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Armageddon économique ?


vincponcet

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Euh, à propos de Fisher: "Selon lui, le mécanisme de déflation par la dette qui a fonctionné pendant les années 1930 a aggravé la dépression : après la crise financière de 1929, les agents (entreprises et ménages) qui se retrouvent fortement endettés vendent leurs actifs financiers pour tenter de rembourser leurs dettes. Mais ces ventes massives font baisser les prix, ce qui accroît finalement la valeur réelle de la dette et nécessite donc de nouvelles ventes d'actifs : « Pour chaque dollar remboursé, les agents accroissent d'autant le montant de leur dette. »". C'est cohérent avec ce que j'évoquais précédemment.

 

Disons que ça révèle plutôt le VRAIS montant de leur dette après des années de bulle...

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L'inflation nécessite, oui, une forme de monnaie monopolistique et/ou banque centrale.

Vous voulez dire qu'il n'y a jamais eu d'épisode de hausse des prix avant l'apparition des banques centrales et des monnaies d'Etat ?

 

Mon anglais audio est perfectible, son discourt n'est donc pas clair pour moi, mais de ce que j'ai lu, ça ressemble vachement à du neo-charlatanisme (oui je sais, c'est facile :icon_wink: ). Je repete, il n'y a pas de taux naturel pour une banque centrale. Donc son affirmation selon la quele "le taux naturelle de la BC est zero" est fausse

 Si c'est le qualificatif de "naturel" qui choque, c'est compréhensible et vous n'avez pas tort (Mosler en parle d'ailleurs dans son papier), reste que le own-rate de la monnaie monopolistique émise par la Fed est bien, lui, de zéro, en l'absence d'intervention particulière, c'est tout ce qu'il y a à comprendre ici. Son discours sera surement plus clair par écrit ici (et à nouveau, c'est principalement descriptif, ce que Murphy reconnait volontiers: ce que dit Mosler relativement à l'arrangement institutionnel actuel est vrai).

 

Par contre pour moi, il faut prendre le mal a la racine, c'est à dire supprimer ce qui fait la raison d’être de la BC, la possibilité pour l’état de s'endetter, doit être casi-interdite constitutionnellement.

Je propose de demander 2/3 des voix des parlementaires pour tout engagement pluriannuel de l'état...

La caractéristique de l'endettement public, c'est l'émission d'actifs sans risques et protégés de l'inflation, c'est bien pour ça que le système financier en a besoin, et d'autant plus que nous nous trouvons dans un épisode récessioniste. C'est le sens de l'équation dans ma signature, S = I + (S-I), ce qui signifie que lorsque I diminue, en temps de crise par exemple, le déficit public fournit au marché ce qu'il réclame le plus: des actifs sans risques et des liquidités. C'est une des raisons pour lesquelles s'attaquer aux dépenses publiques (et c'est nécessaire, hein, je suis tout à fait d'accord là dessus !!) est si difficile, et nécessite de surmonter bien des obstacles.

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L'émission d'actifs sans risques et protégés de l'inflation.

C'est un odieux mensonge, il y a un risque de change (ou de taux si tu préfère, c'est pareil au final) certain, et un risque de défaut qui n'est pas nul.

 

C'est bien pour ça que le système financier en a besoin

Non, enfin peut être que certains acteurs en ont besoin, mais moi j'ai besoin d'un poney, et alors ?

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C'est un odieux mensonge, il y a un risque de change (ou de taux si tu préfère, c'est pareil au final) certain, et un risque de défaut qui n'est pas nul.

En effet, il y a un risque de taux mais c'est un choix réversible que d'émettre des bons à long-terme. Et puis si les taux remontent, cela signifie qu'il y a de la croissance et donc bien d'autres opportunités d'investissement. Et non, il n'y a pas de risque de défaut, la Fed ne peut pas manquer des dollars qu'elle imprime (idem pour la BCE, etc, c'est même la caractéristique première des monnaies fiat: la certitude qu'on ne peut pas en manquer puisqu'elles ne sont pas convertibles).

 

Non, enfin peut être que certains acteurs en ont besoin, mais moi j'ai besoin d'un poney, et alors ?

On a évoqué plus haut le safe asset shortage, et les effets déstabilisateurs que cela suppose. Micro != macro.

