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Obama Presidency


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Je crains que cela soit plus, c'est le reflet d'une tradition anglo-saxonne qui a une vision pragmatique du droit (utilitariste) au service de la communauté. Dès lors pour quelqu'un qui est hors de la "communauté", le noir avant, l'Islamiste aujourd'hui, aucune règle de droit ne s'impose. Ceci s'oppose évidemment à notre conception "universelle et positive" du droit…. Le fait que dans leur déclaration d'indépendance et déclaration des droits, les droits universels sont évoqués, mais simultanément refusés aux Indiens et aux noirs montre qu'il s'agit d'une "tendance lourde" fondatrice de la culture américaine.

La tradition française ? celle qui sous la révolution à proclamée en aout 1789 la déclaration des droits de l'homme mais n'a pas aboli l'esclavage avant février 1794 ?

Il faut arrêter de se croire meilleur que les autres, malgré nos jolis principes universels, nous avons fait de nombreuses entorses pour "l'intérêt de la nation", comme les américains finalement.

Donc il s'agit d'une tendance lourde de la nature humaine…..

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La tradition française ? celle qui sous la révolution à proclamée en aout 1789 la déclaration des droits de l'homme mais n'a pas aboli l'esclavage avant février 1794 ?

Il faut arrêter de se croire meilleur que les autres, malgré nos jolis principes universels, nous avons fait de nombreuses entorses pour "l'intérêt de la nation", comme les américains finalement.

Dès 1789 il y a eu des mesures immédiates comme l'enrôlement d'anciens esclaves devenus libres dans les troupes de Lafayette pour aller aux Etats-Unis justement. En 1790 un décret de l'assemblée ouvre la participation aux assemblées coloniales sans distinction de couleur, en 1794 l'assemblée confirme à l'unanimité l'abolition de l'esclavage en présence d'un député noir acclamé, en 1795 la convention nomme plusieurs généraux mulâtres et noirs, plus tard le général métis Alexandre Dumas fera toutes les campagnes de Napoléon. Bref la république a appliqué ses principes, même s'il y a eu des réticences et des obstacles. Rien à voir avec la situation américaine.

Bien sûr la France a commis des entorses aux principes de 1789 mais jamais de manière systématique et revendiquée (on a jamais divisé en France les restaurant, les bus ou les trains en partie noire et partie blanche). Même les lois coloniales n'ont jamais eu explicitement la race comme fondement (y compris avant la république). … Et les fondements de notre constitution reposent sur "l'homme bon" de Rousseau, et non sur le péché originel des Protestants (désolé pour la guerre de religions :icon_up: )

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Je crains que cela soit plus, c'est le reflet d'une tradition anglo-saxonne qui a une vision pragmatique du droit (utilitariste) au service de la communauté.

En quoi le droit "anglo-saxon" est il "utilitariste"

notre conception "universelle et positive" du droit….

"notre" est peut être en trop.

Les idées "positives" ne sortent pas d'un chapeau.

C'est le travail des juriste des siècles précédents qui ont permis de les découvrir et de les mettre à l'épreuve.

Croire à leur génération spontanée sur le terreau du génie révolutionnaire français sous la bénédiction de la déesse raison est de l'ordre du mythe pure et simple.

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En quoi le droit "anglo-saxon" est il "utilitariste"

Jeremy Bentham écrit "Ce qui précède les droits, c'est la volonté, celle des individus". Il est le fondateur de l'Utilitarisme, base de la pensée qualifiée d'anglo-saxonne (par Hayek qui prèfère dire Britannique vs Française)

"notre" est peut être en trop.

Effectivement, formellement, je voulais dire romano-germanique (français en l'occurence).

Les idées "positives" ne sortent pas d'un chapeau.

C'est le travail des juriste des siècles précédents qui ont permis de les découvrir et de les mettre à l'épreuve.

Croire à leur génération spontanée sur le terreau du génie révolutionnaire français sous la bénédiction de la déesse raison est de l'ordre du mythe pure et simple.

