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Strauss-Kahn a des ennuis


Coldstar

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Avez-vous vu cette initiative ?

http://www.une-rose-…ophelia.fr/?r=1

Je trouve ça un peu … trop, à défaut d'autre mot, mais pourquoi pas. Cependant un truc me chiffonne : Ophelia n'est pas son vrai nom, à moins que je n'ai rien compris …

oui, je viens de poster le même lien en me posant la même question sur le fil DSK dans politique et question de société

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Je tiens à dire que je suis défavorable au perp walk mais favorable au fouet et à la bastonnade.

En effet, le perp walk, intervenant avant tout jugement, ne saurait être légitime. Qu'on se contente de rendre publics les retranscriptions authentifiées des audiences. Ce sera déjà pas mal.

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En effet, le perp walk, intervenant avant tout jugement, ne saurait être légitime.

En fait le perp walk m’apparaît comme un abus de pouvoir de l'accusation.

L'accusation a plus de pouvoir que la défense, et la elle en abuse (la défense ne peut évidemment pas rendre la pareil et faire faire un perp walk a l'accusateur).

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Cette précaution d'attente me parait bien théorique.

Il faudrait attendre 6 mois ou plus d'être sur de sur avant de contribuer même modestement à panser les plaies d'une victime en plein désarrois agressée par un abuser sexuel récidiviste que nous n'avons pas eu la force d'écarter nous même du pouvoir ? Il me semble que le texte accompagnant ces roses blanches virtuelles est rédigé avec soin et répond aussi à cette préoccupation de la présomption d'innocence.

J'ai offert une rose virtuelle à Orphelia, ou plus exactement 1/30ème de rose, puisque c'est le ratio entre nombre de soutiens et nombre de roses qui a été choisi pour rester dans de bonnes proportions.

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Claude Guéant a déclaré que la France était prête à accueillir DSK en cas de condamnation. Après tout, a-t-il expliqué, "trousser un domestique", c'est quand même grav (mais pas assez pour moisir dans une prison médiévale à l'américaine).

Je ne sais pas ce qu'il y a de plus dégueulasse dans tout ça : que l'oligarchie dominante tente de sauver ou d'améliorer le sort d'un des siens en faisant passer ça pour de l'équité, qu'on associe ce traitement de faveur à la France (c'est-à-dire à tous les Français qui après tout n'ont rien demandé), ou la reprise par Guéant d'un lexique qui fleure les privilèges de classes et le mépris pour le citoyen ordinaire.

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un lexique qui fleure les privilèges de classes et le mépris pour le citoyen ordinaire.

Curieux choix en vérité.

Suis-je d'ailleurs la seule à trouver qu'on insiste un brin sur le métier de la dame en question ?

Et si elle avait été comptable ? Et si elle avait été pilote d'hélicos ?

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On insiste sur le statut de la domestique pour souligner la distance sociale entre les deux protagonistes à l'affaire : l'un est riche, blanc et puissant, l'autre pauvre noire et compte pour des prunes sur l'échelle sociale. Ce qui est drôle, c'est que cette inégalité en termes de réussite sociale, pour une partie de la presse américaine, désigne DSK comme forcément coupable, tandis que pour nos élites (enfin de la fraction de l'élite nationale amie de DSK), elle l'innocente ou du moins en euphémise la portée criminelle. Plaisante justice qu'une rivière (ou un océan) borne.

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Curieux choix en vérité.

Suis-je d'ailleurs la seule à trouver qu'on insiste un brin sur le métier de la dame en question ?

Et si elle avait été comptable ? Et si elle avait été pilote d'hélicos ?

Je crois que cela ne change pas grand chose, il y en a eu d'autres qui furent haut fonctionnaire ou journaliste et victime de la fougue Strauss-kahnienne ( vraisemblablement et si on croît ces personnes en l'absence de jugement pour la journaliste française).

Le terme est maladroit mais Guéant n'est pas très habile sortit des couloirs de l'Elysée…

En ce qui concerne le perp walk, je me dit que pour allez chercher le patron du FMI dans un avion, annuler des réunions très importantes concernant les intérêts de millions de personnes il faut des preuves très solides. Entre nous, il est clair que DSK est porté sur le sexe faible, il est clair aussi qu'à son niveau de responsabilité aucun dérapage n'est tolérable. Il aurait du démissionner en 2008 lors du premier scandale. Le perp walk intervient donc à point pour punir médiatiquement une personne qui n'avait pas le droit à l'erreur. Même si le tribunal l'acquitte, la présomption de culpabilité sur sa personne justifie cette sanction. Personnellement j'aurais bien rajouté du goudron et des plumes….

