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Armageddon économique ?


vincponcet

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Pour en revenir à ce con de Krugman : il apparaît qu'en 2002, cet icône des étatistes de tous les partis recommandait à Greenspan de créer une bulle immobilière pour sortir de la bulle Internet.

To fight this recession the Fed needs more than a snapback; it needs soaring household spending to offset moribund business investment. And to do that, as Paul McCulley of Pimco put it, Alan Greenspan needs to create a housing bubble to replace the Nasdaq bubble.

http://www.nytimes.com/2002/08/02/opinion/…double-dip.html

Le blog du Mises a retrouvé d'autres "recommandations" du même genre :

In time this overhang will be worked off. Meanwhile, economic policy should encourage other spending to offset the temporary slump in business investment. Low interest rates, which promote spending on housing and other durable goods, are the main answer. But it seems inevitable that there will also be a fiscal stimulus package"

Dec 28, 2001

http://www.pkarchive.org/column/122801.html

"The good news about the U.S. economy is that it fell into recession, but it didn't fall off a cliff. Most of the credit probably goes to the dogged optimism of American consumers, but the Fed's dramatic interest rate cuts helped keep housing strong even as business investment plunged."

http://blog.mises.org/archives/010153.asp

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Pas vraiment : il a doublé en cinq ans face à l'euro (il a dans le même temps triplé face au dollar US).

J'avais en tete les 3 dernieres annees, la periode precedente me semble avoir ete un accident qui ne se reproduira plus (or sous cote il y a peu, principalement par sous estimation des limites de production qui aujourd'hui sont mieux connues)

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Les lecteurs réguliers de The Economist se rappellent que, depuis la relance suite à la bulle dot com, le magazine a commencé à s'inquiéter de l' "asset price inflation" en particulier l'immobilier.

Zavaient pas tort. (Pourquoi ils hurlent pour de la relance maintenant, par contre, c'est à n'y plus rien comprendre).

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Les pays émergents pètent la forme. Enfin, disons que les chiffres officiels de la Chine (réputée pour sa transparence) sont élevés.

Si on regarde l'Inde, moins… communiste, on a ceci :

http://www.boursorama.com/infos/actualites…3db610304d61146

Inde : le taux d'inflation négatif alimente les craintes de déflation et de ralentissement

Le taux d'inflation annuel des prix de gros en Inde était négatif début juin, une première depuis 33 ans qui alimente les craintes de déflation et de ralentissement pour la dixième économie mondiale déjà frappée par la récession venue d'Occident.

L'indice hebdomadaire des prix de gros, le plus pertinent en Inde, a dégringolé à -1,61% sur un an au cours de la semaine achevée le 6 juin, contre +0,13% une semaine plus tôt, selon des statistiques officielles rendues publiques jeudi.

Ce chiffre flirtait avec les +13% en août dernier, mais les cours des matières premières, notamment du pétrole, se sont depuis effondrés sous l'effet de la crise économique mondiale.

Bref. Ce n'est pas encore la panique, mais ce n'est pas non plus tout rose.

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People are talking about the biggest downturn for 50 years but I think it is unique in terms of speed and its global aspect,” he said. “For us as a company, across our businesses, we don’t have any reliable indicators that we see the bottom of this crisis

Peter Löscher, patron de Siemens.

A lire l'article c'est encore plus grave : tout ce sur quoi il compte pour l'avenir c'est la bulle verte (renouvelable) et la bulle rouge (endettement étatique) la première étant bien entendu un sous ensemble de la deuxième.

http://business.timesonline.co.uk/tol/busi…icle6498924.ece

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Peter Löscher, patron de Siemens.

A lire l'article c'est encore plus grave : tout ce sur quoi il compte pour l'avenir c'est la bulle verte (renouvelable) et la bulle rouge (endettement étatique) la première étant bien entendu un sous ensemble de la deuxième.

http://business.timesonline.co.uk/tol/busi…icle6498924.ece

Il y a un aveuglement affligeant face aux experiences du passe. Jamais aucun plan de relance n'a permis de sortir d'une crise et actuellement le schema est strictement identique a tout ce qui s'est toujours passe: un krash violent suivi d'un rebond purement chimerique car soutenu par l'injection de liquidite. La suite est inevitable, ce sera une nouvelle chute qui ira rechercher les plus bas voir en-dessous si quelques anguilles de type "dettes non ecrites par les banques europeennes liees aux prets immobiliers a l'est" etc… surviennent.

En attendant il y a quelques coups a jouer sur des mouvements haussiers mais il faut surtout garder du cash pour reentrer en bourse quand la deuxieme vague de baisse sera passee.