Je ne comprend pas bien la suite de ta remarque. J'oppose simplement le point de vue "positif" au point de vue "utilitariste", évidemment que le point de vue positif a une histoire, ce n'est simplement pas la même que celle du point de vue 'Utilitariste". En l'occurence c'est celle des philosophes Français, Allemands, Austro-hongrois … qui sont "rationnels" (en relation avec un point de vue "Catholique" contre un point de vue "Protestant")

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Dès 1789 il y a eu des mesures immédiates comme l'enrôlement d'anciens esclaves devenus libres dans les troupes de Lafayette pour aller aux Etats-Unis justement. En 1790 un décret de l'assemblée ouvre la participation aux assemblées coloniales sans distinction de couleur, en 1794 l'assemblée confirme à l'unanimité l'abolition de l'esclavage en présence d'un député noir acclamé, en 1795 la convention nomme plusieurs généraux mulâtres et noirs, plus tard le général métis Alexandre Dumas fera toutes les campagnes de Napoléon. Bref la république a appliqué ses principes, même s'il y a eu des réticences et des obstacles. Rien à voir avec la situation américaine.

Bien sûr la France a commis des entorses aux principes de 1789 mais jamais de manière systématique et revendiquée (on a jamais divisé en France les restaurant, les bus ou les trains en partie noire et partie blanche). Même les lois coloniales n'ont jamais eu explicitement la race comme fondement (y compris avant la république). … Et les fondements de notre constitution reposent sur "l'homme bon" de Rousseau, et non sur le péché originel des Protestants (désolé pour la guerre de religions :icon_up: )

L'abolition n'a pas eu d'effet jusqu'en 1793 à la guadeloupe, puis elle fut confirmée en février 1794, cependant l'abolition ne prit jamais effet dans l'île de La Réunion (ni dans l'île Bourbon).

D'autre part, jusqu'en 1945 il y avait des citoyens de second ordre dans les colonies à cause du statut d'indigénat, mais effectivement sur le territoire métropolitain, il n'y a jamais eu de lois discriminatoires.

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D'autre part, jusqu'en 1945 il y avait des citoyens de second ordre dans les colonies à cause du statut d'indigénat, mais effectivement sur le territoire métropolitain, il n'y a jamais eu de lois discriminatoires.

Ni dans aucun autre pays européen, Royaume-Uni compris. Dans les colonies, en revanche, c'était autre chose. Et il faut se rappeler que les Etats-Unis, au départ, étaient une colonie, ce qui explique bien des développements ultérieurs comme l'esclavage, les guerres indiennes ou la ségrégation.

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Quand les gauchos vont se mettre à la lecture du Guépard de Lampedusa : Il faut tout changer pour que rien ne change : President Obama 'orders Pakistan drone attacks'.

Missiles fired from suspected US drones killed at least 15 people inside Pakistan today, the first such strikes since Barack Obama became president and a clear sign that the controversial military policy begun by George W Bush has not changed.

[…]

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Seulement deux jours qu'il est POTUS et déjà le Messie s'énerve avec la presse :

Obama flashes irritation in press room

President Obama made a surprise visit to the White House press corps Thursday night, but got agitated when he was faced with a substantive question.

Asked how he could reconcile a strict ban on lobbyists in his administration with a Deputy Defense Secretary nominee who lobbied for Raytheon, Obama interrupted with a knowing smile on his face.

"Ahh, see," he said, "I came down here to visit. See this is what happens. I can't end up visiting with you guys and shaking hands if I'm going to get grilled every time I come down here."

Pressed further by the Politico reporter about his Pentagon nominee, William J. Lynn III, Obama turned more serious, putting his hand on the reporter's shoulder and staring him in the eye.

"Alright, come on" he said, with obvious irritation in his voice. "We will be having a press conference at which time you can feel free to [ask] questions. Right now, I just wanted to say hello and introduce myself to you guys - that's all I was trying to do."

http://www.politico.com/news/stories/0109/17831.html

C'eût été Bush…

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Un kleenex vite, c'est tellement beauuuu….

The age of Obama promises the rebirth of US liberalism

At last the idea of shared sacrifice has returned to the American mindset. My father would have been moved to tears

Michael Tomasky in Washington

The Guardian, Monday 26 January 2009

When in college, I flirted a bit with conservatism. I was mostly doing it to shock my father, and I quickly discovered that my heart really wasn't in it. But it was a useful experience, because it spurred dear dad to initiate some conversations with me. In essence, what he impressed upon me was the need to see the world through eyes other than my own. Try to examine events from the perspectives of poor people or striking workers or what have you. If you emerge from this process a conservative, he suggested, that's life. But at least understand that politics is a competition of interests, and that your self-interest as a relatively privileged young man may sometimes be outweighed by other interests.

