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Armageddon économique ?


vincponcet

Messages recommandés

A quel stade ça devient inquiétant ? Prenons, par exemple, au hasard, un record des impayés de salaires :

 

http://www.contrepoints.org/2013/08/20/135532-record-de-salaires-impayes-en-juillet

 

Heureusement que le gouvernement français n'augmentera pas les impôts et les cotisations sociales en 2014 pour ne pas les foutre encore plus dans la merde.

 

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/08/20/20002-20130820ARTFIG00223-moscovici-se-declare-tres-sensible-au-ras-le-bol-fiscal.php

 

 

Selon les orientations présentées en juillet, la France devrait consentir un effort de 20 milliards d'euros en 2014 pour réduire ses déficits. Quatorze milliards d'euros d'économies seraient ainsi réalisées et les prélèvements obligatoires augmenteraient de 6 milliards.

Encore raté :)

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@ Rincevent

 

Et bien, que d’agressivité ! Pourquoi ne communiquer que par sarcasmes ? Je ne vois pas l’intérêt d’échanger dans ces conditions. Si vous voulez échanger respectueusement, ça m’intéresse, mais vous comprendrez si vous ne pouvez concevoir un autre moyen de discuter que le combat de coqs, désolé mais ça sera sans moi.

Je prends néanmoins le soin de répondre à vos objections :

 

Il faudrait savoir de quoi il retourne, quand on traite de l'inflation. Inflation du crédit ? Alors votre assertion est évidemment fausse. Inflation des prix ? Alors c'est une tautologie, le salaire étant le prix du travail. Bref, on piétine.

L’inflation, c’est la hausse générale des prix, pas l’augmentation de la masse monétaire. 

 

Ceux qu'on a forcé à investir ailleurs, que ce soit en poussant les fonds à se gorger d'obligations avec la réglementation, ou en obligeant la population à cotiser à un régime de retraite à prestations fixes, tous ceux-là vont être ravis.

 Vous semblez croire que je considère l’inflation comme une situation idéale : c’est un homme de paille. Ce qu’explique l’économie, c’est que la croissance crée souvent de l’inflation - et qu’à vouloir dogmatiquement contenir cette dernière on peut heurter la première; mais aussi qu’une hausse inattendue des prix favorise les porteurs de dettes par rapport à ceux qui en vendent (i.e. statistiquement plutôt les jeunes et les familles par rapport aux vieux et aux banques). C’est une observation classique (qui a par exemple fourni des arguments répandus contre la recherche de la stabilisation des prix), rien de plus. Quoi qu’il arrive, les chiffres montrent que l’épargne placée en n’importe quoi d’autre que du cash est protégée en termes réels sur le long terme, et que le pouvoir d’achat des populations augmente avec le temps, même au travers des périodes d’inflation. Ça ne rend pas l’inflation idéale en soi, mais c’est un trade-off qui, si lié à la croissance, est un moindre mal comparé aux périodes de déflation qui ont beaucoup plus tendance à se montrer récessionnistes (en termes réels). Enfin vous conviendrez, peut-être, que 3% d’inflation et 10% sont deux cas très différents, et que dans les cas des retraites imposées et autres réglementations, le problème réside plus dans la réglementation que dans l’inflation.

 

Cette idée que le prix ajuste l'offre et la demande sur un marché ne tient pas la route ? Depuis quand ?

Allons, ne soyez pas de mauvaise foi, vous savez très bien de quoi on parle, on l’a déjà évoqué plusieurs fois. Il faut déjà prendre en compte le fait qu’un taux d’intérêt monétaire diffère en nature et en valeur du taux qui prévaudrait dans un système de troc (i.e. du cas où on prêterait effectivement des ressources physiques économisés), la monnaie n’étant pas neutre et le crédit étant fractionnaire; et il faut également comprendre que la « Loanable Funds Theory » ne tient pas compte de la demande de monnaie, ou préférence de liquidité – qui prévaut en temps de crise, d’où son incomplétude. 

