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Armageddon économique ?


vincponcet

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Mais il n'y a pas eu d'inflation galopante entre 2001 et 2007, non ?

Si. Dans l'immobilier, par exemple, ou dans les matières premières. Il suffit de voir que, de 2001 à 2006*, M3 a augmenté de plus de 50 %. Et M2 de 40 %.

La Fed a renoncé à publier les chiffres d'évolution de M3 après cette date. Peut-être pour ne pas affoler. Peut-être parce qu'elle-même n'arrivait plus à suivre.

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Si. Dans l'immobilier, par exemple, ou dans les matières premières. Il suffit de voir que, de 2001 à 2006*, M3 a augmenté de plus de 50 %. Et M2 de 40 %.

La Fed a renoncé à publier les chiffres d'évolution de M3 après cette date. Peut-être pour ne pas affoler. Peut-être parce qu'elle-même n'arrivait plus à suivre.

Donc la FED n'avait plus aucun contrôle sur la croissance de M3 ? Ou a-t-elle jamais eu ce contrôle ?

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Donc la FED n'avait plus aucun contrôle sur la croissance de M3 ? Ou a-t-elle jamais eu ce contrôle ?

Une BC, institution centralisée (donc toujours informée en retard et approximativement), ne peut pas contrôler un indicateur en se basant sur cet indicateur. C'est de la systémique de base… Et en plus, le contrôle sur M3 est à la fois non-linéaire et soumis à hystérèse (et plus généralement à dépendance au parcours).

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Donc la FED n'avait plus aucun contrôle sur la croissance de M3 ? Ou a-t-elle jamais eu ce contrôle ?

En fait quand la FED remonte ses taux d'intérets de 1% en 2003 à 4.5% en 2005, elle engendre une puissante contraction du crédit, mais celle-ci est en partie différée dans le temps parceque les acteurs qui se sont engagés ne peuvent pas se désengager instantanément. Par exemple ceux qui ont acheté leur maison à crédit vont pour la plupart la garder, mais ceux qui ont des taux d'intérets variables ou des crédits temporaires à renégocier, vont devoir payer plus et certains d'entre eux ne le pouvant ou ne le voulant pas vont tout de même vendre leur propriété à des gens ayant du cash… s'ils le peuvent.

Soit dit en passant, un ratio de 4.5 / 1, c'est bien plus que la plongé du CAC 40 de 2 / 1 à laquelle on a assisté. La monnaie de singe, cela permet de faire joujou avec les administrés. Plus précisément, cela permet de distordre l'économie-temps, dont la trame se déchire parfois sous la tension…

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Tout va bien. Les prix ne tombent pas. Les petites difficultés pour vendre des biens durables ne sont que Temporaires©Timur.

D'ailleurs, avec "But One Car, Get One Free", ça part comme des petits pains :

http://www.guardian.co.uk/business/2008/no…dustry-business

Buy one car, get one free: dealer's offer as desperation takes hold in showrooms

A car dealer desperate to shift stock has stunned the motor industry with an extraordinary offer: buy one car - and get another one free.

The Colchester-based online car broker Broadspeed.com said yesterday it had just sold the last of its Dodge Avenger saloons after launching the offer more usually seen on washing powder or packets of bacon.

Buyers were able to buy two Dodge Avenger SXT 2.4i models, with leather seats and air conditioning, for £20,000. Demand for the cars was so high the company website crashed. Simon Empson, the managing director, said he was planning to offer more "Bogof" deals in the future.

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Tout va bien. Les prix ne tombent pas. Les petites difficultés pour vendre des biens durables ne sont que Temporaires©Timur.

J'ai l'impression que nous n'avons pas la même définition du mot "temporaire"…

Quant à "l'armageddon économique", le FMI, toujours trop pessimiste, vient d'annoncer ses prévisions de croissance mondiale pour 2009: 2,2%. Effectivement c'est vraiment un "armageddon économique"… :icon_up:

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J'ai l'impression que nous n'avons pas la même définition du mot "temporaire"…

Quant à "l'armageddon économique", le FMI, toujours trop pessimiste, vient d'annoncer ses prévisions de croissance mondiale pour 2009: 2,2%. Effectivement c'est vraiment un "armageddon économique"… :icon_up:

Fatalement, avec les trillions injectés, le pib "officiel" va augmenter.

Le PIB, inclut les dépenses gouvernementales.

