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Strauss-Kahn a des ennuis


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DSK: Nafissatou Diallo placee au Sofitel grâce a une ONG

Nafissatou Diallo est-elle une prostituée comme le prétendent les tabloïds américains ? Si la presse new-yorkaise l’affirme à coup de Unes assassines et surenchérit en indiquant qu’elle aurait obtenu son poste au Sofitel grâce à ses relations douteuses, Le Journal du Dimanche, lui, rapporte que la femme de chambre aurait été placée dans l’hôtel de luxe via l’association International Rescue Committee (IRC). Une ONG « réputée au-dessus de tout soupçon », ajoute le journal. Cette organisation humanitaire renommée a été fondée en 1933 par Albert Einstein pour aider les opposants à Adolf Hitler. Elle aide ses membres à trouver un emploi au moment de l’obtention de leur statut de réfugié politique. Mais cette même organisation s'est refusée à commenter l’information pourtant confirmée par le syndicat du personnel de l’hôtellerie. « Il va sans dire que notre organisation aide les réfugiés à trouver un emploi mais nous ne prenons jamais la parole sur un cas particulier, nous avons des critères de confidentialité très stricts », a déclaré l'une des porte-parole de IRC, Lucy Carrigan.

Le soutien du syndicat du personnel de l'hôtellerie

En attendant, ces révélations n’apportent aucun élément nouveau sur les faits. Le syndicat du personnel de l’hôtellerie entend juste apporter un soutien infaillible à Nafissatou Diallo en démentant formellement les accusations de prostitution dont elle fait l’objet. Des accusations qui ont d’ailleurs poussé la femme de chambre à riposter en déposant une plainte pour diffamation contre le New York Post et cinq de ses journalistes. L’abandon des charges, lui, se profile toujours pour Dominique Strauss-Kahn, à moins que le procureur Cyrus Vance Jr ne décide finalement de poursuivre l’enquête…

http://www.elle.fr/Societe/News/DSK-Nafissatou-Diallo-placee-au-Sofitel-grace-a-une-ONG-1647664

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à moins que le procureur Cyrus Vance Jr ne décide finalement de poursuivre l’enquête…

On a appris cette semaine qu'il poursuit l'enquête contrairement à l'attente de la défense et refuse de nommer un procureur spécial à la demande de l'accusation. Par contre il n' pas précisé s'il ira jusqu'au procès. Étant donné les preuves matérielles déjà mentionnées cela me semblerait très surprenant qu'il n'aille pas au procès sauf à ce qu'un montage soit découvert.

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DSK: Un sénateur et des associations défendent Nafissatou

Un sénateur et une coalition d'associations de défense des droits des femmes et des Noirs se sont rassemblés dimanche à New York pour défendre la femme de chambre guinéenne qui accuse Dominique Strauss-Kahn de crimes sexuels et demander la poursuite de l'enquête.

"Nous sommes ici pour demander au procureur de faire son travail. Nous demandons (au procureur) Cyrus Vance de donner à la victime la possibilité de témoigner lors d'un procès", a déclaré le sénateur noir de New York, Bill Perkins, dans ses bureaux de Harlem.

Accompagné de représentants des communautés afro-américaine, musulmane et latino de New York, l'élu s'en est pris au procureur qu'il accuse de vouloir abandonner les charges qui pèsent contre Dominique Strauss-Kahn, arrêté le 14 mais pour tentative de viol.

"L'abandon des charges découragerait les victimes de sortir du bois, de peur d'être elles-mêmes inculpées", a déclaré le sénateur, qui a souligné que la "crédibilité" de l'ancien directeur du FMI, contre qui une journaliste a porté plainte en France pour tentative de viol, est "elle aussi discutable".

http://www.jeanmarcmorandini.com/article-56401-dsk-un-senateur-et-des-associations-defendent-nafissatou.html

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Ce qui confirme mon idée que même en se présentant, il ne sera jamais élu tout simplement car il ne pourra plus gérer les relations internationales avec les USA sans se faire enfoncer la gueule. Perte de crédibilité maximum

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Ce qui confirme mon idée que même en se présentant, il ne sera jamais élu tout simplement car il ne pourra plus gérer les relations internationales avec les USA sans se faire enfoncer la gueule. Perte de crédibilité maximum

C'était quand, la dernière fois que les Etats-Unis ont aimé un Président français ?

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C'était quand, la dernière fois que les Etats-Unis ont aimé un Président français ?

Ne me fais pas croire qu'il n'y a aucune différence entre des présidents français qui ne sont pas appréciés, pour des raisons politiques, et un potentiel président français qui vit un scandale sexuel au sein des Etats-Unis qui se met à dos une communauté noire (sujet particulièrement sensible) et musulmane etc.

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Affaire DSK: la prochaine audience reportée au 1er août

La prochaine audience de Dominique Strauss-Kahn devant la justice américaine, initialement prévue le 18 juillet a été reportée au 1er août, ont annoncé lundi les avocats de DSK.

"Nous espérons que d'ici là le procureur prendra la décision nécessaire d'abandonner les charges contre M. Strauss-Kahn", écrivent Benjamin Brafman et William Taylor, les avocats américains de l'ancien directeur du Fonds monétaire international, dans un communiqué.

Le bureau des procureurs de Manhattan précise pour sa part dans un autre communiqué que les investigations se poursuivent et qu'aucune décision n'a été prise.

http://lci.tf1.fr/filnews/monde/dsk-la-prochaine-audience-reportee-au-1er-aout-avocats-de-dsk-6573125.html

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L'avocat de DSK : "Le rapport médical n'apporte aucune preuve de violence physique"

William Taylor a affirmé que les charges pouvaient être abandonnées n'importe quand.

Saison 2, épisode 5. Pas une semaine ne se passe sans un nouvel épisode du feuilleton DSK.

L'un des seconds rôles de l'affaire, William Taylor, l'un des deux avocats de l'ex-directeur du FMI, a donné mercredi une conférence de presse dédiée aux journalistes français, selon Le Figaro.

Cette rencontre a eu lieu alors que lundi, le procureur a annoncé le report de l'audience du 18 juillet au 1er août.

Il a assuré que la présumée victime n'avait pas été violentée. "Le rapport médical n'apporte aucune preuve de violence physique", a-t-i déclaré. Taylor faisait ici référence au discours tenu, le 7 juillet, par l'avocat de Nafissatou Diallo, Keneth Thompson.

Le jour de la libération conditionnelle de DSK, celui-ci avait fait un long discours, décrivant avec beaucoup de détails le rapport médical de la plaignante, parlant entre-autres de contusions sur le vagin et de ligament tordu.

"Il n'y a pas eu de ligament abimé. En dehors de l'ADN, il n'y a aucune autre preuve physique", conteste William Taylor. Si les propos de l'avocat sont vrais, le coup porté à l'accusation serait important. Comme la crédibilité de Nafissatou Diallo a été mise en cause via divers mensonges, la défense s'appuie énormément sur ces preuves médicales

Une relation "consentie" pour la défense

Cette preuve ADN retrouvée dans la suite 2806, c'est la seule chose que l'avocat veut bien admettre. Il y a bien eu une relation "consentie" entre DSK et la femme de ménage, affirme-t-il.