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La caractéristique de l'endettement public, c'est l'émission d'actifs sans risques et protégés de l'inflation, c'est bien pour ça que le système financier en a besoin, et d'autant plus que nous nous trouvons dans un épisode récessioniste. C'est le sens de l'équation dans ma signature, S = I + (S-I), ce qui signifie que lorsque I diminue, en temps de crise par exemple, le déficit public fournit au marché ce qu'il réclame le plus: des actifs sans risques et des liquidités. C'est une des raisons pour lesquelles s'attaquer aux dépenses publiques (et c'est nécessaire, hein, je suis tout à fait d'accord là dessus !!) est si difficile, et nécessite de surmonter bien des obstacles.

 

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Et non, il n'y a pas de risque de défaut, la Fed ne peut pas manquer des dollars qu'elle imprime (idem pour la BCE, etc, c'est même la caractéristique première des monnaies fiat: la certitude qu'on ne peut pas en manquer puisqu'elles ne sont pas convertibles).

 

Je n'affiche pas les signatures.

Les dettes d'etat ! sans risques. Revenez sur terre !

Imprimer des masses de billet .et donc en  faire baisser la valeur pour payer ses dettes ce n'est pas un défaut !!

Un banquier qui en banque libre violerait son contrat de convertibilité en vous rendant des pièces d'or remplies de plomb, irait en taule.

Le faire au vu et au su de tous, c'est insulter publiquement ses créanciers en plus de les escroquer.

 

Je me fatigue assez vite des interlocuteurs de mauvaise foi.

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Et non, il n'y a pas de risque de défaut, la Fed ne peut pas manquer des dollars qu'elle imprime (idem pour la BCE, etc, c'est même la caractéristique première des monnaies fiat: la certitude qu'on ne peut pas en manquer puisqu'elles ne sont pas convertibles).

C'est faux, il n'y a pas de risque que la banque centrale se trouve incapable de produire de la monnaie bien entendu, mais il y a un véritable risque politique, que ça soit un défaut franc ou une "renégociation" qui n'implique que certains acteurs.

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La monnaie argentine n'était pas souveraine, ça n'a donc rien à voir avec le cas discuté ici (monnaie non convertible).

 

Imprimer des masses de billet .et donc en  faire baisser la valeur pour payer ses dettes ce n'est pas un défaut !!

Personne ne parle d'imprimer en masse des billets. Il n'y a pas d'inflation tant que la masse monétaire ne dépasse pas la capacité productive de l'économie, et de toute façon tout prêt (donc augmentation de la masse monétaire) débouche sur un remboursement de ce prêt (diminution de la masse monétaire).

 

Un banquier qui en banque libre violerait son contrat de convertibilité en vous rendant des pièces d'or remplies de plomb, irait en taule.

 Banque libre ou pas, l'essentiel de la monnaie est du crédit, c'est à dire non garanti. C'est comme ça que fonctionnent les réserves fractionnaires.

 

C'est faux, il n'y a pas de risque que la banque centrale se trouve incapable de produire de la monnaie bien entendu, mais il y a un véritable risque politique, que ça soit un défaut franc ou une "renégociation" qui n'implique que certains acteurs.

C'est une limite purement politique et auto-imposée. Un gouvernement disposant d'une monnaie souveraine peut décider de faire défaut, bien qu'il n'y ait clairement pas intérêt, mais il n'y a pas de contrainte physique qui le lui impose (comme manquer d'or dans ses coffres). 

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Franchement, je me demande pourquoi on s'inquiète puisque JohnBis a bien tout balisé.

En fait, la Fed fait ce qu'il faut, à l'évidence, et tout va aller de mieux en mieux.

Ouf.

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Eh c'est ça quand on base une théorie sur une totologie : GIGO.

 

En attendant certaines personnes commencent à redouter que les bulles equities et bonds éclatent en même temps, et entre l'UST 10Y qui approche les 3% et le leveraging version 'all-time-high' dans les equities il n'est pas impossible que l'automne soit rock'n'roll.

 

La question qui reste est : que va faire Summers ?

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La monnaie argentine n'était pas souveraine, ça n'a donc rien à voir avec le cas discuté ici (monnaie non convertible).

Un currency board est un acte souverain elle a fait defaut, en dévaluant sa monnaie.

Vous êtes juste dans le déni. Les exemples existent à la pelle de pays sous perfusion qui n'ont pu payé.

Sans Thatcher, l’Angleterre aurait été parmi eux.

 

Personne ne parle d'imprimer en masse des billets. Il n'y a pas d'inflation tant que la masse monétaire ne dépasse pas la capacité productive de l'économie, et de toute façon tout prêt (donc augmentation de la masse monétaire) débouche sur un remboursement de ce prêt (diminution de la masse monétaire).

