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Armageddon économique ?


vincponcet

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Ils devraient également interdire les grosses fusions entre banques et limiter la titrisation, à l'instar d'un pays comme le Canada par ailleurs peu touché par la crise financière.

Interdire les fusions entre banques, je ne vois pas l'interet sauf effectivement a ne faire que ca dans le contexte actuel. Idealement il vaudrait mieux permettre le retour d'un systeme de banques libres tout en virant les banques centrales afin de degager la centralisation autour des taux d'interet (effet de stabilisation economique)

Pour la titrisation, en soit je n'ai toujours pas trouve ce que le principe a de nefaste. Du moment que les contrats sont conformes au droit et ne visent pas ouvertement a spolier l'acheteur. Ensuite c'est a la justice de faire son boulot pour punir les voleurs.

Bien sur cela suppose la non-existence de marches magouilles par les politiques du style sub-prime, mais interdire la titrisation n'eliminerait pas l'action politique initiale. Enfin d'un point de vue purement investissement, il est parfaitement logique de couvrir une position en achetant son oppose, soit par exemple couvrir un investissement peu risque en theorie par un autre estime plus risque. C'est une technique financiere parfaitement acceptable en elle-meme, une sorte d'assurance en cas d'erreur d'appreciation sur un type d'actif.

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Il y a du bon dans cette réforme.

Par contre je ne saisi pas trop ce qu'ils veulent faire de l'OTC, réguler le gré a gré, c'est le supprimer en essence.

L'interdiction du sauvetage des banques avec l'argent du contribuable: j'attends de voir si la mesure sera respectée mais en soi j'applaudis. L'audit de la FED voulu par Ron Paul, à mon avis c'est une perte de temps, la même FED saura rouler tout le monde et on ne verra que ce qu'il veulent bien voir. Pour le reste c'est une vraie régression des libertés et surtout l'occasion de créer de nouvelles administrations et commissions théodule.

L'ensemble du texte est donc négatif.

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L'interdiction du sauvetage des banques avec l'argent du contribuable: j'attends de voir si la mesure sera respectée mais en soi j'applaudis. L'audit de la FED voulu par Ron Paul, à mon avis c'est une perte de temps, la même FED saura rouler tout le monde et on ne verra que ce qu'il veulent bien voir. Pour le reste c'est une vraie régression des libertés et surtout l'occasion de créer de nouvelles administrations et commissions théodule.

L'ensemble du texte est donc négatif.

Le seul bon critère pour juger des éléments de ce texte c'est: "diminue-t-il les privilèges du secteur bancaire ?". De ce point de vue là, il n'y a pas grand chose, en effet (mais je ne pense pas non plus que ce soit une régression des libertés, le secteur étant déjà complètement étatique) …

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L'audit de la FED voulu par Ron Paul, à mon avis c'est une perte de temps, la même FED saura rouler tout le monde et on ne verra que ce qu'il veulent bien voir.

So it will be in the news, and as you’ve pointed out, the bill has already done some good just by bringing attention to it. And I think that is by far the most important thing that we’ve done so far is get the attention of the American people and the financial community, looking at the Federal Reserve. As you noticed in recent months, I’ve gotten a lot more interviews on financial news stations and they’re at least open to discussing the Federal Reserve. This was unheard of a few years ago. So I’m pretty pleased with the national debate that’s going on. R. Paul

Pour le reste c'est une vraie régression des libertés et surtout l'occasion de créer de nouvelles administrations et commissions théodule.

L'agence qui aurait été chargée de l'audit existe déjà et fait déjà des "audits" (sort of..) de la FED.

Tiens, voilà un bill qui te fera plaisir:

http://www.house.gov/list/speech/tx14_paul/compcurr.shtml

Anarcap impatient va ! :icon_up::doigt:

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Interdire les fusions entre banques, je ne vois pas l'interet sauf effectivement a ne faire que ca dans le contexte actuel.