Pour le reste, la défense ne concède rien. DSK ne plaidera pas coupable, même d'un délit mineur.

Taylor souhaite un abandon pur et simple des sept chefs d'accusations de la part du procureur Cyrus Vance Jr. Une décision qui pourrait arriver n'importe quand, simplement "par écrit", précise l'avocat.

Le "fiancé" de Diallo sort de l'ombre

La veille, mardi, un autre second rôle a fait parler de lui dans le tabloïd le Daily Beast, rapporte le Nouvel Observateur. C'est Amara Tarawally, le fiancé de Nafissatou Diallo, comme il se présente lui même, à qui la plaignante avait téléphoné le lendemain des faits, le 15 mai, en lui déclarant "ne t'inquiète pas, je sais ce que je fais".

Il a expliqué que la femme de ménage est "une femme bien et très honnête", qui n'a jamais été lié à des trafics de drogue ou à du blanchiment d'agent, ne s'est jamais prostituée, n'a jamais arnaqué personne.

Il précise aussi que si elle a déclaré "je sais ce que je fais", c'est à cause d'une supposée visite d'un policier de la NYPD dans sa prison en Arizona. Il aurait conseillé à la plaignante d'en parler à ses avocats, ce à quoi elle lui aurait retorqué "je sais ce que je fais".

Une version mise en doute par le Daily Beast, qui estime peu probable que la police ai été au courant du lien entre ce détendu et la plaignante 24 heures seulement après les événements.

Sources : Le Figaro, Le Nouvel Observateur

http://www.lepost.fr/article/2011/07/14/2548147_l-avocat-de-dsk-le-rapport-medical-n-apporte-aucune-preuve-de-violence-physique.html

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Affaire Banon-DSK: les secrets d'Anne Mansouret

Devant les enquêteurs, Anne Mansouret a fait des révélations étonnantes sur ses relations avec Dominique Strauss-Kahn et livré de nombreux détails sur les suites de l'agression dont sa fille, Tristane Banon, accuse l'ancien patron du FMI.

Pourquoi Tristane Banon a-t-elle attendu huit ans avant de déposer plainte? La réponse est peut-être à chercher du côté de sa mère, Anne Mansouret, qui vient d'être entendue par la police. Voici ses révélations.

C'est un personnage clef, incontournable, viscéral, dans l'histoire de Tristane Banon. Anne Mansouret, regard vert, beauté charmeuse et verbe haut, longtemps working woman dans la communication de luxe, devenue femme politique, mère dominante dont l'ombre semble peser lourdement sur Tristane, la femme-enfant… On a toujours dit et susurré, surtout depuis le coup de tonnerre du Sofitel, que c'est elle qui, à l'époque, en 2003, avait découragé sa fille de déposer plainte contre DSK.

Le 13 juillet, Anne Mansouret s'en est expliquée devant les enquêteurs, pour la première fois, dans le cadre de l'enquête préliminaire ouverte après la plainte de sa fille pour tentative de viol. Son audition dans les locaux de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) a duré six heures. Six heures durant lesquelles la vice-présidente (PS) du conseil général de l'Eure a confirmé le récit de sa fille, revenant sur le cheminement qui l'a poussée à la dissuader d'aller devant la justice, donnant les noms des personnes qu'elle a consultées. Anne Mansouret a même surpris les policiers en révélant des faits qui ne concernent pas Tristane, mais elle-même.

Lors de son audition, la mère a confié aux enquêteurs ce qu'elle n'avait jamais dévoilé, et notamment pas à sa fille: elle a eu une relation sexuelle avec l'ex-patron du FMI. Une relation consentie mais clairement brutale, selon ses dires, qui se serait déroulée dans un bureau de l'OCDE, à Paris -où DSK avait été nommé, en 2000, conseiller spécial du secrétaire général de l'organisation. Un acte qu'elle n'a jamais voulu renouveler. Anne Mansouret était alors l'amie de Brigitte Guillemette, ex-femme de DSK et mère de Camille Strauss-Kahn, qui se trouvait être aussi la marraine de Tristane.

Comportement déplacé

Pourquoi avoir gardé le silence si longtemps, durant huit ans, sur cet épisode? Anne Mansouret dit avoir longuement réfléchi ces deux derniers mois. Si elle a voulu apporter ce témoignage, à l'appui de la plainte de sa fille, c'est pour battre en brèche le portrait de Dominique Strauss-Kahn dépeint par ses amis. "Séducteur invétéré", "homme à femmes", oui; capable de violence, non, impensable. A 65 ans, après une vie amoureuse bien remplie et trois maris, Anne Mansouret décrit au contraire DSK comme un prédateur qui cherche non pas à plaire mais à prendre, se comportant avec l'"obscénité d'un soudard". D'après elle, chez DSK, le besoin sexuel déclenche un processus de domination.

Anne Mansouret est, par ailleurs, longuement revenue sur la chronologie des faits qui ont suivi l'agression présumée de sa fille, en février 2003. Selon elle, Tristane, affolée, l'aurait appelée en quittant précipitamment l'appartement du 13, rue Mayet, dans le VIe arrondissement parisien, où DSK lui aurait donné un deuxième rendez-vous. Un appartement quasi vide dont il aurait refermé la porte à clef derrière elle. Anne Mansouret confirme avoir rejoint sa fille, avant que celle-ci lui raconte ce qui s'était passé.

La mère aurait appelé, peu après, son amie Brigitte Guillemette. Selon elle, l'ex-femme de DSK lui aurait alors confié qu'elle savait qu'il avait eu plusieurs fois un comportement déplacé vis-à-vis d'étudiantes, mais que jamais elle n'aurait pensé qu'il irait jusque-là. Brigitte Guillemette aurait alors appelé DSK, qui lui aurait répondu, en substance: "Je ne sais pas ce qui m'a pris. J'ai couché avec la mère, j'ai pété un câble quand j'ai vu la fille."

Le risque d'être déboutée

Selon Anne Mansouret, Brigitte Guillemette l'aurait rappelée pour la questionner sur cette "relation" avec DSK. Elle voulait aussi savoir si Tristane comptait déposer plainte ou non, et aurait enjoint la mère d'aller s'expliquer directement avec "Dominique". Avant de décider d'une procédure, Anne Mansouret prend alors de multiples conseils: elle contacte un magistrat d'Evreux qu'elle connaît dans le cadre de son mandat. Celui-ci prend alors conseil auprès d'un très haut magistrat à Paris. Et, quelques jours après, le magistrat d'Evreux rappelle Anne Mansouret pour lui dire qu'il faut porter plainte.