Later, I understood that my father's lesson was in fact a profound one of political philosophy, considered by thinkers from Rousseau to Mill to the American founding fathers, among others. At what point did one's conception of a good society require a person to sublimate his own interests in support of a larger common interest? I was mulling all these matters during the age of Ronald Reagan's ascendance, when they were decidedly unpopular. And I can see why. By 1980, many middle-class Americans had come to feel that liberal governance was demanding far too much sacrifice of them.

The part of the social compact that had broken down was this. Since the 1930s, Americans had been asked to pay higher taxes, submit to greater regulation and so on. But for three or four decades most felt it was worth the trade-off. These middle-class people (mostly white) were getting something out of it: an enviable standard of living, and a fundamentally stable society. By the 1970s, they were getting stagnant wages, high crime and myriad other maladies. At the same time, liberalism kept up the fight for rights for various aggrieved groups: a noble battle, but, shorn of its connection to any larger common interest, an uphill one.

It was easy for Reagan, Newt Gingrich and, eventually, the cretins on Fox News to caricature this. And this is the short version of the long story of US liberalism's 40-year demise: from a creed that many Americans embraced because they saw that it served both their interests and a larger common good, to an ideology that many Americans rejected because it seemed to stand only for "regular" people paying ever higher taxes so that fornicators could have more rights and artists could insult America with taxpayer-funded grants.

Now we are in the age of Barack Obama. Now it's conservatism that has broken down and contracted into a narrow ideology. And Obama's project is nothing less than to revive this pre-1970s conception of liberalism as an ongoing civic project to which all contribute and from which all benefit. It was there in his inaugural speech when he spoke of "the price and the promise of citizenship", and it's present in his early proposals. The stimulus package that he began negotiating with congressional leaders last week is an audacious experiment along these lines. Let's invest these billions together, he is saying, and in time the investments will bear fruit and benefit everyone.

The gamble is clear. The stimulus has to work. Whatever healthcare proposal he advances will have to be broadly seen as an improvement over what we have now. The energy proposals will entail new costs for businesses. There's no avoiding that, and there's no avoiding that some of those costs will be passed on to ratepayers. But if they produce good jobs, green jobs, a more modern policy in which most Americans see that slightly higher rates are worth it in terms of producing both a stronger economy and a healthier planet, they'll be broadly endorsed.

The same is true in terms of foreign policy. For 28 years, the American right has said: America first. The appeal to average citizens was clear, especially when set against liberal arguments of the 60s and 70s that America should restrain its hegemonic urges. But in the last eight years people have seen that "America first" doesn't always leave America in first place. Obama's calls for a new multilateralism and a new relationship to the Muslim world will take a long time to show themselves and will be highly contentious here. But if they make us stronger and the world safer, most Americans will come to see the wisdom of sacrificing some power upfront.

The remarkable thing is that according to the polls, large majorities understand all this. We're not a nation of amateur political philosophers debating Locke down at the bowling alley. What we are is a practical people, and after the wreckage left by Bush, the above seems practical. And if it works, Obama will make us a liberal country again, in which a mostly forgotten tradition of shared sacrifice for the common good will be reasserted. Dad would have been 84 if he'd lived to see Obama take the oath of office last week. He'd have been moved to tears at the sight - and as I learned from him all those years ago, he'd have understood precisely what the new president was up to.

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Amha Obama agit de façon à accroitre sa légitimité et pour cela il met ses pas dans les pas des anciens présidents. Croire qu'il va révolutionner la politique américaine c'est se fourvoyer dans le dernier des contre-sens et s'il révolutionne la politique américaine ce sera à son corps défendant.

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Amha Obama agit de façon à accroitre sa légitimité et pour cela il met ses pas dans les pas des anciens présidents. Croire qu'il va révolutionner la politique américaine c'est se fourvoyer dans le dernier des contre-sens et s'il révolutionne la politique américaine ce sera à son corps défendant.

Comme tous les présidents attaquant leur premier mandat, l'Elu n'a pour l'instant qu'une seule visée: en décrocher un second. Je serais donc étonné qu'il s'aliène les trois quarts de la population en menant la politique voulue par un tout petit segment, ou en donnant l'impression de servir le "parti de l'étranger". Ses supporters n'ont pas fini d'être déçus et/ou de lui trouver des excuses, je le crains.