Il n'y a même pas à s'interroger sur la culpabilité de DSK, tout le monde est au courant…. On doit juste se demander quelle est la gravité des faits, attouchement? Viol? Avec ou sans pénétration? Coup et blessure?

Le pire c'est qu'à mon avis il va bien s'en tirer ( acquittement ou quelques années de prisons…). Alors un peu de honte sur lui….

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Yanks as libertine as the French

CHRISTOPHER HITCHENS May 21, 2011 2:06AM

Dominique Strauss-Kahn, head of the International Monetary Fund, is led from a police station Sunday in New York, where he was being held after he was arrested on charges of attempted rape. | Craig Ruttle~AP

Why is it that we cannot read any discussion of a political sex scandal, or a sex scandal involving a politician, without pseudo-sophisticated comments about the supposedly different morals of Americans and Europeans?

And why is it that this goes double if the politician is French, or if the reactions being quoted are from Gallic sources? And when did this annoying journalistic habit become so prevalent?

It must have sprung up quite recently, or at least since the time when Charles de Gaulle and John F. Kennedy were presidents of their respective countries. The first man was a strict and fastidious Puritan who never gave his wife, Yvonne, a moment’s cause for complaint, while the second was a sensational debauchee who went as far as importing a Mafia gun-moll into the White House sleeping quarters. Yet the American culture, which regards Kennedy as a virtual Galahad, is the supposedly shockable one, while in France — ah, la France — a much more broad-minded and adult attitude prevails.

Surely France and its partisans are not saying that the attempted rape of a chambermaid would not rearrange so much as an eyebrow in the supposedly refined salons of Paris? (After all, the endlessly cited Francois Mitterrand may have had a daughter out of wedlock, but he took good care to keep it a secret for as long as he could.) The problem arises from mentioning the two types of sexual behavior in the same breath. A related problem derives from the belief that Americans will not tolerate marital infidelity from their politicians.

Take two recent episodes on this side of the Atlantic: the impeachment of Bill Clinton and the forced resignation of Paul Wolfowitz from the World Bank. To hear Clinton’s defenders talk at the time, you would have imagined that he was impeached for receiving oral sex in the Oval Office (an endless source of pretended amusement and bewilderment on the part of the French faction), while to hear the detractors of Wolfowitz you would have had to believe that he arranged special treatment for a bank employee with whom he was conducting an affair.

In fact, Clinton’s problem arose from the fact that he was exploiting a junior employee and lying about it under oath in the course of a lawsuit. That lawsuit in turn arose from an episode in which he had made use of his political office to “hit on” young women in his employ. Not content with forcing his whole Cabinet to join in the deception, Clinton used his own staff to suggest that Monica Lewinsky was “stalking” him, an accusation that was highly defamatory and damaging and might well have been believed if she had not been in possession of proof. This extremely sordid behavior led to the surfacing of many earlier allegations. These included charges of coerced sex, amounting to rape, from more than one believable witness. (The story of that revolting conduct is told in my book No One Left To Lie To.)

But a majority of the country made light of the entire business, regarding it as a “peccadillo” or private matter. Two of Clinton’s hastily recruited spiritual advisers, Jesse Jackson and Billy Graham, even defended the exercise of his special needs as an alpha male, overlooking the crucial fact that his entire defense consisted of denying having done so. Jackson has gone on to admit the fathering of an out-of-wedlock child, without any noticeable effect on the rate of his pious public appearances. So it seems that the American public is by no mean as censorious either as it believes itself to be or as others believe it to be.

Shaha Riza had been a senior employee of the World Bank before Paul Wolfowitz was appointed, and their long-term and stable relationship was no secret. The decision to find her another post was made in order to avoid even the faintest appearance of any conflict of interest.

There was not the scintilla of a suggestion of any sexual harassment or exploitation. But a political vendetta, in which many high-minded European figures took an extremely active part, made it impossible for him to continue in his post. Contrast this with the letter sent to the investigators appointed by the IMF to look into the “affair” between Dominique Strauss-Kahn and Piroska Nagy, a female employee who had been subjected to unwanted attentions but had finally succumbed to them.

Contesting the finding that their relationship met the proper definition of “consensual,” she described Strauss-Kahn as “a man with a problem that may make him ill-equipped to lead an institution where women work under his command.” (Her delicate phrasing is somewhat outdone by that of Tristane Banon, a young reporter who claims to have suffered an earlier attempted rape at his hands, in the course of which he behaved like “a rutting chimpanzee.”) The IMF nonetheless decided that a formal apology would meet the case of Nagy and that no abuse of power had occurred.