 

Et donc si tu revenais un peu sur terre, tu verrais que l'on peut bâtir des théories macro d'autant plus fausses qu'on refuse de leur trouver un fondement micro ; c'est une erreur épistémologique forte. Tu sais, la macro, ça marche bien en physique pour l'étude des milieux considérés comme continus ; mais on peut en retrouver les résultats en repartant du comportement de chaque atome. La macroéconomie, ça marche nettement moins bien, et tu voudrais en plus la priver de la micro ?

Vous me faites un procès d’intention, je ne « veux » rien du tout. Personne ne parle de couper les ponts entre la micro et la macro, ça n’empêche pas de réfléchir sur différents plans, et de reconnaître qu’il existe des phénomènes inhérents à des grandes échelles comme à des petites, et d’évaluer les relations entre les deux, ainsi que leur pertinence. De plus, vous semblez penser que ce débat est tout tranché, alors qu’il en est loin, de nombreux économistes continuent de s’épandre sur le sujet - je ne peux que vous rediriger vers ces réflexions: ici, ici, ou encore ici, pour illustrer ce point. Bref, le terrain n’est pas aussi balisé que vous ne voulez le croire.

 

Je me tape ta condescendance depuis des dizaines de posts, et je n'en fais pas un fromage. Et tu éludes : les obligations publiques, risquées ou non ?

Si, justement, vous faites un fromage - et pas pour une quelconque condescendance qui n'existe pas - puisque vous ne pouvez vous empêcher de me lancer des piques à chaque commentaire, mais passons. Vous avez déjà la réponse à votre question : la banque centrale peut-elle manquer des billets qu’elle imprime ? Non. Une meilleure question serait donc peut-être de demander : y a-t-il un risque politique qu’un gouvernement refuse d’honorer des dettes qu’il peut pourtant payer pour des raisons qui lui sont propres – et ainsi faire accuser des pertes aux porteurs de cette dette ?  C’est à mon sens plutôt ceci que peut évaluer le marché. Dans tous les cas, il faut reconnaître qu'un Etat qui émet sa propre monnaie n'a pas les mêmes contraintes qu'un Etat qui utilise une autre monnaie (de l'or, ou avec un currency board, par exemple) ou qu'un foyer qui est utilisateur de la monnaie, ce sont des cas différents aux fonctionnements différents. 

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Si, justement, vous faites un fromage - et pas pour une quelconque condescendance qui n'existe pas - puisque vous ne pouvez vous empêcher de me lancer des piques à chaque commentaire, mais passons. Vous avez déjà la réponse à votre question : la banque centrale peut-elle manquer des billets qu’elle imprime ? Non. Une meilleure question serait donc peut-être de demander : y a-t-il un risque politique qu’un gouvernement refuse d’honorer des dettes qu’il peut pourtant payer pour des raisons qui lui sont propres – et ainsi faire accuser des pertes aux porteurs de cette dette ?  C’est à mon sens plutôt ceci que peut évaluer le marché. Dans tous les cas, il faut reconnaître qu'un Etat qui émet sa propre monnaie n'a pas les mêmes contraintes qu'un Etat qui utilise une autre monnaie (de l'or, ou avec un currency board, par exemple) ou qu'un foyer qui est utilisateur de la monnaie, ce sont des cas différents aux fonctionnements différents. 

 

Pas du tout d'accord. Une monnaie a 2 prix : taux d'intérêt et taux de change. Si on imprime un maximum de billet pour pouvoir rembourser le taux de change va s’effondrer et les importations vont coûter encore plus cher et peuvent même envoyer l'économie au tapis. Il n'y a que les américains et leurs dollars qui pourrait jouer à ce jeux dangereux (les autres seraient dans la merde bien avant).

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@ Rincevent

 

Et bien, que d’agressivité ! Pourquoi ne communiquer que par sarcasmes ? Je ne vois pas l’intérêt d’échanger dans ces conditions. Si vous voulez échanger respectueusement, ça m’intéresse, mais vous comprendrez si vous ne pouvez concevoir un autre moyen de discuter que le combat de coqs, désolé mais ça sera sans moi.

