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Armageddon économique ?


vincponcet

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En effet, le Japon est probablement le pays qui chutera le premier.

 

Mais, les Etats-Unis avec un endettement supérieur à 150 % de leur PIB ont-ils vraiment déjà connu une situation financière aussi catastrophique ? J'en doute fortement... De même, si l'on doit s'arrêter sur le cas français, sa dette s'élève au minimum à plus de 2600 milliards, soit un chiffre largement supérieur également au 100% du PIB. Du jamais vu... En outre, ne dit-on pas qu'arrivé à un tel niveau, elle devient largement incontrôlable?

On peut ajouter à cela à cela que les chiffres de la croissance chinoise sont aujourd'hui largement surestimés. Dans le cas contraire, comme le dit Olivier Delamarche comment expliquer une croissance de plus de 7% par an avec une consommation énergétique qui progresse à peine...

 

Et je ne parle pas des Etats d'ores et déjà complétement laminés par la crise comme la Grèce, l'Espagne, le Portugal, l'Irlande...

En clair, je ne vois pas comment le système financier mondial pourrait résister à la tourmente actuelle...

 

Sauf que les états unis possèdent l'arme ultime : le dollar !

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Pour rebondir sur ce que je disais précédemment, le FMI avait fait une étude avec la dette agrégée des pays développés (donc pas tout à fait dette mondiale :

http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202290673284-dette-la-maitrise-est-une-affaire-de-long-terme-366285.php

On est bientôt à 100%...

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Un projet de loi plutôt discret concernant les agences de notation (Article du 28/11):

 

 

 

Moody’s, Standard & Poor’s et Fitch n’ont qu’à bien se tenir. Le Parlement européen, la Commission et le Conseil ont fini par trouver un accord à propos des nouvelles règles auxquelles devront se soumettre les agences de notations. "Un grand pas en avant" s’enthousiasme Leonardo Domenici, l’eurodéputé en charge du sujet, dans son communiqué.

 

[...]

 

Désormais, les agences devront publier leurs notes sur les dettes souveraines à dates fixes, trois en tout, selon un calendrier défini par les députés européens. Et pour éviter de perturber les marchés, les notes seront publiées au moins une heure avant l’ouverture des bourses européennes, ou une heure après leur clôture.

 

Par ailleurs, les agences devront faire preuve de plus de transparence qu’actuellement, et justifier de manière plus concrète le sens de leur notation auprès des Etats concernés. Selon le communiqué, elles devront spécifier "la méthode de recherche et les hypothèses" qui ont donné lieu à leur estimation du risque.

 

Enfin, comme c'est déjà le cas dans des pays hors Europe, Moody’s, Standard & Poor’s et Fitch, pour ne citer que les plus grandes, seront responsables de leurs notes au sens juridique du terme. Si elles ne respectent pas les règles susmentionnées, et que cela occasionne des déboires à un investisseur ou à un émetteur de titre, elles devront en répondre devant les tribunaux. Elles pourront même être condamnées à verser des dommages et intérêts.

 

[...]

 

A l’heure actuelle, le texte n’en est qu’au stade du projet de loi. Pour qu’il soit appliqué, il faut encore que le Parlement et les Etats l’adoptent. Les eurodéputés l’examineront en séance plénière en janvier 2013.

 

[...]

 

 

http://www.bfmtv.com/economie/leurope-prete-a-mettre-agences-notation-pas-392996.html

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on a carrément dépassé le stade de "cachez moi donc ce thermomètre que je ne saurais voir" pour arriver à "ne fabriquez que des thermomètres qui me donnent une température de 37° constante". Merveilleux.

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No comment pour les calendriers et les règles précises, c'est liberticide et contreproductif puisque par définition les marchés ont besoin d'infos tous les jours et ne peuvent attendre 10.000 ans le prochain rapport, mécaniquement les méthodes informatives alternatives se multiplieront, mais surtout l'incertitude et la confiance grandiront. D'autre part, cela aura pour effet de réduire encore l'entrée sur le marché et accroître la puissance de l'oligopole Fitch, Standard et Moody's.

 

Une chose que ne peuvent faire évidemment les agences de notation c'est balancer des fausses infos aux marchés qui tendraient à déprécier la valeur d'une action ou augmenter les primes de risque. Ce serait délictueux.

