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Armageddon économique ?


vincponcet

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La bourse de Shangai s'écroule, les dirigieants chinois doivent serrer les fesses. Pendant ce temps, plus près de chez nous, les grecques viennent de se passer la corde (l'autre) autour du coup. Ca va finir avec un convoi humanitaire ruskof cette affaire :D

Si j'ai bien tout compris, ça a continué cette nuit, mais au lieu de fermer complètement, ils ont fermé la bourse pour quelques heures, puis ont obligé les banques à racheter les stocks comme des folles et voilà qui fait remonter le cours. Sauf que ça peut très bien faire comme en 1929/30 au moment où les US avaient demandé à JPM de racheter et soutenir les cours, ce qui n'avait duré que quelques heures avant un plongeon.

Bon, en tout cas, tout ceci semble bien parti pour terminer en bas. Quel impact sur l'Europe et les US ?

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Si j'ai bien tout compris, ça a continué cette nuit, mais au lieu de fermer complètement, ils ont fermé la bourse pour quelques heures, puis ont obligé les banques à racheter les stocks comme des folles et voilà qui fait remonter le cours. Sauf que ça peut très bien faire comme en 1929/30 au moment où les US avaient demandé à JPM de racheter et soutenir les cours, ce qui n'avait duré que quelques heures avant un plongeon.

 

Plus ils rachètent pour redonner un peu de vigeur et plus les gros porteurs en profitent pour les larger ce qu'ils ont en portefeuille à meilleur prix :D Encore -6% cette nuit. Et il en reste encore sous le pied d'un point de vue fondamental :

 

20150706_macrochina_0.jpg

 

 

Un scénario détaillé mal ficelé de "Grexit" tout prêt, selon Juncker

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  • 4 weeks later...

Krach mondial du marché obligataire pour 2015-2016, une hypothèse qui a 50% de chance de se réaliser selon Nouriel Roubini, le Dr Doom qui avait prévu la Crise de 2008

 

 

Cette coexistence de liquidité macro-liquidité et d’illiquidité des marchés constitue une véritable bombe à retardement. Jusqu’à présent, elle n’a abouti qu’à une volatilité de krachs éclair et autres changements soudains affectant les rendements obligataires et les prix des actions. Or, au fil du temps, plus les banques centrales persisteront à créer de la liquidité afin d’éliminer la volatilité à court terme, et plus elles alimenteront une bulle des prix des actions, des obligations, et des autres marchés d’actifs. Tandis que les investisseurs seront de plus en plus nombreux à se ruer sur des actifs surévalués et à l’illiquidité croissante – de type obligations – le risque de krach à long terme augmentera lui aussi.

 

Les réponses politiques apportées à la crise financière produisent un résultat paradoxal. Tandis que la liquidité macroéconomique alimente les booms et les bulles, l’illiquidité des marchés est en fin de compte vouée à provoquer éclatements et effondrements.

 

Traduit de l’anglais par Martin Morel

 

http://www.project-syndicate.org/commentary/liquidity-market-volatility-flash-crash-by-nouriel-roubini-2015-05/french

 

 

 

"Depuis 2008, les taux d’intérêt n’ont cessé de chuter grâce aux banques centrales. Ce fut une aubaine pour tout le monde, en particulier l’Etat et les entreprises qui ont pu emprunter à des conditions exceptionnellement avantageuses. Seulement, cette période d’argent facile est en passe d’être terminée. La banque centrale américaine envisage de relever ses taux d’intérêt à la rentrée, ce qui ravive les craintes de krach obligataire. Le mécanisme est simple: les agents économiques ont profité des taux très bas pour s’endetter parfois excessivement, mais lorsque les taux d’intérêt vont remonter, ils ne seront plus en mesure de faire face aux échéances de remboursement qui se seront alourdies.

 

L’accès à des conditions de crédit très favorables a permis la survie d’entreprises zombies, qui auraient fait faillite depuis longtemps dans des conditions de marché normales. Les exploitants de pétrole de schiste américains sont certainement les plus vulnérables à une hausse des taux.

 

En Europe, les excès sont plus limités. On ne peut pas encore parler de bulle obligataire sur le marché de la dette d’entreprise. En revanche, tout le monde s’accorde à dire que les taux d’emprunt des Etats sont déconnectés des fondamentaux économiques. L’endettement italien a atteint un nouveau record à 132% du PIB, et pourtant, le pays emprunte à un taux de référence de seulement 2,30%! Tant que la BCE maintiendra les taux bas, le risque de krach est infime. Mais, d’ici à deux ans, la donne pourrait changer."