Celle-ci lui demande alors quelles sont les possibilités de la voir déboutée. Réponse : "Il y a une forte probabilité qu'elle le soit." Parce que, ajoute-t-il, dans ce genre de dossier, les preuves matérielles sont difficiles à établir. Anne Mansouret, qui a livré le nom de ce magistrat aux policiers, reconnaît avoir été troublée par cet avis.

Parallèlement, elle consulte une élue PS, connue pour ses convictions féministes, qui lui conseille d'aller en justice. Mais ce n'est pas tout. A la fin de 2003, elle envoie un mail (qu'elle a conservé) à une figure montante de la gauche, lui expliquant que Tristane envisage, alors, de déposer plainte. Cette responsable, aujourd'hui parlementaire, l'encourage et lui répond, le 18 décembre, à propos de DSK: "Avec moi, je crois que les choses ne sont pas allées aussi loin qu'avec elle, mais le peu que j'en ai vu (j'ai eu la chance de ne jamais me retrouver en tête-à-tête avec lui) me montre à quel point le personnage est dangereux pour les femmes." Avant de conclure: "Votre fille et vous pouvez compter sur mon soutien si vous en avez besoin, sous quelque forme que ce soit."

Au même moment, Anne Mansouret voit sa fille Tristane en plein désarroi, car celle-ci a reçu, de son côté, cet avis d'une avocate qu'elle est allée voir: "Je suis au regret de vous déconseiller de déposer plainte", car "près de huit mois plus tard, les chances d'aboutir sont quasi nulles", étant donné l'absence de certificat médical et la facilité avec laquelle DSK interpréterait la plainte comme la vengeance d'une journaliste en mal de publicité.

Echange avec François Hollande

Au final, si Anne Mansouret a bel et bien conseillé à sa fille de ne pas déposer plainte, elle a toutefois voulu s'en expliquer en face-à-face avec DSK. Elle relate aux enquêteurs qu'ils se sont retrouvés à l'époque dans le hall du conseil régional d'Ile-de-France, à Paris, pour aller discuter autour d'un verre dans un bistrot proche. Selon Anne Mansouret, DSK était désolé, s'excusait de son comportement, ne pensant pas faire du mal à Tristane. Mais, toujours selon la mère de la jeune femme, il ne semblait pas spécialement craindre un dépôt de plainte.

Anne Mansouret dit aussi avoir eu un échange avec François Hollande, qu'elle aurait rencontré à l'époque lors d'une inauguration, dans le cadre de son mandat d'élue. Le premier secrétaire du PS, apparemment au courant, serait venu vers elle pour lui demander comment allait sa fille et ce qu'elle comptait faire, déposer plainte ou non. Il lui aurait aussi proposé de l'appeler - ce qu'il a fait, selon Tristane Banon.

Des explications tardives qui vont à coup sûr faire réagir le clan DSK. Ses avocats, Mes Henri Leclerc et Frédérique Baulieu, contactés par L'Express, n'ont pas d'autre commentaire à faire que de rappeler qu'ils ont déposé, au nom de Dominique Strauss-Kahn, une plainte pour dénonciation calomnieuse contre Tristane Banon. DSK, pour sa part, dans un livre paru récemment, avait déclaré que la scène décrite par la jeune journaliste était "imaginaire". Interrogée par L'Express, Brigitte Guillemette, entendue par la police le 15 juillet, avant sa fille Camille, dément fermement: "Tout cela est faux, et c'est ce que nous avons expliqué aux enquêteurs."

Enchevêtré de liens familiaux, amicaux et politiques, le duel Banon-DSK est devenu une joute judiciaire. Les policiers vont devoir démêler la pelote lors des auditions de ces prochaines semaines.

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/affaire-banon-dsk-les-secrets-d-anne-mansouret_1012999.html#xtor=AL-447

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Philippe Vandel se souvient du récit de Tristane Banon sur son "agression"

Le journaliste Philippe Vandel, qui devrait être entendu prochainement dans l'enquête ouverte après la plainte déposée contre DSK par Tristane Banon, se souvient que cette dernière lui avait raconté en 2003 son "agression", a-t-il affirmé mardi à l'AFP. Elle lui aurait montré sur son portable des messages qu'elle aurait reçus de ce dernier. Philippe Vandel, qui a précisé qu'il devait être entendu "fin août" par la police, se remémore également "des détails" que la jeune femme "secouée" lui aurait donnés. " Elle m'a dit qu'il lui avait arraché son soutif"et a ensuite décrit le lieu de rendez-vous dans ces termes: "ni un appartement ni un bureau, un endroit ni habité ni inhabité". Quelle était la tonalité de la conversation? "Entre le ton de la confidence et l'espoir que je fasse un article après", se souvient le journaliste. Après avoir relaté les faits, "elle m'a demandé Est-ce que vous faites le sujet?". Après avoir contacté son directeur de publication qui avait accepté de publier l'histoire si une plainte était déposée, Philippe Vandel avait reçu un nouvel appel de Tristane Banon faisant "machine arrière", expliquant qu'elle ne porterait finalement pas plainte.

http://lci.tf1.fr/filnews/france/philippe-vandel-se-souvient-du-recit-de-tristane-banon-sur-son-6588765.html

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Allez, on change de propagande.

http://allainjules.com/2011/07/15/affaire-dsk-tristane-banon-la-folle-nafissatou-diallo-la-menteuse/

Allain Jules

L'information déjantée, au Kärcher, et la liberté d'expression dans sa quintessence

Affaire DSK – Tristane Banon la « folle », Nafissatou Diallo la « menteuse »

Publié le15 juillet 2011 parAllain Jules

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On ne cesse de relever les soi disant mensonges de la soubrette guinéenne Nafissatou Diallo, pour la discréditer. Le cas Tristane Banon n’est visiblement pas différent car, les DSK-idolâtres n’hésitent pas à la traiter de folle, de déséquilibrée ou encore d’être manipulée parce qu’elle fait partie du conseil économique (bénévolement) pour sa ville de Boulogne-Billancourt. Contrairement à sa mère, elle serait de droite. De vraies méthodes de voyous. Ces gens ne sont que des SM (super menteurs)

Il suffit de suivre le dossier new-yorkais de DSK pour se rendre compte que nos médias sont complices et veulent par tous les moyens disculper Dominique Strauss-Kahn. Est-ce parce que leurs amis sondeurs l’ont propulsé comme étant le futur président de la République ? Sans doute. Il suffit de voir comment ils échafaudent des scénarii, disent-ils, probables. Hélas, toujours rien à se mettre sous la dent. Les éditorialistes éditocrates se sont tellement trompés qu’il est finalement triste de revoir les mêmes venir asséner leurs contrevérités.