Je prends néanmoins le soin de répondre à vos objections :

 

L’inflation, c’est la hausse générale des prix, pas l’augmentation de la masse monétaire. 

 

Encore du bullshit. L'inflation des actifs ? Ça n'existe pas ?

 

Si j'augmente la masse monétaire (style QE) et que l'argent fini sur les marchés financiers ça fait flamber les prix. Ne parler que d'inflation au sens salaire c'est très limité.

 

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Si on imprime un maximum de billet pour pouvoir rembourser le taux de change va s’effondrer et les importations vont coûter encore plus cher et peuvent même envoyer l'économie au tapis. Il n'y a que les américains et leurs dollars qui pourrait jouer à ce jeux dangereux (les autres seraient dans la merde bien avant).

Oui, c'est possible, mais ce n'est pas ce qu'il se passe en ce moment. la "monétisation de la dette" serait une situation où la Fed financerait directement le trésor, les primary dealers refusant de vendre ses bons, ce n'est pas le cas. C'est très bien expliqué ici et ici. Et si on choisit de "rembourser" (diminuer le montant total d'actifs émis par le trésor), ça sera en période de croissance, et ça ne sera pas en imprimant des billets.

 

Encore du bullshit.

Youpi.

 

L'inflation des actifs ? Ça n'existe pas ?

C'est discutable. Cela dépend déjà de la classification consommation / investissement. Ensuite, quand une action monte, son prix augmente, et pourtant on ne qualifie pas nécessairement ce phénomène d'inflationniste. Ce n'est qu'un exemple, voici une explication plus détaillée et plus solide de pourquoi l'inflation des actifs n'est pas automatiquement de l'inflation: http://noahpinionblog.blogspot.fr/2013/07/asset-price-inflation-is-not-inflation.html

Ceci dit, il est possible qu'un actif monte plus que ce qu'il devrait, pour reprendre l'exemple des actions cela se traduirait par exemple par un price / earning ratio qui deviendrait énorme, or en ce moment ce n'est pas du tout le cas: http://www.multpl.com/

 

Si j'augmente la masse monétaire (style QE)

Le QE échange juste un actif contre un autre. La seule chose que ça augmente, c'est le bilan de la Fed via les réserves bancaires, mais ces réserves ne circulent pas dans l'économie (elles ne servent qu'à compenser les prêts interbancaires) et surtout cette augmentation est loin de contrebalancer la diminution de la masse monétaire due au deleveraging du secteur privé. La monnaie étant endogène, c'est essentiellement le crédit bancaire qui influe sur la masse monétaire.

 

Ne parler que d'inflation au sens salaire c'est très limité.

Bien sur, mais j'en parlais juste dans le cadre plus général de la mesure de l'inflation, il y a d'autres composantes à cet indicateur bien entendu. 

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Toutes tes affirmations sont pour la plupart des grosses conneries. J'ai déjà expliqué les mécanismes quelques pages avant dans ce topic et j'ai pas envie de le refaire. Quand tu comprendras les notions de refinancement, de collatéral et portage reviens nous voir.

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@PJE,

Essaye de te concentrer sur ce que JohnBis dit plutot que de participer au concours de condescendance. Tu dis bien qu'un QE c'est equivalent a augmenter la masse monetaire donc toi aussi tu es capable de dire des conneries. On l'a deja repete cent fois, un QE c'est un swap qui vise a manipuler les taux, pas une impression de monnaie. Les liberaux n'aident vraiment pas leur cause en critiquant le systeme actuel en croyant que la seule monnaie fiat, couplee aux institutions centralisees sont responsables de tous les maux (meme si nous sommes d'accord pour dire qu'il faudrait un systeme de banque libre mais concretement, ca n'est pas pour demain)

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Et bien, que d’agressivité ! Pourquoi ne communiquer que par sarcasmes ?

Parce que j'ai essayé la logique, les faits, les granzôteurs, mais rien n'y fait. Alors au moins, je m'amuse un peu.

L’inflation, c’est la hausse générale des prix, pas l’augmentation de la masse monétaire.

