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Strauss-Kahn a des ennuis


Coldstar

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Autre piste dans Libé, malentendu fondé sur l'habitude de jeux érotiques rémunérés. Sauf qu'ici, la femme de chambre ne jouait pas et n'était pas rémunérée pour ce genre de prestations. DSK aurait joué l;e scénario habituel, avant de comprendre. D'où l'appel à sa femme sur un "gros pépin" sans préciser.

http://www.liberation.fr/politiques/01012337709-femme-chambre-version-avocat-fetichiste-complot

Oui, on risque d'avoir une série de lignes de défenses bidon de la part de ses avocats. Ils sont en train de tout essayer : il n'était pas là, c'est un coup monté, il a cru à une ludique prostituée, ce n'est pas possible car elle était moche, etc. C'est juste de l'esbroufe, et permet à chaque étape de vérifier la plausibilité des arguments et contre arguments. Du boulot de pro, pas vraiment ragoutant. En attendant, le petit coeur de ses groupies fait gang bang bing bing à chaque esbrouffe. Conseil : ne surtout pas vivre d'émotion crispée. Laissons aux groupies le monopole du petit coeur qui fait bing bing et s'épuise.

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Allez, je serais le seul à faire le pari, mais si j'ai raison c'est le strike : je pense que DSK va s'en sortir par le haut, va contre-attaquer, revenir en force en France, et devenir Premier Ministre de François Hollande en 2012. C'est la jurisprudence Patrick Balkany, selon laquelle aucune situation n'est jamais désespérée.

C'est très sport. Quasi-impossible, mais sport.

Bon, pour ma part, je pense qu'il va faire des coucous à Bernie Madoff et s'en prendre pour 20 ans.

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Ce que j'adore c'est qu'en 24h, on est passés de "c'est completement impossible, ce n'est pas du tout du genre de DSK" à "C'est une regrettable erreur/un coup monté, il a cru que c'était une prostituée qui se faisait passer pour une boniche et qui jouait la comédie, comme tous les autres matins après ses croissants".

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Il y a quand-même quelque chose de cocace à lire les mêmes journaux qui chargeaient Blanc des pires procès d'intention dénoncer à présent la furie inquisitoriale de la presse anglo-saxonne en appelant à respecter la présomption d'innocence de l'ex sauveur de la planète. C'est vraiment l'hôpital qui se fout de la charité.

Tu veux dire "cocasse" ?

Bon, pour ma part, je pense qu'il va faire des coucous à Bernie Madoff et s'en prendre pour 20 ans.

Les peines encourues me semblent un brin exagérées tout de même. Ils sont fous ces Américains.

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Tu veux dire "cocasse" ?

Dans cocasse, il y a coq.

Ce que j'adore c'est qu'en 24h, on est passés de "c'est completement impossible, ce n'est pas du tout du genre de DSK" à "C'est une regrettable erreur/un coup monté, il a cru que c'était une prostituée qui se faisait passer pour une boniche et qui jouait la comédie, comme tous les autres matins après ses croissants".

Demain DSK se sera vigoureusement défendu contre les assauts d'une tigresse nymphomane excitée par son sex appeal.

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Non, ils ne sont pas fous ces américains. Les 20 ans c'est pour les viols les plus affreux. L'affaire DSK c'est du viol (fellation forcée) mais cela n'est pas ce qui se fait de pire en la matière, loin s'en faut. Celles qui subissent durant des dizaines de minutes ou des heures des tournantes dans des endroits sordides tout en craignant pour leurs vies et sans jamais avoir eu de rapports sexuels auparavant subissent bien pire. Donc, s'il n'y a pas transaction (j'ignore si c'est possible juridiquement dans l'affaire DSK, mais ce le fut fait pour Mickael JACKSON), il se prendra vraisemblablement quelques années de tôle, mais probablement pas 20 ans. Par contre en raison de ses précédents "exploits" il se peut fort qu'il ait obligation de suivre un traitement de plus longue durée.

Voici une fiche descriptive des peines encourues selon la gravité.

http://pc.brooklyn.cuny.edu/sexaslt.htm

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Il semble qu'il y avait des précédents :

Selon le tribunal, les accusations contre lui sont passibles de plus de 70 ans de prison. Une nouvelle audience est fixée au vendredi 20 mai.

Le parquet, qui a évoqué d'autres faits similaires "à au moins une reprise", avait demandé que Dominique Strauss-Kahn soit placé en détention préventive.

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Si on doit absolument trouver quelque chose à décharge, c'est le "une fellation", parce que j'ai du mal à imaginer de forcer une femme avec une denture supposée normale à en faire une, à moins peut-être de mettre un flingue sur sa tempe ou un couteau sous la gorge.