Je ne connais pas les modalités mais le but est d'empêcher les "too big too fail". J'imagine tout de même que ça comporte des exceptions.

Idealement il vaudrait mieux permettre le retour d'un systeme de banques libres tout en virant les banques centrales afin de degager la centralisation autour des taux d'interet (effet de stabilisation economique)

Pour la titrisation, en soit je n'ai toujours pas trouve ce que le principe a de nefaste. Du moment que les contrats sont conformes au droit et ne visent pas ouvertement a spolier l'acheteur. Ensuite c'est a la justice de faire son boulot pour punir les voleurs.

Bien sur cela suppose la non-existence de marches magouilles par les politiques du style sub-prime, mais interdire la titrisation n'eliminerait pas l'action politique initiale. Enfin d'un point de vue purement investissement, il est parfaitement logique de couvrir une position en achetant son oppose, soit par exemple couvrir un investissement peu risque en theorie par un autre estime plus risque. C'est une technique financiere parfaitement acceptable en elle-meme, une sorte d'assurance en cas d'erreur d'appreciation sur un type d'actif.

Se couvrir en achetant les deux, oui d'accord.

Le problème de la titrisation est qu'elle était comptait hors bilan ce qui permettait de frauder la limiter de leverage imposé aux banques. En outre les conditions d'échange favorisent le passage d'actifs pourris (aussitôt acheté, aussitôt vendu).

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Je ne connais pas les modalités mais le but est d'empêcher les "too big too fail". J'imagine tout de même que ça comporte des exceptions.

Se couvrir en achetant les deux, oui d'accord.

Le problème de la titrisation est qu'elle était comptait hors bilan ce qui permettait de frauder la limiter de leverage imposé aux banques. En outre les conditions d'échange favorisent le passage d'actifs pourris (aussitôt acheté, aussitôt vendu).

Titrisation comptée hors bilan ?

Tu peux expliquer de quoi tu parles ?

Si tu fais une titrisation cash, oui, ça sort du bilan, mais au même titre que si tu vends ta voiture, elle n'est plus dans ton bilan.

Si tu fais une titrisation synthétique, les créances restent dans le bilan.

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La banque centrale de Suisse manipule le cours de sa monnaie.

http://ftalphaville.ft.com/blog/2010/05/21…a-day-in-april/

Data just released show that the SNB increased its holdings of foreign currency by an extraordinary CHF28.5 billion in April – almost CHF1 billion a day. This means that, in the first four months of this year, Herr Hildebrand had gobbled up CHF58.9 billion of a money nobody else much wanted to own – on top of which we have to add what is likely to be a sizeable sum of flight capital ‘absorbed’ in the first turbulent weeks of May (€9.5 billion on Wednesday morning alone, according to market rumour).
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Titrisation comptée hors bilan ?

Tu peux expliquer de quoi tu parles ?

Si tu fais une titrisation cash, oui, ça sort du bilan, mais au même titre que si tu vends ta voiture, elle n'est plus dans ton bilan.

Si tu fais une titrisation synthétique, les créances restent dans le bilan.

Oui c'est à la titrisation cash que je fais référence. Je n'ai pas dit que ce n'était pas des ventes mais une astuce pour contourner la réglementation.

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Oui c'est à la titrisation cash que je fais référence. Je n'ai pas dit que ce n'était pas des ventes mais une astuce pour contourner la réglementation.

Ce n'est tout de même pas du hors bilan.

et donc je ne vois pas trop comment cela en fait une astuce pour contourner la réglementation.

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La banque centrale de Suisse manipule le cours de sa monnaie.

http://ftalphaville.ft.com/blog/2010/05/21…a-day-in-april/

Ou plutôt, il y a une fuite des capitaux massive de l'UE vers la Suisse, et la Banque centrale suisse empêche une trop forte appréciation du Franc, en créant (temporairement) de la monnaie pour acheter de l'euro. Je ne trouve pas ça anormal. Je pense que la BC fait juste un lissage, sans créer durablement de la monnaie.