Autogoal.

Le principe est que les nouveau prets compensent le remboursement des anciens.

vous proposer justement le principe de rembourser sans diminuer cette masse a juste proportion.

Le niveau du debat régresse vers la première année d'éco là.

 

Banque libre ou pas, l'essentiel de la monnaie est du crédit, c'est à dire non garanti. C'est comme ça que fonctionnent les réserves fractionnaires.

Ok mais ne me dites pas ça et en même temps que les etats sont sans risques.
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C'est un peu caricatural.

"La" déflation, y'en a plusieurs types donc pas de réponse générale.

Et l'inflation est toujours, au final, une perte de pouvoir d'achat pour la base.

Une taxonomie autrichienne des déflations. Ca a un certain intérêt.

I beg to differ.

La déflation a existé au 19ème alors qu'il n'y avait pas de banques centrales. L'inflation nécessite, oui, une forme de monnaie monopolistique et/ou banque centrale. La déflation, non, notamment par gains de productivités.

I beg to differ, too. ;) La découverte des Amériques a engendré deux siècles d'inflation (douce, autour de 2 %), parce que la masse monétaire croissait plus vite que la productivité. Ceci dit, une grosse inflation (comme une grosse déflation) ne peut avoir lieu que dans une économie de village ou avec une banque centrale.

La confiance du banquier en quoi !? puisqu'il ne prend pas d'engagement de convertibilité .... :icon_wink:

Il prend un engagement de convertibilité en d'autres monnaies, elles-mêmes convertibles potentiellement en métaux précieux. En régime de banque libre, les étalon métalliques sont contagieux, donc pour JohnBis c'est sans doute un signe de maladie.

Techniquement, le passage à la vraie monnaie ne me parait poser aucun probléme. ça commence par la mise en concurrence avec le système actuel en supprimant quelques interdictions.

Politiquement, ils n'en veulent absolument pas, et pire l'enseignement sur la monnaie autre que BC est très pauvre en Fac.

Heu. Paie ton éclatement de bulles, quand même. Disons qu'il faudra une transition sacrément bien pensée.
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Un currency board est un acte souverain elle a fait defaut, en dévaluant sa monnaie.

Vous êtes juste dans le déni. Les exemples existent à la pelle de pays sous perfusion qui n'ont pu payé.

 Un currency board consiste à fixer son taux de change avec une monnaie étrangère, ce qui revient donc de fait à renoncer à sa souveraineté monétaire. C'est donc objectivement un cas différent de celui d'un Etat qui émet sa propre monnaie sans aucunes contraintes autre qu'auto-imposées.

 

Le principe est que les nouveau prets compensent le remboursement des anciens. vous proposer justement le principe de rembourser sans diminuer cette masse a juste proportion.

 Pas nécessairement, le safe asset shortage traduit une énorme demande des marchés pour ce type d'actifs, pourquoi refuser de leur vendre ce qu'ils veulent ? Les yields négatifs sur les bons suisse par exemple, ça ne fait plaisir à personne... 

 

Ok mais ne me dites pas ça et en même temps que les etats sont sans risques.

Un T-bill sera toujours remboursé, c'est pour cette raison qu'on l'appelle un "risk-free asset". 

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Il prend un engagement de convertibilité en d'autres monnaies, elles-mêmes convertibles potentiellement en métaux précieux. En régime de banque libre, les étalon métalliques sont contagieux, donc pour JohnBis c'est sans doute un signe de maladie.

C'est la réponse que j'attendais.

Donc on est d'accord, pas de système de banque libre sans sous jacent réel.

 

Un T-bill sera toujours remboursé, c'est pour cette raison qu'on l'appelle un "risk-free asset".

Je comprend bien que ce que tu appel "sans risque" c'est un produit dont le risque peut être cataclismique mais que tu ne le provisionne pas sous pretexte qu'il a une faible probabilité d'arriver avant échéance.

C'est pas une bonne façon de compter.

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à moyen terme les revenus étant des prix comme les autres, le revenu réel suit l'inflation.

Lol. C'est le cas des profits et des salaires dans un cadre de marché relativement libre, mais tous les revenus ne sont pas dans ce cas-là. Et puis si "les revenus" suivent l'inflation avec retard, ça met quand même autant de baisse de revenus dans l'os de ceux qui ont subi l'inflation.