Faut vraiment ne douter de rien et avoir une ego surdimensionné. ^^

Comme h16, je vois bien un bon 20 ans et puis faut attendre un peu et voir ce dont le procureur parle: "au moins un autre cas semblable".. ça fera peut-être plusieurs fois plus en cumulant.

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Breaking news : DSK, selon le procureur, présente des risques de fuite.

tu m'étonnes ! sa prostate doit être hyper sollicitée !

Hamon le Rouge sur France Info : quelle que soit l'hypotèse retenue, dans les deux cas c'est très grave . Refus de prononcer le mot complot :mrgreen:

Normal. C'est un citoyen français , si il est reconnu coupable , je ne vois pas ce que cela change qu'il fasse sa peine aux USA ou en France.

ben qui qui paye s'il est incarcéré en France ?

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ben qui qui paye s'il est incarcéré en France ?

Il a une retraite à vie de président de fmi cumulé à celle de député et ministre ( je crois !) , donc si il souhaite revenir au pays , on qu'à lui présente la facture tous les mois. Mais évidemment si il est condamné , car rappelons qu'il est innocent jusqu'à ce qu'un verdict soit rendu.

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Sur l'aspect judiciaire, il est intéressant de voir politiciens & journalistes brandir avec hypocrisie cette notion de présomption d'innocence en invoquant Outreau, qui n'est pourtant guère ancrée dans la tradition de la procédure inquisitoire à la française (comme on l'a vu lors de la fameuse affaire), mais dans celle de l'Habeas Corpus. On a donc une indignation à front renversé de Tartuffes qui se déchaînent contre la virulence de la presse (entendez qu'elle est en effet moins couchée que celle, lénifiante, de nos contrées joyeusement subventionnées) et de la justice accusatoire anglo-saxonnes. Certaines comme la Robespierre en jupon Eva Joly (qui s'y connait pourtant en matière d'instruction à charge) et Elisabeth Guigou vont jusqu'à s'indigner de la "cruauté inouïe" de la justice américaine, du traitement dégradant infligé au suspect et se féliciter de la supériorité du système français. Elles ne semblent pas avoir compris que dans le système accusatoire, il revient justement à la défense de démolir les arguments de l'accusation.

DSK menotté: "cruauté inouïe" (Guigou)
AFP
16/05/2011 L'ex-ministre de la Justice Elisabeth Guigou (PS) a jugé aujourd'hui les images de Dominique Strauss-Kahn menotté d'"une brutalité d'une violence, d'une cruauté inouies" et elle s'est dite "heureuse" que la France n'ait "pas le même système judiciaire que les Etats-Unis. "J'ai trouvé cette image d'une brutalité, d'une violence, d'une cruauté inouies et je suis heureuse que nous n'ayons pas le même système judiciaire", a déclaré sur France Info Elisabeth Guigou.Elle a souligné qu'en France, "depuis la loi du 15 juin 2000" sur la présomption d'innocence, votée lorsqu'elle était Garde des Sceaux, "publier des photos de personnes menottées" était "interdit par la loi"."Je ne vois pas ce que la publication d'images de ce genre apporte", a-t-elle critiqué notant qu'aux Etats-Unis, on est "dans le cadre d'un système judiciaire qui est système accusatoire, dans lequel le ministère public, le procureur rassemble des éléments à charge alors qu'en France, les juges d'instruction instruisent à charge et à décharge".La députée de Seine-Saint-Denis a dit espérer que cette affaire va "faire réféléchir" ceux qui en France "depuis des années, militent pour qu'on ait un système judiciaire accusatoire"."On a un système qui prend peut-être un petit peu plus de temps mais qui est malgré tout plus protecteur des droits des personnes", a-t-elle fait valoir.
http://www.lefigaro….ouie-guigou.php

  • Même pas un quartier VIP, une simple cellule sans jakuzzi!
    UjCyTbFeIYI

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ben qui qui paye s'il est incarcéré en France ?

Fiscalement pour les Français et avec son capital et ses revenus, c'est beaucoup plus intéressant qu'il réside en France qu'à l'étranger: manquerait plus qu'il réussisse au moins une évasion: fiscale !

(smiley avec un sourire et des lunettes de soleil).

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Normal. C'est un citoyen français , si il est reconnu coupable , je ne vois pas ce que cela change qu'il fasse sa peine aux USA ou en France.

S'il purge sa peine en France le juge d'application des peines est français, et on applique les textes français en la matière, ce qui signifie remise de peine automatique de près de la moitié + éventuellement un aménagement de peine pour le reste. Bref beaucoup plus cool qu'aux US où on a quand même tendance à donner des conditionnelles beaucoup moins facilement.

C'est très sport. Quasi-impossible, mais sport.

