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Armageddon économique ?


vincponcet

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Pour ce cher JpChevallier il n'y aurait pas de création monétaire aux USA depuis 1997 icon_ptdr.gif

http://www.jpchevall…e-83333829.html

Jean-Pierre Chevallier, tout comme Charles Gave sont tous les deux monétaristes. Pas vraiment libéraux comme ont l'entend sur le forum. Gave notamment, ne comprend pas l'étalon-or, qu'il qualifie de "relique du passé". Il est par contre agréable à lire dans ses livres sur le reste des sujets économiques, avec des explications tout à fait acceptables par des libéraux conservateurs ou des anarcaps. Il écrit mieux que Chevallier, mais ce dernier est intéressant dans son analyse systématique du milieu financier, et des quantités d'infos graves que ce milieu tente de glisser sous le tapis. Mais c'est comme la la poussière, à force de tasser, il y a une grosse bosse au milieu du salon, qui fait baller la table…

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Quelqu'un aurait un bon article ou site qui expliquerait tout ce qui a trait à l'euro?

Parceque je lis des articles, notamment sur Contrepoints mais il y a un certain nombre de causes à effets non détaillées que je ne comprends pas. Notamment sur les effets indésirables du passage à l'euro pour certaines économies, les effets indésirables en cas de cessession de certains états membres etc

Exemple:

"Les coûts d’un petit pays quittant la zone Euro sont déjà significatifs. Les conséquences incluent un défaut de paiement sur les dettes, des faillites d’entreprises, un écroulement du système bancaire et l’effondrement du commerce international."

"Dans le cas où un pays plus important (comme l’Allemagne) devait quitter l’Euro, les conséquences comprendraient des faillites d’entreprises, une recapitalisation du système bancaire et l’effondrement du commerce international."

"Le parapluie de l’euro a permis, hélas, la poursuite de la ruine organisée par les pouvoirs successifs par le truchement des 35 heures et celui de la retraite à 60 ans, ainsi que d’autres folies ordinaires. Une monnaie indépendante aurait du subir des sanctions brutales conduisant à des révisions déchirantes. "

C'est très vaste, comme question.

Il va (malheureusement) te falloir aller chercher un peu à droite et à gauche ce dont tu peux avoir besoin.

En posant des questions précises, c'est plus simple d'y répondre sur le forum.

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La banque de France a revu à la baisse sa prévision de croissance pour le T3 à 0.1% et probablement pareil pour le T4. Ce qui nous fait une croissance annuelle de 1.2% alors que l'hypothèse gouvernementale (sur laquelle est basée le budget, enfin à supposer qu'on puisse encore l'appeler comme ça) est toujours de 1.75%.

La précédente révision à la baisse de 2.25 vers 1.75% ayant entrainé un "plan de rigueur", la question qui se pose maintenant est: à quand le "plan de rigueur" 2.0? Allé je me mouille: je le vois bien le 24 octobre. Pourquoi cette date? Et bien octobre est un mois plutôt merdique, propice aux mauvaises nouvelles en tout genre. Les vacances d'été sont loin, et les vacances de noël encore plus. D'autre part, le 24, c'est un lundi, et quitte à annoncer une mauvaise nouvelle autant avoir un peu de plaisir sadique à l'annoncer un lundi.

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C'est très vaste, comme question.

Il va (malheureusement) te falloir aller chercher un peu à droite et à gauche ce dont tu peux avoir besoin.

En posant des questions précises, c'est plus simple d'y répondre sur le forum.

OK. Je te remercie pour tes réponses précédentes.

En fait, la BNS a fixé le taux de change à 1.20 franc suisse. Pour ce faire, elle n'étais pas obligé d'émettre des francs suisses, ni d'acheter de l'euro non? il suffit simplement de le décréter non?

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OK. Je te remercie pour tes réponses précédentes.

En fait, la BNS a fixé le taux de change à 1.20 franc suisse. Pour ce faire, elle n'étais pas obligé d'émettre des francs suisses, ni d'acheter de l'euro non? il suffit simplement de le décréter non?

Le décréter ne suffit pas: la réalité existe et les gens continueraient à échanger à un taux plus élevé sur un marché noir même avec des peines de prison, ça s'est déjà vu. Il faut donc émettre du franc suisse en masse et l'échanger contre de l'€. Ce faisant le franc suisse devient une monnaie de singe au même titre que le $ et l'€.