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Amha Obama agit de façon à accroitre sa légitimité et pour cela il met ses pas dans les pas des anciens présidents. Croire qu'il va révolutionner la politique américaine c'est se fourvoyer dans le dernier des contre-sens et s'il révolutionne la politique américaine ce sera à son corps défendant.

Oui. Et petit à petit, flap, on entend flap le soir au fond des bois les vestes - flap - de ses thuriféraires naïfs qui se retournent, flap.

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Après le Petit livre rouge de Mao, voici le Petit livre bleu d'Obama :

Product Description

This is the little blue book that has everyone twittering and blogging, essential reading as we pick ourselves up, dust ourselves off, and begin the work of remaking America. Printed in a size that easily fits into pocket or purse, the book is an anthology of quotations borrowed from Barack Obama's speeches and writings. POCKET OBAMA serves as a reminder of the amazing power of oratory and the remarkable ability of this man to move people with his words, a primer for readers who want to examine the substance of his thought and reflect on the next great chapter in the American story. His superb and captivating oratory has earned comparisons to John F. Kennedy and Martin Luther King, and this collection presents words that catapulted his remarkable rise to the American Presidency. Includes themes of democracy, politics, war, terrorism, race, community, jurisprudence, faith, personal responsibility, national identity, and above all, his hoped-for vision of a new America. Learn earnestly and diligently. It is an unofficial requirement for every citizen to own, to read, and to carry this book at all times.

Espérons qu'il s'agisse seulement d'une initiative humoristique. Sinon…

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Article intéressant. Mais, à mon avis, la notion "d'impérialiste libéral" est un peu pauvre en ce qu'elle mélange "impérialiste" et "libéral" d'une manière un peu indigeste. Le malentendu (ou la distorsion) vient des restes persistants de la "guerre froide" qui identifient "Occidental" et "libéral" par la seule référence à la liberté économique, celle du marché. Un des intérêts de la fin de la "guerre froide" est de clarifier ce qu'est réellement une position libérale, à savoir une position qui se réfère à l'humanisme donc aux droits naturels.

Le débat qui n'est pas tranché est celui du "droit" à imposer aux autres la prise en compte des droits naturels (sous la direction de l'Amérique par exemple :icon_up: ).

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Obama preserves renditions as counter-terrorism tool

The role of the CIA's controversial prisoner-transfer program may expand, intelligence experts say.

[…]

Under executive orders issued by Obama recently, the CIA still has authority to carry out what are known as renditions, secret abductions and transfers of prisoners to countries that cooperate with the United States.

Current and former U.S. intelligence officials said that the rendition program might be poised to play an expanded role going forward because it was the main remaining mechanism -- aside from Predator missile strikes -- for taking suspected terrorists off the street.

The rendition program became a source of embarrassment for the CIA, and a target of international scorn, as details emerged in recent years of botched captures, mistaken identities and allegations that prisoners were turned over to countries where they were tortured.

The European Parliament condemned renditions as "an illegal instrument used by the United States." Prisoners swept up in the program have sued the CIA as well as a Boeing Co. subsidiary accused of working with the agency on dozens of rendition flights.

[…]

http://www.latimes.com/news/la-na-renditio…8176,full.story

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Les effets positifs de la présence du Messie à la Maison Blanche sont visibles chaque jour. Ainsi, du temps de Bush, il était impossible d'évoquer une victoire militaire sur Al Qaeda. Mais sous, Obama, tout devient possible :

CIA-directed airstrikes against al-Qaida leaders and facilities in Pakistan over the past six to nine months have been so successful, according to senior U.S. officials, that it is now possible to foresee a "complete al-Qaida defeat" in the mountainous region along the border with Afghanistan.

The officials say the terrorist network's leadership cadre has been "decimated," with up to a dozen senior and midlevel operatives killed as a result of the strikes and the remaining leaders reeling from the repeated attacks.

"The enemy is really, really struggling," says one senior U.S. counterterrorism official. "These attacks have produced the broadest, deepest and most rapid reduction in al-Qaida senior leadership that we've seen in several years."

Another senior U.S. official described "a significant, significant degradation of al-Qaida command and control in recent months."

http://www.npr.org/templates/story/story.p…ft=1&f=1001

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