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Strauss-Kahn a des ennuis


Coldstar

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BHL parle de Tristane Banon en insinuant qu'elle serait financièrement intéressée par un procès.

Mais d'après ce que j'ai entendu, dans ce type d'affaire les éventuels antécédents sont pris en compte par le jury et participent à la charge contre l'accusé. Donc si Tristane Bannon intervient, ce sera en tant que témoin, et non plaignante. Donc elle n'a rien à gagner financièrement.

Si l'on suit ce personnage l'on comprend qu'il renonce à ses droits d'auteurs car il serait financièrement intéressé à publier!

Si Tristane Banon a envie de porter plainte ou temoigner ou si elle veut demander des dommages-interêts énormes qu'elle le fasse! Drôle de renversement de situation dans le pays de Voltaire: le prédateur ne doit ni aller en prison, ni réparer les dommages infligées!

Pour la demande de harlem, qui laisse à désirer, il s'agit pet-être d'un désir de subvention des frais d'avocat pour ce piégé DSK :facepalm:

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"Quel beau c…l !" Cette interjection, à l'adresse d'une des hôtesses du vol New York-Paris AF023 du samedi 14 mai, d'autant plus leste que faite à voix haute devant le personnel navigant commercial, est la dernière phrase prononcée par Dominique Strauss-Kahn avant d'être invité par deux policiers à quitter le siège de la Business Class sur lequel il avait pris place pour se rendre à Paris.

LePoint.fr

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Je pense avoir trouvé le meilleur article concernant cette affaire :

http://www.liberation.fr/politiques/01012337540-un-heros-philosophique

Finalement, je crois que DSK a deux raisons de se réjouir aujourd’hui, et nous avec lui : la première est que son passage à l’acte du Sofitel est un refus de l’avenir tout tracé que la plupart lui prédisaient. En cela, l’assaut de l’ouvrière de chambre est un geste fou de libération totale, presque une œuvre d’art, en ce que le geste lui permet aussi, au passage, de révéler qu’il n’a jamais été de gauche.

La seconde raison de se réjouir, c’est que ce suicide prouve, in fine, que la raison a triomphé de l’animal. L’étincelle spirituelle qui germe au fond de DSK a voulu nous éviter un président calligulien. Cet événement new-yorkais est un sacrifice, un renoncement à une surpuissance annoncée, un don à l’intérêt général français. En cela, DSK, tu es héroïque. Merci.

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EDIT : tu m'a grillé ! ;)

Sinon, un mot historique, les dernières paroles de DSK avant de se faire arrêter

"Quel beau cul !". Phrase adressée à une hôtesse de l'air juste avant de descendre de l'avion. Il aura été fidèle à lui-même jusqu'au bout. Et surtout, il n'était pas du tout inquiet le bougre.

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Bah, ça aurait pu être pire, il aurait pu dire : (…) bons romans comme ceux de Zola (…)

Au final, il a peut-être déniché LE seul roman à lire de Zola !

:lol:

J'ai lu tout le cycle des Rougon-Macquart et j'ai quasiment tout aimé.

Je ne m'attendais pas être borderline nonosse en révélant que j'apprécie des romans de Zola… (Et je suis pourtant certain que beaucoup ici apprécieront les très libéral friendly La Curée * et Son excellence Eugène Rougon ** )

* Pendant les grands travaux de Paris sous Haussman, la dénonciation des politiques qui définissent les zones à raser, y achètent des immeubles et s'indemnisent grassement ensuite lorsqu'ils s'exproprient. Il y a un très bon mot sur la gestion de la dette, lorsqu'un des personnages caricaturés dit à ce propos "Nos enfants paieront, et ce sera la chose la plus juste du monde".

** Roman sur le copinage et le clientélisme des politiques.

Pot-bouille que j'ai linké décrit bien ce qu'a raconté Free Jazz supra.

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Bassesse et vacuité ; on dirait du Zola, tiens !

mouais, sauf que Zola écrivait avec un peu plus de talent, à une époque où le contexte était très différent . Je ne pense pas que le travail de Zola mérite le mépris, alors que l'auteur de cette tribune mérite quand même un point BHL :icon_beurk:

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Je suis d'accord avec la conclusion : merci de nous avoir évité Caligula président !

Pareil, je mettrais de côté la branlette que constitue le reste de l'article. Visiblement il n'y a pas que DSK qui ne sache pas se retenir. Je n'imaginais pas que des caricatures vivantes comme Mr. Miranda existaient pour de vrai.