Nafissatou Diallo la menteuse ? OK. En revanche, le nombre de versions de la défense américaine de DSK frise le ridicule. Me Benjamin Brajman et Me William Taylor ne sont-ils pas des mythomanes patentés ? Durant tous ces mois, ils mentent, mentent, et mentent encore. Ces amis du magnat de la presse Murdoch ne reculent devant rien. Mais, en France, personne ne relève ça ou ne parle de leur chapelet de mensonges. Pourquoi ? Passer son temps à chercher à dénigrer les autres est preuve de faiblesse et de manque d’argumentation.

« Triste Anne » avait dit le conseil français de Dominique Strauss-Kahn en direct sur BFMTV, pour tenter de discréditer la jeune journaliste écrivaine Tristane Banon. Son crime ? Oser porter plainte contre le puissant DSK. Or, il croyait vraiment que c’était son vrai prénom. Et que dire des amis de DSK quand ils parlent de cette jeune femme ? Que des horreurs. Non, ce n’est pas elle la malade, au contraire même. A regarder de plus près, DSK n’a pas d’amis. Ceux qui gravitent autour de lui ne l’aiment pas mais son argent. Ces derniers devaient lui conseiller de consulter ou d’aller en cure. Passons.

Bref, avant d’accuser les autres de tous les maux de la terre, ceux gens-là ne pensent-ils pas balayer en premier devant chez eux ? Qui sème le vent récolte la tempête. Dans la vidéo en dessous, Tristane Banon essaye avec brio de défendre son honneur

http://www.youtube.com/watch?v=SAEOgNE3PYk&feature=player_embedded

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Philippe Vandel, ancien présentateur du journal du hard !

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Vandel ? J'en étais resté à Alexandre Devoise…

… Waiddaminite : d'où tu connais des trucs comme ça, toi ? ;)

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http://lci.tf1.fr/filnews/france/philippe-vandel-se-souvient-du-recit-de-tristane-banon-sur-son-6588765.html

Philippe Vandel se souvient du récit de Tristane Banon sur son "agression"

Le journaliste Philippe Vandel, qui devrait être entendu prochainement dans l'enquête ouverte après la plainte déposée contre DSK par Tristane Banon, se souvient que cette dernière lui avait raconté en 2003 son "agression", a-t-il affirmé mardi à l'AFP. Elle lui aurait montré sur son portable des messages qu'elle aurait reçus de ce dernier. Philippe Vandel, qui a précisé qu'il devait être entendu "fin août" par la police, se remémore également "des détails" que la jeune femme "secouée" lui aurait donnés. " Elle m'a dit qu'il lui avait arraché son soutif"et a ensuite décrit le lieu de rendez-vous dans ces termes: "ni un appartement ni un bureau, un endroit ni habité ni inhabité". Quelle était la tonalité de la conversation? "Entre le ton de la confidence et l'espoir que je fasse un article après", se souvient le journaliste. Après avoir relaté les faits, "elle m'a demandé Est-ce que vous faites le sujet?". Après avoir contacté son directeur de publication qui avait accepté de publier l'histoire si une plainte était déposée, Philippe Vandel avait reçu un nouvel appel de Tristane Banon faisant "machine arrière", expliquant qu'elle ne porterait finalement pas plainte.

http://www.europe1.fr/France/Banon-avait-raconte-son-agression-a-Vandel-635541/

Le journaliste, qui travaillait à VSD à l'époque, se souvient avoir vu Tristane Banon qui, "secouée", lui avait raconté l'agression, avant de lui montrer sur son portable des messages qu'elle aurait reçus de ce dernier. "Je la revois en train de me montrer les SMS. Oui, je suis quasiment sûr qu'elle me les a montrés", a-t-il assuré.

[…]

Philippe Vandel avait reçu un nouvel appel de Tristane Banon faisant "machine arrière", expliquant qu'elle ne porterait finalement pas plainte.

"Les pressions sont telles sur moi ou mon entourage… C'est trop dur, il y a trop de coups à prendre, c'est trop difficile", a raconté le journaliste relatant ainsi se souvenant en particulier que cette dernière avait mentionné des pressions "sur quatre leviers : sur elle, sur son éditrice, sur sa maman et sur son avocate". Elle aurait alors évoqué "un coup de fil à l'éditrice de proches de DSK".

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http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/07/21/01016-20110721ARTFIG00569-dsk-quand-aurelie-filippetti-seconfiait-a-anne-mansouret.php

DSK : quand Aurélie Filippetti se confiait à Anne Mansouret

Mots clés : Aurérlie Filippetti, viol, PS, Anne Mansouret, Dominique Strauss-Kahn, Tristane Banon

Par Laurence De Charette

21/07/2011 | Mise à jour : 20:15 Réactions (240)

En 2003, Aurélie Filipetti racontait notamment à Anne Mansouret comment elle avait refusé de se rendre à un rendez-vous avec DSK, «à cette fameuse adresse» où Tristane Banon affirme avoir été agressée.

INFO LE FIGARO - Des e-mails entre les deux élues PS évoquent un homme «dangereux pour les femmes».

La députée Aurélie Filippetti doit être entendue vendredi par les policiers qui enquêtent à la demande du parquet de Paris, cherchant à vérifier les déclarations de Tristane Banon après sa plainte pour tentative de viol contre DSK. L'élue PS figure parmi les personnalités que la jeune femme assure avoir informées, directement ou par l'intermédiaire de sa mère, de son agression, après les faits. Les enquêteurs disposent d'échanges d'e-mails entre Aurélie Filippetti et Anne Mansouret, datant de 2003, dans lesquels l'élue évoque un homme «dangereux pour les femmes».

À l'époque, Tristane Banon réfléchit encore à porter plainte, elle a consulté un premier avocat, mais celui-ci ne l'a pas encouragée à engager une action. Sa mère décide de prendre conseil autour d'elle. Elle contacte Aurélie Filippetti, qui se serait déjà plainte de l'attitude de DSK vis-à-vis d'elle.

«Je souhaitais vous dire que ma fille cadette, âgée de 24 ans, (…) s'apprêtait à déposer une plainte pénale contre un quinqua malheureusement étiqueté PS», écrit-elle dans cet e-mail, dont dispose les enquêteurs, le 18 décembre 2003, qualifiant l'homme - sans le nommer - de «chimpanzé en rut pathologique aux initiales tristement célèbres». «J'ai pensé que cette information vous ferait plaisir» , ajoute l'élue de l'Eure en adressant à la jeune femme qui est encore chez les Verts ses amitiés «socialistes et féministes».

«Peut-être d'autres filles ont été victimes»

Aurélie Filippetti se montre attentive à ses interlocutrices. Même si les choses «ne sont pas allées aussi loin» pour elle, précise-t-elle, elle répond dans la foulée: «Le peu que j'ai vu me montre à quel point le personnage est dangereux pour les femmes.» «Votre fille et vous pouvez compter sur mon soutien si besoin», ajoute-t-elle. Puis, à l'attention de Tristane Banon et de sa volonté de se tourner vers la justice: «Transmettez-lui mes félicitations.»