Dans un petit pays ouvert, ça évite que les prix à la consommation fluctuent trop (par exemple : -10% en ce moment ; +10% dans 5 ans lorsque la confiance dans l'euro sera revenue (si elle revient)…).

Notons que si la Suisse avait eu un étalon-or, elle aurait subi une énorme appréciation de sa monnaie par rapport à ses principaux partenaires commerciaux, ce qui aurait, non pas été désastreux à long terme, mais qui aurait sérieusement perturbé son économie (salaires dans les entreprises exportatrices qui doivent alors s'ajuster à la baisse, ce qui est acceptable parce que le pouvoir d'achat des salariés est accru par la baisse du prix des importations, mais il y a tout de même une forte déformation de la structure prix de l'économie).

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Ou plutôt, il y a une fuite des capitaux massive de l'UE vers la Suisse, et la Banque centrale suisse empêche une trop forte appréciation du Franc, en créant (temporairement) de la monnaie pour acheter de l'euro. Je ne trouve pas ça anormal. Je pense que la BC fait juste un lissage, sans créer durablement de la monnaie.

Dans un petit pays ouvert, ça évite que les prix à la consommation fluctuent trop (par exemple : -10% en ce moment ; +10% dans 5 ans lorsque la confiance dans l'euro sera revenue (si elle revient)…).

Notons que si la Suisse avait eu un étalon-or, elle aurait subi une énorme appréciation de sa monnaie par rapport à ses principaux partenaires commerciaux, ce qui aurait, non pas été désastreux à long terme, mais qui aurait sérieusement perturbé son économie (salaires dans les entreprises exportatrices qui doivent alors s'ajuster à la baisse, ce qui est acceptable parce que le pouvoir d'achat des salariés est accru par la baisse du prix des importations, mais il y a tout de même une forte déformation de la structure prix de l'économie).

Quelqu'en soit les raisons affichées ou présumées, c'est une manipulation monétaire.

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http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=206…_aJ8&pos=14

Senator John Ensign went into a Capitol Hill meeting with four Federal Reserve bank presidents and emerged to say he was convinced of their “concern for Main Street.”

The presidents “argued very vociferously” that a Senate proposal to limit the Fed’s supervisory authority to banks with assets of $50 billion or more would make it “too New York- centric,” the Nevada Republican said after he and other lawmakers attended the May 5 meeting.

A week later, Ensign joined 89 senators in voting to let the central bank keep its authority over 5,000 banks. The vote was another victory for the Fed, which months ago faced one of the biggest challenges to its power and independence in its 96- year history as lawmakers responded to public anger over bailouts of Wall Street firms. The amendment Ensign supported was included in the financial regulatory bill the Senate approved yesterday.

“The Fed’s authorities seemed to be under serious threat,” said David Nason, a former assistant U.S. Treasury secretary who’s now a managing director at Promontory Financial Group LLC, a Washington-based consulting firm. Instead, the Fed “appears to have regained its footing and now appears to be emerging with at least as much authority and likely more.

Il y a vraiment quelquechose de pourri aux US.

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Ou plutôt, il y a une fuite des capitaux massive de l'UE vers la Suisse, et la Banque centrale suisse empêche une trop forte appréciation du Franc, en créant (temporairement) de la monnaie pour acheter de l'euro. Je ne trouve pas ça anormal. Je pense que la BC fait juste un lissage, sans créer durablement de la monnaie.

Dans un petit pays ouvert, ça évite que les prix à la consommation fluctuent trop (par exemple : -10% en ce moment ; +10% dans 5 ans lorsque la confiance dans l'euro sera revenue (si elle revient)…).