 

http://www.challenges.fr/challenges-soir/20150617.CHA7011/la-prochaine-crise-viendra-du-marche-obligataire.html

 

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Un krach du marché obligatoire évité de justesse, demain on rase gratis.

 

Risque de choc exogène

Mais les acteurs du marché obligataire eux-mêmes constatent des déséquilibres qui rendent leur métier bien plus compliqué. On est dans un contexte exceptionnel, expérimental, qui pour l’instant tient. Tout a été planifié précisément pour que tout le monde joue cette situation exceptionnelle pour à la fois garantir les taux les plus bas possible, et le repli sur des actifs plus rémunérateurs comme les actions.

 

Le seul problème est que dans une situation très tendue du point de vue de la liquidité, un gros choc imprévu peut rapidement tout envoyer par terre. L’hypothèse d’une aggravation de la crise grecque au point que le pays doive sortir de la Zone Euro est dans toutes les têtes. Et le résultat d'un tel événement totalement imprévisible.

 

Malgré tout la volonté et la solidité des banques centrales semble être à toute épreuve, et pour l’instant contenir tout mouvement de nature à déstabiliser le système financier. Elles ont juste fait de ce déséquilibre volontairement une nouvelle règle de fonctionnement. Bref, tout fonctionnera bien tant que tout le monde sera d’accord pour qu’il en soit ainsi…

 

http://bfmbusiness.bfmtv.com/bourse/marches-obligataire-krach-ou-pas-872055.html

 

 

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C'est des prédictions du niveau d'Attali. Combien d'argent il est prêt à mettre sur ses prédictions ?

Moi je paries que la Fed ne remonte pas les taux : le chômage est déjà au plus bas avec une croissance dynamique depuis quelques temps et ils trouvent à chaque fois une nouvelle excuse.

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C'est des prédictions du niveau d'Attali. Combien d'argent il est prêt à mettre sur ses prédictions ?

 

 

Je l'ignore mais Nouriel Roubini est d'un tout autre gabarit que ce faussaire qui murmure à l'oreille des gâteux. Comme Peter Schiff qui récoltait des réflexions hilares en 2006, il fut l'un des rares à tirer la sonnette d'alarme de la bulle hypothécaire.

 

Moi je paries que la Fed ne remonte pas les taux : le chômage est déjà au plus bas avec une croissance dynamique depuis quelques temps et ils trouvent à chaque fois une nouvelle excuse.

 

Escondido l'a souligné, on ne peut maintenir éternellement des taux directeurs proche du négatif. Que feront-ils lorsqu'il n'y aura plus aucune excuse à tirer de leur chapeau ?

 

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Il y a une guerre entre les banques centrales pour ne pas être celle qui remonte le plus tôt.

Pendant ce temps, plus elles attendent, plus la bulle gonfle, et plus le retour à la réalité sera difficile.

 

« Si l’économie américaine évolue comme prévu, la situation économique devrait justifier à un moment dans l’année d’augmenter les taux fédéraux et de commencer ainsi à normaliser la politique monétaire », a déclaré Janet Yellen

http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/07/15/la-fed-voit-suffisament-de-signaux-encourageants-pour-remonter-ses-taux-cette-annee_4684203_3234.html

 

La BCE devrait suivre le mouvement de la FED en théorie ?

 

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Escondido l'a souligné, on ne peut maintenir éternellement des taux directeurs proche du négatif. Que feront-ils lorsqu'il n'y aura plus aucune excuse à tirer de leur chapeau ?

L'excuse en ce moment c'est aussi que ça fait peur aux marchés. Ça peut durer très longtemps cette excuse. Jusqu'à ce que la fin du cycle eco pousse à rebaisser encore les taux via un QE.

Il faut un "fou" comme Volcker pour y mettre fin.

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Oui après la deuxième guerre mondiale. Ou depuis Greenspan, les USA ont une politique non conventionnelle. Les taux trop bas ça date de la bulle internet, ce n'est pas récent.

En fait, il n'existe pas de politique monétaire conventionnelle. C'est un hoax (ou une théorie pour être plus sympa). La réalité c'est que les banques centrales ont toujours fait ce qu'elles voulaient.

Volcker a mené une politique conventionnelle (hausse des taux contre l'inflation), depuis plus rien. C'est plus l'exception que la norme.

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Les taux négatifs peuvent "tenir" très longtemps, voir le japon...