Beaucoup d'analystes ont pensé que cette décision allait faire de l'or la seule valeur refuge, mais bizarrement celui-ci a drôlement chuté le jour de l'annonce en question (avant de se reprendre il est vrai). Les rumeurs de manipulations de l'or par les banques centrales commencent à circuler, tout comme les manipulations du pétrole:

Le président de Hinde Capital, Ben Davies, remarquait hier dans un entretien avec Eric King que la très forte baisse de l’or juste quelques minutes avant l’annonce de la dévaluation du franc Suisse était étonnante, en ce que cette annonce était extrêmement favorable à une hausse du prix de l’or.

Hinde ajoute : « Il a fallu vendre beaucoup d’or pour que le prix s’effondre de la sorte. Comment est-il possible qu’autant d’or ait été vendu, aussi rapidement, juste avant une annonce extrêmement positive pour le prix de l’or ? La seule explication raisonnable est une action coordonnée… Les banques centrales étaient nécessairement au courant de l’annonce qu’allait faire la Banque Nationale Suisse ».

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Prospect of empty coffers looms large

The government is facing the possibility of not being able to pay wages and salaries in October if its international creditors do not approve the pending 8-billion-euro sixth installment immediately.

The country’s foreign lenders have made disbursement conditional on the government’s adoption of new measures that will target the collection of at least 1.7 billion euros. Without the sixth tranche, the public purse will be 1.5 billion euros short on October 17.

The prospect of a freeze in payments appeared even more serious on Thursday, after Greek commercial banks failed to cover the sum of 300 million euros of supplementary, noncompetitive bids for Tuesday’s auction of T-bills, providing only 155 million. The shortfall is interpreted as a clear message by banks to the government that they are unwilling to fund future issues of T-bills.

The gravity of the situation is indicated by the fact that the government has frozen all disbursements apart from salaries and pensions.

http://www.ekathimerini.com/4dcgi/_w_articles_wsite2_1_08/09/2011_405503

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Octobre ? Mais ça nous laisse un max de temps, ça ! Peinard.

Le décréter ne suffit pas: la réalité existe et les gens continueraient à échanger à un taux plus élevé sur un marché noir même avec des peines de prison, ça s'est déjà vu. Il faut donc émettre du franc suisse en masse et l'échanger contre de l'€. Ce faisant le franc suisse devient une monnaie de singe au même titre que le $ et l'€.

Beaucoup d'analystes ont pensé que cette décision allait faire de l'or la seule valeur refuge, mais bizarrement celui-ci a drôlement chuté le jour de l'annonce en question (avant de se reprendre il est vrai). Les rumeurs de manipulations de l'or par les banques centrales commencent à circuler, tout comme les manipulations du pétrole:

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Et si on suit cette logique, pourquoi faire chuter l'or si ce n'est parce qu'on sait pertinemment qu'on est en train de créer de l'inflation et qu'on veut le camoufler ?

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Analysis: Greece euro exit talk grows, but would it help?

Senior EU officials are speaking privately about a dangerous new phase in the two-year-old euro zone crisis. Greece - the spark for the conflagration - is close to intractable and Italy, the region's third largest economy and biggest bond market, is cause of grave concern.

Dutch Prime Minister Mark Rutte provided perhaps the clearest indication yet that Greece's 10-year euro membership might not be forever, outlining on Wednesday a plan under which a member state could leave the currency bloc if it consistently and repeatedly ignored budget deficit and other obligations.

"Countries which are not prepared to be placed under administratorship can choose to use the possibility to leave the euro zone," he and his finance and economics ministers wrote in a proposal sent to the Dutch parliament, although it did not mention Greece or any other member state by name.

In whispers, some officials are giving a stark assessment, even if they do not yet represent the mainstream of EU thinking, where many still talk about a solution being found.

"I think the euro zone is on the verge of collapse," said one senior official involved in analyzing solutions to the crisis.

"Italy is the only country that matters now. Forget about Greece. Even if you could find a way to get Greece out of the euro zone, it wouldn't resolve the Italian problem and it wouldn't resolve the debt crisis."

From the European Commission's point of view, a country leaving the currency bloc is not only not being debated, it is not even possible, with the statutes that govern membership making no provision for members to leave the club.

"Neither exit nor expulsion from the euro area is possible according to the Lisbon treaty under which participation in the euro is irrevocable," the Commission's spokesman on economic and monetary affairs, Amadeu Altafaj, said on Thursday.

As one senior EU official put it succinctly: "The euro zone is not a cafe where you go in and you go out. The financial and monetary interdependence is so big, so strong… that the fate of one member creates problems for all of the others."

SHOULD I STAY OR SHOULD I GO

That said, however, the options available for resolving the situation in Greece, where deficit-cutting measures and other EU/IMF-imposed targets have consistently been missed, are rapidly narrowing. And as they narrow, impatience grows.