Bon, pour ma part, je pense qu'il va faire des coucous à Bernie Madoff et s'en prendre pour 20 ans.

Ma vision des choses: il a trop d'ego pour accepter une quelconque condamnation, il n'y a qu'à voir sa tête après une simple garde à vue. Si j'étais son geôlier, je n'oublierais pas de lui confisquer ses lacets.

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A l'instant, depuis New York, une journaliste indique que le FMI ne soutient pas DSK et pour preuve : un communiqué de l'institution aurait indiqué que l'immunité est cantonnée à ses fonctions et que cette affaire était hors fonction. Curieux commentaire et curieuse "analyse" : que pourrait dire le FMI ? Qu'un problème avec un personnel d'hôtel est une question monétaire ?!

Mieux, hier, un grand reporter a répété 3 fois en TV que DSK ne bénéficiait pas de "l'immunité parlementaire" ! En effet, un directeur général (parfois appelé "président du FMI", parfois "directeur" ) n'étant pas parlementaire, il ne bénéficie pas d'une immunité parlementaire ! Il est curieux de confondre l'immunité parlementaire et l'immunité diplomatique quand on prétend rapporter et expliquer au public l'actualité… à quatre sur un plateaux de télévision dont aucun ne connaît ni ce qu'est l'immunité parlementaire, ni ce qu'est l'immunité diplomatique, ni ce qu'est l'immunité spéciale de l'institution en cause !

On prête également au système américain une procédure accusatoire rendant "tout" différent, voire violent. Les distinctions juridiques sont extrapolées pour des commentaires médiocres et étrangers à la situation qu'on saisit parfaitement : qui ne connaît la violence des arrestations en France ?

Ne peut-on pas en France arrêter les auteurs de tentatives de viol ? Les placer en détention le temps des actes d'enquête ? Le procureur en France n'aurait pas à fournir tous les éléments de preuve utile pour convaincre de la culpabilité ? Et le juge d'instruction également quoiqu'il instruise aussi à décharge - donnant à la procédure son caractère inquisitoire - la victime pouvant toujours alimenter la vérité ! L'accusé n'arrive-t-il pas en France devant le tribunal avec une accusation officielle et publique dont se nourrit le parquet, soit le ministère public représenté par le parquet ?!

Quels sont ces commentaires qui embrouillent tout pour rien ?

Ces commentaires se sont ceux de citoyens, journalistes, et autres qui en premier lieu ne sont pas habitués à ce que la loi s'applique avec rigueur, singulièrement lorsqu'est en cause une personnalité. Ce qui nous choque et nous émeut, plus que d'autres, c'est qu'un membre de la nomenklatura puisse être potentiellement réduit à un quidam pour des faits dont on dit qu'ils sont graves, mais dont un grand nombre pensent qu'ils sont pas véritablement graves (n'y a-t-il pas que des "blessures légères" ?). La sympathie que cristallisait et cristallise DSK sur lui n'est certes pas en rien dans cette émotion, d'autant qu'il en bénéficiait pour des raisons objectives : sa compétence et l'image qu'il pouvait donner de la France par-delà le monde.

Il nous est alors insupportable - ou presque - de voir un éminent compatriote arrêté par la police (comme les policiers français arrêtent les gens tous les jours !), puis interrogé (comme nos mêmes policiers interrogent sans ménagement tous les jours !), puis objets de mesure d'expertise et puis présenté devant un magistrat (comme nos policiers et magistrats le font tous les jours !), pour que ce magistrat entendent une première fois la personne et fixe ce qu'il y a à fixer (notamment la question de sa remise en liberté ou de son placement en détention).

Sans doute la procédure varie-t-elle sur un principe directeur (accusatoire/inquisitoire) et sur nombre de points voire sur diverses étapes, mais le processus conduit toujours à organiser les mêmes forces de travail : une enquête de police, une supervision d'un procureur qui représente l'intérêt général (soit telle contrée), un juge qui a des mesures à prendre, des contraintes imposées à la personne remise en liberté… puis une enquête et une discussion judiciaire qui finalement se font devant un juge et un jury !

Pour un jugement ou arrêt qui déclare coupable ou non coupable !

Ce qui choque n'est donc pas la violence de la loi américaine, mais l'intransigeance avec laquelle elle est appliquée, ce qui conduit à la célérité de l'enquête, sans considération de la personnalité en cause. Là où, ici, un répit aurait été donné, de quelques jours, de quelques semaines, sur fond d'embrouille médiatique, il n'y aura que les faits bruts donnés par l'enquête diligentée pour l'essentiel en 48 heures.