 

Le "problème" étatique c'est que cumuler taux directeurs négatifs et continuation de l'augmentation de la dette publique n'est possible que si aucun produit n'est plus attractif que les obligations d'état pourries, or ce n'est le cas que quand l'économie est particulièrement moribonde (ce qui est de fait assisté par les taux directeurs négatifs), et c'est exactement la situation ou les  rentrées fiscales baissent, ce qui crée un effet étau ou il n'y à tout simplement pas de "taux magique" ou le pognon rentre dans les caisses, soit la dette rentre, et le fisc ne rentre pas grand chose, soit le fisc rentre du blé, mais il est difficile de s'endetter à taux bas (et ce indépendamment des taux directeurs).

 

Ca affame l'état bien mieux que l'inflation, par contre, ça crée une stagflation qui appauvrit tout le monde, c'est la conséquence logique de la sociale démocratie, quand l'état est aussi central dans l'économie, il ne peut etre affamé que par une "austérité" qui touche ses victimes sources de fonds.

 

De fait, l'inflation à terme est quasi obligatoire, la dette cumulée, qu'elle soit souveraine ou privée, ne peut pas grimper jusqu'au ciel, et il y aura un point ou l'effacement de la dette par l'inflation sera la "moins pire" des options pour l'immense majorité, public comme privé...

 

L'alternative est une chute non controlée et encore bien plus brutale du niveau de vie que celle causée par l'inflation, mais dans tous les cas, la chute de niveau de vie est non seulement inévitable, mais saine, grosso merdo, le monde "occidental" vit au dessus de ses moyens depuis trop longtemps, il n'y à pas de correction non douloureuse à ce genre de situation...

 

Le role d'un état massif ne peut etre dans ce genre de cas que d'amortir la chute pour les plus fragiles, malheureusement, pour l'instant les états sont dans le mode "on continue à vivre à 20% au dessus de nos moyens, parce que tout le monde il est content de claquer du fric qu'il n'a pas", ça leur permet de continuer à prelever à un taux elevé sur la classe moyenne, mais ça empire la correction.

 

  • Yea 3
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Dans mon industrie, personne n'avait envisagé ça dans les années 90. Résultat, on paye les pots cassés aujourd'hui...

 

Bien sur, les gens croient à la guidance de la Fed plutôt qu'à ses actes véritables. 

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Les taux négatifs peuvent "tenir" très longtemps, voir le japon...

 

Le "problème" étatique c'est que cumuler taux directeurs négatifs et continuation de l'augmentation de la dette publique n'est possible que si aucun produit n'est plus attractif que les obligations d'état pourries, or ce n'est le cas que quand l'économie est particulièrement moribonde (ce qui est de fait assisté par les taux directeurs négatifs), et c'est exactement la situation ou les  rentrées fiscales baissent, ce qui crée un effet étau ou il n'y à tout simplement pas de "taux magique" ou le pognon rentre dans les caisses, soit la dette rentre, et le fisc ne rentre pas grand chose, soit le fisc rentre du blé, mais il est difficile de s'endetter à taux bas (et ce indépendamment des taux directeurs).

 

Ca affame l'état bien mieux que l'inflation, par contre, ça crée une stagflation qui appauvrit tout le monde, c'est la conséquence logique de la sociale démocratie, quand l'état est aussi central dans l'économie, il ne peut etre affamé que par une "austérité" qui touche ses victimes sources de fonds.

 

De fait, l'inflation à terme est quasi obligatoire, la dette cumulée, qu'elle soit souveraine ou privée, ne peut pas grimper jusqu'au ciel, et il y aura un point ou l'effacement de la dette par l'inflation sera la "moins pire" des options pour l'immense majorité, public comme privé...

 

L'alternative est une chute non controlée et encore bien plus brutale du niveau de vie que celle causée par l'inflation, mais dans tous les cas, la chute de niveau de vie est non seulement inévitable, mais saine, grosso merdo, le monde "occidental" vit au dessus de ses moyens depuis trop longtemps, il n'y à pas de correction non douloureuse à ce genre de situation...

 

Le role d'un état massif ne peut etre dans ce genre de cas que d'amortir la chute pour les plus fragiles, malheureusement, pour l'instant les états sont dans le mode "on continue à vivre à 20% au dessus de nos moyens, parce que tout le monde il est content de claquer du fric qu'il n'a pas", ça leur permet de continuer à prelever à un taux elevé sur la classe moyenne, mais ça empire la correction.