C'est la définition récente. Il y a encore un siècle, l'inflation c'était l'inflation du crédit.

Vous semblez croire que je considère l’inflation comme une situation idéale : c’est un homme de paille. Ce qu’explique l’économie, c’est que la croissance crée souvent de l’inflation - et qu’à vouloir dogmatiquement contenir cette dernière on peut heurter la première;

La croissance est dûe à la hausse de la productivité, elle-même dûe à l'augmentation du stock de capital productif. On peut ainsi penser quel en l'absence d'intervention sur la masse monétaire, la tendance spontanée serait à une douce déflation, chaque bien et service produit coûtant de moins en moins cher à produire. Si on associe aujourd'hui inflation et croissance, c'est parce que c'est l'augmentation de la masse monétaire en circulation qui engendre à la fois une inflation non prévue et la pousse d'une bulle (qui, tant qu'elle n'a pas éclaté, est comptabilisée comme de la croissance). On en revient encore à l'ABCT.

mais aussi qu’une hausse inattendue des prix favorise les porteurs de dettes par rapport à ceux qui en vendent (i.e. statistiquement plutôt les jeunes et les familles par rapport aux vieux et aux banques). C’est une observation classique (qui a par exemple fourni des arguments répandus contre la recherche de la stabilisation des prix), rien de plus.

La thèse est classique, elle est véridique, je l'ai moi même énoncée ici. So what ? Pourquoi faudrait-il avantager les jeunes par rapport aux vieux ? Quelle justice y a-t-il à dépouiller un riche pour éviter à un pauvre de devoir le jalouser ?

Allons, ne soyez pas de mauvaise foi, vous savez très bien de quoi on parle, on l’a déjà évoqué plusieurs fois. Il faut déjà prendre en compte le fait qu’un taux d’intérêt monétaire diffère en nature et en valeur du taux qui prévaudrait dans un système de troc (i.e. du cas où on prêterait effectivement des ressources physiques économisés), la monnaie n’étant pas neutre et le crédit étant fractionnaire; et il faut également comprendre que la « Loanable Funds Theory » ne tient pas compte de la demande de monnaie, ou préférence de liquidité – qui prévaut en temps de crise, d’où son incomplétude.

Sauf que la "demande de monnaie", personne ne lui a jamais trouvé de fondement microéconomique, et je ne vois pas en quoi multiplier les universaux nous permettrait de raisonner plus justement. Et qu'un taux d'intérêt en régime purement fiduciaire diffère en valeur de son homologue en régime basé sur des marchandises, ça tombe sous le sens ; mais que sa nature diffère, c'est radicalement faux. La monnaie est-elle infinie ? Bien entendu que non, ton compte en banque est fini.

Vous me faites un procès d’intention, je ne « veux » rien du tout. Personne ne parle de couper les ponts entre la micro et la macro, ça n’empêche pas de réfléchir sur différents plans, et de reconnaître qu’il existe des phénomènes inhérents à des grandes échelles comme à des petites, et d’évaluer les relations entre les deux, ainsi que leur pertinence. De plus, vous semblez penser que ce débat est tout tranché, alors qu’il en est loin, de nombreux économistes continuent de s’épandre sur le sujet - je ne peux que vous rediriger vers ces réflexions: ici, ici, ou encore ici, pour illustrer ce point. Bref, le terrain n’est pas aussi balisé que vous ne voulez le croire.

Les fondations microéconomiques, c'est juste essentiel parce qu'en économie, on cherche à comprendre ce qui se passe vraiment. Les théories mathématisées avec des régressions "parce que" et des modèles "qui retracent bien l'existant", c'est pas mal pour les prévisionnistes, qui peuvent se payer le luxe de changer de mode tous les trois à cinq ans, parce que leurs clients oublient que les résultats n'ont pas été au rendez-vous. Mais ça ne permet en rien de comprendre ce qui se passe réellement. Et on ne peut pas fonder de recommandations d'action si on ne comprend pas qu'il y a une vraie réalité là-dessous, avec des vrais gens qui font des vrais choix. Et que même les phénomènes émergents ont des bases micro. J'insiste, c'est bien là une erreur dramatique, qui consiste à croire qu'un nuage est une vache parce qu'il a (temporairement et vu sous un certain angle) la même allure.
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@PJE,