Si on ne regarde que la vraie économie, elle est belle et bien en baisse.

exemple sur les derniers chiffres de la croissance US:

http://bigpicture.typepad.com/comments/200…egative-03.html

gdp_compoenent_q3_08.png

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Quelqu'un peut-il m'éclairer sur l'article suivant : http://www.dollardaze.org/blog/?post_id=00498

Now, if the Reserves are no longer growing but diminishing, this might indicate that the exporting countries are no longer buying and accumulating more US, British and European debt. If they are not accumulating more foreign currency bonds and debt, then the fiscal deficits of the US, the Brits and the European Union countries are no longer being funded - especially important to the US, which is running an immense fiscal deficit, what with the US Treasury going into debt like a drunken sailor on account of the need to bail-out all and sundry debtors.

Le graphique est pas top rassurant …

1.jpg

J'ai l'impression que nous n'avons pas la même définition du mot "temporaire"…

Coquinou :doigt:

Quant à "l'armageddon économique", le FMI, toujours trop pessimiste, vient d'annoncer ses prévisions de croissance mondiale pour 2009: 2,2%. Effectivement c'est vraiment un "armageddon économique"… :icon_up:

Ce n'est pas moi qui ai choisi ce terme, note bien. Moi, je dis simplement "crise sévèrement burnée".

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Je remarque la même "anicroche" (car il ne s'agit que de ça pour l'instant, l'échelle du graphe est trompeuse) en 1998: il s'était passé quoi à l'époque ?

La crise asiatique puis russe, je suppose.

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Quelqu'un peut-il m'éclairer sur l'article suivant : http://www.dollardaze.org/blog/?post_id=00498

Les pays émergents exportateurs créent de leur propre monnaie pour l'échanger contre des dollars afin de baisser la valeur de leur monnaie vis à vis du dollar et ainsi faire baisser artificiellement les prix de leurs produits à l'export. En faisant cela, ils accumulent des dollars. Mais les dollars, ça ne rapporte rien, ça a même plutôt tendance à baisser (sauf depuis quelques temps). Ces pays achètent donc des dettes du trésor et des GSEs US. Certains ont appelé ce modèle implicte "Bretton Woods II", ( http://en.wikipedia.org/wiki/Bretton_Woods_II ) et notamment Roubini ( http://www.stern.nyu.edu/~nroubini/papers/…bini-Setser.pdf ). Pour suivre ces sujets de "réserves", je conseille le blog de brad steser, aincien collègue de roubini sur la question et qui est maintenant au CFR : http://blogs.cfr.org/setser/

Sous "Bretton Woods II", tout le monde est content. La Chine subventionne son exportation, les US peuvent s'endetter pour pas cher. Et la création monétaire est neutralisée dans des réserves étrangères. Tout va bien dans le meilleur des mondes … tant qu'il y a croissance partout.

Si les US sont en récession, ils vont moins acheter à la chine par exemple. La chine sera aussi en ralentissement, et elle aura moins besoin de tenir ses changes vis à vis du dollar. De là, elle achetera moins de dette US. Et les US seront dans la merde. Parce que les BCs étrangères sont une très grosses part des acheteurs de dette US.

Si ils ralentissent, moins d'acheteurs de dette US, le taux de la dette US va monter. Les intérêts étant dans le budget, ça pourrait faire très mal. D'autant plus que les US veulent bailouter tout ce qui agonise (càd bcp d'entreprises :icon_up: ), et pour cela, le trésor US emprunte.

Sinon pour info, c'est en train de se passer. Si la Chine se lance des grands travaux, ça va réduire ses achats de dettes US.

http://online.wsj.com/article/SB1226237248…=fox_australian

China Sets Big Stimulus Plan In Bid to Jump-Start Growth

By ANDREW BATSON

BEIJING -- China unveiled an economic stimulus program it billed as totaling $586 billion, aiming to bolster domestic demand and help avert a global recession.

Though the two-year package appeared to include some previously announced measures, its size was clearly designed to revive the fading confidence of Chinese businesses and consumers, and impress foreign governments. Asian shares rallied sharply early Monday on the Chinese announcement, with benchmark stock indexes in Tokyo, Hong Kong and Shanghai all jumping close to or above 5% in the early hours of trading.

The announced sum of four trillion yuan represents about 16% of China's economic output last year, and is roughly equal to the total of all central and local government spending in 2006. New spending of even half that amount would be substantial next to China's six trillion yuan annual budget for this year.

The plan includes spending in housing, infrastructure, agriculture, health care and social welfare, and features a tax deduction for capital spending by companies.

China's economy won't be able to absorb so much spending immediately: Economists expect one or two more quarters of slowing growth at a minimum before a rebound could take hold.

