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Obama Presidency


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C'est un peu plus compliqué que cela : les états du Nord avaient dans l'ensemble une vision plus fédéraliste et plus interventionniste que les états du Sud, plus jeffersoniens et donc plus en faveur de l'indépendance des états et du libre-échange.

Sauf pour les Nègres, le libre-échange. Pour eux, échange forcé : travail contre renonciation à la violence (et encore).

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Sauf pour les Nègres, le libre-échange. Pour eux, échange forcé : travail contre renonciation à la violence (et encore).

Tu noircis le tableau. L'esclavage était légal, rappelons-le, au point que les états du Nord s'étaient eux-mêmes engagés à arrêter les esclaves en fuite et à les rendre à leur "propriétaire". Donc, l'idée que seuls les états du Sud étaient à blâmer pour l'esclavage ne tient pas la route. La réalité est aussi, mais cela vous voudrez l'occulter, que les états du Nord lorgnaient avec envie les richesses agricoles du Sud.

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Tu noircis le tableau. L'esclavage était légal, rappelons-le, au point que les états du Nord s'étaient eux-mêmes engagés à arrêter les esclaves en fuite et à les rendre à leur "propriétaire". Donc, l'idée que seuls les états du Sud étaient à blâmer pour l'esclavage ne tient pas la route.

L'Union tenait sur un compromis, ou plutôt plusieurs compromis concernant cette question. Si les Etats du Sud avait renoncé à l'esclavage lors de la création de l'Union, jamais il n'y eût de Guerre de Sécession, et les idéaux des Pères Fondateurs n'en auraient été que renforcés. En lieu et place de quoi, de compromis en compromissions, l'Union est allée de soubresauts en soubresauts vers une guerre d'autant plus terrible que la question aurait dû être réglée 70 ans avant.

Par ailleurs, l'attitude des Etats abolitionnistes montrerait presque de quel côté était la volonté de compromis et de maintien de la paix (mais à quel coût !).

La réalité est aussi, mais cela vous voudrez l'occulter, que les états du Nord lorgnaient avec envie les richesses agricoles du Sud.

Ils cherchaient à s'en emparer, donc ils ont laissé Grant les détruire façon terre brûlée… C'est un peu étonnant, non ?

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L'Union tenait sur un compromis, ou plutôt plusieurs compromis concernant cette question. Si les Etats du Sud avait renoncé à l'esclavage lors de la création de l'Union, jamais il n'y eût de Guerre de Sécession, et les idéaux des Pères Fondateurs n'en auraient été que renforcés. En lieu et place de quoi, de compromis en compromissions, l'Union est allée de soubresauts en soubresauts vers une guerre d'autant plus terrible que la question aurait dû être réglée 70 ans avant.

Encore une fois, rejeter le responsabilité de la guerre uniquement sur les états du Sud est fallacieux. C'est le chef de l'Union et des armées qui est en premier lieu responsable de cette tuerie et les états abolitionnistes ont aussi leur part de responsabilité en ayant encouragé par leur hypocrisie (le terme n'est pas de moi mais de Lincoln lui-même) les états du Sud à maintenir l'esclavage. Si l'esclavage n'était pas conforme aux idéaux des pères fondateurs, pourquoi accepter de s'allier à des états qui le pratiquent ? Pourquoi voter et accepter d'appliquer des lois comme le "Fugitive Slave Act" ?

Encore une fois, la réalité est que l'abolition de l'esclavage n'était pas l'objectif primordial de Lincoln, qui voulait surtout développer l'état fédéral et subventionner le développement industriel.

Par ailleurs, l'attitude des Etats abolitionnistes montrerait presque de quel côté était la volonté de compromis et de maintien de la paix (mais à quel coût !).

C'est évident que les forces armées du Nord ont toujours fait preuve d'une grande volonté de compromis et de maintien de la paix. Des milliers de civils sudistes peuvent l'attester. :icon_up:

Ils cherchaient à s'en emparer, donc ils ont laissé Grant les détruire façon terre brûlée… C'est un peu étonnant, non ?

On peut faire main basse sur une richesse sans s'en emparer physiquement, via la taxation fédérale par exemple. Difficile de nier que la présidence Lincoln a marqué le début de la montée en puissance de l'état fédéral.

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  • 2 weeks later...
First Transgender Presidential Appointee Fears Being Labeled 'Token'

Amanda Simpson Says It Was Her Merits, Not Gender Identity, That Got Her Commerce Job

By RUSSELL GOLDMAN

Jan. 5, 2010—

For Amanda Simpson, believed to be America's first openly transgender presidential appointee, the job she starts Tuesday in the U.S. Commerce Department is an honor and the culmination of a career dedicated to understanding military technology.

But what gnaws at her, she says, is the fear of being labeled a token who was hired because of her sexual identity rather than on her merits.