Essaye de te concentrer sur ce que JohnBis dit plutot que de participer au concours de condescendance. Tu dis bien qu'un QE c'est equivalent a augmenter la masse monetaire donc toi aussi tu es capable de dire des conneries. On l'a deja repete cent fois, un QE c'est un swap qui vise a manipuler les taux, pas une impression de monnaie. Les liberaux n'aident vraiment pas leur cause en critiquant le systeme actuel en croyant que la seule monnaie fiat, couplee aux institutions centralisees sont responsables de tous les maux (meme si nous sommes d'accord pour dire qu'il faudrait un systeme de banque libre mais concretement, ca n'est pas pour demain)

 

sur le QE on va prendre la source préférée de JohnBis pour lui faire plaisir.

 

 

Definition of 'Quantitative Easing'

A government monetary policy occasionally used to increase the money supply by buying government securities or other securities from the market. Quantitative easing increases the money supply by flooding financial institutions with capital, in an effort to promote increased lending and liquidity.

Investopedia explains 'Quantitative Easing'

Central banks tend to use quantitative easing when interest rates have already been lowered to near 0% levels and have failed to produce the desired effect. The major risk of quantitative easing is that, although more money is floating around, there is still a fixed amount of goods for sale. This will eventually lead to higher prices or inflation.

 

Ce qu'il faut retenir c'est que c'est un terme du service Marketing ET RIEN D'AUTRE pour designer tous les bricolages monétaires que les cerveaux de la Fed peuvent immaginer, aujourd'hui ou demain. Inutile donc de s’étriper en disant que c'est ceci ou cela.

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@PJE,

Essaye de te concentrer sur ce que JohnBis dit plutot que de participer au concours de condescendance. Tu dis bien qu'un QE c'est equivalent a augmenter la masse monetaire donc toi aussi tu es capable de dire des conneries. On l'a deja repete cent fois, un QE c'est un swap qui vise a manipuler les taux, pas une impression de monnaie. Les liberaux n'aident vraiment pas leur cause en critiquant le systeme actuel en croyant que la seule monnaie fiat, couplee aux institutions centralisees sont responsables de tous les maux (meme si nous sommes d'accord pour dire qu'il faudrait un systeme de banque libre mais concretement, ca n'est pas pour demain)

 

Il suffit juste de retourner quelques pages en arrière et voir ce que j'ai écris (page 473).

 

J'ai expliqué pourquoi ça incitait à faire des conneries et ci dessous un exemple de bordel foutu par le QE.

 

http://www.boursorama.com/actualites/inde-la-roupie-continue-de-s-affaiblir-et-la-bourse-de-baisser-ba8b981f62fd2f9cc741915e453dfa4b

 

Un exemple de QE dans un autre pays histoire juste de rappeler qu'une monnaie a 2 prix : un taux de change et un taux d'intérêt.

 

http://leblogalupus.com/2013/08/20/abecomics-japon-deficit-commercial-quasi-double-en-juillet/

 

Quand à la non bulle sur le marché américain c'est une excellente blague c'est d’ailleurs pour ça que j'ai vendu toutes mes actions américaines il y a quelques semaines (je l'ai écrit dans ce topic). Les profits des indices américains sont tirés par le secteur financier donc si le QE ralentit, leur profit vont baisser. Je rappelle que la bourse c'est de l'anticipation donc quand on me parle de PE non retraité c'est pas crédible.

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Si les QE creent de l'inflation generalisee, montrez-moi ou. Chute des mp, de l'immobilier US etc...? L'aversion privee au credit empeche le transfert de la pseudo creation monetaire vers l'economie reelle. Les ratios boursiers ne sont pas delirants, surtout quand on regarde la bonne tenue du CA de nombreuses grosses boites. Le degonflement des bulles de credit prive va continuer a peser sur les salaires, mettant un coup de frein a l'augmentation des couts operationnels, ce qui prefigure d'une amelio

ration des resultats pour 2014. Il faut diversifier mais il n'y a aucune raison de paniquer.

