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Armageddon économique ?


vincponcet

Messages recommandés

Passé inaperçu :

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/03…te-grecque-.php

Athènes a accusé Berlin de favoriser la spéculation sur les obligations d'Etat grecques. Les taux d'intérêt sur la dette ont augmenté ce lundi après les déclarations sévères d'Angela Merkel ce week-end.

La Grèce arrive au bout du rouleau, assez vite.

et surtout ceci :

http://investigationfin.canalblog.com/arch…9/17291643.html

En pleine faillite de Lehman Brother, la Banque de France lui prêtait du cash !

La Banque de France a prêté du cash dans une opération décriée de pension livrée (Repo) 105 qui s'est achevée le 16 septembre 2008, au lendemain de la mise en faillite de Lehman Brother !

Pour elle ou bien pour protéger une banque française ?

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Un crash boursier en 2010 ?

Il amuse pas la gallerie Gerald Celente:

http://en.wikipedia.org/wiki/Gerald_Celente

In April 2009 Celente wrote, "Wall Street controls our financial lives; the media manipulates our minds. These systems cannot be changed from within. There is no alternative. Without a revolution, these institutions will bankrupt the country, keep fighting failed wars, start new ones, and hold us in perpetual intellectual subjugation."[22] He appeared on the Glenn Beck show and criticized the U.S. stimulus plan of 2009, calling government controlled capitalism "fascism" and saying shopping malls in the U.S. would become "ghost malls."[23] Celente has said, "smaller communities, the smaller groups, the smaller states, the more self-sustaining communities, will 'weather the crisis in style' as big cities and hypertrophic suburbias descend into misery and conflict," and forecasts "a downsizing of America."

En ce qui concerne sa prévision, je ne suis pas aussi confiant que lui, mais il est certain que la fin de l'illusion liée aux plans stimulus et la course aux actifs réels (au détriment des placements, y compris en bonds du trésor) sont à même de créer du mouvement (sans parler des faillites d'états en série).

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Buffett emprunte moins cher qu’Obama

Anomalie du marché ? Warren Buffett peut emprunter moins cher que l’Etat américain.

Guichard, Guillaume | JDF | 23.03.2010 | Mise à jour : 12H45

La société d’investissement du milliardaire américain Warren Buffett, Berkshire Hathaway, a émis des obligations à un taux inférieur à celui des titres du Trésor américain.

Le symbole est frappant. Un milliardaire américain, en l’occurrence le très avisé Warren Buffett, a émis récemment des obligations pour refinancer sa société d’investissement Berkshire Hathaway à un taux inférieur à celui attaché aux bons du Trésor américain. La différence de rendement, 3,5 points de base, est certes minime. Mais elle révèle le sentiment actuel du marché : placer de l’argent chez Berkshire Hattaway est moins risqué que de financer le déficit public américain.

D’autres sociétés, comme Johnson & Johnson ou Procter & Gamble, bénéficient également de rendements obligataires inférieurs à ceux des Etats-Unis, rapporte l’agence Bloomberg. Le même phénomène s’observe également en Europe.

«Cette évolution n’est pas très logique», juge Jean-François Robin, stratégiste chez Natixis. «Les Etats-Unis seront encore là dans dix ans, Berkshire Hattaway et Warren Buffett, peut-être pas. De surcroît, le milliardaire ne peut pas lever d’impôts, source de revenus sans équivalent, contrairement à Barack Obama.» Toujours est-il que depuis le début de l’année, le coût du risque attaché à la dette des Etats est supérieur à celui attaché aux obligations des sociétés bien notées.

Le risque n’est pas le seul facteur explicatif de cette évolution du marché obligataire. L’offre de bons du Trésor est en effet très importante ces derniers mois, alors que les émissions des grandes entreprises, surtout celles de Berkshire Hattaway, sont beaucoup plus rares. Loi de l’offre et de la demande oblige, les sociétés, profitant d’un afflux important d’acheteurs, peuvent émettre leurs obligations à des taux plus favorables.