Belle apologie de la manipulation. :doigt:

Notons que si la Suisse avait eu un étalon-or, elle aurait subi une énorme appréciation de sa monnaie par rapport à ses principaux partenaires commerciaux, ce qui aurait, non pas été désastreux à long terme, mais qui aurait sérieusement perturbé son économie (salaires dans les entreprises exportatrices qui doivent alors s'ajuster à la baisse, ce qui est acceptable parce que le pouvoir d'achat des salariés est accru par la baisse du prix des importations, mais il y a tout de même une forte déformation de la structure prix de l'économie).

Ah oui, mieux vaut une monnaie 100% d'état, qu'une monnaie encore ancrée dans le réel par l'or … :icon_up:

On croirait entendre Bernanke dans un meeting Open Market Committee. :mrgreen:

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Belle apologie de la manipulation. :doigt:

On croirait entendre Bernanke dans un meeting Open Market Committee. :mrgreen:

:icon_up: Certes. Mais pour info, je suis favorable à des monnaies privées ; qui seront peut-être de l'étalon-or.

Sous un autre angle, la Chine avec sa monnaie sous-évaluée, accumule des usines et des réserves des change, pénalise le pouvoir d'achat de ses propres travailleurs et nous fournit des produits manufacturés à bon compte ; tant mieux pour nous et tant pis pour eux. Mais si un jour elle décide de libérer ses réserves de change (ce qu'elle fera je pense) et/ou de bloquer ses exportations, ça va faire sacrément mal, y compris dans les pays hypothétiques qui ont des étalon-or/monnaies privées.

Une solution est que les salariés d'un pays en étalon-or souscrivent des assurances sur les fluctuations des monnaies des partenaires commerciaux et sur leurs volonté d'exporter. C'est assez optimiste que beaucoup de personnes le fassent. Et c'est coûteux.

Il y a certains défauts à une monnaie rigide, notamment quand les voisins font n'importe quoi. Je crois qu'il ne faut pas se voiler des problèmes réels, mais défendre les monnaies rigides malgré des défauts reconnus, sinon on passe pour dogmatique…

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Notons que si la Suisse avait eu un étalon-or, elle aurait subi une énorme appréciation de sa monnaie par rapport à ses principaux partenaires commerciaux, ce qui aurait, non pas été désastreux à long terme, mais qui aurait sérieusement perturbé son économie (salaires dans les entreprises exportatrices qui doivent alors s'ajuster à la baisse, ce qui est acceptable parce que le pouvoir d'achat des salariés est accru par la baisse du prix des importations, mais il y a tout de même une forte déformation de la structure prix de l'économie).

Notons que si les partenaires de la suisse avaient gardé l'or (sans banque centrale) comme monnaie, ce genre de problème n'arriverait pas.

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Ou plutôt, il y a une fuite des capitaux massive de l'UE vers la Suisse, et la Banque centrale suisse empêche une trop forte appréciation du Franc, en créant (temporairement) de la monnaie pour acheter de l'euro. Je ne trouve pas ça anormal. Je pense que la BC fait juste un lissage, sans créer durablement de la monnaie.

Dans un petit pays ouvert, ça évite que les prix à la consommation fluctuent trop (par exemple : -10% en ce moment ; +10% dans 5 ans lorsque la confiance dans l'euro sera revenue (si elle revient)…).

Notons que si la Suisse avait eu un étalon-or, elle aurait subi une énorme appréciation de sa monnaie par rapport à ses principaux partenaires commerciaux, ce qui aurait, non pas été désastreux à long terme, mais qui aurait sérieusement perturbé son économie (salaires dans les entreprises exportatrices qui doivent alors s'ajuster à la baisse, ce qui est acceptable parce que le pouvoir d'achat des salariés est accru par la baisse du prix des importations, mais il y a tout de même une forte déformation de la structure prix de l'économie).