....Mais on en est très loin, les agences suivent les tendances du marché plutôt que l'inverse. Une agence de notation aujourd'hui ne sert plus à rien, tant l'information est désormais décentralisée.

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No comment pour les calendriers et les règles précises, c'est liberticide et contreproductif puisque par définition les marchés ont besoin d'infos tous les jours et ne peuvent attendre 10.000 ans le prochain rapport, mécaniquement les méthodes informatives alternatives se multiplieront, mais surtout l'incertitude et la confiance grandiront. D'autre part, cela aura pour effet de réduire encore l'entrée sur le marché et accroître la puissance de l'oligopole Fitch, Standard et Moody's.

 

Une chose que ne peuvent faire évidemment les agences de notation c'est balancer des fausses infos aux marchés qui tendraient à déprécier la valeur d'une action ou augmenter les primes de risque. Ce serait délictueux.

....Mais on en est très loin, les agences suivent les tendances du marché plutôt que l'inverse. Une agence de notation aujourd'hui ne sert plus à rien, tant l'information est désormais décentralisée.

 

Bof, les quarterly earnings, c'est tous les trimestres, hein. Ceci dit, je sais pas si c'est tous les trimestres par loi ou si toutes les entreprises se calent la-dessus par mimetisme. Ca serait tellement plus interessant mois par mois, ca lisserait la performance de l'action...

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Trololol

 

Robert Skidelsky, biographe de Keynes : 

 

Inequality is Killing Capitalism

21 November 2012

LONDON – It is generally agreed that the crisis of 2008-2009 was caused by excessive bank lending, and that the failure to recover adequately from it stems from banks’ refusal to lend, owing to their “broken” balance sheets.

A typical story, much favored by followers of Friedrich von Hayek and the Austrian School of economics, goes like this: In the run up to the crisis, banks lent more money to borrowers than savers would have been prepared to lend otherwise, thanks to excessively cheap money provided by central banks, particularly the United States Federal Reserve. Commercial banks, flush with central banks’ money, advanced credit for many unsound investment projects, with the explosion of financial innovation (particularly of derivative instruments) fueling the lending frenzy.

This inverted pyramid of debt collapsed when the Fed finally put a halt to the spending spree by hiking up interest rates. (The Fed raised its benchmark federal funds rate from 1% in 2004 to 5.25% in 2006 and held it there until August 2007). As a result,house prices collapsed, leaving a trail of zombie banks (whose liabilities far exceeded their assets) and ruined borrowers.

The problem now appears to be one of re-starting bank lending. Impaired banks that do not want to lend must somehow be “made whole.” This has been the purpose of the vast bank bailouts in the US and Europe, followed by several rounds of “quantitative easing,” by which central banks print money and pump it into the banking system through a variety of unorthodox channels. (Hayekians object to this, arguing that, because the crisis was caused by excessive credit, it cannot be overcome with more.)

At the same time, regulatory regimes have been toughened everywhere to prevent banks from jeopardizing the financial system again. For example, in addition to its price-stability mandate, the Bank of England has been given the new task of maintaining “the stability of the financial system.”

This analysis, while seemingly plausible, depends on the belief that it is the supply of credit that is essential to economic health: too much money ruins it, while too little destroys it.

But one can take another view, which is that demand for credit, rather than supply, is the crucial economic driver. After all, banks are bound to lend on adequate collateral; and, in the run-up to the crisis, rising house prices provided it. The supply of credit, in other words, resulted from the demand for credit.

This puts the question of the origins of the crisis in a somewhat different light. It was not so much predatory lenders as it was imprudent, or deluded, borrowers, who bear the blame. So the question arises: Why did people want to borrow so much? Why did the ratio of household debt to income soar to unprecedented heights in the pre-recession days?

Let us agree that people are greedy, and that they always want more than they can afford. Why, then, did this “greed” manifest itself so manically?

To answer that, we must look at what was happening to the distribution of income. The world was getting steadily richer, but the income distribution within countries was becoming steadily more unequal. Median incomes have been stagnant or even falling for the last 30 years, even as per capitaGDP has grown. This means that the rich have been creaming off a giant share of productivity growth.

