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Armageddon économique ?


vincponcet

Messages recommandés

...

C'est assez souple pour pouvoir décrire la situation actuelle,

...

 

Avec un krach majeur pour demain ou dans 10 ans, ou jamais, on ne sait pas. Quand c'est le GIEC qui nous fait ce coup là on répond qu'ils ne savent rien prédire, point à la ligne.

 

Tout ce que je sais c'est que l'augmentation de la dette aura une fin. Mais dit comme ça c'est suffisamment vague pour être sans intérêt.

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Avec un krach majeur pour demain ou dans 10 ans, ou jamais, on ne sait pas. Quand c'est le GIEC qui nous fait ce coup là on répond qu'ils ne savent rien prédire, point à la ligne.

 

Tout ce que je sais c'est que l'augmentation de la dette aura une fin. Mais dit comme ça c'est suffisamment vague pour être sans intérêt.

 

Je ne suis pas un expert en économie et encore moins de l'école autrichienne mais l'une des bases de son épistémologie n'est-elle pas d'affirmer que l'économie est bien trop complexe pour être vraiment prévisible ? Elle n'est pas chaotique mais la quantité d'informations étant bien trop grande et trop disséminée, il est donc impossible de faire des prédictions très précises.

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Le coup du "This time, it's different", je l'ai lu pour tant de choses ...

 

Tout comme on a eu des millers de "cette fois ça va péter" sans que rien ne se produise...

 

Je rejoins l'analyse de ceux qui voient une certaine robustesse dans le système oligarchique. C'est aussi pour ça que ça n'explosera pas: les types au pouvoir feront de toute façon tout pour que les choses, la masse monétaire s'absorbe lentement. C'est pourri, mais je vois plus un déclin plus ou moins lent, avec énormément d'inertie, et un appauvrissement ou au minimum un gros manque à gagner général.

 

De la même manière que la France, Japon, etc font de la merde depuis un moment et s'encroûtent dans un certain marasme économique. Pour casser les choses, j'ai plutôt l'impression qu'il faut y aller très brutalement, genre les mélenchonneries de l'Argentine et du Vénézuela. Les socialiste, eux, feront toujours le strict minimum pour éviter que ça pète et dissoudre les problèmes sur le long terme...

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ça doit être un reste d'anarchisme épistémologique.

On voit que le scenario catastrophe de type millénariste (i.e faillites d'Etats en cascade, dont l'histoire économique est jonchée) ne s'est pas produit, alors que jamais les Etats occidentaux n'ont imprimé autant de monnaie. Avec en contrepartie une inflation modérée, ce qui contrevient à la théorie autrichienne orthodoxe sur l'effet des politiques expansionnistes. Les prix fondamentaux, le taux de change et le taux d'intérêt, sont archi manipulés. Par ailleurs les marchés ne sanctionnent pas ces politiques pyramidales, bien au contraire, tandis que les mauvais investisseurs sont récompensés pour leur échecs. La masse des produits dérivés est supérieure à celle de 2008, les oligarchies en place sortent finalement renforcées. Il est possible de rajouter des épicycles à la théorie en rapport avec la vitesse de circulation de la monnaie, en arguant que les Etats gagnent du temps et prolongent la chute, mais ça reste une béquille.

[...]

Conclusion: la crédibilité des économistes vaut à peu près celle des astrologues.

Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel. Pareil pour la dette. La dette publique mondiale était de 18000 Mds$ en 2001, de 46000 Mds$ en 2012. Jusqu'où cela peut-il aller, je n'en sais rien. Il n'existe pas de seuil fatidique magique auquel l'Etat s'effondre, cela dépend d'un certain nombre de paramètres comme le taux de détention de la dette par les résidents, la monétisation par une banque centrale, etc... Mais jusqu'ici j'ai vraiment du mal à imaginer une happy end.

Pour parler d'inflation, il faut d'abord la définir. L'acceptation classique est "l'augmentation des prix à la consommation". Et effectivement, les chiffres de l'INSEE sont plutôt sages (ils présentent d'ailleurs un certain nombre de biais statistiques, mais là n'est pas le sujet). Mais même dans ce cadre, on peut observer des augmentations significatives sur certaines classes d'actifs (immobilier, alimentaire) tout à fait compatibles avec la théorie autrichienne. Une autre définition de l'inflation, plus autrichienne, est "l'augmentation de la masse monétaire". Il me semble que Guido Hülsmann utilise une définition proche de : "la différence avec les prix qu'il y aurait eu sans création monétaire". Autrement dit, si les prix à la consommation progressent de 2,0% avec une création monétaire alors qu'ils auraient régressé de 3,0% sans, alors l'inflation est de 5,0%. Cette approche me semble pertinente, mais si elle est, par nature, non mesurable. Il y a fort à parier que sans création monétaire les prix auraient baissé.