Ce phénomène extrêmement rare serait toutefois en train de se résorber. Lundi, les indices Markit, témoins du risque attaché aux obligations, se rapprochaient. Celui couvrant les Etats européens s’établissait à 86 points et celui se rapportant aux principales sociétés du Vieux Continent à 85 points.

Reste que «beaucoup de titres de dette d’Etat à échéance 20 ans, le Bund allemand y compris, traitent au-dessus de la courbe de swaps qui reflète le risque interbancaire», relève Jean-François Robin. En d’autres termes, les banques se prêtent entre elles à un taux plus favorable que celui pratiqué envers les Etats. Alors même que ces derniers ont sauvé nombre d’établissements financiers de la faillite lors de la crise.

http://www.jdf.com/taux-devises/2010/03/23…her-quobama.php

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Le dernier billet de Vincent Bénard donne quelques autres pointeurs intéressants : http://www.objectifliberte.fr/2010/03/gran…olvabilite.html

Autrement dit, le numéro un de la commission du logement de la chambre des représentants écrit que les dettes de second rang ("second lien" en anglais) détenues par les colosses aux pieds d'argile de Wall Street ne valent plus un clou et sont comptées à des valeurs fantaisistes dans les bilans. Venant d'un pilier de l'establishment démocrate, voilà qui fait très mal ! Un peu comme si un premier ministre français osait déclarer que notre hexagone était virtuellement en faillite…
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Boum le Portugal : http://countingpips.com/fx/2010/03/24/fore…9Caa-%E2%80%9C/

On se rapproche… doucement… :icon_up:

C'est le moment de mettre les carottes sur le feu …

Le dernier billet de Vincent Bénard donne quelques autres pointeurs intéressants : http://www.objectifliberte.fr/2010/03/gran…olvabilite.html

L'illusion des comptes des banques US me semble se dissiper.

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Bon, ben voilà la crise grecque est repoussé d'au moins 1 an :

https://www.boursorama.com/international/de…0853a2c88446bba

Comme je ne suis pas sûr que vous ayez accès à la news, j'en mets un extrait :

"Le Conseil des gouverneurs de la BCE a l'intention de laisser le seuil minimal des collatéraux au grade d'investissement BBB- au-delà de la fin 2010", a-t-il dit au Parlement européen.
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Bon, ben voilà la crise grecque est repoussé d'au moins 1 an :

https://www.boursorama.com/international/de…0853a2c88446bba

Comme je ne suis pas sûr que vous ayez accès à la news, j'en mets un extrait :

ok, merci (en effet, pas accès).

La BCE refait le coup de la Fed avec les actifs pourris …

Je ne suis pas sûr que cela ait bcp d'importance maintenant: ça va passer aux autres dominos.

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La BCE refait le coup de la Fed avec les actifs pourris …

Je ne suis pas sûr que cela ait bcp d'importance maintenant: ça va passer aux autres dominos.

La news est accessible ici via reuter http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/id…E62O0ML20100325

Et si, si… Si la Grèce tient. Et avec cette règle, il n'y a plus aucune raison qu'elle ne tienne pas, les autres "dominos" tiendront.

En tout cas, c'est ce que je pense. J'avais écris ça il y a presque deux mois : http://forum.econoclaste.free.fr/read.php?3,10775 la bourse a l'air de me donner raison. Que puis-je lui demander de plus :icon_up:

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La news est accessible ici via reuter http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/id…E62O0ML20100325

Et si, si… Si la Grèce tient. Et avec cette règle, il n'y a plus aucune raison qu'elle ne tienne pas, les autres "dominos" tiendront.

En tout cas, c'est ce que je pense. J'avais écris ça il y a presque deux mois : http://forum.econoclaste.free.fr/read.php?3,10775 la bourse a l'air de me donner raison. Que puis-je lui demander de plus :icon_up:

http://econoclaste.org.free.fr/dotclear/in…c-est-pas-gagne

Si j'ai bien compris la position de Delaigue qui rejoint celle de Wolfgang Münchau, il considère que lorsqu'un pays programme un plan d'austérité, celui-ci a besoin d'assitance, soit par des taux d'intérêts subventionnés soit par la dévaluation. On sait d'ores et déjà qu'aucune des deux solutions n'est plausible.