And what did the relatively poor do to “keep up with the Joneses” in this world of rising standards? They did what the poor have always done: got into debt. In an earlier era, they became indebted to the pawnbroker; now they are indebted to banks or credit-card companies. And, because their poverty was only relative and house prices were racing ahead, creditors were happy to let them sink deeper and deeper into debt.

Of course, some worried about the collapse of the household savings rate, but few were overly concerned. In one of his last articles, Milton Friedman wrote that savings nowadays took the form of houses.

To me, this view of things explains much better than the orthodox account why, for all the money-pumping by central banks, commercial banks have not started lending again, and the economic recovery has petered out. Just as lenders did not force money on the public before the crisis, so now they cannot force heavily indebted households to borrow, or businesses to seek loans to expand production when markets are flat or shrinking.

In short, recovery cannot be left to the Fed, the European Central Bank, or the Bank of England. It requires the active involvement of fiscal policymakers. Our current situation requires not a lender of last resort, but a spender of last resort, and that can only be governments.

If governments, with their already-high level of indebtedness, believe that they cannot borrow any more from the public, they should borrow from their central banks and spend the extra money themselves on public works and infrastructure projects. This is the only way to get the big economies of the West moving again.

But, beyond this, we cannot carry on with a system that allows so much of the national income and wealth to pile up in so few hands. Concerted redistribution of wealth and income has frequently been essential to the long-term survival of capitalism. We are about to learn that lesson again.

 

 

http://www.project-syndicate.org/commentary/the-need-for-redistribution-of-wealth-and-income-in-order-to-save-capitalism-from-its-current-crisis-by-robert-skidelsky

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  • 2 weeks later...

Vous pouvez fermer le fil, c'est le Monde qui le dit.

 

La Grèce n'est plus l'épicentre de la crise financière mondiale. L'agence Standard & and Poor's a relevé la note du pays de six crans, la faisant passer de "défaut partiel" à B-. Une note médiocre, qui ne permet pas au pays de se financer sur les marchés, mais qui atteste d'une sortie de la zone de grand danger. Après cinq années de récession, bientôt six, de premiers signes positifs apparaissent : le pays pourrait renouer avec la croissance en 2014.
 
Le salut des Grecs est bien sûr venu d'eux-mêmes : ils ont subi une purge sans précédent, qui a conduit à une chute du produit intérieur brut (PIB) de 20 % depuis 2008. Mais ce salut est surtout venu des Européens. Le basculement a eu lieu cet été, lorsque Angela Merkel a enfin arrêté sa doctrine : la Grèce ne sortira pas de l'euro, quoi qu'il arrive. La chancelière allemande s'est décidée, sur la pression de François Hollande, qui invoquait un devoir politique et de solidarité, conjuguée à celle de Mario Draghi, président de la BCE, qui mettait en garde sur les risques incalculables, pour le reste de la zone euro, de l'expulsion d'un de ses membres. M. Draghi a ensuite pu confirmer qu'il soutiendrait sans limite la monnaie unique.
 
Cet été, donc, les Européens ont décidé que les marchés n'auraient pas la peau de l'euro. Et cela fonctionne. (...) Désormais, les Européens luttent moins contre les marchés que contre eux-mêmes. Ils s'infligent un effort de compétitivité qu'aucune autre région du monde ne s'applique. Les résultats commencent à être au rendez-vous. Les pays de la périphérie de la zone euro comblent progressivement leur écart de compétitivité avec l'Allemagne, qui avait culminé en 2007. On le constate légèrement pour la Grèce. On l'observe aussi pour l'Irlande
 

http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/12/22/la-survie-de-l-euro-n-est-plus-en-jeu_1809832_3232.html

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  • 2 weeks later...

 

Comme l'a dit Flanby Ier alias le roi des mous, "la crise est finie". Des lendemains qui chantent nous attendent :icon_wink: .

En attendant l'Armageddon économique, bonne année à tous. En espérant sans trop y croire que notre pays se décidera bientôt à rompre avec l'infamie socialiste!

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Comme l'a dit Flanby Ier alias le roi des mous, "la crise est finie". Des lendemains qui chantent nous attendent :icon_wink: .

En attendant l'Armageddon économique, bonne année à tous. En espérant sans trop y croire que notre pays se décidera bientôt à rompre avec l'infamie socialiste!