If Greece fails to deliver on its obligations, which include raising 5 billion euros from privatizations this year, the EU and IMF have said they will not be able to release more aid to the country, which has already received one 110-billion-euro EU/IMF bailout and is expected to receive another of the same size soon.

At that point, if it were to have no further lifelines, Greece may find itself with no choice other than to consider the unthinkable -- defaulting on its debts, renouncing the euro, reintroducing the drachma at a deeply discounted rate and attempting to stimulate a recovery via a painful devaluation.

Greek debt owned by private sector investors and the European Central Bank would be marked down by 50 percent or more, with the reverberations felt from Brussels to Beijing.

"Ladies and gentlemen, the situation is serious in Greece," German finance minister Wolfgang Schaeuble , who has been at the heart of trying to resolve the crisis for the past two years, stated simply as he began a speech to Germany's Bundestag on Thursday.

"At the moment the troika (EU/IMF/ECB) mission is suspended. There can be no illusions here. As long as this mission cannot confirm that Greece has fulfilled the conditions, then the next aid tranche cannot be paid. There is no wiggle room here."

No one is saying it explicitly, but the Catch-22 for Athens would appear to be: "You can't leave the euro zone, but you don't have what it takes to stay in it either."

Private economic analysts have begun to conclude that it is only a matter of time before a way is found to let Greece go.

"We are increasingly of the view that Greece will exit the euro," Mark Burgess, chief investment officer of Threadneedle Investments, which has long been negative on the euro zone during the crisis, said in a research note this week.

"The question is, is it done in a coordinated fashion, accompanied by a state-funded recapitalizing of the banking system, a cut in rates and a massive injection of liquidity, or is it uncoordinated?"

BREAKING UP IS HARD TO DO

Studies on how a country can leave or be forced to leave the euro zone have been done in the past, including a detailed examination by the European Central Bank in December 2009, which concluded that unilateral withdrawal from the euro would not be inconceivable, although it would also mean exit from the EU.

While a country might be able to find the legal grounds to quit the euro and the EU of its own accord, it wouldn't be so possible for the euro zone or the EU to force a member out.

"Expulsion from either the EU or Economic and Monetary Union would be so challenging, conceptually, legally and practically, that its likelihood is close to zero," the paper said.

That means that even if the rest of the euro zone were to decide Athens is no longer a viable member, they would be stuck with it for as long as Greece wants to stay in the club.

In that respect, those concerned about Greece's ability to meet its obligations and worried about its threat to euro-zone integrity may be better off focusing their attention on bigger issues threatening to fracture the bloc, such as Italy's debt problems and the ramifications of a potential default by Rome.

With a sovereign bond market worth around 1.9 trillion euros -- 120 percent of GDP -- Italy is a heavy weight at the heart of Europe. Around 45 percent of its debts are held abroad, with many European banks and sovereigns major creditors.

"If Italy defaults, nearly every bank in Europe would feel the impact or go bust, either because they own debt or they are counterparties to debt," said the official involved in analyzing the ramifications of the debt crisis.

"Italy is too big to save and too big to fail. If the ECB stops buying Italian bonds, then we're really in trouble and no one will be thinking about the problems with Greece."

http://www.reuters.com/article/2011/09/08/us-eurozone-greece-exit-idUSTRE78750B20110908

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Au fait : http://www.zerohedge.com/news/market-chatter-greek-default-over-weekend

This email originated by Bloomberg's TJ Marta currently making the rounds and sending European CDS spreads to the moon:

From colleague: trader friend just hit me with the following: There is “Chatter” in the market of a Greek Default this Weekend - and their CDS is over 400 wider… Soc Gen is off 7% on exposure - German CDS more expensive than UK;s - despite the ballooning in the CDS prices for Lloyds and RBS.

In other news, Reuters is reporting that Stark is about to retire; with announcement to come after the German market close according to sources. His potential departure is due to a conflict over ECB bond buying according to sources.

Total chaos.

Rumeur. Mais bon. ZH n'a pas l'habitude d'enfiler les perles.

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Un truc me chiffone:

Si la Grèce sort de l'euro et dévalue le drachme, celà ne la met-elle pas dans l'impossibilité de rembourser ses créanciers en euro ?

Du coup, quel est l'intérêt pour les 'bons élèves' à demander à ce que les Grecs soit virés de la classe ?

Celà revient-il à admettre le défaut de la Grèce, faire une croix sur ses créances et essayer de sauver ce qui peut encore l'être ?