Mais nous faisons le pari qu’au fond de lui, aujourd’hui, Dominique Strauss-Kahn est joyeux. Peut-être ne se l’avoue-t-il pas encore. Mais un tel passage à l’acte, à un tel moment de sa biographie, ne peut être que volontaire. J’ajoute qu’il est héroïque.

:brule: T'as raison gaston !

Cette affaire est un révélateur extraordinaire. Chaque instant vient avec du nouveau, de l'inattendu. Circenses.

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Je suis d'accord avec la conclusion : merci de nous avoir évité Caligula président !

Ben non la comparaison tombe à plat. C'est parce que, à l'inverse de DSK, ils s'appuyaient sur la plèbe et s'efforçaient de mater les grands que Néron ou Caligula se font massacrer par les historiens antiques, ceux-ci ayant généralement un parti pris pro-sénatorial (et puis de toute façon, tout romain considérait comme normal de s'enculer un petit esclave à titre de sain délassement, Caton n'échappe pas à la règle)

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Nous ne verrons pas la photo de DSK en villégiature. En effet la pudeur et la déontologie s'imposent à la presse française qui restera donc dans la continuité de sa tradition, elle qui n'a pas montré les corps du tsunami ou d'Haïti, de Madoff en uniforme orange etc.

Après la photo de DSK menotté à la sortie d'un commissariat et les images de sa comparution devant le juge prononçant sa mise en détention, des médias américains diffusent ce jeudi matin une photo de l’ancien directeur général du FMI dans sa cellule de la prison de Rikers Island, vêtu d’un uniforme bleu et la mine défaite.

A supposer qu'elle soit authentique, cette photo est dégradante. Elle porte atteinte à la présomption d’innocence d'un homme accusé de viol, mais pas encore jugé. Elle nous a profondément choqués. Elle répond peut-être à de profonds instincts de voyeurisme et de désir de lynchage médiatique et populaire. Mais c'est tout le contraire de l’esprit démocratique et républicain qui place la liberté et les droits de la défense au cœur de nos principes. Enfin, il s’agit très probablement d’une photo volée.

RMC ne peut cautionner la diffusion d’un tel cliché. Si vous le souhaitez, il vous sera facile de le trouver vous-même sur Internet. Dites-nous si vous partagez notre indignation. Cette prise de position va de pair avec notre profonde considération à l'égard de la victime présumée de cette agression.

Pour les curieux la photo:

http://assets.nydail…xclusive_04.jpg

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mouais, sauf que Zola écrivait avec un peu plus de talent, à une époque où le contexte était très différent . Je ne pense pas que le travail de Zola mérite le mépris, alors que l'auteur de cette tribune mérite quand même un point BHL :icon_beurk:

Ha mais chacun ses goûts … Le style de Zola me fait penser à un biologiste qui observe un marais où pullulent diverses insectes ou batraciens et autres larves gluantes.

C'est cela le monde des hommes pour Zola et il trouvait ça beau (de cheval).

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Je n'ai jamais lu que "Germinal" de Zola, et encore, dans le cadre de ma scolarité au collège (c'est dire si ça remonte), je me garderais donc de porter un jugement négatif ou positif définitif sur son oeuvre (même si à titre provisoire, son goût morbide pour les bas fonds tend à me le rendre assez peu sympathique). J'attire toutefois l'attention de ses détracteurs les plus acharnés sur tout le bien qu'en pense Tom Wolfe, l'auteur du "gauchisme de Park avenue" et du "bûcher des vanités", qui pour le coup n'est pas vraiment de la même paroisse, et n'a pas de complaisance particulière pour le sordide. Ça vaudrait peut-être le coup de le relire sans oeillères idéologiques, ce qui je le reconnais peut être assez difficile, y compris parce que le personnage n'y met pas vraiment du sien non plus.

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Puisqu'on est en taverne, je me risque à un peu de psychologie de comptoir. La spéculation sur le suicide politique n'est pas si saugrenue, en tout cas si on le pose comme l'aboutissement inconscient d'un processus de corruption physiologique, la décompensation finale d'un organisme maintenu en équilibre par des mécanismes de fuite en avant dans un monde illusoire de jouissances et un sentiment d'invulnérabilité.

Etant donnée la pression pesant sur le futur candidat qui se savait bardé de casseroles au cul et donc un colosse médiatique à la pine d'argile, ce dénouement serait une façon d'en finir avec un tiraillement devenu ingérable entre des instincts contraires, entre l'image publique d'homme d'Etat et l'obsédé jouissant à travers une relation de soumission violente aux femmes. Or cette pulsion ne pouvait être satisfaite par le service de call-girls, il lui fallait exercer un pouvoir dominateur.