Cela sous-entend de se proteger au maximum pour ne pas perdre son boulot entre temps…

Mais que le bon peuple se rassure, le krash a venir sera l'unique responsabilite du liberalisme et du capitalisme, encore que vu le faible capital restant…

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La France sortira de la crise avant fin 2009, selon l'INSEE

L'activité cessera de reculer au dernier trimestre, espère l'Insee. Mais dix ans de baisse du chômage auront été effacés en 2009.

La France en aurait terminé avec la récession dès la fin de cette année. C'est ce que prévoit l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) dans sa note de conjoncture trimestrielle. Tout en soulignant les incertitudes qui planent sur son scénario en raison du caractère «inédit» de la crise, l'Insee s'immisce ainsi dans un débat qui monte au sein de l'exécutif.

Ces derniers jours, on s'est chamaillé sur le thème de la sortie de crise. Le premier ministre François Fillon avait évoqué la semaine dernière «la sortie de crise qui s'annonce» - à laquelle croit aussi sa ministre de l'Économie Christine Lagarde -, avant de se faire rabrouer par Henri Guaino. «La crise n'est pas finie, nul ne sait jusqu'où elle s'aggravera ni quand elle se terminera», avait lâché le conseiller du chef de l'État.

Il n'empêche, la situation semble devoir s'améliorer très progressivement. Les chiffres publiés vendredi matin confirment que la France a touché le fond en fin d'année dernière (le PIB a reculé de 1,5 % au quatrième trimestre). Depuis, même si on est très loin d'un retour à la croissance, les choses vont de moins en moins mal. L'activité a baissé de 1,2 % au premier trimestre, de 0,6 % au deuxième ; elle devrait légèrement reculer de 0,2 % au troisième, avant de se stabiliser au quatrième. Au total, l'Insee confirme un recul du PIB de 3 % en 2009, après une petite progression de 0,3 % en 2008. C'est la pire «performance» depuis 1949. Mais Bercy se console en constatant qu'elle est moins mauvaise que celle de nos voisins…

Les effets des plans de relance

Un cocktail de plusieurs ingrédients expliquerait cette tendance à l'amélioration sur la seconde moitié de l'année : en tête, l'atténuation du repli du commerce mondial qui permettrait aux exportations françaises de moins se contracter et un ajustement des stocks qui pourrait arriver à sa fin dans les mois qui viennent. L'Insee cite aussi les effets des plans de relance, à la fois français et étrangers. Les inquiétudes mondiales «sur la santé des banques se sont nettement apaisées et avec elles les tensions sur les marchés interbancaires», ajoute l'Insee. Ce qui n'empêchera pas les entreprises de désinvestir massivement cette année (- 8,9 %). Ou la consommation des ménages de progresser modérément (+ 0,7 % sur l'année).

Phénomène classique, la lueur d'espoir de la fin de l'année prendra du temps à se traduire dans les chiffres de l'emploi. Le secteur marchand détruira 700 000 postes cette année, après 141 000 en 2008. Fin 2009, le chômage atteindra 10,1 %, soit, souligne l'Insee, «une hausse de 2,5 points» en 2009 (voir l'entretien ci-dessous). En une seule année, c'est presque dix ans de baisse du chômage qui sera ainsi effacée !

Source : Le Figaro, http://www.lefigaro.fr/economie/2009/06/19…t-fin-2009-.php

Puisqu'on vous le dit.

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Puisqu'on vous le dit.

Sacrée INSEE, fille de joie des statistiques qui s'envoie en l'air avec la première compromission lascive venue. On dit que les stats, c'est comme les bikinis, mais je crains qu'ici, les bikinis aient été violemment arrachés.

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The International Drycleaning and Laundry Institute is hearing gripes from many of its 5,000 members. The poor economy has customers are visiting less frequently and leaving clothes for longer. Weekly customers visit every two weeks, monthly customers visit bi-monthly, and some people delay their pickups even longer to avoid the bill. This has been a staple indicator of hard times before.

:icon_up:

Dans la famille KPI of hard time il y a également celui du trafic voix mobile, en baisse de façon inhabituelle.

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Saxo Banque

Mercredi, ce sont les valeurs bancaires majeures qui ont particulièrement souffert en raison des inquiétudes liées à une possible baisse de leur notation par l’agence de notation Standards & Poor’s. En effet, déjà en début de semaine, l’agence S&P avait publié un rapport peu confortant concernant la santé financière des principales banques européennes. Selon l’agence de notation, certaines grandes banques européennes devraient continuer de subir des pertes au cours des prochains trimestres.

Très peu d'info dans la presse française à ce sujet.