La théorie autrichienne peut difficilement être jugée alors qu'on est encore en phase d'injections de liquidités. C'est en phase de sevrage, quand les taux d'intérêts se rapprocheront des prix de marché, que l'on verra le résultat. Liquidation des mauvais investissements et éclatement de bulles ou atterrissage en douceur?

Par ailleurs, je ne comprends pas bien la remarque sur la crédibilité des économistes.

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Etre libéral ne signifie pas être contre des banques centrales créant beaucoup de monnaie (d'ailleurs celui qui serait contre ne serait pas libéral).

Oui, sauf si la monnaie a un cours légal (ce qui est le cas).

 

Le problème au niveau de l'efficacité économique est de créer trop de monnaie par rapport à la croissance économique.

Si j'ai bien compris, il y aurait une croissance monétaire optimale par niveau de croissance économique?

 

Encore une fois ce qu'il faut c'est une vraie concurrence entre les politiques monétaires et économiques.

+1, mais cela n'en prend pas le chemin.

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Moi j'aime bien mon indice tranches de jambon.

C'est un indice qui combine notamment "inflation" et "planification agricole étatique".

 

Mes  tranches de jambons valaient 3,4€ en 2009 et aujourd'hui, les mêmes, sont à 4,2€.

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En même temps tout dépend ce que l'on veut calculer.

 

L'inflation calculé par l'Etat, en tout cas officiellement, prend en compte beaucoup plus de choses que le panier de la ménagère.

 

Je me rapelle de mon pentium75 acheté 10 000frcs en 1995. De nos jours, hors de question que je dépense 1500€ dans un ordi (et je ne parle même pas de si on avait compté en € courant).

 

 

Maintenant je ne dis pas que je fais confiance dans l'indice de l'état.

Mais je ne le compare pas à mon panier de lasagne au cheval.

 

 

 

 

(Put1 cela fait du bien de revenir et de voir que certains fils marchent toujours :D ).

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Je me rapelle de mon pentium75 acheté 10 000frcs en 1995. De nos jours, hors de question que je dépense 1500€ dans un ordi (et je ne parle même pas de si on avait compté en € courant).

Le Hi-Tech est un excellent exemple d'une limite de la mesure de l'inflation.

Tu achètes une année un produit pour un coût X.

5 ans plus tard, tu veux renouveler ton matériel. Il est tout à fait possible que le produit n'existe plus, et s'il existe tu ne le rachèteras vraisemblablement pas, tu prendras un produit upgradé à un prix voisin de X (sauf si ta richesse a notablement évolué, mais là n'est pas le sujet). La mesure de l'évolution de ton pouvoir d'achat est donc biaisée.

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Le Hi-Tech est un excellent exemple d'une limite de la mesure de l'inflation.

Tu achètes une année un produit pour un coût X.

5 ans plus tard, tu veux renouveler ton matériel. Il est tout à fait possible que le produit n'existe plus, et s'il existe tu ne le rachèteras vraisemblablement pas, tu prendras un produit upgradé à un prix voisin de X (sauf si ta richesse a notablement évolué, mais là n'est pas le sujet). La mesure de l'évolution de ton pouvoir d'achat est donc biaisée.

 

Oui et non.

Il y a 20ans, avoir un ordi chez soi était un luxe.

Pareil pour le téléphone portable

Mais on pourrait aussi parler des dernières innovations de la médecine, etc.

Aujourd'hui cela est devenu indispensable et tout le monde (ou presque) à les moyens de se les offrir.

 

 

Maintenant tu as deux façons de voir les choses:

 

Soit tu pars du principe que ton train de vie a été largement amélioré et tu te rend compte qu'avec un niveau de salaire équivalent tu as un meilleur niveau de vie qu'il y a 20ans.

 

Soit tu pars du principe que l'on t'as créé des besoins pour vivre correctement dont tu n'avais pas besoin il y a 20ans et tu as l'impression d'avoir un moins bon niveau de vie.