Beijing has long held that economic growth of at least 8% is needed to provide the improvement of employment and incomes the ruling Communist Party relies on for popular support. China's growth has slowed to its weakest pace in five years, with output expanding just 9% in the third quarter from a year earlier after gaining nearly 12% in 2007.

That is still fast by the standards of any other country and helps show why China is important to maintaining a decent pace of global economic expansion.

With Sunday's announcement, China will enter a meeting Saturday of the Group of 20 largest economies with a plan that would dwarf stimulus measures by others in the group, which is convening in Washington to discuss ways to stem a global slowdown in growth.

The U.S. pushed through a $168 billion stimulus package earlier this year, equal to about 1% of gross domestic product, and the Federal Reserve has aggressively cut interest rates, complementing the Treasury's $700 billion for troubled financial institutions. Japan has a $51.5 billion package that largely consists of payouts to families and tax relief for businesses, and Germany is moving on tax breaks and loans that will cost the government around $29.9 billion over four years.

[Rebuilding]

Finance ministers and central bankers meeting this weekend in São Paulo in advance of the G-20 summit discussed the need for fiscal stimulus to fuel economic growth, U.S. Treasury Undersecretary for International Affairs David McCormick said Sunday. He called the Chinese announcement a "welcome step."

If the stimulus package can help alleviate a slowdown in China's housing and investment boom, that could help cushion decreases in Chinese purchases of raw materials and goods from the U.S. and other developed nations.

Among foreign businesses that rely on a healthy Chinese economy, suppliers of metals and machinery for infrastructure construction and companies that target Chinese consumers will be closely watching the effects of the stimulus program.

While the outlook for China's once-booming economy has rapidly worsened, the country remains comparatively well-placed to deal with a slowdown. The boom years have been kind to China, allowing it to clean up its banking system, return state enterprises to profitability and shore up government finances. Now the state is putting its significant financial resources -- including a budget that for the moment is still in surplus -- into play to shore up the economy.

China's financial system remains largely unscathed by the global credit squeeze, but prospects for the country's continued rapid growth have quickly deteriorated. Export orders from the U.S., Europe and Japan are weakening, causing factories around China to trim work forces or shut down entirely -- leading to unemployment that could undermine popular backing for the government.

Spooked urban consumers are pulling back from China's housing market, causing new construction to collapse to its worst level in a decade. With construction weak, support for other key industries such as cement and steel has eroded, and they are cutting output and canceling orders for raw materials -- moves that are being felt by commodities firms around the world. The downward spiral in confidence is likely to depress growth even further.

The program was announced Sunday night in Beijing just before the scheduled release of economic data for October that are expected to show a further sharp deterioration in activity. China's leaders "realize this is really about sentiment and confidence, which needs a very fast and strong policy response," said Wang Qing, an economist with Morgan Stanley.

Based on recent trends and without a policy response, China could have seen 5% to 6% growth next year, according to Mr. Wang. With stimulus measures that include previous moves to cut interest rates and end caps on bank lending, he said China now has good odds of achieving the 8% to 9% growth in 2009 that officials still say they expect.

Other governments around the world are also considering fiscal-stimulus plans to boost their economies, something the International Monetary Fund has encouraged. U.S. lawmakers, during their lame-duck session next week, are expected to consider a stimulus package focused on aid to local governments and extended unemployment benefits. House Speaker Nancy Pelosi is pushing for a two-step plan with as much as $100 billion this month followed by a companion measure early next year that would include a tax cut.

Outside economists are urging Democratic congressional leaders to move a package of as much as $300 billion, or 2% of U.S. economic output.

In announcing China's plan, the State Council said it would deliver 120 billion yuan ($18 billion) of new spending in the last quarter of this year alone. The State Council -- effectively China's cabinet -- estimated that would drive an additional increase of 400 billion yuan in local and private-sector investment throughout the economy.

China is also making plans for new spending in areas such as low-cost housing, road and rail infrastructure, agricultural subsidies, health care and social welfare over the next two years.

Beijing has long used infrastructure investment to stimulate growth. In recent years, spending on everything from public works to housing to factory equipment has accounted for about four to six percentage points of China's 10% average annual growth rate. Spending on infrastructure such as highways, ports and power plants amounted to more than $400 billion last year, on the heels of $42 billion Beijing spent preparing for the Summer Olympics.

The actual new investment in the latest package could be less than the headline figure of four trillion yuan, since the plan does appear, for instance, to incorporate rebuilding programs for the areas affected by May's massive earthquake. Those have already been allocated one trillion yuan in funds.