Exactly who, here, has been demonstrating astonishing naivete in matters sexual?

The belated breakup of the Schwarzenegger-Shriver marriage and the hard time being given to Newt Gingrich by the “social conservatives” may seem to reaffirm the idea that broken marriage vows and a political career are not easily compatible in America. But in Paris, it is being openly said that Strauss-Kahn was the victim of some kind of setup. Much hypocrisy is, of course, involved in both reactions. But of the two, the display of the Gallic “shocked-shocked” reflex is by far the least “adult.”

New York Times Syndicate

http://www.suntimes.com/news/otherviews/5455333-417/yanks-as-libertine-as-the-french.html

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Franchement, je n'ai aucune idée du contexte dans lequel quelqu'un aurait pu défendre la pédophilie, mais si tu as des infos je suis preneur.

Par exemple, l'affaire de l'institutrice condamnée aux states pour avoir eu des relations avec un de ses élèves.

Et puis l'inénarrable Pankkake…

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Par exemple, l'affaire de l'institutrice condamnée aux states pour avoir eu des relations avec un de ses élèves.

Et puis l'inénarrable Pankkake…

Okaydac' les libertariens sont des gros cons, avec pour preuves deux membres qui ne participent plus depuis des années.

Heureusement qu'Arn0 est là pour nous ouvrir les yeux.

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Okaydac' les libertariens sont des gros cons, avec pour preuves deux membres qui ne participent plus depuis des années.

Heureusement qu'Arn0 est là pour nous ouvrir les yeux.

Je ne connais les libertariens qu'à travers ce forum et je me souviens qu'ils furent tout de même quelques uns à, par exemple, défendre l'idée de restaurants cannibales.

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Je ne connais les libertariens qu'à travers ce forum et je me souviens qu'ils furent tout de même quelques uns à, par exemple, défendre l'idée de restaurants cannibales.

Je vois bien Timur sur le coup, et encore, pas aussi abruptement.

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Je ne connais les libertariens qu'à travers ce forum et je me souviens qu'ils furent tout de même quelques uns à, par exemple, défendre l'idée de restaurants cannibales.

Si tu as passé un contrat avec un type qui a librement fait don de son corps pour être bouffé je ne vois pas le problème….

non je déconne.

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Je ne connais les libertariens qu'à travers ce forum et je me souviens qu'ils furent tout de même quelques uns à, par exemple, défendre l'idée de restaurants cannibales.

C'est sûr que pour tous ceux qui réduisent la morale au consentement explicite entre deux adultes, comme dirait L. Strauss, le cannibalisme devient une affaire de goût. Ils sont quand même rares à défendre ce genre de propos rudimentaires.

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C'est sûr que pour tous ceux qui réduisent la morale au consentement explicite entre deux adultes, comme dirait L. Strauss, le cannibalisme devient une affaire de goût.

C’est toujours préférable au consentement implicite entre adultes

Elle a pas couru très vite, preuve de son consentement
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Okaydac' les libertariens sont des gros cons, avec pour preuves deux membres qui ne participent plus depuis des années.

Heureusement qu'Arn0 est là pour nous ouvrir les yeux.

Chitah demandait s'il y avait des timbrés parmi les libéraux, à part lui.

J'ai exhibé quelques cas, c'est tout.

Maintenant, que l'idéologie rende idiots et grégaires les gens les plus intelligents, ce n'est pas nouveau et ce n'est pas le sujet.

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Chitah demandait s'il y avait des timbrés parmi les libéraux, à part lui.

J'ai exhibé quelques cas, c'est tout.

Qui sont de mauvais exemples puisque ce qu'ils auraient dit est un extrait partial de ce que ces personnes ont expliqué. Je connais personnellement les individus dont tu parles, j'ai passé beaucoup de temps avec elles, et jamais je n'ai signé quelque contrat que ce soit concernant des canapés cannibales ou je ne sais quoi.

La réflexion à bâtons rompus peut être qualifiée de farfelue, étonnante, iconoclaste, mais en l'occurrence il ne s'agit que de réflexion, absolument pas malveillante.

Maintenant, que l'idéologie rende idiots et grégaires les gens les plus intelligents, ce n'est pas nouveau et ce n'est pas le sujet.