Le hara-kiri dans une ultime agression est alors un geste d'évacuation de la pression, la prévention d'un lynchage inévitable en incarnant la figure tragique du héros sacrifié. En somme la résolution d'un conflit interne: d'un côté côté le fantasme d'omnipotence, de l'autre la peur insupportable de la blessure narcissique.

Ce scénario n'est pas incompatible avec celui présenté par h16, il lui donne même plus de poids. DSK a cru pouvoir s'en sortir une fois de plus en poussant le bouchon toujours un peu plus loin mais a trop tiré sur la corde, s'est laissé prendre dans les filets de son propre jeu, et perd finalement le contrôle dans un acte sacrificiel.

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Les responsables des trois chaînes tout-infos, LCI, i>Télé et BFM TV, se sont accordées aujourd’hui pour harmoniser le traitement de l’affaire DSK. Soucieux de respecter l’intégrité de l’ancien patron du FMI incarcéré, ces trois antennes sont tombées d’accord pour diffuser les mêmes images ou les mêmes photos, sans surenchère aucune.

immedias

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Mais quelle bande de jean-foutre.

Ha mais chacun ses goûts … Le style de Zola me fait penser à un biologiste qui observe un marais où pullulent diverses insectes ou batraciens et autres larves gluantes.

C'est le principe du roman naturaliste. (moi j'aime !)

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38 pages sur DSK

17 sur ben laden

point commun? les deux en taverne :)

On a pas souvent l'occasion de rigoler autant avec la politique française. Quelque part, on se dit que pour une fois, notre classe politique d'habitude si désolante et improductive s'est en quelque sorte transformée en Saturday Night Live permanent :D

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Ni le droit de cuissage que s'était arrogé ce satyre sur les femmes de son entourage, ni la licence dont il a bénéficié ne reflètent les turpides des passions ordinaires. A moins que tu conçoives ce comportement prédateur comme normal, ce dérèglement est symptomatique d'une ivresse de la puissance et non à l'image d'une psychologie trop humaine.

Je n'ai aucun élément, aucun fait qui me permettent d'être aussi catégorique.

Le droit de cuissage n'existe pas, et la justice est la même pour tous. Si des femmes ont cédé à des avances, ou ont été violés par un individu, il leur appartient de faire valoir leur droit, et je ne crois pas qu'un individu puisse bénéficier d'une clémence particulière de la justice en ce domaine.

Le sens de ma remarque est simple : les hommes politiques ne distinguent pas fondamentalement (dans leur nature) des autres hommes, et à ce sujet, le cas de DSK n'est pas plus représentatif du comportement de la classe politique que tout autre fait-divers qui aurait pu affecter un autre individu.

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D'un autre côté, en virant ce genre d'images, cela oblige les chaînes à devoir essayer de commenter réellement et de façon pertinente les nouvelles infos, parce que quand elles montrent une photo de DSK, on a 5 minutes de commentaires du style "oh là là, vous avez vu, son imperméable est mal mis, il a des cernes et a l'air abattu, on dirait que le ciel lui est tombé sur la tête, quand même quelle image terrible, et puis ces américains alors, ils osent tout c'est pas comme chez nous, et blablablabla".

Parce que avec la photo de DSK dans sa cellule, tu fais une heure de commentaire inintéressants, peut-être plus.

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Cette affaire est un révélateur extraordinaire. Chaque instant vient avec du nouveau, de l'inattendu. Circenses.

Un révélateur à cons.

Puisqu'on est en taverne, je me risque à un peu de psychologie de comptoir. La spéculation sur le suicide politique n'est pas si saugrenue, en tout cas si on le pose comme l'aboutissement inconscient d'un processus de corruption physiologique, la décompensation finale d'un organisme maintenu en équilibre par des mécanismes de fuite en avant dans un monde illusoire de jouissances et un sentiment d'invulnérabilité.

Etant donnée la pression pesant sur le futur candidat qui se savait bardé de casseroles au cul et donc un colosse médiatique à la pine d'argile, ce dénouement serait une façon d'en finir avec un tiraillement devenu ingérable entre des instincts contraires, entre l'image publique d'homme d'Etat et l'obsédé jouissant à travers une relation de soumission violente aux femmes. Or cette pulsion ne pouvait être satisfaite par le service de call-girls, il lui fallait exercer un pouvoir dominateur.

Le hara-kiri dans une ultime agression est alors un geste d'évacuation de la pression, la prévention d'un lynchage inévitable en incarnant la figure tragique du héros sacrifié. En somme la résolution d'un conflit interne: d'un côté côté le fantasme d'onmipotence, de l'autre la peur insupportable de la blessure narcissique.

