Aller au contenu

Armageddon économique ?


vincponcet

Messages recommandés

Les "pros" dont tu parles, ça ne serait pas ceux qui nous ont mis dans la merde ?

Oh, ils peuvent très bien nous avoir mis dans la merde ET avoir juste dans leur évaluation du risque des pays en question.

Italie et UK ensuite, donc.

Lien vers le commentaire

Oooooooooops, j'avais pas vu ça : http://www.apprendrelabourse.org/article-26986661.html

Caisse d'Epargne perdrait selon des infos de presse 1 milliard € pour 2008. La Banque postale a vu sa note abaissée par Standard & Poor's de 'AA-' à 'A+', avec une 'perspective négative'. Le CAC 40 perd 2,15 % à 2 925,28 points.

Autrement dit, la Banque "la plus sûre de France" avec les livrets A … se prend une claque. Rassurant.

Lien vers le commentaire
Aux dernières nouvelles, US & UK se sont rendus compte que "ça marche toujours pas"… et forment des plans pour construire chacun une "bad bank" pour regroupés les actifs "illiquides".

Bel effort de collectivisation des pertes, qui à mon sens reconnaît de fait qu'il n'est plus possible de sauver le système financier.

Comment les néoclassiques vont-ils expliquer ça ???

Ils ne vont rien expliquer : ça existe encore les néoclassiques ?

Sinon, les ex-pseudo libéraux en pleine repentance diront qu'à circonstances exceptionnelles, moyens exceptionnels. Après faudra pas chercher d'arguments.

Le système financier se sauvera car on aura toujours besoin de banques. Pour travailler dans le secteur, beaucoup d'établissement continuent à fonctionner et à être profitables (en France : BNP Paribas, CIC-Crédit Mutuel, SG malgré Kerviel, Crédit Agricole malgré Calyon, Banques Populaires malgré Natixis). La question est de savoir quand est-ce que les banques cesseront de déprécier des actifs. Car finalement les pertes affichées viennent de là en bonne partie.

Mais pour tenter d'accélérer la sortie de crise (et donc donner une prime aux mauvais gestionnaires) les gouvernements risquent de céder à la tentation de la structure de défaisance.

Lien vers le commentaire
Oh, ils peuvent très bien nous avoir mis dans la merde ET avoir juste dans leur évaluation du risque des pays en question.

Italie et UK ensuite, donc.

Donc ils pourraient être très mauvais dans l'évaluation des risques de produits privés et très bon dans l'évaluation des produits étatiques ?

c'est léger quand même.

Lien vers le commentaire
Donc ils pourraient être très mauvais dans l'évaluation des risques de produits privés et très bon dans l'évaluation des produits étatiques ?

c'est léger quand même.

Non, c'est juste qu'à une date t, c'st la meilleure des estimations possibles.

De plus, il faut fait faire la différence entre la qualité d'un prix de marché et la qualité de modèles qui tentent d'expliquer ce prix de marché.

Lien vers le commentaire

Les médias seraient elles en train de changer d'avis? Ce matin sur LCI, Jean-Marc Sylvestre a fait un billet sur le risque de cessation de paiement de l'Etat. Je n'ai pas eu le temps de tout écouter mais il évoquait un déficit public de 4,3% je pense, et enchainait sur le fait qu'en plus les recettes fiscales allaient s'effondrer (j'ai éteint à ce moment là, je ne sais pas s'il a dit que le déficit serait du coup plus grave que ce qu'on prédit maintenant).

Lien vers le commentaire

En 2000/2001, quand tu évoquais ce risque, tu passais pour un fou, ou un libéral acharné. A l'époque, il n'y avait que les libéraux pour prétendre que l'Etat Français risquait la cessation de paiement. Là, quand on touche de plus près la merde, on ne dit plus les sornettes d'antan (dommage que je ne les ai pas relevées…parfois d'économistes très en vogue en France !)