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Je suis tombé par hasard sur une rétrospective de l'hilarant duo comique Paulson - Bernanke :

http://cafe.comebackalive.com/viewtopic.php?f=1&t=39471

March 13th, 2007 – Henry Paulson: “the fallout in subprime mortgages is "going to be painful to some lenders, but it is largely contained."

March 28th, 2007 – Ben Bernanke: "At this juncture . . . the impact on the broader economy and financial markets of the problems in the subprime markets seems likely to be contained,"

April 20th, 2007 – Paulson: "I don't see (subprime mortgage market troubles) imposing a serious problem. I think it's going to be largely contained." , "All the signs I look at" show "the housing market is at or near the bottom,"

May 17th, 2007 – Bernanke: “While rising delinquencies and foreclosures will continue to weigh heavily on the housing market this year, it will not cripple the U.S.”

June 20th, 2007 – Bernanke: (the subprime fallout) ``will not affect the economy overall.''

July 12th, 2007 – Paulson: "This is far and away the strongest global economy I've seen in my business lifetime."

August 1st, 2007 – Paulson: "I see the underlying economy as being very healthy,"

October 15th, 2007 – Bernanke: "It is not the responsibility of the Federal Reserve - nor would it be appropriate - to protect lenders and investors from the consequences of their financial decisions."

February 14th, 2008 – Paulson: (the economy) "is fundamentally strong, diverse and resilient."

February 28th, 2008 – Paulson: "I'm seeing a series of ideas suggested involving major government intervention in the housing market, and these things are usually presented or sold as a way of helping homeowners stay in their homes. Then when you look at them more carefully what they really amount to is a bailout for financial institutions or Wall Street."

February 29th, 2008 – Bernanke: "I expect there will be some failures. I don't anticipate any serious problems of that sort among the large internationally active banks that make up a very substantial part of our banking system."

March 16th, 2008 – Paulson: "We've got strong financial institutions . . . Our markets are the envy of the world. They're resilient, they're…innovative, they're flexible. I think we move very quickly to address situations in this country, and, as I said, our financial institutions are strong."

Mar 18th, 2008 - Bear Stearns Bailout Announced

May 7, 2008 – Paulson: 'The worst is likely to be behind us,”

May 16th, 2008 – Paulson: "In my judgment, we are closer to the end of the market turmoil than the beginning," he said.

June 9th, 2008 – Bernanke: Despite a recent spike in the nation's unemployment rate, the danger that the economy has fallen into a "substantial downturn" appears to have waned,

July 16th, 2008 – Bernanke: (Freddie and Fannie) “…will make it through the storm”, "… in no danger of failing.","…adequately capitalized"

July 20th, 2008 – Paulson: "it's a safe banking system, a sound banking system. Our regulators are on top of it. This is a very manageable situation."

August 10th, 2008 – Paulson: ``We have no plans to insert money into either of those two institutions.” (Fannie Mae and Freddie Mac)

Sept 8th, 2008 - Fannie and Freddie nationalized. The taxpayer is on the hook for an estimated 1 - 1.5 trillion dollars. Over 5 trillion is added to the nation’s balance sheet.

September 16th, 2008 - $85 Billion AIG Bailout “Loan”

September 19th, 2008 - $700 Billion Bailout Plan Announced

September 19th, 2008 – Paulson: "We're talking hundreds of billions of dollars - this needs to be big enough to make a real difference and get at the heart of the problem," he said. "This is the way we stabilize the system."

September 19th, 2008 - Bernanke: "most severe financial crisis" in the post-World War II era. Investment banks are seeing "tremendous runs on their cash," Bernanke said. "Without action, they will fail soon."

September 21st, 2008 – Paulson: "The credit markets are still very fragile right now and frozen", "We need to deal with this and deal with it quickly.", "The financial security of all Americans … depends on our ability to restore our financial institutions to a sound footing."

September 23rd, 2008 – Paulson: "We must [enact a program quickly] in order to avoid a continuing series of financial institution failures and frozen credit markets that threaten American families' financial well-being, the viability of businesses, both small and large, and the very health of our economy,"

September 23rd, 2008 – Bernanke: "My interest is solely for the strength and recovery of the U.S. economy,"

Henry Paulson was the chairman and CEO of Goldman Sachs, the largest Wall Street investment bank, before being nominated for US Treasury Secretary on May 30th, 2006.

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Le déficit public s'envole à 7,5% en 2009 et 2010

21/06/2009

Eric Woerth a revu à la baisse les prévisions. Le déficit représente 140 milliards d'euros. Le ministre des Finances annonce également un déficit de la Sécurité sociale à 30 milliards d'euros cette année.

http://www.lefigaro.fr/economie/2009/06/21…09-et-2010-.php

«Le déficit c'est une arme contre la crise»

La c'est niveau tournoi!