La caractéristique de l'endettement public, c'est l'émission d'actifs sans risques et protégés de l'inflation, c'est bien pour ça que le système financier en a besoin, et d'autant plus que nous nous trouvons dans un épisode récessioniste. C'est le sens de l'équation dans ma signature, S = I + (S-I),

Les équations, c'est bien. Le sens qu'il y a dessous, c'est mieux.

ce qui signifie que lorsque I diminue, en temps de crise par exemple, le déficit public fournit au marché ce qu'il réclame le plus: des actifs sans risques et des liquidités. C'est une des raisons pour lesquelles s'attaquer aux dépenses publiques (et c'est nécessaire, hein, je suis tout à fait d'accord là dessus !!) est si difficile, et nécessite de surmonter bien des obstacles.

Quand l'investissement baisse en temps de crise, l'épargne baisse (ben oui, faut bien bouffe quand on est au chômage). Pour le reste, le taux d'intérêt s'adapte et ajuste épargne marginale et investissement marginal (enfin, quand on le laisse s'adapter).

On a évoqué plus haut le safe asset shortage, et les effets déstabilisateurs que cela suppose. Micro != macro.

Justement, micro <> macro, mais il n'y a pas de macro sans fondement micro. Si on ne trouve pas de fondement micro à une théorie macro, alors c'est comme si l'on avait une théorie physique sans expérience pour trancher : on ne sait pas si c'est vrai ou faux, et on peut en tirer un tas de conclusions qui ont l'air brillantes mais qui se trouvent être dénuées de fondement.

et de toute façon tout prêt (donc augmentation de la masse monétaire) débouche sur un remboursement de ce prêt (diminution de la masse monétaire).

En l'occurrence, cette phrase tombe comme un cheveu sur la soupe. Toute vie se conclut par une mort, donc on s'en fout de la vie, j'imagine.

Un T-bill sera toujours remboursé, c'est pour cette raison qu'on l'appelle un "risk-free asset".

Sauf si il y a une décision politique, j'imagine. Mais ça reste un actif dénué de risque pour autant. Tu sais, JohnBis, je suis admiratif. Je n'ai jamais rencontré quelqu'un comme toi, capable de croire simultanément A et non-A, et surtout d'y croire aussi fort tout en les tenant aussi proches l'un de l'autre dans son esprit.

Sauf des malades mentaux. Je me refuse à croire que tu l'es.

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 Un currency board consiste à fixer son taux de change avec une monnaie étrangère, ce qui revient donc de fait à renoncer à sa souveraineté monétaire. C'est donc objectivement un cas différent de celui d'un Etat qui émet sa propre monnaie sans aucunes contraintes autre qu'auto-imposées.

 

 Pas nécessairement, le safe asset shortage traduit une énorme demande des marchés pour ce type d'actifs, pourquoi refuser de leur vendre ce qu'ils veulent ? Les yields négatifs sur les bons suisse par exemple, ça ne fait plaisir à personne... 

 

Un T-bill sera toujours remboursé, c'est pour cette raison qu'on l'appelle un "risk-free asset". 

 

En fait ce n'est pas votre méthode qui est mauvaise, mais votre jargon qui est imbitable et obscur.

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Heu. Paie ton éclatement de bulles, quand même. Disons qu'il faudra une transition sacrément bien pensée.

Ok, il y aura un soucis quand sera venu le moment de retirer le cours légal à la monnaie fiat....

Je pense qu'il faudra l'achever a coups de taxes, comme ils ont fait avec les métaux.

En fait ce n'est pas votre méthode qui est mauvaise, mais votre jargon qui est imbitable et obscur.

Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement.
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Eh c'est ça quand on base une théorie sur une totologie : GIGO.

 

En attendant certaines personnes commencent à redouter que les bulles equities et bonds éclatent en même temps, et entre l'UST 10Y qui approche les 3% et le leveraging version 'all-time-high' dans les equities il n'est pas impossible que l'automne soit rock'n'roll.

 

La question qui reste est : que va faire Summers ?

 

Je ne sais pas qui va être nommé entre Yellen et Summers mais bon courage au vainqueur car ça  s'annonce chaud dans les prochains mois. Si les taux obligataires poussent trop fort à la hausse la Fed sera obligée d'intervenir pour éviter que le système parte en vrille complète, on va dire qu'au dessus de 3% ça commence à être chaud.

 

L'édito de Bertez du jour est très bon sur ce sujet.

