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Armageddon économique ?


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La Grande-Bretagne privatise pour réduire son déficit public

Le premier ministre Gordon Brown a annoncé lundi que le gouvernement britannique allait céder pour 17 milliards d’euros d’actifs sur deux ans.

Lors d’un discours devant des économistes à Londres, le premier ministre britannique Gordon Brown a annoncé le lancement d’un programme de cession d’actifs pour une valeur globale de 16 milliards de livres sur deux ans (17 milliards d’euros).

Ce programme de privatisations concerne toute une série d’actifs non-financiers, dont des infrastructures de transport. La cession touche notamment «High Speed One», la ligne ferroviaire à grande vitesse qui relie le Tunnel sous la Manche à Londres. Les autres cessions de participations de l’Etat anglais concernent le consortium nucléaire européen URENCO, la maison de paris Tote, et une société spécialisée dans les prêts aux étudiants, a précisé Gordon Brown.

La vente de biens immobiliers et d’autres actifs détenus par des collectivités locales viendront compléter le programme de cession.

Ce programme est annoncé par Gordon Brown quelques jours seulement après les déclarations de David Cameron sur la politique de rigueur que le chef de file des conservateurs souhaiterait mettre en place s’il venait a être élu premier ministre.

Un des points majeurs de la campagne de David Cameron

La mise en place d’une politique de rigueur est en effet un des points majeurs de la campagne de David Cameron en vue des élections au poste de premier ministre qui auront lieu mi-2010. Le chef des conservateurs britanniques a évoqué a plusieurs reprise la gestion de l’économie du pays.

«Si nous gagnons les élections, ce sera dur. Il faudra réduire les dépenses publiques, et ce sera douloureux», a déclaré le responsable lors de son discours de clôture devant les délégués du parti, réunis à Manchester la semaine dernière. David Cameron a accusé les Travaillistes, au pouvoir depuis 12 ans, d’avoir mené la Grande-Bretagne à la faillite.

«Notre dette a doublé au cours des cinq dernières années et notre déficit dépassera l’an prochain 170 milliards de livres», a-t-il souligné. Il a esquissé une réforme des aides sociales pour «remettre la Grande-Bretagne au travail», et s’est engagé à réduire la taille et l’influence de l’Etat.

Les sondages donnent aux Conservateurs une avance confortable depuis plus d’un an. Ils sont crédités de 43% des intentions de vote, contre 29% pour le Labour, selon un sondage Yougov pour la chaîne Sky News.

http://www.jdf.com/taux-devises/2009/10/12…ion-dactifs.php

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Samedi, lors d'une réunion discrète entre quelques libéraux égarés à Paris, nous avons eu l'occasion de discuter sur l'état général de la France, discussion qui s'est poursuivie dimanche avec d'autres libéraux (eux aussi égarés). Le sentiment global était que la devise - que j'assume - d'un CPEF était un chouilla trop violente pour le moment et que l'Etat français pouvait bien encore tenir quelques temps (ici, on veut dire plusieurs années pour certains).

Pendant ce temps, je tombe là-dessus : http://www.lexpansion.com/economie/actuali…ite_203874.html

Ok, c'est Montebourg, c'est de bonne guerre pour cette frétillante endive frisée.

Il n'en reste pas moins qu'il ne parle plus de difficultés de tréso. Il y dit clairement :

En France, 25 départements sont actuellement en cessation de paiement, au bord de la faillite.

CPEF pour de bon ou on peut encore continuer à tirer sur la corde pendant 5 ou 10 ans ?

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Disons qu'étant donnée la source, une deuxième pour faire le recoupement ne serait pas de trop.

Tu as raison. Henri Guaino dit que tout va bien.

http://www.lexpress.fr/actualites/2/henri-…tee_796007.html

L'étau se resserre ?

En fait, il faut qu'on explique que les français sont trop pauvres pour maintenir cette masse de fonctionnaires.

Mais la moitié des Français sont plus ou moins fonctionnaires…

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(badurl) http://www.radiobfm.com/edito/info/44831/le-deficit-francais-une-fuite-en-avant-qui-inquiete/ (badurl)

" ;Avec ses 80% d'endettement et son problème des retraites, la France devrait, dans un monde normal, avoir sa note dégradée", affirme cet expert volontiers iconoclaste.

"La dette subprime aussi était notée triple A et on n'a vu le pot aux roses que lorsqu'il a éclaté. Ce sera pareil pour la France : le problème est latent et on attendra qu'il soit patent pour dégrader la note", a-t-il expliqué lors d'une présentation à des investisseurs mercredi.

Or une dégradation de la note plongerait les finances publiques dans un cercle vicieux, alors que la moitié de la dette française est détenue par des investisseurs étrangers.