Le 26 décembre, dans un nouvel échange de courriers électroniques, Aurélie Filippetti, sollicitée par Anne Mansouret en quête d'un autre avocat pour sa fille, adresse avec amabilité quelques conseils: «Je pense qu'il est important pour elle de porter plainte, car cela transférera sa culpabilité sur lui et non plus sur elle.» «En outre, précise-t-elle encore, c'est aussi bénéfique pour d'autres femmes qui éventuellement pourraient être victimes du satyre.» C'est alors qu'elle livre une part de sa propre histoire, qui offre des similitudes avec celle de Tristane Banon: «Pour ma part, il m'avait invité à prendre un café pour discuter, à cette fameuse adresse. J'en avais parlé à un copain qui m'a mise en garde en m'interdisant pratiquement de m'y rendre. (…) Mais peut-être d'autres filles ont-elles été victimes des mêmes pratiques et peut-être parleront-elles.» Plus tard, elle recommandera à la mère de Tristane Banon le nom d'un conseil qu'elle juge de confiance.

Plusieurs personnalités du monde politique, médiatique et culturel doivent encore être entendues, les enquêteurs ayant déjà planifié des auditions début août. La deuxième épouse de DSK, Brigitte Guillemette, qui a déjà été entendue, a, elle, décidé de porter plainte contre Anne Mansouret, déclarant que «tous les propos qu'elle me prête sont faux, je ne suis pas une de ses proches, ma fille Camille n'a jamais été une amie de Tristane Banon».

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http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/07/20/97001-20110720FILWWW00466-dsk-banon-valls-met-en-garde-les-medias.php

"Nous faisons face à une opération politique menée notamment par le journal Le Figaro dont le propriétaire est Dassault qui a décidé, lui, de créer les conditions d'une actualité qui est honteuse pour notre débat public", a poursuivi le candidat, en faisant référence à la Une mardi du Figaro annonçant l'audition de François Hollande dans le cadre de l'affaire DSK/Banon.
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Dans la série des gueguères de déclarations d'avocats voici celle de Thibault Montbrial chargé de recevoir les témoins français d'abus sexuels de DSK.

Selon lui la campagne de dénigrement du 1er juillet a stimulé les témoignages d'abus de DSK, sous les coups de l'indignation à l'idée de voir DSK s'en tirer indemne.

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/07/22/01016-20110722ARTFIG00538-dsk-l-avocat-francais-trouve-d-autres-temoins.php

DSK: ces témoins qui prennent contact avec Me de Montbrial

Mots clés : AFFAIRE DSK, ENQUETE, Thibault De Montbrial, Nafissatou Diallo, Dominique Strauss-Kahn

Par Laurence De Charette

22/07/2011 | Mise à jour : 20:46 Réactions (12)

Me Thibault Montbrial est intervenu dans plusieurs affaires médiatiques comme l'affaire Clearstream ou encore celle de Karachi.

L'avocat français de Nafissatou Diallo reçoit de nombreux appels de personnes qui se disent victimes ou de simples observateurs.

L'homme dérange. La mission de Thibault de Montbrial, l'avocat français de Nafissatou Diallo, chargé de voir si d'autres éventuelles victimes de DSK se manifestent en France, a beau être inédite en France, elle suscite de nombreuses réactions. Le correspondant français de Kenneth Thomson ne «chôme pas», selon son expression. L'avocat américain s'était mis en quête d'un homologue français, après que son cabinet a reçu un grand nombre d'appels émanant de l'Hexagone. Il a choisi l'un des cabinets pénalistes les plus connus de Paris, mais aussi un avocat bilingue déjà considéré comme « atypique». Malgré les critiques d'une partie de ses confrères, hostiles à ces méthodes américaines, le Français s'est mis très discrètement au travail. De même qu'un enquêteur de terrain mandaté par Kenneth Thomson.

Leurs travaux ont connu un coup d'accélérateur depuis le 1er juillet dernier. En donnant le sentiment que l'«affaire DSK» pouvait être close rapidement et sans procès, faute de crédibilité de l'accusatrice, le dernier rebondissement procédural a suscité de nombreux appels. «La façon dont le fait procédural du 1er juillet a été présenté dans les médias français, une présentation dénaturée sans doute sous influence de communicants professionnels, visant à laisser penser que DSK avait été lavé de tout soupçon, est apparue insupportable à un certain nombre de gens », explique Thibault de Montbrial, se refusant toutefois à tout commentaire chiffré. Charge ensuite à l'avocat de trier le bon grain de l'ivraie au sein des témoignages qui lui parviennent de personnes estimant avoir connu un «sort» proche de celui de Tristane Banon, ou de simples témoins de faits. L'homme ne prend jamais personne au téléphone. Il exige mails ou courriers de ses interlocuteurs, ce qui permet, estime-t-il, un premier test de sérieux et de motivation.

Détectives privés

Beaucoup de ses confrères observent cette démarche, que certains qualifient «d'appel à témoin», d'un œil soupçonneux. Le débat s'est emballé au sein du Conseil de l'ordre de Paris, si bien que le bâtonnier de Paris, Jean Castelain, a voulu y voir plus clair. Il vient de trancher, estimant, après analyse de la convention passée entre l'avocat français et son confrère new-yorkais, qu'elle ne comporte «aucune clause contraire » aux «principes essentiels » de la profession. Thibault de Montbrial s'est engagé à ne défendre lui-même aucune des éventuelles plaignantes qui se manifesteraient dans ce cadre. Il n'enquête pas sur leur dossier, leur conseillant de prendre un autre avocat. «Il n'est pas question que je défende d'autres personnes dans cette affaire que Mme Diallo», souligne-t-il.

«En réalité, il y aura un avant et un après DSK dans la pratique des avocats français, prédit Christophe Ayela, pénaliste parisien également coutumier de la procédure américaine. Les professionnels se donneront, je crois, à l'avenir plus de liberté pour défendre efficacement leurs clients, par exemple dans la recherche de témoins, comme les Américains.» De nombreuses «robes noires» ont déjà l'habitude de travailler, comme les Américains, avec des cabinets de détectives privés, rebaptisés, pour les affaires commerciales, «intelligence économique». Les «privés» se sont d'ailleurs déjà mis en ordre de bataille, dans l'espoir que la suppression annoncée du juge d'instruction leur offre la possibilité de seconder des avocats dont le poids augmenterait dans la procédure. «C'est un débat indispensable, explique Thibault de Montbrial. En dehors de l'affaire DSK et des passions qu'elle suscite, il faudra bien aborder la question de l'avocat-enquêteur.»

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Dans le flot inépuisable des tenants du complot pour toute affaire (il y a quelques jours, une revue dont je n'ai pas noté le nom titrait en première page "DSK piégé par la CIA" - salauds d'américains!), je suis surpris de ne pas avoir observé le plus évident de tous :toufou: : Nafissatou Diallo est musulmane et Dominique Strauss-Kahn, un représentant idéal de la finance juive international qui dirige le monde occidental, ce qui montre bien qu'il s'agit du dernier coup, avant sa mort, de Ben Laden. OK :jesors:

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The Maid's Tale

She was paid to clean up after the rich and powerful. Then she walked into Dominique Strauss-Kahn's room—and a global scandal. Now she tells her story.

by Christopher Dickey and John Solomon

July 25, 2011

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Newsweek cover, DSK Maid Interview

“Hello? Housekeeping.”

