiste et keynésien avec une seule banque centrale, je ne m'inquiète pas. 

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ça doit être un reste d'anarchisme épistémologique.

On voit que le scenario catastrophe de type millénariste (i.e faillites d'Etats en cascade, dont l'histoire économique est jonchée) ne s'est pas produit, alors que jamais les Etats occidentaux n'ont imprimé autant de monnaie. Avec en contrepartie une inflation modérée, ce qui contrevient à la théorie autrichienne orthodoxe sur l'effet des politiques expansionnistes. Les prix fondamentaux, le taux de change et le taux d'intérêt, sont archi manipulés. Par ailleurs les marchés ne sanctionnent pas ces politiques pyramidales, bien au contraire, tandis que les mauvais investisseurs sont récompensés pour leur échecs. La masse des produits dérivés est supérieure à celle de 2008, les oligarchies en place sortent finalement renforcées. Il est possible de rajouter des épicycles à la théorie en rapport avec la vitesse de circulation de la monnaie, en arguant que les Etats gagnent du temps et prolongent la chute, mais ça reste une béquille. La théorie keynésienne a démontré son impuissance à relancer la machine, son seul résultat fut d'étrangler les finances publiques, elle est disqualifiée. En dépit de toute logique, l'euro tient la route avec des économies de plus en plus divergentes. Les Etats naviguent à vue avec une économétrie à court terme. L'expérience montre qu'on est donc dans un cadre nouveau et qu'aucun des grands paradigmes économiques n'est adéquat pour expliquer le cycle actuel, encore moins pour faire une quelconque prédiction. Conclusion: la crédibilité des économistes vaut à peu près celle des astrologues.

Le coup du "This time, it's different", je l'ai lu pour tant de choses ...
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Il me semble que les modèles autrichiens ne disposent pas de constante chiffrée ni d'équation permettant de calculer l'instant précis où le système va mathématiquement se vautrer. C'est assez souple pour pouvoir décrire la situation actuelle, en tenant compte des variables qui assurent une certaine robustesse au système honni... sans pour autant se transformer en devin avec des prédictions un peu hasardeuses. My two cents.

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