"Les émissions de France Trésor partent comme des petits pains parce qu'on est noté triple A. Le jour où on perd un A les investisseurs vont être plus regardants, donc il y aura moins de capitaux, ce qui fera monter les taux d'intérêt", détaille Marc Touati. "Des taux d'intérêt en hausse, c'est moins de croissance et plus de chômage, donc moins de recettes fiscales et plus de déficit et de dette."

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"Des taux d'intérêt en hausse, c'est moins de croissance et plus de chômage, donc moins de recettes fiscales et plus de déficit et de dette."

Les croyances monétaristes ont la vie dure, et le pire c'est que la plupart des économistes ne sont pas capables de faire la différence entre croissance économique et inflation monétaire.

Des taux d'intérêt en hausse, c'est moins de création monétaire ex-nihilo, et donc moins de crédits et de dettes étatiques.

La croissance peut donc reprendre sur des bases vertueuses, basées sur les investissements en capitaux tangibles…

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On en est plutôt à plus de 60% étrangers désormais. Peut-on y voir une forme d'insider trading ?

J'ai appris que dans le même temps, les français ont de la dette souveraines d'autres pays, notamment européens, du fait que les fonds obligataires sont diversifiés en dette souveraine EU. Et ce, du fait de l'intégration européenne.

Et qu'en net, le volume de la dette souveraine française détenue par des étrangers - le volume de dette souveraine non-française détenu par des français est négatif.

Donc l'argument comme quoi la dette des français est détenue par des étrangers ne vaudrait pas grand chose.

Mais je n'ai pas les chiffres.

Le doc de Natixis est … comment dire … intéressant à lire : http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=49177

Il a l'air de dire que les gens reconstruisent leur épargne est une catastrophe.

C'est affreux.

b

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First DuPage Bank, Riverview Community Bank, Bank of Elmwood, Flagship National Bank, Hillcrest Bank Florida, American United Bank, Partners Bank

7 nouvelles banques qui clabotent.

http://www.fdic.gov/bank/individual/failed/banklist.html

(en toute discrétion)

Il a l'air de dire que les gens reconstruisent leur épargne est une catastrophe.

C'est affreux.

b

Tu loupes l'intro :

les Européens vont être confrontés :

• à une perte irréversible d'emplois dans les secteurs qui se contractent après la crise (construction, finance, biens durables…), d'où un chômage durablement très élevé ;

• à l'absence d'idées pour créer des emplois nouveaux en quantité suffisante pour compenser les pertes d'emplois ;

• à l'inefficacité des politiques de soutien de la croissance par l'exportation, avec la contraction du commerce mondial et, pour la zone euro, le risque d'appréciation de la devise ;

• à la disparition du modèle de soutien de l'activité par la hausse de l'endettement ;

• au besoin de rééquilibrer les finances publiques par des politiques budgétaires restrictives ;

• à l'accélération des délocalisations avec l'écart de croissance et de coûts de production entre les pays émergents et les pays de l'OCDE ;

• à la déformation du partage des revenus au détriment des salariés, avec le chômage élevé, les délocalisations…

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First DuPage Bank, Riverview Community Bank, Bank of Elmwood, Flagship National Bank, Hillcrest Bank Florida, American United Bank, Partners Bank

7 nouvelles banques qui clabotent.

http://www.fdic.gov/bank/individual/failed/banklist.html

(en toute discrétion)

Tu loupes l'intro :

Oui, j'ai vu.

Mais, il y va du "c'est la faute à l'épargne"

La cause essentielle de la crise est la mise en place d'une dynamique de

désendettement des agents économiques privés (graphique 6 plus haut), soit de

manière équivalente de remontée de leur épargne (graphiques 5a-5b plus haut en

ce qui concerne les ménages), ce qui provoque une chute irréversible de la

demande intérieure (graphique 7 plus haut, graphique 11), la partie de la

demande qui était auparavant financée par la hausse de l'endettement

disparaissant.

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Oui oui, mais c'est du Patrick Arthus, aussi, hein, pas de Liberalman, le super héros libéral en pyjama.

Le graphique 19a est très éclairant aussi : le taux de défaut des ménages, relativement plat à 0.1% jusqu'en 2007 grimpe à 0.45% (x4 tout de même) actuellement. Et la tendance ne semble pas s'inverser.

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L'euro se stabilisait face au dollar vendredi, dans un marché qui ne veut pas trop s'engager avant le week-end et évolue au rythme du degré de prudence des investisseurs.

Vers 18H00 GMT (18H00 à Paris), la monnaie unique européenne reculait légèrement à 1,5018 dollar contre 1,5027 dollar jeudi à 21H00 GMT. Il avait auparavant atteint un nouveau plus haut, pendant les échanges asiatiques, à 1,5060 dollar, avant de refluer puis de se stabiliser.

L'euro progressait face au yen à 138,26 yens contre 137,20 yens la veille.