Lien vers le commentaire
Cotation des CDS http://www.markit.com/information/news/commentary/cds.html

USGB 9A3AAA Utd Sts Amer 65 4 10 2

JAPAN 4B818G Japan 42 1 4 -2

DBR 3AB549 Fed Rep Germany 54 0 9 9

UKIN 9A17DE Utd Kdom Gt Britn & Nthn Irlnd 126 1 24 18

FRTR 3I68EE French Rep 60 1 9 6

ITALY 4AB951 Rep Italy 171

Où l'on voit (cf lien) que la France est finalement l'un des pays du monde qui risque le moins la faillite selon ces fameux "pros".

Lien vers le commentaire
Où l'on voit (cf lien) que la France est finalement l'un des pays du monde qui risque le moins la faillite selon ces fameux "pros".

Tout d'abord, c'est peut-être un effet d'optique s'expliquant par la proximité de la dégradation des notes de l'Italie et du Royaume-Uni, plombés respectivement par leur économie financière et leur énorme dette. Et ce n'est pas forcément une bonne nouvelle car cela s'explique probablement par le niveau d'épargne relativement élevé des Français. On anticipe peut-être que le gouvernement fera main basse sur les bas de laine.

Lien vers le commentaire

Des news armageddoniennes, encore, de l'autre pays de la faillite : http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/art…91/LAINFORMER01

Le produit intérieur brut (PIB) de l'Islande va se contracter de 9,6% cette année et devrait demeurer inchangé en 2010, selon des prévisions du ministère des Finances publiées dans un communiqué mardi.

La croissance du «PIB devrait baisser de 9,6% en 2009 en dépit de l'amélioration continue des comptes courants et de l'accroissement des quotas de prises de cabillauds», indique le texte.

En 2010, le PIB devrait rester «largement inchangé» avec une consommation qui devrait continuer de baisser mais modérément, ajoute le texte.

«L'ajustement de l'économie va prendre un certain temps et nombre de secteurs et de ménages vont connaître des difficultés», poursuit la même source.

J'adore le suremploi de litotes, normalement ce sont les relations diplomatiques qui engendrent un tel vocabulaire : "contracter", "un certain temps", "des difficultés", on appréciera notamment le "largement inchangé" qui nous promet le plus gros 0 de tous les temps…

Lien vers le commentaire

Munchau du FT sur ce qui risque de se passer si Etat de la zone Euro arrive en cessation de paiement:

This would be followed by an emergency meeting one weekend in Brussels in which the European Union, perhaps together with the International Monetary Fund, would agree a package of credits to stabilise the defaulter.

The recipient would, in turn, have to accept an austerity programme, perhaps even the temporary loss of fiscal sovereignty, to ensure that the loan was repaid and to reduce moral hazard. In other words, the Europeans would bail out one of their own, but it would not be fun for anyone, especially not for the defaulter.

In the long run, a conditional bail-out combined with persistently positive bond spreads could even be a healthy development for the eurozone. Putting roughly the same value on Greek and German debt – which is what financial markets did for most of the last 10 years – never made sense.

If that situation had been allowed to persist, it would have produced serious difficulties for the eurozone further down the road. When the euro was launched in 1999, many commentators, including me, predicted that the markets would exert sufficient pressure on member states to run responsible fiscal policies. It took 10 years for that prediction to prove correct (which means, of course, that it was not such a great prediction).

A far more serious threat would be a cascading series of defaults that would eventually include one or more of the eurozone’s large countries. That would be a momentous challenge for the system but the policy response would be no different, only faster.

In extremis, you could conceive of a scenario under which the bail-out had to be so large that it would bring down the entire system. This could then provide the non-defaulters with an economic incentive to leave.

But dream on. If Germany, for example, had such an incentive to leave, it would almost certainly forgo that perceived economic benefit and stay for political reasons. If you assume the worst-case scenario of a default by five or six countries, a full fiscal union would be more probable than a break-up.

http://www.eurointelligence.com/article.58…42f0aedb.0.html

Au passage, un paquet de blogs lucides à consulter (descendre sur la page, la liste se trouve au milieu des courbes des indices boursiers):

http://workforall.net/Top_Economics_Podcasts_this_week.html

Lien vers le commentaire

La violence à peine réprimée de SUD, FO & Co. est déjà considérée comme plus ou moins légitime face au gouvernement Français, si le décisionnaire devenait la distante, opaque et ultralibérale "Bruxelles", tout serait permis je te laisse imaginer le tableau.