Je l'avait dit dans un autre fil, la BNS n'a pas (plus) peur de faire exploser son bilan pour approvisioner le marché de Franc. Il y un traumatisme du franc fort en Suisse, qui a largement pénalisé l'économie à la fin des années 70 et dans les années 80. Officielment, l'étalon or n'a été abandonné qu'en 1999 (de fait depuis 1971), depuis la BNS a une politque bien plus "élastique".

Moi ça ne me choc pas: les gens veulent du Franc, en produire ne coûte rien (pas de travail, pas de capital détourné…), eh bien qu'ils en aient.

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La note de la France dégradée sous peu ?

L'armageddon n'est finalement pas si loin que ça. S'il y a ne serait-ce qu'une rumeur crédible de dégradation de la note de plus d'un point d'un coup, franchement, on peut considérer que c'est le début de la faillite proprement dite.

Puisqu'on vous le dit ! :icon_up:

Dites, il dit "sous trois mois" !

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Un nouveau tournant dans la crise ? Le président des USA en appelle au peuple pour contrer le lobbying du secteur financier:

http://www.boursorama.com/infos/actualites…3a396722c224d5c

Dans un message adressé samedi à ses partisans via son site internet "Organizing for America", M. Obama se félicite de l'adoption jeudi au Sénat d'une réforme visant à renforcer la surveillance du secteur financier. Le texte doit encore faire l'objet d'une synthèse avec celui qui a été adopté par les représentants.

Mais le président prévient que "le secteur financier n'abandonnera pas" son combat pour faire dérailler la réforme. Les grands établissements de Wall Street "ont déjà dépensé un million de dollars par membre du Congrès en tentant d'influer sur le sujet", affirme M. Obama.

"Dans les jours qui viennent, ils vont mettre le paquet car c'est leur dernière chance de bloquer, d'affaiblir ou de tuer la réforme et il n'ont pas l'habitude de perdre", avertit M. Obama.

Le président appelle en conséquence ses partisans à donner chacun au moins 5 dollars à "Organizing for America" afin d'orchestrer la mobilisation en faveur de la refonte du système financier.

Ce type de message pourrait rendre "mainstream" la chasse aux sorcières.

Bon, maintenant c'est une news AFP :icon_up:

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However, last year Economist Gregory Mankiw articulated the position which according to Faber essentially echoes that of Fed #2 Janet Yellen and pervades much of the Fed generally, that “The problem is that people are saving money instead of spending, and we have to get the bastards spending to keep the economy going,” so the key is to inflate the money supply at something like 6% per annum

:icon_up:

Perso, je ne vois pas non plus pourquoi la Fed changerait les taux, cela révèlerait son échec.

Eventually, there will be war and one will want physical commodities “not paper from UBS or JP Morgan”

Tiens … ça je n'y crois pas encore, en tout cas pas du genre WW. L'internet limite grandement la capacité d'endoctrinement des états (maintenant, ce n'est pas "impossible", mais pour le moment je ne vois pas).

Sovereign credits in the Western world are all bankrupt, but before bankruptcy governments will print money; US government leaders will try to postpone the hour of truth, pushing the problems off till succeeding Presidents and Congressmen

Ca au moins, c'est clair.

In a nutshell Faber says he is essentially bearish on everything, though he favors commodities (especially physical precious metals and agriculture), owning a house in the countryside, equities in emerging markets tied to resources (especially necessities like water and oil) and healthcare, and most of Asia including especially Japanese stocks.

Eh ben voilà, on sait ce qu'il faut faire.

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Et on me trouve pessimiste.

There is no means of avoiding a total collapse in the West; at the first train station in 2008, the financial system went bust but didn’t die, at the next station nations will go bust (though this could take 5-10 years or less), but first they will print money as this is the most politically tenable option, and ultimately the world will go to war. All of us will be doomed
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Ambiance ambiance !

http://online.wsj.com/article/SB1000142405…2772338282.html

Seth Klarman is worth listening to, especially when markets go mad.