Face à la devise nippone, le dollar montait à 92,05 yens contre 91,28 yens jeudi.

"On a eu des chiffres corrects sur les ventes de logements existants aux Etats-Unis", a souligné Samarjit Shankar, de BNY Mellon, ce qui est venu alimenter l'optimisme des investisseurs qui dans ce cas optent pour des monnaies plus rémunératrices que le dollar, comme l'euro.

http://www.boursorama.com/infos/actualites…b8cf1d4bdfe506f

Mais, une fois de plus en lisant Objectif Liberté:

Deux études, l'une du site de trading auto Edmunds Garage, l'autre de l'énorme Think Tank non partisan (centre gauche, aux standards américains) Brookings Institution, montrent que si on rapporte le montant des subventions versées par l'état - que ce soit sous forme de chèque ou de déduction fiscale - non pas au nombre de véhicules ou de logements vendus, mais au nombre de ventes supérieures à la tendance normale du marché, alors le coût de chaque vente supplémentaire, pour les automobiles, se situe entre 11 000 et 45 000$ (selon les hypothèses retenues pour les véhicules détruits et vendus), avec une moyenne évaluée à 20 000, et 43 000$ par maison vendue aux primo accédants. Mais un second programme de crédit d'impôt, cette fois ci ouvert à presque tous les contribuables acheteurs de maison, de 15 000$ cumulé sur plusieurs années, coutera au contribuable entre 133 000 (selon les hypothèses de ventes additionnelles très optimistes de l'association des agents immobiliers, qui soutiennent la mesure, pardi !) et 292 000$ par vente additionnelle d'après les hypothèses plus "conservatrices" de Brookings.

http://www.objectifliberte.fr/2009/10/prim…u-logement.html

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La crise risque d'être sévère, il semblerait qu'à Flint (tiens, pour faire chier Micheal Moore?), l'Etat a fait raser des maison pour maintenir les prix de l'immobilier, il semblerait que cette initiative soit étendue à 50 autre villes!

les buldozers?

le pétrole commence à ne plus trop savoir où aller, les indicateurs commencent à tourner vers le rouge, on ment aux gens, on leur dit que tout va bien, on les endort, on leur raconte n'importe quoi. Je ne sais pas où tout cela va mener d'autant plus que les états n'ont plus une thune!

On peut se diriger vers un consensus mou, chômage élevé mais maintenant artificiellement par des emplois publics toujours plus nombreux, les jeunes feront des études plus longues pour ne pas se retrouver sur le marché du travail, etc…

Ou alors la crise va aller plus en profondeur et alors les Etats seront forcés de faire des choses très impopulaires, bref on ne retourne pas dans le vert tant attendu…

je sens que tout cela va mal se terminer…

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La crise risque d'être sévère, il semblerait qu'à Flint (tiens, pour faire chier Micheal Moore?), l'Etat a fait raser des maison pour maintenir les prix de l'immobilier, il semblerait que cette initiative soit étendue à 50 autre villes!

les buldozers?

le pétrole commence à ne plus trop savoir où aller, les indicateurs commencent à tourner vers le rouge, on ment aux gens, on leur dit que tout va bien, on les endort, on leur raconte n'importe quoi. Je ne sais pas où tout cela va mener d'autant plus que les états n'ont plus une thune!

On peut se diriger vers un consensus mou, chômage élevé mais maintenant artificiellement par des emplois publics toujours plus nombreux, les jeunes feront des études plus longues pour ne pas se retrouver sur le marché du travail, etc…

Ou alors la crise va aller plus en profondeur et alors les Etats seront forcés de faire des choses très impopulaires, bref on ne retourne pas dans le vert tant attendu…

je sens que tout cela va mal se terminer…

Y a pas à tortiller cinquante plombes:

- aujourd'hui trop de gens vivent sur le dos des autres

Concrètement, il faudra qu'un grand nombre d'entre eux cesse leur travail destructeur net de richesse (au détriment des autres), pour se consacrer à la place à une activité productrice nette de richesse.

Biscotte l'efficacité économique dépend du capital investi, et que ces abrutis ont consommé le capital dont ils auraient besoin pour créer des richesses, le niveau de vie de ces gens baissera. Beaucoup.

Bref: plein de fonctionnaires en moins, de gré (plans de baisses des dépenses publiques comme UK ou Allemagne) ou de force (cessation de paiement et conditions de travail dégradées, comme en France) à se retrouver à ramer. C'est mécanique.

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Observation du réel sur le terrain : la circulation automobile aux heures de pointe n'a rien à voir avec les année précédentes. Je gagne 10 minutes sur mes 4 km en zône de type centre ville. Certains bouchons quotidiens ont disparu.

J'ai fait la même observation au mois de juillet-août à Paris mais maintenant, c'est la reprise.

Blague à part, je suis d'accord avec toi mais il me semble cependant que la circulation reprend récemment.

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