 

 

Je suis clairement dans la première vision.

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Au cours de cette dernière semaine, l'évolution des marchés financiers m'a semblé emblématique d'une situation aussi absurde que malsaine. Ils se sont mis à baisser fortement à la suite d'une rumeur (sans doute infondée hélas) annonçant la fin des QE. Puis il a suffi que l'indice Ifo remonte en Allemagne pour qu'elles reprennent leur irrésistible ascension. Comme si une très hypothétique reprise en Allemagne allait obligatoirement profiter aux autres pays de l'UE alors même que la situation de notre chère France par exemple, ne cesse de se dégrader mois après mois...

 

Puissent les Italiens voter pour Berlusconi et autres partis anti-européens pour casser à nouveau le moral des bourses... En espérant aussi que la Suisse arrête de racheter massivement notre dette et que les mêmes marchés financiers se décident enfin à attaquer la France, en sorte que les irresponsables qui nous gouvernent, mordent la poussière :kalachnikov: .

 

 

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Au 20h Hollandais d'avant hier soir, sincère surprise, et dépit. Les chiffres du chômage montent beaucoup plus fort que prévu.

 

 

Et comme ce gouvernement de technocrates socialo-écolo semble continuer de croire que la reprise fera sentir ses effets d'ici la fin de l'année 2013 et par là-même les dispensera de tout effort de réduction des dépenses publiques, il va tomber de très haut quand il découvrira qu'en guise de reprise, la situation économique se sera encore dégradée.

Je l'ai déjà dit, mais je reste convaincu que Hollande ne finira pas son mandat. Ce qui ne signifie aucunement que l'équipe suivante, probablement l'UMP et ses satellites alias la fausse droite, se décidera enfin à sortir ce pauvre pays de l'enfer collectiviste dans lequel il se vautre. :pleur:

 

Sinon, j'évoquais hier le résultat des élections italiennes. Plus les heures passent, plus je sens venir une défaite de Monti et des technocrates pro-européens, avec à la clef une rechute des marchés en début de semaine prochaine. 



 

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Au cours de cette dernière semaine, l'évolution des marchés financiers m'a semblé emblématique d'une situation aussi absurde que malsaine. Ils se sont mis à baisser fortement à la suite d'une rumeur (sans doute infondée hélas) annonçant la fin des QE. Puis il a suffi que l'indice Ifo remonte en Allemagne pour qu'elles reprennent leur irrésistible ascension. Comme si une très hypothétique reprise en Allemagne allait obligatoirement profiter aux autres pays de l'UE alors même que la situation de notre chère France par exemple, ne cesse de se dégrader mois après mois...

 

Puissent les Italiens voter pour Berlusconi et autres partis anti-européens pour casser à nouveau le moral des bourses... En espérant aussi que la Suisse arrête de racheter massivement notre dette et que les mêmes marchés financiers se décident enfin à attaquer la France, en sorte que les irresponsables qui nous gouvernent, mordent la poussière :kalachnikov: .

 

La fin des QE n'est pas une rumeur.

 

http://www.boursier.com/actualites/economie/faut-il-craindre-un-crack-des-marches-obligataires-18750.html

 

Faut être conscient que des taux d'intérêts si bas et manipulés par autant de liquidité sont dangereux pour les assureurs.

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La fin des QE n'est pas une rumeur.

 

http://www.boursier.com/actualites/economie/faut-il-craindre-un-crack-des-marches-obligataires-18750.html

 

Faut être conscient que des taux d'intérêts si bas et manipulés par autant de liquidité sont dangereux pour les assureurs.

 

Je ne demande qu'à te croire, mais après les folies des banques centrales de ces dernières années, je reste méfiant même si tes sources, je le concède volontiers, sont des plus sérieuses.

 

Enfin, si c'est vrai, on risque de bien s'amuser au cours des prochains mois :icon_wink: ! 

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Je vois 2 scénarios possibles:

 

- Soit cette discussion au sein de la FED est un bon sketch avec d'un coté des good cop et de l'autre les bad cops histoire de se racheter une crédibilité au niveau de la politique monétaire. Ils vont pas faire illusion longtemps.

- Soit certains ont vraiment conscience du danger et de l’inefficacité de cette politique.

 

On aura la réponse dans les mois à venir. Mais si il débranche l’imprimante on risque d'avoir des marchés de taux agités.

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