 

Les conséquences géopolitiques de cette correction seront-elles à l'avantage des pays émergents où en leur défaveur si aucun de leur marché intérieur ne parvient à absorber l'arrêt brusque des exportations  ?

 

Sucrer 20% de nos moyens, c'est admettre que 20% d'usines chinoises peuvent partir en fumée. Coup de bol conjoncturel, leur croissance est la pire depuis 25 ans et la PBOC fait descendre ses taux par crainte déflationniste.

 

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Les taux négatifs peuvent "tenir" très longtemps, voir le japon...

 

Le "problème" étatique c'est que cumuler taux directeurs négatifs et continuation de l'augmentation de la dette publique n'est possible que si aucun produit n'est plus attractif que les obligations d'état pourries, or ce n'est le cas que quand l'économie est particulièrement moribonde (ce qui est de fait assisté par les taux directeurs négatifs), et c'est exactement la situation ou les  rentrées fiscales baissent, ce qui crée un effet étau ou il n'y à tout simplement pas de "taux magique" ou le pognon rentre dans les caisses, soit la dette rentre, et le fisc ne rentre pas grand chose, soit le fisc rentre du blé, mais il est difficile de s'endetter à taux bas (et ce indépendamment des taux directeurs).

 

Ca affame l'état bien mieux que l'inflation, par contre, ça crée une stagflation qui appauvrit tout le monde, c'est la conséquence logique de la sociale démocratie, quand l'état est aussi central dans l'économie, il ne peut etre affamé que par une "austérité" qui touche ses victimes sources de fonds.

 

De fait, l'inflation à terme est quasi obligatoire, la dette cumulée, qu'elle soit souveraine ou privée, ne peut pas grimper jusqu'au ciel, et il y aura un point ou l'effacement de la dette par l'inflation sera la "moins pire" des options pour l'immense majorité, public comme privé...

 

L'alternative est une chute non controlée et encore bien plus brutale du niveau de vie que celle causée par l'inflation, mais dans tous les cas, la chute de niveau de vie est non seulement inévitable, mais saine, grosso merdo, le monde "occidental" vit au dessus de ses moyens depuis trop longtemps, il n'y à pas de correction non douloureuse à ce genre de situation...

 

Le role d'un état massif ne peut etre dans ce genre de cas que d'amortir la chute pour les plus fragiles, malheureusement, pour l'instant les états sont dans le mode "on continue à vivre à 20% au dessus de nos moyens, parce que tout le monde il est content de claquer du fric qu'il n'a pas", ça leur permet de continuer à prelever à un taux elevé sur la classe moyenne, mais ça empire la correction.

 

Ca fait depuis la crise de 2008 que le niveau de vie du monde occidental baisse ou stagne (ce qui dans un monde où la productivité augmente, équivaut à une baisse relative). Cela peut encore très bien durer 10-15 ans comme ça sans qu'il y ait rien de brutal et qu'in fine à force de stagnation dans un monde qui se développe le train de vie de l'Occident par rapport au reste du monde redevienne soutenable.

 

Quoi qu'il en soit il m'apparait clair qu'en 2030 l'Asie du Sud-Est sera le centre économique du monde. L'étendu de la domination de cette région va dépendre de la manière dont l'Occident gère son déclin. Il vaudrait mieux qu'il le gère pas trop mal, parce que les Asiatiques seront pas forcément très gentils avec nous, donc il vaudra mieux sortir de merdier en conservant un minimum de puissance.

 

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Ils sont rigolos, comme si le GDP n'était pas une construction politique chez nous ou les américains, les chinois sont plus rapides parce qu'ils ont moins de couches de bureaucratie et de règles pour masquer le coté completement bidon du chiffre, mais il n'en est pas forcément "plus" bidon.

 

Toute mesure qui met dans le meme panier de la constitution de capital et de la destruction de capital et compte les deux comme positifs est à se tordre de rire d'un point de vue économetrique, un pays qui détruirait tout son capital en un an pour augmenter la circulation verrait son GDP exploser d'une façon incroyable, les gens n'en sortiraient pas franchement plus riches (de fait, ils en sortiraient morts...).

 

Tant que la mesure s'interesse uniquement aux flux et non aux stocks, elle n'a q'une valeur anectdotique, son seul interet (et elle est insuffisante pour celui-ci car elle ne différencie pas les flux privés et publics) est d'estimer le potentiel taxatoire à l'instant T.

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Ca fait trente ans qu'on ne parle plus des indicateurs comme la formation (brute ou nette) de capital fixe... Je me demande bien pourquoi. ;)

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