 

http://leblogalupus.com/2013/08/18/ledito-du-dimanche-18-aout-2013-hausse-des-taux-longs-silence-le-croc-a-phynances-passe-par-bruno-bertez/

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Je comprend bien que ce que tu appel "sans risque" c'est un produit dont le risque peut être cataclismique mais que tu ne le provisionne pas sous pretexte qu'il a une faible probabilité d'arriver avant échéance.

C'est pas une bonne façon de compter.

Ce n'est pas moi qui appelle quoi que ce soit, c'est la terminologie en vigueur, cf une source plutôt mainstream comme Investopedia: http://www.investopedia.com/terms/r/riskfreeasset.asp

 

Lol. C'est le cas des profits et des salaires dans un cadre de marché relativement libre, mais tous les revenus ne sont pas dans ce cas-là. Et puis si "les revenus" suivent l'inflation avec retard, ça met quand même autant de baisse de revenus dans l'os de ceux qui ont subi l'inflation.

En pratique, les salaires représentent la plus grosse contribution à l'inflation, et vu que dans tous les cas cette dernière diminue le poids d'une dette elle augmente le revenu réel des gens qui ont un emprunt. De plus si vous avez de l'épargne, vous l'avez investit dans des actifs qui vont très probablement bénéficier de l'inflation, au final la situation est plus complexe que vous ne semblez la présenter.

Quand l'investissement baisse en temps de crise, l'épargne baisse (ben oui, faut bien bouffe quand on est au chômage). Pour le reste, le taux d'intérêt s'adapte et ajuste épargne marginale et investissement marginal (enfin, quand on le laisse s'adapter).

Cette idée que le taux d'intérêt ajuste l'épargne et l'investissement relève de la "Loanable Funds Theory" des néo-classiques, on a déjà évoqué précédemment que ce modèle ne tenait pas la route puisque largement incomplet.

Justement, micro <> macro, mais il n'y a pas de macro sans fondement micro. Si on ne trouve pas de fondement micro à une théorie macro, alors c'est comme si l'on avait une théorie physique sans expérience pour trancher : on ne sait pas si c'est vrai ou faux, et on peut en tirer un tas de conclusions qui ont l'air brillantes mais qui se trouvent être dénuées de fondement.

Et donc ?

Sauf si il y a une décision politique, j'imagine. Mais ça reste un actif dénué de risque pour autant. Tu sais, JohnBis, je suis admiratif. Je n'ai jamais rencontré quelqu'un comme toi, capable de croire simultanément A et non-A, et surtout d'y croire aussi fort tout en les tenant aussi proches l'un de l'autre dans son esprit. Sauf des malades mentaux. Je me refuse à croire que tu l'es.

Votre condescendance n'a pas valeur d'argument, et ne vous rend pas plus crédible, c'est dommage.

 

En fait ce n'est pas votre méthode qui est mauvaise, mais votre jargon qui est imbitable et obscur.

Fair enough, quoi par exemple ?
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Désolé mais la théorie de l'actif sans risque c'est la même chose que la théorie de la concurrence pure et parfaite ou la même chose que la théorie de l’efficience des marchés financiers = bullshit de compétition.

 

Chaque actif a un risque associé et les risques des obligations d'états sont grossièrement sous-évalués.

 

 

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Je ne sais pas qui va être nommé entre Yellen et Summers mais bon courage au vainqueur car ça  s'annonce chaud dans les prochains mois.

La première chose qu'a à gérer un patron de Fed, c'est une crise sans précédent. Le reste de son mandat, il gère les conséquences de sa gestion de crise. Inflation à deux chiffres pour Volcker, Krach de 87 (et des Savings and Loans) pour Greenspan, Crise de 2008- pour Bernanke. On verra bien pour le suivant. ;)
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En fait ce n'est pas votre méthode qui est mauvaise, mais votre jargon qui est imbitable et obscur.

 

je rencontre parfois ce probleme lors des discussions avec des neophytes sur mon domaine professionnel ( la sculpture de femmes nues dans le chocolat...ou etait-ce la composition florale ? ) - meme en etant libertarien mes positions sont moins tranchees que les theoriciens de la chose de loin, juste parce que je baigne dedans.

Bon je dis ca, en meme temps la discussion ici me passe largement au dessus de la tete -

 

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I beg to differ, too. ;) La découverte des Amériques a engendré deux siècles d'inflation (douce, autour de 2 %), parce que la masse monétaire croissait plus vite que la productivité. Ceci dit, une grosse inflation (comme une grosse déflation) ne peut avoir lieu que dans une économie de village ou avec une banque centrale.