Des faits sans guère d'histoire possible, avec la dureté de - par exemple, j'insiste - tel habit déchiré ou de telle griffure ou de je ne sais pas quoi d'autres. Ou au contraire l'incohérence des heures de la fuite ou la réalité de la prétendue fuite, avec le risque que l'intéressé se soit fait piéger.

Ce qui nous choque, c'est le professionnalisme direct et automatique du couple police-ministère public sans la moindre intervention du président, de tel ministre ou de tel autre…. Voilà ce qui nous choque au pays des recommandations, des relations, des interventions… Dans un pays les choses semblent intransigeantes et à l'excès, dans l'autre les positions semblent indulgentes et parfois à l'excès.

Ce ne sont donc pas les différences avec le système juridico-judiciaire américain qui choquent.

Le public connaît mieux ce système que le système français !

Et on sait pourquoi !

Nous sommes inondés par les séries télévisées, depuis Les Experts, à FBI porté disparu, en passant par Closer jusqu'à NYPD Blue et NY Unité Spéciale !

Ce qui nous choque encore, c'est que notre élite puisse être réduite à du lascar ordinaire dénonçant peut-être d'un coup d'un seul notre système où, désormais, la présomption d'innocence est mieux protégée et depuis peu (ne jouons pas les vierges effarouchées…), les photos de personnes arrêtées et entravées n'étant plus possibles. La faveur américaine allant elle un peu plus à la sacralisation de la parole de la victime. Entre ces deux orientations, le fossé se creuse surtout sur l'application stricte qui prédomine aux U.S.A. et à l'application nuancée qui prévaut ici !

De nombreux commentaires sont enfin donné sur l'émotion et espèrent que ce qui s'est (ou pas) produit ne mérite aucune qualification pénale, ou une qualification pénale mineure, sans donc oublier la plaignante dont la parole doit être scrupuleusement expertisée (le fait qu'elle reconnaisse DSK à travers un miroir sans tain n'étant que le début du problème et non sa clé !).

Finalement, ce qui nous choque, nous attriste et même nous blesse pour certains, c'est que ce soit lui, non pas ici et maintenant, mais là-bas et maintenant.

Là-bas où le rêve américain n'a d'égal que son cauchemar.

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Sur l'aspect judiciaire, il est intéressant de voir politiciens & journalistes brandir avec hypocrisie cette notion de présomption d'innocence en invoquant Outreau, qui n'est pourtant guère ancrée dans la tradition de la procédure inquisitoire à la française (comme on l'a vu lors de la fameuse affaire), mais dans celle de l'Habeas Corpus. On a donc une indignation à front renversé de Tartuffes qui se déchaînent contre la virulence de la presse (entendez qu'elle est en effet moins couchée que celle, lénifiante, de nos contrées joyeusement subventionnées) et de la justice accusatoire anglo-saxonnes. Certaines comme la Robespierre en jupon Eva Joly (qui s'y connait pourtant en matière d'instruction à charge) et Elisabeth Guigou vont jusqu'à s'indigner de la "cruauté inouïe" de la justice américaine, du traitement dégradant infligé au suspect et se féliciter de la supériorité du système français. Elles ne semblent pas avoir compris que dans le système accusatoire, il revient justement à la défense de démolir les arguments de l'accusation.

La présomption d'innocence n'est pas spécialement dans le habeas corpus. Et d'ailleurs, contrairement à ce qu'on raconte, l'HC a son équivalent en droit français : ce n'est rien d'autre que le droit à la sûreté (ne pas être détenu arbitrairement) proclamé par la déclaration des droits de l'homme, droit repris par à peu près tous les régimes.

Elles ne semblent pas avoir compris que dans le système accusatoire, il revient justement à la défense de démolir les arguments de l'accusation.

Tu veux dire l'inverse, non ?

krolldsk.jpg

ouhla je sens que la gauche gogo va se lacher sur le sujet "DSK était un ultralibéral".

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Tu veux dire l'inverse, non ?

Non, je ne suis pas juriste, mais mon propos est trivial : dans le système accusatoire fondé sur la contradiction des parties privées, le ministère public enquête à charge et la défense a un rôle plus actif pour soutenir la version de l'accusé, réfutant les charges de l'accusation, ou le cas échéant, peut négocier la peine avec le procureur. Contrairement à la procèdure inquisitoire où le juge enquête, en principe, à charge et à décharge pour obtenir la manifestation de la vérité.

Et d'ailleurs, contrairement à ce qu'on raconte, l'HC a son équivalent en droit français : ce n'est rien d'autre que le droit à la sûreté (ne pas être détenu arbitrairement) proclamé par la déclaration des droits de l'homme, droit repris par à peu près tous les régimes.

Certes mais récemment chez nous (déclaration de 48). Pas de quoi faire la leçon aux anglois.

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