En d'autres termes, les taux grecs vont augmenter…

Et même s'il a le soutien de la BCE, les taux ne sont pas suffisamment bas (le "plan européen" et le "plan d'austérité" très rude y sont pour quelque chose).

Mais on a mieux : Delaigue suppose que rétablir la confiance dans les marchés pourrait générer une bulle (processus auto-référentiel sous perfusion de monnaie ex nihilo), ce même phénomène qui pourrait tout aussi la faire éclater ultérieurement…

De fait, si l'Allemagne exige une réduction du déficit grec, il ne reste à ce dernier que deux possibilités : l'amélioration de la balance courante ou l'éviction de l'investissement privé.

Dans le premier cas, ce serait faire supporter le poids grec sur le dos de ses partenaires européens, en leur volant des parts de marché, comme l'a fait l'Allemagne pour générer ses excédents, ce qui serait effectivement intolérable, mais surtout impossible, et cela, tant que l'Allemagne perfuse artificiellement sa croissance. C'est là toute l'hypocrisie de l'Allemagne "faites comme nous" disent-ils, mais la vérité, c'est qu'on ne peut pas étendre la politique allemande aux autres pays sous peine d'une lourde récession de toute la zone euro.

Dans le deuxième cas, ce serait reporter à plus loin la reprise et donc prolonger la récession. Cette solution me paraît plus viable bien que pas sans risque (une baisse des prix-salaires qui alimente la méfiance des marchés

et donc les primes de risques).

Mais il me paraît clair que sans autre assistance extérieure, du moins clairement énoncée et définie, la possibilité du refinancement auprès de la BCE n'apaise pas forcément les marchés, ou si peu.

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Rebelote pour un assaut sur l'Allemagne et sa politique:

Zone euro: excluons l'Allemagne, pas la Grèce

Face à la crise grecque, certains, notamment à Berlin, prônent l'exclusion de la République Hellénique de la zone euro. Mais pour l'économiste Frédéric Lordon, c'est l'Allemagne qu'il faut exclure. La faute à une politique économique peu coopérative guidée par la doctrine de la rigueur.

La proposition allemande d’exclure la Grèce de l’Union monétaire européenne n’est finalement que le couronnement logique d’une longue suite de manifestations de mépris, entamée dans les années 90 avec le thème du « Club Med », alias les pays du Sud de l’Europe, incapables de se tenir à des règles de gestion macroéconomique rigoureuses (« allemandes »), poursuivies avec la proposition, entourée de rires gras, de vendre quelques îles grecques, et maintenant arrivées à leur terme avec la perspective finale de l’exclusion pure et simple.

Mais l’Allemagne perçoit-elle exactement jusqu’où aller trop loin ? Même Christine Lagarde, piquée par on ne sait quel insecte, se met à dénoncer tout ce qu’elle a pourtant toujours adoré ( :icon_up: ) et fustige la stratégie non coopérative de désinflation compétitive allemande, celle-là même d’ailleurs que la France tente également de pratiquer depuis des décennies et que la construction européenne impose plus ou moins à tous ses membres – à ceci près que même dans les jeux de cons il y a des perdants et des gagnants…

La France s’en tirerait-elle à peu près, en tous cas pas trop loin de l’Allemagne, Christine Lagarde ne trouverait pas grand-chose à redire, car, de même que jadis Paris valait bien une messe, un bel excédent commercial aujourd’hui vaut bien le pressurage des salariés – mais seule la déculottée fait venir l’esprit aux joueurs.

[…]

(badurl) http://www.marianne2.fr/Zone-euro-excluons-l-Allemagne,-pas-la-Grece_a190001.html (badurl)

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Bon, et sinon, sans rire, Lordon n'est pas économiste, et il est bel et bien communiste. C'est gênant. Ensuite, son discours global revient à dire la même chose que ce qu'on entend ailleurs :

"ouin, l'Allemagne a été méchante parce qu'elle a utilisé l'euro pour assoir ses exportations au détriment des autres pays. Ouin, ils sont vilains les Allemands parce qu'ils ont choisi d'être supercompétitif en se la jouant 0 augmentation de salaire pendant 5 ans".