Oui, c'est ce que je voulais dire de façon plus précise.
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C'est une limite purement politique et auto-imposée. Un gouvernement disposant d'une monnaie souveraine peut décider de faire défaut, bien qu'il n'y ait clairement pas intérêt, mais il n'y a pas de contrainte physique qui le lui impose (comme manquer d'or dans ses coffres).

Elle est auto-imposée du point de vue de l'état, du point de vue du détenteur de l'actif, c'est un défaut, CQFD.

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En pratique, les salaires représentent la plus grosse contribution à l'inflation, et vu que dans tous les cas cette dernière diminue le poids d'une dette elle augmente le revenu réel des gens qui ont un emprunt.

Sans nuire au créancier, parce que sinon ce ne serait pas magiquement parfait.

 

De plus si vous avez de l'épargne, vous l'avez investit dans des actifs qui vont très probablement bénéficier de l'inflation

Très probablement, à hauteur de 98,53% environs.

L'inflation pré-2007 avait pourtant bien fonctionné mais non, il a fallu qu'ils remontent les taux ces cons. Mais heureusement qu'il n'y a pas d'inflation, parce que sinon ça voudrait dire que les dettes publiques augmentent (même si c'est très bien la dette publique : ça fait de l'inflation).

C'est caricatural hein :

au final la situation est plus complexe que vous ne semblez la présenter.

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En pratique, les salaires représentent la plus grosse contribution à l'inflation, et vu que dans tous les cas cette dernière diminue le poids d'une dette elle augmente le revenu réel des gens qui ont un emprunt.

Les salaires représentent la plus grosse contribution à l'inflation ? C'est tellement "synthèse néoclassique". Il faudrait savoir de quoi il retourne, quand on traite de l'inflation. Inflation du crédit ? Alors votre assertion est évidemment fausse. Inflation des prix ? Alors c'est une tautologie, le salaire étant le prix du travail. Bref, on piétine.

 

De plus si vous avez de l'épargne, vous l'avez investit dans des actifs qui vont très probablement bénéficier de l'inflation, au final la situation est plus complexe que vous ne semblez la présenter.

Et ceux qui l'ont investit ailleurs, ils peuvent aller crever ? Ceux qu'on a forcé à investir ailleurs, que ce soit en poussant les fonds à se gorger d'obligations avec la réglementation, ou en obligeant la population à cotiser à un régime de retraite à prestations fixes, tous ceux-là vont être ravis.

 

Cette idée que le taux d'intérêt ajuste l'épargne et l'investissement relève de la "Loanable Funds Theory" des néo-classiques, on a déjà évoqué précédemment que ce modèle ne tenait pas la route puisque largement incomplet.

Cette idée que le prix ajuste l'offre et la demande sur un marché ne tient pas la route ? Depuis quand ?

 

Et donc ?

Et donc si tu revenais un peu sur terre, tu verrais que l'on peut bâtir des théories macro d'autant plus fausses qu'on refuse de leur trouver un fondement micro ; c'est une erreur épistémologique forte. Tu sais, la macro, ça marche bien en physique pour l'étude des milieux considérés comme continus ; mais on peut en retrouver les résultats en repartant du comportement de chaque atome. La macroéconomie, ça marche nettement moins bien, et tu voudrais en plus la priver de la micro ?

 

Votre condescendance n'a pas valeur d'argument, et ne vous rend pas plus crédible, c'est dommage.

Je me tape ta condescendance depuis des dizaines de posts, et je n'en fais pas un fromage. Et tu éludes : les obligations publiques, risquées ou non ?
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La première chose qu'a à gérer un patron de Fed, c'est une crise sans précédent. Le reste de son mandat, il gère les conséquences de sa gestion de crise. Inflation à deux chiffres pour Volcker, Krach de 87 (et des Savings and Loans) pour Greenspan, Crise de 2008- pour Bernanke. On verra bien pour le suivant. ;)

 

Bien vu je m'étais jamais amusé à regarder de façon historique.

 

Les pays émergents peuvent remercier la FED d'avoir foutu le bordel sur le forex à travers leq QE. :)

 

http://www.boursorama.com/actualites/les-monnaies-emergentes-subissent-le-contrecoup-de-la-fed-d10ae5df2cff144075aad24d9f8f08c1

 

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