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En 2012 c'est la fin du monde, de toute facon, autant battre tous les records de deficits avant, histoire de bien rigoler.

Inversion de la cause et de la conséquence detected :icon_up:

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Armageddon 2012 en images:

http://www.safehaven.com/article-13682.htm

The budget should be balanced, the Treasury should be refilled, public debt should be reduced, the arrogance of officialdom should be tempered and controlled, and the assistance to foreign lands should be curtailed lest Rome become bankrupt. People must again learn to work, instead of living on public assistance.
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Le ministre du Budget Eric Woerth a annoncé dimanche un déficit de 7 à 7,5% du PIB en 2009 comme l'année suivante, une croissance du PIB de 0,5% en 2010 et une hausse de 10 milliards d'euros du déficit de la Sécurité sociale en 2010.

"L'Etat sera aux alentours de 115 milliards d'euros de déficit" et les collectivités locales autour de 140 milliards cette année, a-t-il dit lors du Grand Jury RTL.

Pour autant, l'Etat ne prévoit pas d'augmenter le rythme de suppressions de postes chez les fonctionnaires, maintient la suppression progressive de la taxe professionnelle et n'augmentera pas les impôts, a insisté Eric Woerth.

L'Etat compte sur la croissance et donc l'augmentation des recettes pour redresser les comptes et revenir un jour dans les clous de l'objectif de 3% énoncé par le Traité de Maastricht.

"Durant l'année 2010 on retrouvera une croissance, peut-être de 0,5%, c'est ce que disent les économistes et on est tenté de les croire", a dit Eric Woerth.

"On voit bien aujourd'hui que la régression a probablement pris fin et qu'il y a une inflexion des choses.

"Les recettes fiscales seront un peu meilleures (…) Nous commencerons l'année prochaine à diminuer les dépenses qui ont concouru à la relance", a-t-il poursuivi.

Le trou grandissant de la Sécurité sociale compensera en 2010 la diminution du déficit selon Eric Woerth et fera que le déficit reste entre 7 et 7,5% du PIB.

"Les cotisations sociales ne rentrent pas. Puisque le chômage risque de continuer à augmenter, les recettes continueront à diminuer. Donc le déficit de la Sécurité sociale s'accroîtra et compensera en réalité le déficit de l'Etat. :icon_up:

"Nous infléchirons ces déficits à partir de 2011", a-t-il promis :doigt:

Augmenter les impôts est la pire des solutions. On est au taquet", a considéré Eric Woerth en parlant du taux français.

Au contraire, l'Etat réformera bien la taxe professionnelle comme attendu. Cette réforme, dont Eric Woerth, n'a pas précisé les modalités, sera inscrite au budget 2010.

La perte pour l'Etat, estimée à huit milliards d'euros par Bercy et à 18 milliards d'euros par l'association des maires de France, devrait être en partie compensée par une taxe carbone :mrgreen: , solution qui a la préférence du ministre.

Source : http://fr.news.yahoo.com/4/20090621/tts-fr…th-ca02f96.html

Tout est collector dans cette interview !

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Tout est collector dans cette interview !

En effet. "Aujourd'hui, on rase gratis mais demain on vous fera les poches". Et sinon, il est dit que les collectivités locales vont faire 140 milliards d'euros de déficit. Quelqu'un en sait plus? La décentralisation est-elle un moyen de dissimuler le déficit réel de la maison France?

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En effet. "Aujourd'hui, on rase gratis mais demain on vous fera les poches". Et sinon, il est dit que les collectivités locales vont faire 140 milliards d'euros de déficit. Quelqu'un en sait plus? La décentralisation est-elle un moyen de dissimuler le déficit réel de la maison France?

Une méthode connue, utilisée et éprouvée. On se souvient de la scission SNCF/RFF qui permet d'affirmer que la SNCF est bénéficiaire :icon_up:

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En effet. "Aujourd'hui, on rase gratis mais demain on vous fera les poches". Et sinon, il est dit que les collectivités locales vont faire 140 milliards d'euros de déficit. Quelqu'un en sait plus? La décentralisation est-elle un moyen de dissimuler le déficit réel de la maison France?

Dans les 140GEuro il y en a une part liée à la décentralisation (RMI, entretien des nationales, …) mais il y a aussi le fait que les CG et les CR ont reproduit le même mode de fonctionnemant que l'état et ont des masses salariales dépassant l'entendement.

Une méthode connue, utilisée et éprouvée. On se souvient de la scission SNCF/RFF qui permet d'affirmer que la SNCF est bénéficiaire :icon_up:

Avec une subvention de 13GEuro.

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