The maid hovered in the suite’s large living room, just inside the entrance. The 32-year-old Guinean, an employee of the Sofitel hotel, had been told by a room-service waiter that room 2806 was now free for cleaning, “Hello? Housekeeping,” the maid called out again. No reply. The door to the bedroom, to her left, was open, and she could see part of the bed. She glanced around the living room for luggage, saw none. “Hello? Housekeeping.” Then a naked man with white hair suddenly appeared, as if out of nowhere.

That’s how Nafissatou Diallo describes the start of the explosive incident on Saturday, May 14, that would forever change her life—and that of Dominique Strauss-Kahn, the managing director of the International Monetary Fund and, until that moment, the man tipped to be the next president of France. Now the woman known universally as the “DSK maid” has broken her public silence for the first time, talking for more than three hours with NEWSWEEK at the office of her attorneys, Thompson Wigdor, on New York City’s Fifth Avenue.

“Nafi” Diallo is not glamorous. Her light-brown skin is pitted with what look like faint acne scars, and her dark hair is hennaed, straightened, and worn flat to her head, but she has a womanly, statuesque figure. When her face is in repose, there is an opaque melancholy to it. Working at the Sofitel for the last three years, with its security and stability, was clearly the best job she’d ever hoped to have, after years braiding hair and working in a friend’s store in the Bronx as a newcomer from Guinea in 2003.

Diallo cannot read or write in any language; she has few “close friends,” she says, and some of the men she has spent time with, whom she does not call fiancés or boyfriends, but “just friends,” appear to have taken advantage of her. One, now in a federal detention center in Arizona awaiting deportation after a drug conviction, won her confidence—and, she says, access to her bank accounts—by giving her fake designer bags: “Six or seven of them,” she says. “They weren’t very good.” Her face goes almost blank. “He was my friend that I trust—that I used to trust,” she says.

Related: The Strauss-Kahn Timeline »

Some of Diallo’s most upbeat moments in the interview came when she recounted the small promotions and credits available at the Sofitel for a job done well. She was supposed to clean 14 rooms a day for a wage of $25 an hour plus tips, according to her union. It’s an achievement, Diallo said, to get a whole floor of your own because it saves the time wasted going up and down in the elevator to clean random individual rooms. Another maid had gone on maternity leave in April, Diallo said, and she’d gotten the 28th floor. “I keep that floor,” said Diallo. “I never had a floor before.” When every door has a “Do Not Disturb” notice, maids save precious minutes by going to the hall closet and quickly refilling their cleaning carts with soap, towels, and other amenities. Diallo’s eyes lit up talking about the routine and about her colleagues. “We worked as a team,” she said. “I loved the job. I liked the people. All different countries, American, African, and Chinese. But we were the same there.”

Occasionally as Diallo talked, she wept, and there were moments when the tears seemed forced. Almost all questions about her past in West Africa were met with vague responses. She was reluctant to talk about her father, an imam who ran a Quranic school out of the family home in rural Guinea. Her husband died of “an illness,” she said. So did a daughter who was 3 or 4 months old—she wasn’t sure. Diallo was raped by two soldiers who arrested her for a curfew violation at night in Conakry, the Guinean capital. When they had finished with her, they released her the next morning, she said, but made her clean up the scene of the assault. At first she said she couldn’t recall what year that happened, but later she said it was 2001. Diallo had managed to get her surviving daughter, now 15, out of Africa and to the United States “for a better life,” she said. But precisely how that happened was not a subject she or her lawyers would explore. Again, her eyes stared downward, welling with tears.

When Diallo reached the point of her alleged assault in the Sofitel, however, her account was vivid and compelling. As she told NEWSWEEK, she had used up a lot of time waiting for guests to check out of room 2820 before she cleaned it. Then she saw the room-service waiter taking the tray out of 2806, one of the hotel’s presidential suites. The waiter said it was empty. But still she decided to check. This is her account.

“Hello? Housekeeping.” Diallo looked around the living room. She was standing facing the bedroom in the small entrance hall when the naked man with white hair appeared.

“Oh, my God,” said Diallo. “I’m so sorry.” And she turned to leave. “You don’t have to be sorry,” he said. But he was like “a crazy man to me.” He clutched at her breasts. He slammed the door of the suite.

Diallo is about 5 feet 10, considerably taller than Strauss-Kahn, and she has a sturdy build. “You’re beautiful,” Strauss-Kahn told her, wrestling her toward the bedroom. “I said, ‘Sir, stop this. I don’t want to lose my job,’” Diallo told NEWSWEEK. “He said, ‘You’re not going to lose your job.’?” An ugly incident with a guest—any guest—could threaten everything Diallo had worked for. “I don’t look at him. I was so afraid. I didn’t expect anyone in the room.”

“He pulls me hard to the bed,” she said. He tried to put his penis in her mouth, she said, and as she told the story she tightened her lips and turned her face from side to side to show how she resisted. “I push him. I get up. I wanted to scare him. I said, ‘Look, there is my supervisor right there.’?” But the man said there was nobody out there, and nobody was going to hear.

Diallo kept pushing him away: “I don’t want to hurt him,” she told us. “I don’t want to lose my job.” He shoved back, moving her down the hallway from the bedroom toward the bathroom. Diallo’s uniform dress buttoned down the front, but Strauss-Kahn didn’t bother with the buttons, she said. He pulled it up around her thighs and tore down her pantyhose, gripping her crotch so hard that it was still red at the hospital, hours later. He pushed her to her knees, her back to the wall. He forced his penis into her mouth, she said, and he gripped her head on both sides. “He held my head so hard here,” she said, putting her hands to her cranium. “He was moving and making a noise. He was going like ‘uhh, uhh, uhh.’ He said, ‘Suck my’—I don’t want to say.” The report from the hospital where Diallo was taken later for examination notes that “she felt something wet and sour come into her mouth and she spit it out on the carpet.”

“I got up,” Diallo told NEWSWEEK. “I was spitting. I run. I run out of there. I don’t turn back. I run to the hallway. I was so nervous; I was so scared. I didn’t want to lose my job.”

Diallo says she hid around the corner in the hallway near the service lobby and tried to compose herself. “I was standing there spitting. I was so alone. I was so scared.” Then she saw the man come out of 2806 and head for the elevator. “I don’t know how he got dressed so fast, and with baggage,” she said. “He looked at me like this.” She inclin-ed her head and stared straight ahead. “He said nothing.”

The entire incident had taken no more than 15 minutes, and maybe much less. According to a source familiar with the phone records, nine minutes after Diallo entered the room, Strauss-Kahn made a call to his daughter.