Ça, c'est pour la paille. Pour la poutre, il oublie quelques bricoles : malgré la réunification qui a coûté des caisses d'épithéliums anaux aux dits Allemands, malgré justement cette modération salariale :

- l'Allemagne n'a pas creusé ses déficits comme une malade

- les salaires outre-Rhin sont meilleurs (de 10 à 20%) à ceux de la Fraônce

- le bilan global de leur méchante politique est qu'ils ont, effectivement, des perspectives de s'en sortir.

Autrement dit, ils en ont modérément chié, mais ils sont nettement nettement mieux barrés que nous. Parallèlement, les autres pays ont choisi, ouvertement, les déficits, la mauvaise gestion publique, l'absence de modération salariale et les gabegies diverses. Et ce sont les trous du culs comme Lordon, Picketty, Jorion ou Todd qui arrivent maintenant, la gueule enfarinée, pour dire que ce sont les Allemands, en gros, qui sont responsables et doivent payer les pots cassés. Bravo, belle mentalité.

Mais, au juste, qu'est-ce qui empêchait exactement la France de faire comme l'Allemagne ? Qu'est-ce qui empêchait la France de faire un mi-chemin comme l'Angleterre ?

Ben … Des gens comme Lordon, Picketty, Jorion ou Todd, justement. Pour eux, au delà de l'horizon de la dépense par l'Etat, point de salut.

Et je passe sur le reste de leurs analyses, ultra-keynésiennes, dépensières et foutraques. Je note aussi qu'aucun de ces brillants clowns n'est ouvertement classé à droite, ni même au centre, qu'ils ont tous régulièrement tribune ouverte dans des piliers de l'économie moderne comme Alternative Economique ou Le Monde Diplodocus.

Bref, s'il l'autre andouille de Lardon a raison, c'est qu'il ne s'est pas bien compris.

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Lordon et Pïcketty sont des guignols, Jorion et Todd beaucoup moins. Ils ne sont pas inintéressants à lire.

Il est vrai que l'Allemagne a su resté compétitive en n'augmentant pas ses salaires et que du reste ces derniers restent supérieurs à ceux de leurs voisins. Mais l'Allemagne semble aussi s'être massivement tourné vers des emplois intérimaires dans le milieu ouvrier. En résulte une assez faible espérance d'amélioration des conditions de vie mais on peut mettre ça sur le compte d'une politique d'austérité. Ensuite il y a des pays comme l'Espagne et l'Irlande qui ont été dans les pas de l'austérité Allemande mais qui payent aujourd'hui les conséquences de la bulle immobilière. Tout n'est donc pas aussi simple à la manière de la cigale et la fourmi.

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Mais, au juste, qu'est-ce qui empêchait exactement la France de faire comme l'Allemagne ? Qu'est-ce qui empêchait la France de faire un mi-chemin comme l'Angleterre ?

Martine A. la madone des 35h ?

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Lordon et Pïcketty sont des guignols, Jorion et Todd beaucoup moins. Ils ne sont pas inintéressants à lire.

Oui, j'ai la même échelle de valeur. Mais on part de bas, tout de même.

En fait, Jorion fait une analyse correcte d'une partie des problèmes et propose des solutions complètement inopérantes (et marxistes). Todd se sauve un peu avec son background d'historien, mais est très vite largué quand il s'agit de faire de la vraie économie.

En résulte une assez faible espérance d'amélioration des conditions de vie

Elle reste meilleure pour cette catégorie que les mêmes intérimaires en France, par exemple. Et de loin.

Ensuite il y a des pays comme l'Espagne et l'Irlande qui ont été dans les pas de l'austérité Allemande mais qui payent aujourd'hui les conséquences de la bulle immobilière. Tout n'est donc pas aussi simple à la manière de la cigale et la fourmi.