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avec la BofA qui annonçait supprimer 40 000 postes, ce n'est pas ça qui rassure le secteur bancaire.

J'ai eu ouïe dire également que la Sogé avait viré 800 prestataires…

Si quelqu'un bosse à la Sogé pour confirmer…

Je bosse en ce moment comme presta pour une autre banque du top 3 perdant; je vous tiens au courant :mrgreen:

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Pas eu de charrette récente non, il y a eu un plan de réduction de cette ampleur qui a été revu a la baisse depuis mais c'est old news, pas lié a la crise de cet été.

Je n'ai pas dit qu'il n'y aurai pas d'autres charrettes hein…

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Pas eu de charrette récente non, il y a eu un plan de réduction de cette ampleur qui a été revu a la baisse depuis mais c'est old news, pas lié a la crise de cet été.

Je n'ai pas dit qu'il n'y aurai pas d'autres charrettes hein…

Ok, thx.

Et puis il y a Bâle III à mettre en place, ça va peut être limiter, un peu, le nombre de charrettes…

Hip hip hip, pour les réglementations étatiques ! :dentier::calimero:

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Un truc me chiffone:

Si la Grèce sort de l'euro et dévalue le drachme, celà ne la met-elle pas dans l'impossibilité de rembourser ses créanciers en euro ?

Du coup, quel est l'intérêt pour les 'bons élèves' à demander à ce que les Grecs soit virés de la classe ?

Celà revient-il à admettre le défaut de la Grèce, faire une croix sur ses créances et essayer de sauver ce qui peut encore l'être ?

L'intérêt pour les bons élèves, c'est d'arrêter de casquer -car la Grèce ne remboursera pas- sans fin.

Mais bon, comme l'argent est gratuit, et que la sortir de l'euro tout de suite ça ferait mal au *** sur le moment, ce qui n'est pas bon pour les élections (chose importante s'il en est pour l'homme politique qui ne saurait vivre autrement).

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Le G7 déterminé pour la croissance et la solidité budgétaire

Par Patrick Vignal | Reuters – il y a 22 minutes

MARSEILLE (Reuters) - Les membres du G7 sont déterminés à agir pour la croissance et la consolidation des finances publiques, a déclaré vendredi le ministre français des Finances, François Baroin, à l'issue d'une rencontre avec ses homologues et les banquiers centraux des sept grands pays.

La réunion de Marseille s'est tenue dans un contexte de défis pour la reprise économique mondiale, a-t-il dit lors d'une conférence de presse.

Les grandes économies doivent adopter et mettre en oeuvre des plans de consolidation budgétaire et de croissance, a dit François Baroin, ajoutant que le G7 a réaffirmé sa "détermination inflexible" à assurer la solidité des signatures souveraines.

Le ministre, dont le pays préside le G7, a ajouté que les banques centrales étaient prêtes à fournir des liquidités aux banques, "autant que de besoin".

Jean-Baptiste Vey, édité par Patrick Vignal

http://fr.news.yahoo.com/le-g7-d%C3%A9termin%C3%A9-pour-la-croissance-et-la-212326043.html

Mais c'est un cauchemar, ces gens sont vraiment cons….online2long.gif

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Comme dirait h16, il commence à y avoir du vent dans les voiles.

Le chef économiste de la Banque centrale européenne, Jürgen Stark, a démissionné vendredi. Comme d'autres officiels allemands, il est opposé au rachat de dette des États en difficulté. L'euro s'est effondré à 1,3650 dollar.

Le feu gagne la caserne de pompiers. La Banque centrale européenne (BCE), qui lutte depuis dix-huit mois pour éteindre l'incendie ravageant les pays endettés de la zone euro, se déchire maintenant au grand jour. Le chef économiste de l'institution, Jürgen Stark, a démissionné vendredi avec fracas de son poste…

Après avoir démissionné de l'institution ce vendredi, Jürgen Stark estime que la crise des dettes a atteint un niveau critique. Il appelle à réformer les dispositifs de décision et de sanctions pour regagner la confiance des marchés.

http://www.lefigaro….on-de-crise.php

Le chef économiste de la BCE démissionne (AFP)

Jürgen Stark avait exprimé à plusieurs reprises son opposition au programme de rachat d'obligations publiques mené par l'Institution.

Jürgen Stark occupait ce poste, l'un des plus importants au sein de la BCE, depuis le 1er juin 2006. Son mandat ne devait s'achever que le 31 mai 2014. A plusieurs reprises au cours des dernières semaines, il avait exprimé ses doutes sur le programme de rachat d'obligations publiques mené par l'institution monétaire de Francfort (ouest) pour soulager les pays les plus fragiles de la zone euro. La BCE, qui avait adopté ce programme à contrecoeur en mai 2010 pour porter secours à la Grèce, l'avait mis en sommeil cette année, avant de reprendre ses achats en août en raison de l'aggravation de la crise de la dette qui menaçait l'Italie et l'Espagne.