Ce scénario n'est pas incompatible avec celui présenté par h16, il lui donne même plus de poids. DSK a cru pouvoir s'en sortir une fois de plus en poussant le bouchon toujours un peu plus loin mais a trop tiré sur la corde, s'est laissé prendre dans les filets de son propre jeu, et perd finalement le contrôle dans un acte sacrificiel.

Effectivement nous sommes bien en taverne…

Si tu n'en peux plus et que tu ne veux pas te présenter aux élections, tu ne te présentes pas, point. 62 ans le pervers pouvait prétendre à d'autres jobs plus pépères, vu son réseeau il n'y avait aucun souci. Pas besoin de faire un suicide vaginal à la face du monde entier, il y a d'autres manières bien plus discrètes.

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Nous ne verrons pas la photo de DSK en villégiature. En effet la pudeur et la déontologie s'imposent à la presse française qui restera donc dans la continuité de sa tradition, elle qui n'a pas montré les corps du tsunami ou d'Haïti, de Madoff en uniforme orange etc.

Pour les curieux la photo:

http://assets.nydail…xclusive_04.jpg

ça y est, je le disais depuis le début, il se prépare à prendre la place de Charlie Sheen pour la dernière saison de mon oncle charlie !

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Puisqu'on est en taverne, je me risque à un peu de psychologie de comptoir. La spéculation sur le suicide politique n'est pas si saugrenue, en tout cas si on le pose comme l'aboutissement inconscient d'un processus de corruption physiologique, la décompensation finale d'un organisme maintenu en équilibre par des mécanismes de fuite en avant dans un monde illusoire de jouissances et un sentiment d'invulnérabilité.

Etant donnée la pression pesant sur le futur candidat qui se savait bardé de casseroles au cul et donc un colosse médiatique à la pine d'argile, ce dénouement serait une façon d'en finir avec un tiraillement devenu ingérable entre des instincts contraires, entre l'image publique d'homme d'Etat et l'obsédé jouissant à travers une relation de soumission violente aux femmes. Or cette pulsion ne pouvait être satisfaite par le service de call-girls, il lui fallait exercer un pouvoir dominateur.

Le hara-kiri dans une ultime agression est alors un geste d'évacuation de la pression, la prévention d'un lynchage inévitable en incarnant la figure tragique du héros sacrifié. En somme la résolution d'un conflit interne: d'un côté côté le fantasme d'onmipotence, de l'autre la peur insupportable de la blessure narcissique.

Ce scénario n'est pas incompatible avec celui présenté par h16, il lui donne même plus de poids. DSK a cru pouvoir s'en sortir une fois de plus en poussant le bouchon toujours un peu plus loin mais a trop tiré sur la corde, s'est laissé prendre dans les filets de son propre jeu, et perd finalement le contrôle dans un acte sacrificiel.

La thèse du suicide est pertinente (je ne dis pas vraie), mais l'explication sous-jacente que tu donnes mériterais d'être discutée.

J'ai vu des bribes du publi-reportage que ses amis de Canal + lui ont consacré il y a quelques semaines; franchement, à moins d'être complètement con, et DSK n'en n'a pas l'air tout de même, se montrer à la TV en train de se cuire ses pièces de boeufs que beaucoup de français n'ont pas les moyens de se payer, expliquer qu'il utilise 30 minutes d'eau chaude pour défroisser son costard (là où de nombreux français se font couper le gaz faute d'avoir payé leur facture), se faire filmer dans la rue près de son domicile où l'on voit clairement qu'il vit dans un quartier de bourges de chez bourges, c'est tout sauf un positionnement de gauche.

C'est comme si Sarkoko se mettait à aller dans un squat de Nanterre boire des bières et faire copain copain avec des mecs de la CNT, une partie de son électorat serait alors définitivement perdue tant le symbole est repoussant. Ou surprendre Besancenot en train de jouer au golf en tirant sur un gros cigare.

De ce point de vue, le suicide a probablement commencé là. Ou alors, la seule explication alternative, c'est que DSK est un idiot, et sa fameuse équipe de communicants est une bande d'incompétents notoires.

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La pudeur unanimement contagieuse dont font preuve nos journaux confirme la thèse de h16 & Apollon. La presse internationale aura beau jeu de gausser leur servilité de connivence. Le respect de la présemption d'innocence brandi par les éditorialistes qui en appellent soudainement à la déontologie semble couvrir d'un voile d'ignorance hypocrite une relation incestueuse et un réflexe de caste. Voilà un alibi bien commode pour la censure d'images heurtant la classe politique.

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