Certes non. Et c'est d'ailleurs pour ça que désigner l'Allemagne comme quasiment unique coupable est totalement ridicule.

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Bon, et sinon, sans rire, Lordon n'est pas économiste, et il est bel et bien communiste. C'est gênant. Ensuite, son discours global revient à dire la même chose que ce qu'on entend ailleurs :

"ouin, l'Allemagne a été méchante parce qu'elle a utilisé l'euro pour assoir ses exportations au détriment des autres pays. Ouin, ils sont vilains les Allemands parce qu'ils ont choisi d'être supercompétitif en se la jouant 0 augmentation de salaire pendant 5 ans".

Ça, c'est pour la paille. Pour la poutre, il oublie quelques bricoles : malgré la réunification qui a coûté des caisses d'épithéliums anaux aux dits Allemands, malgré justement cette modération salariale :

- l'Allemagne n'a pas creusé ses déficits comme une malade

- les salaires outre-Rhin sont meilleurs (de 10 à 20%) à ceux de la Fraônce

- le bilan global de leur méchante politique est qu'ils ont, effectivement, des perspectives de s'en sortir.

Autrement dit, ils en ont modérément chié, mais ils sont nettement nettement mieux barrés que nous. Parallèlement, les autres pays ont choisi, ouvertement, les déficits, la mauvaise gestion publique, l'absence de modération salariale et les gabegies diverses. Et ce sont les trous du culs comme Lordon, Picketty, Jorion ou Todd qui arrivent maintenant, la gueule enfarinée, pour dire que ce sont les Allemands, en gros, qui sont responsables et doivent payer les pots cassés. Bravo, belle mentalité.

Mais, au juste, qu'est-ce qui empêchait exactement la France de faire comme l'Allemagne ? Qu'est-ce qui empêchait la France de faire un mi-chemin comme l'Angleterre ?

Ben … Des gens comme Lordon, Picketty, Jorion ou Todd, justement. Pour eux, au delà de l'horizon de la dépense par l'Etat, point de salut.

Et je passe sur le reste de leurs analyses, ultra-keynésiennes, dépensières et foutraques. Je note aussi qu'aucun de ces brillants clowns n'est ouvertement classé à droite, ni même au centre, qu'ils ont tous régulièrement tribune ouverte dans des piliers de l'économie moderne comme Alternative Economique ou Le Monde Diplodocus.

Bref, s'il l'autre andouille de Lardon a raison, c'est qu'il ne s'est pas bien compris.

Ah ! Là déjà c'est beaucoup plus sérieux. Je te préfère largement comme ça. :icon_up:

Sur le fait que l'Allemagne doit seule endosser la responsabilité, je te l'accorde, c'est faux. Du moins, quand la phrase est tournée comme ça.

En revanche, sans sa "politique de l'offre", les pays fortement déficitaires comme l'Espagne ou la Grèce pourraient mieux s'en sortir.

Et là, j'espère que tu sais que je parle de déficit "commercial" et non "budgétaire" car j'ai l'impression que tu confonds les deux, non ? (Tu parles de mauvaise gestion publique, alors que ça n'a rien à voir)

Le problème, c'est que son "modèle" n'est pas viable, puisque ses excédents, l'Allemagne les tire au détriment de la compétitivité de ses voisins, qui "subissent" ces déficits. Eh non ! Ils ne l'ont pas choisi.

Ce que disent Lordon et Lagarde c'est que CE problème, sauf si tu considères que ce n'en est pas un, l'Allemagne est la seule à pouvoir le régler. Problème : elle ne veut pas, obsédée qu'elle est dans sa course aux excédents.

Tu me diras : l'Allemagne innove, cela explique son succès dans l'export, contrairement à la France qui a un gros problème à ce niveau là. C'est une explication partielle, qui n'explique pas loin de là, que l'Allemagne est le premier exportateur au monde (je note qu'avant ce dumping allemand, la France faisait des excédents commerciaux, et que ces déficits sont apparus après le dumping).

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