Although Chinese officials have been meeting daily on the financial crisis, most observers hadn't expected leaders to reach final consensus on a stimulus plan until an annual economic-policy meeting scheduled for the end of this month. The rapidity of the response underscored the government's concern about the growing risks of a real downturn.

China has also joined in international calls to revamp international financial oversight and address faltering business and consumer confidence. President Hu Jintao will visit Washington later this month for the G-20 summit, and is expected to meet President-elect Barack Obama. On Saturday, in their first telephone conversation since last week's election, Mr. Hu told Mr. Obama that China "attaches great importance" to the summit and called for efforts to strengthen international financial regulation, China's official Xinhua news agency reported.

Economists said China's new stimulus plan represents an even more dramatic policy response than China adopted in 1998 during the Asian financial crisis, when Beijing spent heavily to counter a similarly worrisome combination of an external financial crisis and a sharp domestic slowdown.

"As the global economic and financial crisis has become more severe in the last two months, China must take flexible and prudent macroeconomic policies to resist the negative impact of the international situation and deal with these complicated and ever-changing trends," the State Council said in its statement.

The new measures include an expected revamping of China's value-added tax system to allow all companies operating in China to deduct spending on capital equipment. The government estimated the new system, which is already in place in some provinces, would save companies a total of 120 billion yuan when fully rolled out. The government has recently been phasing out tax breaks specifically for foreign companies to invest in China and didn't mention any such measures as part of the stimulus.

Economists say the change to the tax system is unlikely to encourage businesses to invest if they are doubtful about the economic outlook, which is likely one reason why the stimulus plan emphasizes new spending.

Another question is how quickly the effects of the stimulus package will be felt in the real economy. While the government's statement included language urging local officials to rapidly put new money to work, some lag is unavoidable. And since infrastructure spending has already been growing by about 20% annually for the past couple of decades, there may be physical and logistical limitations to how much spending can be further accelerated.

"China's government probably could afford to increase spending by this sort of amount. However I think it would soon run into capacity constraints if it tried to follow the investment-heavy approach it has laid out," said Mark Williams, an economist for Capital Economics in London.

The government is presenting the program as an opportunity to do many things that would be worth doing anyway. Those include helping companies upgrade to higher-tech equipment, improving irrigation in rural areas, raising pensions and social-security payments, and improving water and waste treatment in cities.

—Sudeep Reddy in Washington and James T. Areddy in Shanghai contributed to this article.

Write to Andrew Batson at andrew.batson@wsj.com

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Merci pour ces références.

Résumons:

Les émergents absorbaient la création monétaire occidentale: ils achetaient nos devises pour subventionner leurs propres exportations. Les occidentaux adoraient l'argent facile que cela permettait.

Mais les montagnes de $ ne rapportent rien. A un moment, les acheteurs de devises doivent chercher à en faire quelque chose, c'est à dire les vendre. Mais la vente de montagnes de devises devrait faire réapparaître chez nous l'inflation jusqu'ici camouflée: la monnaie revient à l'envoyeur !

Ca devrait donc signifier inflation galopante, taux élevés et donc graves pb budgétaires chez nous.

Mon avis, est que si ce scénario se confirmait, il faudrait regarder du côté d'une sorte de cartélisation bancaire avec la Chine, dans le genre: vous n'avez aucun intérêt à voir vos montagnes de devises se dévaloriser en les bradant à prix de marché: "allions nous" !

Je vous invite donc à surveiller ces signes, et à vous tenir à l'affut des "signaux faibles" allant dans ce sens.

Une autre possibilité serait la répudiation partielle ou totale de la créance Chinoise, avec les risques politiques (et mili) que cela comporte…

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Pertes et aide record pour sauver AIG

L'ex géant de l'assurance affiche une perte abyssale de 24,5 milliards de dollars sur le seul troisième trimestre. Pour éviter la faillite, le groupe a obtenu des autorités de Washington une restructuration de son premier prêt de 85 milliards de dollars, qui passe à plus de 150 milliards de dollars.

American International Group

American International Group (AIG) obtient un nouveau plan de sauvetage. Après avoir bénéficié d'un premier prêt de 85 milliards de dollars, auxquels se sont ajoutés par la suite 37,5 milliards, l'assureur américain, ancien numéro un mondial du secteur, a obtenu ce lundi de la Réserve fédérale américaine et du Trésor américain une restructuration de son prêt qui passe à plus de 150 milliards de dollars.