 

Bonne année !

 

En France on a redémarré très fort ce matin :)

 

http://www.markiteconomics.com/MarkitFiles/Pages/ViewPressRelease.aspx?ID=10521

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Bonne année !

 

En France on a redémarré très fort ce matin :)

 

http://www.markiteconomics.com/MarkitFiles/Pages/ViewPressRelease.aspx?ID=10521

 

Merci pour ce lien éloquent! Les médias ne parlent que du dérisoire compromis signé par le Congrès américain, afin d'éviter le "mur budgétaire". Comme si les maigres recettes supplémentaires produites par l'augmentation des impôts, combinées à une série de minuscules coupes dans les dépenses publiques, pouvaient suffire à réduire l'endettement abyssal du pays...

Quant aux marchés financiers, ils font pareillement semblant de croire que tout est réglé, et profitent des QE illimités pour continuer à faire gonfler les bulles boursières...

 

Bref, tout va mal, mais on essaye de se persuader du contraire... Quand Gouda Ier et toute sa clique font mine de croire que théorie des cycles oblige, l'économie américaine va connaître une forte reprise en 2013-2014 et que celle-ci profitera en sus à l'Europe et à la France, sont-ils sincères ? Si tel est le cas, on aura le confirmation que le keynésianisme constitue une forme de maladie mentale particulièrement sévère :pleur:

 

Sinon, bonne année à toi!

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"Olivier Blanchard et Daniel Leigh" -> l'un est un pipoconomiste français pas du tout keynésien sur les bords. L'autre est son alterégo briton il me semble. Bref : du beau linge crédible.

 

Blanchard est l'économiste du FMI placé par la France et qui signe la plupart des études qui prônent toutes plus de dépense. Quant à la présentation qu'en fait Schneidermann, elle est amusante mais parfaitement fausse : cela fait un moment que les deux comiques balancent ce genre d'études et qu'ils n'ont pas systématiquement l'aval du FMI. Du reste, on attend toujours que l'austérité en question porte sur les bons postes.

 

"Oups, cogner sur le contribuable n'est pas la solution !"  : non, sans blague ?

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"Olivier Blanchard et Daniel Leigh" -> l'un est un pipoconomiste français pas du tout keynésien sur les bords. L'autre est son alterégo briton il me semble. Bref : du beau linge crédible.

 

Blanchard est l'économiste du FMI placé par la France et qui signe la plupart des études qui prônent toutes plus de dépense. Quant à la présentation qu'en fait Schneidermann, elle est amusante mais parfaitement fausse : cela fait un moment que les deux comiques balancent ce genre d'études et qu'ils n'ont pas systématiquement l'aval du FMI. Du reste, on attend toujours que l'austérité en question porte sur les bons postes.

 

"Oups, cogner sur le contribuable n'est pas la solution !"  : non, sans blague ?

 

Ben oui : il faut cogner sur le contribuable riche, il faut cogner sur les entreprises et les banques...

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For an economy is not like a household. A family can decide to spend less and try to earn more. But in the economy as a whole, spending and earning go together: my spending is your income; your spending is my income. If everyone tries to slash spending at the same time, incomes will fall — and unemployment will soar.

 

:wallbash:

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A chaque fois que j'entend quelqu'un en France faire référence à Krugman en matière de macroéconomie j'ai tendence à penser que c'est un clown et cela s'avère souvent vrai par la suite. :)

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Pourquoi  :) ?

 

C'est du boulot de presta en moins :(

 

Meuh non, le boulot de presta en moins, il viendra après la dernière phase de concentration des banques (préliminaire au cycle de revitalisation par un nouveau modèle si on en croit l'histoire), mais celle-ci va coûter un bras.

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Pourquoi  :) ?

 

C'est du boulot de presta en moins :(

 

Le scénario va se dérouler comme d'habitude.

On fait une petite réforme car on enlève au fur et à mesure les points contraignants.

On met au point de jolis outils pour suivre tout ça et on cherche un maximum de failles pour pouvoir contourner certains points.

On applique les règles dans un contexte économique soutenable.

On les modifie dès qu'on est en pleine crise en disant qu'on va tous sauter. :)

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