:facepalm:

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"LA PREMIÈRE VICTIME, C'EST DSK" POUR BERNARD HENRI LÉVY

Malgré les critiques dont il a fait l'objet ces derniers jours dans la presse américaine, Bernard Henri Lévy en a remis une couche hier soir sur France 2 à propos du traitement médiatique infligé à son ami, Dominique Strauss-Kahn. « On ne sait pas ce qu'il a fait ! Vous n'allez pas vous y mettre comme les tabloïds américains a-t-il lancé à Franz-Olivier Giesbert. Vous dites comment il en a pu arriver là ? C'est incroyable ce que vous dites, vous n'en savez rien, je n'en sais rien ! Attendez que le jury populaire américain tranche ».

"Cette jouissance à le voir tomber"

Le philosophe s'en est aussi pris à la presse en général et à la télévision en particulier, qui traite l'affaire en boucle depuis une semaine. « Un homme dont on ne sait pas encore s'il est coupable ou innocent, on ne peut pas le promener menotté, le montrer sur toutes les chaînes de télévision dans une situation d'humiliation extrême comme une espèce de supplice moderne sous prétexte qu'il est le patron du FMI, je trouve cela dégueulasse (…) Dans cette affaire, il y a une victime, c'est cette dame, si elle a été violée, c'est horrible (…) J'aurais voulu qu'on oublie DSK un petit peu. C'est un supplice médiatique, y compris sur les télévisions françaises. La première victime, c'est DSK. Il est d'ores et déjà victime de ce cirque infernal » a-t-il expliqué.

Soutenu en plateau par Emmanuel Todd, démographe et politologue, BHL a assené : « Si la femme de chambre a été violée c'est une victime, si la justice conclut qu'elle ne l'a pas été, il y a une victime, aussi, c'est Dominique Strauss-Kahn (…) Cette mise en scène, cette violence, cette cruauté, cette volonté d'aller traquer le visage de cet homme sous prétexte qu'il était l'un des hommes les plus puissants du monde. Cette jouissance à le voir tomber… ».

Secret de polichinelle

Déjà lundi, BHL s'en était pris à tous les commentateurs de l'affaire sur France Inter. Bon nombre hommes politiques et journalistes ont parlé du passé sulfureux de DSK, écrivant ou expliquant que son attirance maladive pour les femmes était « un secret de polichinelle ». De quoi exaspérer BHL qui avait déclaré : « J'en ai marre de ces petits messieurs qui disent "mais on savait, c'était un secret de polichinelle" (…) Ecoutez, que ces petits mecs, s'ils savaient tout ça, pourquoi ne le disaient-ils pas ? Dominique Strauss-Kahn est à terre, il est traité comme très peu d'hommes ont été traités dans l'histoire des démocraties modernes et vous avez des mecs qui se répandent en propos absolument indécents ! Qu'est ce que c'est de dire ça au moment où il joue sa vie, son destin ? Il dort en prison, je connais cette prison effroyable. Choisir ce moment-là pour devenir déballer son paquet, c'est absolument dégueulasse ! (…) Ils viennent applaudir la guillotine médiatique »

http://www.ozap.com/actu/affaire-dsk-bhl-victime-france-2-semaine-critique/423366

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Attention le titre de cet article ment. BHL dit que la victime est la femme de chambre si les faits sont avérés ; et il ajoute que DSK est la victime d'un cirque médiatique - ce qui est exact. Il ne dit jamais, ni ne pense, que DSK serait la "première victime".

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Pratiquer une fellation sous la contrainte, c'est être victime de viol vis-à-vis de la loi ? ou plutôt d'agression sexuelle ?

« Tu ne sais pas qui je suis ! Tu sais qui je suis ! », aurait déclaré Dominique Strauss-Kahn à la femme de chambre qu’il tentait de violer, au moment où il l’aurait mise au sol, a annoncé Fox News.

Selon le témoignage de Nafissatou Diallo, repris par la chaîne américaine, DSK lui aurait fait cette déclaration à deux reprises tandis qu’il la mettait au sol pour tenter de l’agresser sexuellement.

La femme de chambre l’aurait alors supplié : « Arrêtez s’il vous plait, j’ai besoin de garder mon travail ! » Ce à quoi DSK aurait répondu : « Ne t’inquiète pas bébé, tu ne perdras pas ton travail. S’il te plait, ne t’inquiète pas ! »

Nafissatou Diallo aurait alors réussi à se dégager, mais aurait glissé sur un journal et serait tombée. Alors qu’elle était à terre, Dominique Strauss-Kahn l’aurait contrainte à pratiquer une fellation.

http://24heuresactu….-le-viol-exclu/

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