D'ailleurs un des premiers candidats pourrait être la Grèce déjà en état pré-insurectionnel et je suis assez inquiet de ce qui s'y passerait.

Lien vers le commentaire
La violence à peine réprimée de SUD, FO & Co. est déjà considérée comme plus ou moins légitime face au gouvernement Français, si le décisionnaire devenait la distante, opaque et ultralibérale "Bruxelles", tout serait permis je te laisse imaginer le tableau.

C'est ainsi que je l'entendais. En gros, la France (ou du moins, quelques points chauds) serait à feu & à sang. Maintenant, dans les campagnes, je crois que les choses seraient vécues un peu différemment. Je ne serai pas surpris, dans une telle hypothèse, de voir un gros clivage entre ceux qui sont confrontés à un risque majeur de faillite de l'état (chômeurs, retraités, jeunes sans emploi, etc…) et ceux qui ont un job, un emploi non dépendant directement de l'état. Le clash serait … violent.

D'ailleurs un des premiers candidats pourrait être la Grèce déjà en état pré-insurectionnel et je suis assez inquiet de ce qui s'y passerait.

Je ne sais pas. Il ne faut pas oublier le prisme grossissant de la presse.

Pendant ce temps, en UK :

http://www.telegraph.co.uk/comment/columni…bankruptcy.html

The country stands on the precipice. We are at risk of utter humiliation, of London becoming a Reykjavik on Thames and Britain going under. Thanks to the arrogance, hubristic strutting and serial incompetence of the Government and a group of bankers, the possibility of national bankruptcy is not unrealistic.

The political impact will be seismic; anger will rage. The haunted looks on the faces of those in supporting roles, such as the Chancellor, suggest they have worked out that a tragedy is unfolding here. Gordon Brown is engaged no longer in a standard battle for re-election; instead he is fighting to avoid going down in history disgraced completely.

Et de Evans-Pritchard :

http://www.telegraph.co.uk/finance/comment…oft-option.html

Britain has foreign reserves of under $61bn dollars (£43.7bn), less than Malaysia or Thailand. The foreign liabilities of the UK banks are $4.4 trillion – or twice annual GDP – according to the Bank of England. The mismatch is perilous.

It is why sterling has crashed 10 cents from $1.49 to $1.39 against the dollar in two days. The markets have given their verdict on Gordon Brown's latest effort to "save the world".

Credit default swaps (CDS) measuring risk on British debt have reached an all-time high of 125, just below Portugal. The yield spread on 10-year Gilts over German Bunds has doubled to 53 since last week.

Standard & Poor's has quashed rumours that it will soon strip Britain of its AAA credit rating – an indignity averted even after the International Monetary Fund bail-out in 1976. But there was a sting yesterday as it responded to the Treasury plan for the banks. "Market confidence in the sector has eroded to such a degree that it is not clear whether these measures by themselves will bring about a material improvement," the IMF said. "As a result, full nationalisation of some banks remains a possibility in our view."

Le loup est lâché : la prochaine perte de AAA semble être l'UK.

Lien vers le commentaire
Le climat économique morose ne semble pas atteindre IBM. Le géant de l'informatique américain a, en effet, fait état mardi soir de résultats annuels supérieurs aux attentes des analystes. Et, surtout, alors que le doute teinte toutes les timides prévisions de résultats, il s'est montré optimiste pour l'avenir. Après avoir engrangé l'an passé 18,4% de hausse sur son bénéfice net, qui a totalisé ainsi 12,3 milliards de dollars, IBM table maintenant sur la poursuite de ses gains en 2009. Par action, le bénéfice est ressorti à 8,93 dollars sur l'année, alors que le marché tablait sur 8,69 dollars, et le groupe informatique dit espérer "au moins" 9,20 dollars par titre cette année. Soit encore 3% de hausse dans un environnement économique jugé "extrêmement difficile".

http://www.lesechos.fr/info/hightec/300324…ces-en-2009.htm

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...