Selon ce nouveau programme, l'Etat va acheter 40 milliards de dollars d'actions prioritaires de l'assureur. La Fed, qui avait prêté initialement 85 milliards de dollars à AIG, va réduire ce prêt à 60 milliards de dollars et va créer deux nouvelles facilités. L'une permettra de racheter à l'assureur des contrats contre le risque de crédit à hauteur (CDS) de 30 milliards de dollars, et l'autre assurera le rachat de titres de dettes de l'entreprise jusqu'à concurrence de 22,5 milliards de dollars.

Cette restructuration du prêt d'AIG n'a pour d'autre but que de lui éviter la faillite. En effet, l'assureur, qui publie ses comptes trimestriels ce lundi, a enregistré une perte nette de 24,47 milliards de dollars sur le seul troisième trimestre, contre un bénéfice de 3,08 milliards de dollars un an auparavant. Selon le groupe, cette perte colossale reflète les perturbations des marchés et les restructurations en cours.

http://www.latribune.fr/entreprises/banque…sauver-aig.html

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[…] Mon avis, est que si ce scénario se confirmait, il faudrait regarder du côté d'une sorte de cartélisation bancaire avec la Chine, dans le genre: vous n'avez aucun intérêt à voir vos montagnes de devises se dévaloriser en les bradant à prix de marché: "allions nous" !

Je vous invite donc à surveiller ces signes, et à vous tenir à l'affut des "signaux faibles" allant dans ce sens.

En effet, ce que le G20 nous prépare, c'est un nouveau pas vers une banque centrale mondiale, avec une monnaie fiat, pour que les gouvernements puissent continuer à vivre de déficits. Ron Paul l'a déjà prévu, ici (vers 11 mn 50s):

http://www.lewrockwell.com/podcast/?p=epis…_the_future.mp3

Une autre possibilité serait la répudiation partielle ou totale de la créance Chinoise, avec les risques politiques (et mili) que cela comporte…

J'ose respérer que tu n'es pas sérieux. :icon_up:

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J'ose respérer que tu n'es pas sérieux. :icon_up:

Merci pour les réfs.

Euh, tu sais, les gens, surtout à 20, ils ne s'entendent pas toujours, même si c'est dans leur intérêt.

Il est vrai que le scénario d'une cartélisation bancaire mondiale est plus vraisemblable.

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Les pays émergents exportateurs créent de leur propre monnaie …

Merci pour l'explication, qui confirme ce que j'avais cru comprendre.

Et ce qui veut dire que l'avenir ne semble donc soudainement pas plus rose.

Si ça devait voir le jour, ce serait le début d'une période catastrophique.

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Merci pour les réfs.

Euh, tu sais, les gens, surtout à 20, ils ne s'entendent pas toujours, même si c'est dans leur intérêt.

Il est vrai que le scénario d'une cartélisation bancaire mondiale est plus vraisemblable.

En effet mais, entre les Occidentaux qui veulent maintenir leurs prix et leurs déficits et les Chinois qui ne veulent pas que leurs piles de bons du trésor perdent leur valeur, les négociations vont prendre du temps. La Banque Centrale Mondiale n'est pas pour demain.

[…] Si ça devait voir le jour, ce serait le début d'une période catastrophique.

Le début d'Armageddon aura-t-il à Sao Paulo?

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http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=206…id=a.iQh4uHj3X8

Fannie Says $100 Billion Pledge From Treasury May Not Be Enough

By Dawn Kopecki

Enlarge Image/Details

Nov. 10 (Bloomberg) -- Fannie Mae may need more than the $100 billion in funding pledged by the U.S. Treasury to stay afloat after reporting a record $29 billion loss and confronting more difficulty in issuing and refinancing debt.

``This commitment may not be sufficient to keep us in solvent condition or from being placed into receivership,'' if there are further ``substantial'' losses or if the company is unable to sell unsecured debt, Washington-based Fannie said in a filing today with the U.S. Securities and Exchange Commission.

Fannie said it has a limited ability to issue debt maturing past one year, citing market conditions, the lack of an explicit federal guarantee and competition from government-insured bank bonds.

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Bénéfice trimestriel en hausse pour HSBC: http://www.challenges.fr/actualites/entrep…_en_hausse.html

Bénéfice trimestriel en hausse pour Tyco International (Tyco, à l'instar de nombreuses autres entreprises titanesques, a son siège social aux Bermudes): http://www.latribune.fr/entreprises/indust…que-prevu-.html

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Certes. Mais d'une part

- dans les prochains mois, ce petit exercice héroïque de ta part va devenir de plus en plus difficile

- quelques arbres de résultats positifs ne cachent pas une forêt de résultats pas top, moches ou carrément apocalyptiques.

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