The maid had left her cleaning supplies in room 2820 when she went to check on Strauss-Kahn’s suite. Now she retrieved them and returned to the suite in which, she says, she had just been attacked. Disoriented, she seems to have sought some kind of solace in resuming her routine. “I went to the room I have to clean,” she explained. But she couldn’t think how or where to start. “I was so, so, so—I don’t know what to do.”?Prosecutors, losing faith in Diallo’s credibility, would later raise an issue about this sequence of events. They said she told the grand jury that after the attack she hid in the hallway, but subsequently changed her story to say she cleaned room 2820 and then began to clean the DSK suite. She disputes that she changed her story, and hotel room-access records support what she told NEWSWEEK.

Many aspects of Diallo’s account of the alleged attack are mirrored in the hospital records, in which doctors observed five hours afterward that there was “redness” in the area of the vagina where she alleges Strauss-Kahn grabbed her. The medical records also note she complained of “pain to left shoulder.” Weeks later, doctors reexamined the shoulder and found a partial ligament tear, she said.

If there is one inconsistency for defense lawyers to dwell on in the hospital records, it is a passage that says her attacker got dressed and left the room, and “said nothing to her during the incident.” In her interview with police and her account to NEWSWEEK, Diallo recalled several statements Strauss-Kahn made during the alleged attack.

Defense lawyers are expected to challenge the nature of her injuries, her recollection of events, the veracity of elements of her life story, and her conduct with other men if the case proceeds.

Diallo’s supervisor, making the rounds, found her in the hallway. She could see Diallo was shaken and upset and asked what was wrong. “If somebody try to rape you in this job, what do you do?” Diallo asked her. The supervisor was angry when she heard of the assault, Diallo recalled. “She said, ‘The guest is a VIP guest, but I don’t give a damn.’?” Another supervisor came, then two men from hotel security. One of them told Diallo, “If this was me, I would call the police.” At about 1:30 p.m., an hour after the first supervisor was told of the alleged attack, the hotel dialed 911.

At that moment, Dominique Strauss-Kahn was still one of the most powerful men in the world. As head of the IMF, he was the lead player in attempts to keep the European, and indeed the global, economy from plunging into a potentially apocalyptic recession. He was also getting ready to declare his candidacy for the presidency of France in an election only a year away. If he were to defeat Nicolas Sarkozy, the hugely unpopular incumbent, DSK would then govern a country that is a permanent member of the United Nations Security Council and has the world’s third-biggest arsenal of nuclear weapons.

Prosecutors have identified a hotel concierge who says DSK made an unwanted advance to her the previous night. They have also identified a blonde American businesswoman observed going into the same elevator as Strauss-Kahn at 1:26 a.m. in what appears to have been a consensual relationship. (The French magazine Le Point reported implausibly in July that Strauss-Kahn had even admitted to his wife, the heiress and former television personality Anne Sinclair, that he had had sex with three women that Friday and Saturday as “a last glass before hitting the road for the [French] presidential campaign.”)

What’s more certain is that after checking out of the hotel at 12:28 p.m. on May 14, Strauss-Kahn went to lunch with his youngest daughter, Camille, who had been studying at Columbia University. From there, he went to JFK airport to catch Air France Flight 23 overnight to Paris. The next day he was supposed to meet with German Chancellor Angela Merkel. But as he waited to board the plane, Strauss-Kahn apparently couldn’t find his IMF cell phone. On another mobile, he called the Sofitel to ask if it had been found in the suite. The police, now on the scene at the hotel, had an employee say yes (although in fact the phone was not there) and ask where they could get it to him. The Air France terminal, Gate 4, he said, and asked them to rush to get it to JFK before takeoff. Instead, the Port Authority police were notified, and just before the plane was ready to taxi away from the gate, they took Strauss-Kahn off it. “The NYPD need to speak with you about an incident in the city at a hotel,” one of the cops told him.

While Strauss-Kahn languished in “the box,” the interview room at the Manhattan Special Victims Squad in Harlem, Nafissatou Diallo was taken to the hospital for examination, then back to the hotel with the police to walk through what had happened to her, showing them where she stood, where she fell, where she spit. As the day wore on, she became increasingly frantic about her daughter alone at home. Finally the police took her back to the Bronx at 3 in the morning. Neither she nor the girl could sleep. “She was so scared,” Diallo remembered.

But when Diallo watched the morning news, she was terrified: “I watched Channel 7 and they say this is [the] guy—I don’t know—and he is going to be the next president of France. And I think they are going to kill me.” The phone started to ring in her apartment as reporters found her number. Others appeared at her door. She woke her daughter and told her to pack her bag and get ready to stay with a relative. She told the girl how powerful DSK must be: “Now everybody say everything about me, all the bad things.” The girl tried to reassure her mother. “She says, ‘Please, Mom, don’t hurt yourself. I know one day the truth will come out.’ I was so happy when she said that.”

That afternoon, Diallo went back to the Special Victims Squad to look at a lineup of five men. “My heart was like this,“ she says, patting her chest. But she knew him immediately. “No. 3,” she said, and left as quickly as she could. Later she was housed in a hotel with her daughter for weeks, almost incommunicado, neither of them allowed cell phones after they were placed in protective custody by prosecutors. It would be almost two months before she was allowed to return to her apartment to pick up her possessions. “I don’t know why I have to do these things,” she says. “Is it because he is so powerful?”

To this day, we do not have DSK’s account of what happened in suite 2806. Since his arrest, Strauss-Kahn has shielded himself with highly skilled lawyers and investigators who have kept his version of events off the public record. His lawyer, William Taylor, told NEWSWEEK, “What disgusts me is an effort to pressure the prosecutors with street theater, and that is fundamentally wrong.” To charges of criminal sexual assault, attempted rape, and related offenses, Strauss-Kahn entered a plea of not guilty. Meanwhile, his supporters have attacked the maid’s account, her reputation, her background, and her associations. But Strauss-Kahn’s antecedents surfaced with a vengeance as well.

In 2008 DSK admitted to an affair with a subordinate at the IMF. Speaking to investigators, he called it “a personal mistake and a business mistake.” In July a young French journalist and novelist, Tristane Banon, filed charges against him in Paris for what she claims was an attempted rape in a Left Bank apartment where she went to interview him in 2003. She told fellow guests during a TV appearance in 2007 that he had come after her like “a chimpanzee in rut,” and her account bears some similarities to Diallo’s as she describes a man who seems to lose control completely when at the height of sexual desire. Banon’s mother, Anne Mansouret, is an ambitious politician in her own right who is often identified with Strauss-Kahn’s rivals in the French Socialist Party. She recently claimed that she herself had had consensual but “brutal” sex with him in 2000. Among DSK’s acquaintances from Paris to Washington to New York, dinner-party conversation is rife with tales of close calls and wild encounters. One French magazine calls him “Dr. Strauss and Mr. Kahn.” He also has long enjoyed a reputation as being hugely charming and seductive.