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Si les QE creent de l'inflation generalisee, montrez-moi ou.

Pays émergents (cf inflation annuelle).

Accessoirement, la roupie indienne dévisse.

Et la livre turque aussi a des problèmes.

Le real brésilien subit des pertes.

On peut facilement arguer que c'est parce que les QE s'arrêtent et que les investisseurs prennent peur. Concrètement, on est bien dans le cas où l'inflation américaine se serait exportée sur les pays émergents et qu'ils ont maintenant des monnaies qui se diluent de plus en plus. Le mécanisme est indirect, mais le résultat est le même.

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Si les QE creent de l'inflation generalisee, montrez-moi ou. Chute des mp, de l'immobilier US etc...? L'aversion privee au credit empeche le transfert de la pseudo creation monetaire vers l'economie reelle. Les ratios boursiers ne sont pas delirants, surtout quand on regarde la bonne tenue du CA de nombreuses grosses boites. Le degonflement des bulles de credit prive va continuer a peser sur les salaires, mettant un coup de frein a l'augmentation des couts operationnels, ce qui prefigure d'une amelio

ration des resultats pour 2014. Il faut diversifier mais il n'y a aucune raison de paniquer.

 

Le bon trade du moment semble être long Draghi short Bernanke. Car super Mario ne peut pas laisser remonter les taux en Europe pour ne pas tuer la stabilisation économique en cours.On aura le droit soit à un LTRO (le plus probable) soit à des rachats d'obligations souveraines en fin d'année.

 

http://investir.ch/2013/08/06/long-draghi-europe-short-bernanke-us-2eme-partie/

 

long-europe-short-us-2013-II-1024x593.jp

 

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8eJow9l.jpg

 

Bon la qualité est un peu pourrie, mais par rapport aux deux grosses précédentes crises, on voit qu'il faut attendre que les MM soient tres proches pour espérer un redémarrage réel du marché actions. Encore un énorme gadin et il y a plus qu'a racheter masse stocks a pas cher.

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Si les QE creent de l'inflation generalisee, montrez-moi ou. Chute des mp, de l'immobilier US etc...?

Il suffit de chercher là ou l'argent est utilisé à acheter, et ou y sont les facteurs de production les moins mobiles (qui seront les plus affecté par l'arrivée ou le retrait de cette manne).

Il faut diversifier mais il n'y a aucune raison de paniquer.

VIX et Stoxx ne sont effectivement pas au plus haut.
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Le bon trade du moment semble être long Draghi short Bernanke. Car super Mario ne peut pas laisser remonter les taux en Europe pour ne pas tuer la stabilisation économique en cours.On aura le droit soit à un LTRO (le plus probable) soit à des rachats d'obligations souveraines en fin d'année.

Pourquoi un nouveau LTRO? Il y a déjà eu de nombreux remboursements par anticipation sur l'existant. Les banques ayant remboursé ne vont pas réemprunter. Celles qui ne l'ont pas fait n'ont sans doute pas beaucoup plus de collatéraux à déposer que lors de la dernière opération. Evidemment, si la situation se dégrade franchement et que le coût de la liquidité repart à la hausse, c'est autre chose.

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La diffusion de données de marché, c'est moisi de chez moisi, la plupart des systemes utilisés sont triviaux a bousiller, sans rentrer dans les détails, la sécurité est en général un ajout de derniere minute, et surtout de la poudre de perlinpinpin pour donner l'impression que ce n'est pas une passoire.

 

Par contre, s'attaquer à ce genre de système est tout de même très délicat (ou très con) pour une raison bien plus importante que la sécurité informatique: je ne doute pas une seule seconde que mes collègues ne lâcheront pas tant qu'ils n'auront pas trouvé le coupable, quitte à cramer des millions pour le chopper...