Le départ de Jürgen Stark, ardent partisan de l'orthodoxie monétaire en zone euro, "reflète l'incertitude" au sommet de la BCE, tandis que les inquiétudes sur le problème grec ne faiblissent pas, a estimé Lothar Hessler, analyste des marchés de capitaux chez HSBC Trinkaus, interrogé par l'AFP. Déjà en février, un autre Allemand, l'ex-président de la Bundesbank Axel Weber avait décidé de claquer la porte de la BCE en raison de son opposition à ce programme de rachats d'obligations.

CRITIQUES DE L'ALLEMAGNE

Déjà, en février, un autre Allemand, l'ex-président de la Bundesbank Axel Weber, avait décidé de claquer la porte de la BCE en raison de son opposition à ce programme de rachats d'obligations. Et ce, alors qu'il était pressenti pour présider l'institution. Jeudi, M. Trichet avait vivement défendu son bilan face aux critiques allemandes. "Si nous nous sommes lancés dans le programme de rachat d'obligations, pour des raisons de politique monétaire, c'est parce que les gouvernements ne se sont pas bien comportés", a-t-il accusé.

"J'aimerais bien entendre des félicitations pour une institution qui a apporté pendant treize ans la stabilité des prix à l'Allemagne", a-t-il ajouté à l'adresse de ses détracteurs germaniques. Le départ de M. Stark n'intervient pas au meilleur moment pour la zone euro, confrontée à une croissance morose et à une crise de la dette qui s'enlise. Les spéculations sur une faillite de la Grèce ont repris de plus belle, tandis que certains n'hésitent pas à évoquer une sortie de ce pays de la zone euro, ce qui plongerait la région dans l'inconnu.

Pour Holger Schmieding, de Berenberg Bank, "la deuxième démission d'un Allemand de la BCE en six mois va alimenter le soupçon injustifié des marchés mondiaux que l'Allemagne pourrait finalement quitter l'Union monétaire. Cela renforcera probablement les tensions sur ces marchés pendant quelque temps". M. Stark pourrait être remplacé par le secrétaire d'Etat aux finances Jörg Asmussen, selon des médias.

Le départ de M. Stark ne devrait en revanche rien changer à la politique monétaire suivie par la BCE, estime encore M. Schmieding. Jeudi, elle a décidé de maintenir son principal taux directeur à 1,5 %, renonçant face à la crise à la série de hausses qu'elle avait programmée en début d'année.

A part ça suis-je le seul à trouver incongru que Trichet soit remplacé par Mario Draghi, ex-directeur de Goldman Sachs Europe, qui a maquillé la dette de l'Etat grec pour lui permettre de rentrer dans l'Euro, puis innondé les marchés de produits toxiques?

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Sogé de -10% en -10%.

Au moment où je commence une mission dans une filiale :mrgreen:

Et au moment où un pote attaque son VIE à la SoGé Luxembourg…

Il multiplie les points critiques : Banques françaises, SoGé, Luxembourg (un peu le centre de l'Europe), VIE (donc payé par le gouvernement français)…Il va pas être payer bien longtemps celui-là :D

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Invité rogermila

Les gaffes à répétition de Christine Lagarde commencent à exaspérer les milieux financiers et inquiètent l'UMP qui voyait sa présence dans une institution internationale comme un atout, visant à rassurer l'electorat mais qui risque de se retourner contre eux..

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Deux jours après que la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, avait affirmé que les banques avaient besoin d'une «recapitalisation urgente», des déclarations qui avaient provoqué un tollé au sein des responsables européens, celle-ci doit éteindre l'incendie.

.En marge du G8 qui se tenait à Marseille samedi, l'ancienne ministre de l'Économie et des Finances a tenu à s'expliquer sur ces 200 milliards d'euros.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/09/11/04016-20110911ARTFIG00083-banques-christine-lagarde-tente-d-eteindre-l-incendie.php

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Les gaffes à répétition de Christine Lagarde commencent à exaspérer les milieux financiers et inquiètent l'UMP qui voyait sa présence dans une institution internationale comme un atout, visant à rassurer l'electorat mais qui risque de se retourner contre eux..

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La conne, on ne lui a pas dit qu'il ne fallait pas dire les choses telles qu'elles sont, mais telles que les gens de l'UMP les fantasment.

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