Mr. Klarman is president of the Baupost Group, an investment firm in Boston that manages $22 billion. His three private partnerships have returned an annual average of around 19% since inception in 1983—and nearly 17% annually over the past decade, as stocks went nowhere.

To measure Mr. Klarman's importance as an investor, you need only see the value his rivals place upon his words. You could have earned at least a 20% average annual return since 1991—better than twice the performance of the market—merely by buying and holding Mr. Klarman's book, "Margin of Safety": Published that year at a cover price of $25, hard copies now fetch up to $2,400.

But the professorial Mr. Klarman speaks in public about as often as the Himalayan yeti. He made an exception last Tuesday, when I interviewed him in front of a standing-room-only crowd of 1,600 financial analysts at the CFA Institute annual meeting in Boston. He then made another exception, speaking with me over the phone later to clarify points that he feared had been misconstrued.

Mr. Klarman specializes in buying securities that nauseate other investors. As the credit crisis exploded, he put more than a third of his assets into high-yield bonds and mortgage-related securities. I asked him what he had meant, in a recent letter to his clients, when he compared the financial markets to a Hostess Twinkie. "There is no nutritional value," he said. "There is nothing natural in the markets. Everything is being manipulated by the government." He added, "I'm skeptical that the European bailout will work."

Some members of the audience gasped audibly when Mr. Klarman said, "The government is now in the business of giving bad advice." Later, he got more specific: "By holding interest rates at zero, the government is basically tricking the population into going long on just about every kind of security except cash, at the price of almost certainly not getting an adequate return for the risks they are running. People can't stand earning 0% on their money, so the government is forcing everyone in the investing public to speculate."

"We didn't get the value out of this crisis that we should have," Mr. Klarman told the audience. "For our parents or grandparents, it was awful to have had a Great Depression. But it was in some ways helpful to carry a Depression mentality throughout their later lives, because it meant they were thrifty with their money and prudent in their investment decisions." He added: "All we got out of this crisis was a Really Bad Couple of Weeks mentality."

You could have heard a pin drop as Mr. Klarman proclaimed, "I am more worried about the world, more broadly, than I ever have been in my career." That's because you can make good investing decisions and still end up with bad results if you reap your profits in currencies that do not hold their purchasing power, he explained.

"Will money be worth anything," asked Mr. Klarman, "if governments keep intervening anytime there's a crisis to prop things up?"

Les articles de ce type sont en grande quantité depuis 2-3 semaines …

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http://www.lemonde.fr/economie/article/201…62215_3234.html

L'avantage fiscal Scellier dans le collimateur

LEMONDE | 24.05.10 | 16h04 • Mis à jour le 24.05.10 | 20h40

Le secrétaire d'Etat au logement, Benoist Apparu, a annoncé, mercredi 19 mai, lors d'une table ronde organisée au Sénat, vouloir corriger les défauts de l'avantage fiscal Scellier pour les acheteurs d'un logement neuf destiné à être loué.

Adopté dans l'urgence et en vigueur depuis le 15 janvier 2009, ce dispositif s'est montré efficace pour doper non pas la construction mais la vente de logements neufs, permettant aux promoteurs d'écouler leurs stocks en un temps record, puisque sur 105 000 logements vendus par eux en 2009, 68 000, soit les deux tiers, ont été acquis par des investisseurs en Scellier. Mais beaucoup de ces propriétaires, comme ceux de l'ancien dispositif Robien, sont déçus par ce placement. Principale critique : l'offre locative neuve ainsi créée ne correspond pas toujours aux besoins locatifs locaux et encore moins au pouvoir d'achat des locataires censés y emménager.

C'est ce que souligne une étude d'Immogroup Consulting, publiée en avril par Jean-Michel Ciuch et Evelyne Colombani. Les deux auteurs sont d'anciens experts du Crédit foncier qui doivent leur départ à la publication, dès juillet 2009, d'une cartographie des risques locatifs du Robien qui n'a guère plu en haut lieu.

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