 

 

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Pays émergents (cf inflation annuelle).

Accessoirement, la roupie indienne dévisse.

Et la livre turque aussi a des problèmes.

Le real brésilien subit des pertes.

On peut facilement arguer que c'est parce que les QE s'arrêtent et que les investisseurs prennent peur. Concrètement, on est bien dans le cas où l'inflation américaine se serait exportée sur les pays émergents et qu'ils ont maintenant des monnaies qui se diluent de plus en plus. Le mécanisme est indirect, mais le résultat est le même.

Je ne suis pas convaincu, il ne faut pas confondre inflation et bulles speculatives. Les bulles peuvent donner l'impression qu'il y a inflation sur fond d'augmentation de la masse monetaire alors qu'elles peuvent etre uniquement dues a un gonflement du credit artificiel. Un peu comme pour les subprimes, les masses de credit injectes dans l'immobilier n'existaient en realite pas, quand les prix ont corrige, l'argent a simplement disparu.

Je pense que l'on assiste au meme phenomene pour les emergents, une grande part de ce qui a alimente la hausse des prix, souvent dans l'immobilier, va simplement disparaitre quand les bulles exploseront.

Seul le capital de base aura disparu, la "valeur" des biens immobiliers corrigera jusqu'a effacer l'exces de credit. Il ne s'agit en fait que d'une ecriture comptable. Apres, je ne dis pas que ca ne puisse pas entrainer de serieux soucis de stabilite financiere, je dis juste que ca n'est pas necessairement la preuve qu'il y a augmentation de la masse monetaire et donc inflation.

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Je ne suis pas convaincu, il ne faut pas confondre inflation et bulles speculatives. Les bulles peuvent donner l'impression qu'il y a inflation sur fond d'augmentation de la masse monetaire alors qu'elles peuvent etre uniquement dues a un gonflement du credit artificiel. Un peu comme pour les subprimes, les masses de credit injectes dans l'immobilier n'existaient en realite pas, quand les prix ont corrige, l'argent a simplement disparu.

Je pense que l'on assiste au meme phenomene pour les emergents, une grande part de ce qui a alimente la hausse des prix, souvent dans l'immobilier, va simplement disparaitre quand les bulles exploseront.

Seul le capital de base aura disparu, la "valeur" des biens immobiliers corrigera jusqu'a effacer l'exces de credit. Il ne s'agit en fait que d'une ecriture comptable. Apres, je ne dis pas que ca ne puisse pas entrainer de serieux soucis de stabilite financiere, je dis juste que ca n'est pas necessairement la preuve qu'il y a augmentation de la masse monetaire et donc inflation.

 

L'inflation calculée dans les émergents est tout de même basée sur les prix à la conso, pas sur l'immo ou le marché boursier. A l'exception notoire de la Chine dont on sait tous que les chiffres sont bidouillés à la baisse, les autres chiffres montrent tout de même que les pays émergents ont tous eu des inflations notoires (pas forcément 10%, mais plus des proverbiaux 3% visés par les banques centrales).

 

http://www.zerohedge.com/news/2013-08-25/three-years-after-warning-currency-war-brazil-goes-all

 

Donc bon : peut-être cette inflation est-elle factice, mais j'ai tendance à penser que les dollars payés pour les biens achetés aux émergents ont bel et bien fait monter le reste (salaires, etc..) et descendre la valeur des monnaies locales.

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Je me rappelle d'une conversation ici-même il y a quelques temps (1 an à peu près il me semble) avec toi h16 où tu disais en substance que la baisse du dollar face aux monnaies émergentes était la conséquence des QE.

 

Voilà que maintenant c'est la montée du dollar qui est la conséquence du QE. 

 

Depuis le début tu es persuadé que le QE crée de l'inflation. D'abord c'était censé être montré par le CPI, puis par la baisse du dollar, et maintenant c'est censé être la hausse du dollar la preuve. 

 

Cela fait beaucoup d'hypothèses ad hoc pour sauvegarder une représentation du monde dont le pouvoir prédictif est absolument inexistant.

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