DNA evidence in suite 2806—the result of all that spitting that mingled the maid’s saliva and Strauss-Kahn’s sperm—makes it virtually impossible to deny there was a sexual encounter between DSK and Diallo. Strauss-Kahn’s lawyers raised the possibility early on that it was consensual and have left it to others to speculate about the circumstances under which that might have been the case: that Diallo expected money that she did not receive, or that the sex got rougher and more aggressive than she would accept. The New York Post published stories attributed to an anonymous source that claimed Diallo was at least a part-time prostitute. Her lawyers, Kenneth Thompson and Douglas Wigdor, are now suing the Post, saying the story is false. The newspaper stands by its story.

In her interview with NEWSWEEK, Diallo didn’t disguise her anger at Strauss-Kahn. “Because of him they call me a prostitute,” she said. “I want him to go to jail. I want him to know there are some places you cannot use your power, you cannot use your money.” She said she hoped God punishes him. “We are poor, but we are good,” she said. “I don’t think about money.”

Perhaps. But on the day of the incident, by Diallo’s own account, she made two telephone calls. One was to her daughter. The other call was to Blake Diallo, a Senegalese who is from the same ethnic group but no relation. He manages a restaurant, the Cafe 2115 in Harlem, where West Africans gather to eat, talk, politic, and sometimes listen to concerts. Nafissatou describes Blake as “a friend,” and one of the first things he did for her after the incident was to find her a personal-injury lawyer on the Internet.

More problematic were a series of phone calls that Nafissatou Diallo received from Amara Tarawally, whose uncle owned the bodega where Diallo worked when she first came to the United States. Originally from Sierra Leone, he divided his time between New York and Arizona, where he sold T shirts and fake designer handbags. But last year he was busted in a sting operation run by Arizona police when, according to cops, he paid them almost $40,000 cash for more than 100 pounds of marijuana.

On July 1, The New York Times reported the existence of a taped conversation between Diallo and Tarawally. The article said they talked the day after the incident at the Sofitel and quoted a “well-placed law enforcement official”: “She says words to the effect of, ‘Don’t worry, this guy has a lot of money. I know what I’m doing.’?” But at the time, prosecutors did not have a full transcript of the call, which had been conducted in a dialect of Fulani, Diallo’s language. The quote was a paraphrase from a translator’s summary of the tape, and the actual words are somewhat different, sources told NEWSWEEK.

In July NEWSWEEK talked to Tarawally in Arizona. He insisted that the quotation must refer to a later conversation and in any case was taken out of context. Diallo said she no longer talks to Tarawally. He used her bank account to move tens of thousands of dollars around the country without informing her, she said. She denied he ever gave her money to spend. “Like I say, he was my friend,” Diallo told us. “I used to trust him.”

But the list of reasons for prosecutors to doubt Diallo’s credibility does not begin or end with Tarawally. In a letter to DSK’s defense lawyers on June 30, Manhattan District Attorney Cyrus Vance Jr. cited several lies and deceptions in her past. She had claimed deductions for two children on her taxes instead of one. She had understated her income to get cheaper housing. And, most important, she had lied on her asylum application.

Diallo, a widow, came to the United States in 2003, leaving her then–7-year-old daughter behind in Guinea with a brother. Having entered the U.S. under dubious circumstances and without working papers, she lived with family members for some time, eking out an income braiding hair and then working in a bodega in the Bronx.

In late 2003 Diallo applied for asylum. Because she had suffered genital mutilation as a child, and doctors confirmed that fact in a medical report, she probably would have qualified for asylum in any case, given current law and practices. And she insists she was raped after curfew by two soldiers. (This is not unheard of in Guinea. In 2009 soldiers conducted mass rapes and killed as many as 160 people in a Conakry sports stadium, according to human-rights organizations.) But bad as the realities were in Diallo’s homeland, she admits the account that she gave the U.S. government on her asylum application was heavily embellished. Her fictionalized narrative worked to get her a green card and allow her to bring her child to America. But her past misstatements may make it impossible to win a criminal case against DSK based on her testimony.

Prosecutors are likely weeks away from making a decision on whether to proceed with the -charges. They remain confident that the forensic evidence shows a sexual encounter and impressed by the consistency of the story Diallo told to two maid supervisors, two hotel security guards, hospital personnel, and detectives during the first 24 hours. The prosecution team has “no idea what it is going to do yet,” a person close to the case said. The investigators are “treating it like any other case that runs into these problems, and that means gathering all the evidence.”

Given the issues of Diallo’s credibility, investigators have been building a “suspect profile” of DSK, interviewing other women who claim to have been assaulted or who had consensual affairs, trying to establish a pattern of behavior and comparing it to Diallo’s account. In mid-July they talked with the lawyer for Tristane Banon. Though not required to do so, New York prosecutors have begun the process of asking French authorities to let her speak to U.S. officials, providing the alleged victim some political cover in her home country, where the DSK case is a media rage.

Almost immediately after the indictment was secured and long before the public knew of the problems with Diallo’s past, prosecutors began digging around in her financial records and interviewing friends, looking for any evidence of extortion or criminal activity. The review found ties to shady acquaintances and suspicious transactions, to be sure, but no evidence of a premeditated plot against Strauss-Kahn.

It’s possible that Diallo is a woman who has lived for the last few years on the margins of quasi-illegal immigrant society in the Bronx, associating with petty con artists and dubious types trying to get a foothold in this country. But that does not preclude her having been the victim of a predatory and powerful man. Nor does it mean she will rule out an attempt to make some money from the situation.

Given the climate of suspicion that developed around her, Diallo’s last three encounters with authorities, on June 8, 20, and 28, were difficult sessions, as prosecutors grilled her like a defendant. The mistrust between Vance and Diallo’s lawyers boiled over on July 1, when Thompson held a news conference in front of the courthouse and accused the district attorney of abandoning Diallo.

Since then, both sides have tried to smooth matters over. Thompson has signaled a willingness to let his client be interviewed again if prosecutors let her see a transcript of the disputed prison call, and that is something prosecutors say they are willing to do. But the distrust and tensions could be renewed again after prosecutors learn of Diallo’s decision to go public after weeks of remaining in protective custody. Diallo says she gave the interview to NEWSWEEK to correct the misleading portrayal of her in the media. Her account of what happened has remained the same all along, she says. “I tell them about what this man do to me. It never changed. I know what this man do to me,” she says.

Looking to the future, Diallo says she would love to go back to working in a hotel, but maybe in the laundry. She wants never again to have to knock on a door and call out: “Hello? Housekeeper.”

http://www.newsweek.com/2011/07/24/dsk-maid-tells-of-her-alleged-rape-by-strauss-kahn-exclusive.print.html

Ca arrive souvent qu'unprocureur, dans une affaire de viol, laisse sa victime vedette parler à la presse ? La procédure judiciaire toucherait-elle à sa fin ?

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