"Being the first sucks," she told ABC News.com. "I'd rather not be the first but someone has to be first, or among the first. I think I'm experienced and very well qualified to deal with anything that might show up because I've broken barriers at lots of other places and I always win people over with who I am and what I can do."

Simpson has been named senior technical adviser in the Commerce Department's Bureau of Industry and Security, a job in which she will monitor the exports of U.S. weapons technology.

She has 30 years in the industry but can't escape the feeling that some will see her appointment as a political maneuver.

"[There will be] questions like: Is this a token? Are you here to do a job or just to fill a quota or appease other people? In that regard it makes it a bit more difficult," she said. "I'm sure I will have to do and intend to do a far superior job than any other person. But I'm sure I will always be second guessed."

President Obama has walked a fine line when dealing with members of the gay and transgender community. He was widely supported by gay voters in 2008, but has since come under criticism from many of those same proponents for not acting fast or hard enough to expand their rights, in their view. Obama opposes gay marriage and has made only vague commitments to ending the military's ban on openly gay service members, aka "don't ask, don't tell."

"The Human Rights Campaign believes this appointment represents meaningful progress for the LGBT community, in particular, transgender Americans who have faced significant and well documented discrimination in the workplace. As the first transgender person appointed by the president, Amanda is not only eminently qualified for her new position in the Department of Commerce, but she is also a trailblazer for equality," spokesman Trevor Thompson said in a statement.

Obama's appointment of Simpson is being hailed by groups such as the Human Rights Campaign -- which endorsed Obama but condemned his support of the Defense of Marriage Act while other gay rights groups are taking a more measured approach.

Though careful to say Simpson's appointment was not merely a bone thrown to the gay and transgender community, Mara Keisling, executive director of the National Center for Transgender Equality, said the administration needed to do more to protect the rights of transgender people.

"There is certainly not enough being done by either the administration or Congress," said Keisling. "It is frustrating as hell things work as they work, and more needs to get done.

"This was not an appointment because they have to fill a transgender spot. This is a real serious technical policy position and the job matches her resume. Her being transgender had nothing to do with getting that job," said Keisling.

Simpson sat on the NCTE board of directors for three years.

Though transgender advocates believe Simpson's gender identity had no role in her hiring, conservative groups claim it was a political move.

"Simpson's nomination was forwarded through to President Obama by a gay activist group, making it appear that this appointment of a male-to-female 'transgender' activist to a high level Commerce Department position to be payback to his far-left base for their political support," Monica Schleicher, spokeswoman for Christian group Focus on the Family, said in statement.

"Efforts to promote 'transgenderism' in public policy deconstruct one of the most fundamental concepts known to mankind. It renders gender, the most basic organization of social systems, completely meaningless. In doing so, activists like Simpson are asking the rest of society to radically reorder the ways in which the culture makes reasonable and rational accommodation for the two genders," she said.

Simpson, divorced with a 15-year-old son, began her transition from male to female in 2000.

A former test pilot, Simpson worked in the aerospace and defense industries for 30 years, mostly at Raytheon Missile Systems in Tucson, Ariz. She holds degrees in physics, engineering, and business.

Simpson told ABCNews.com that much of her work will involve "licensing and enforcement for exports" of military technology.

In 2004, she was named by the YWCA as one of their "Women on the Move," and in the same year, she won the Democratic nomination to the Arizona state House of Representatives. She lost in the general election.

http://abcnews.go.com/Politics/amanda-simp…tory?id=9477161

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Encore une fois, rejeter le responsabilité de la guerre uniquement sur les états du Sud est fallacieux. C'est le chef de l'Union et des armées qui est en premier lieu responsable de cette tuerie et les états abolitionnistes ont aussi leur part de responsabilité en ayant encouragé par leur hypocrisie (le terme n'est pas de moi mais de Lincoln lui-même) les états du Sud à maintenir l'esclavage.

Impossible de discuter avec une telle pétition de principe : Lincoln aurait donc volontairement déclencher la guerre pour assurer la puissance de l'État fédéral ?

C'est prendre la conséquence pour la cause.

Je lis dans vos réponses des affirmations gratuites qui sont censé être des arguments

La guerre a été provoqué par la sécession et si les sudistes ont fait sécession c'est parce qu'il craignait le renforcement de l'État fédéral ???

Comment Lincoln aurait-il pu dans un État en paix renforcer l'État fédéral ? Par quels moyens légaux ?

En réalité les sudistes ont dominé l'Union pendant la première partie de l'histoire des EU et imposé des compromis qui étaient favorables à l'extension de l'esclavage : ils ont voulu quitter l'Union le jour où ils ont cessé d'occuper une position dominante dans le système politique.

Vouloir évacuer l'esclavage comme si cela n'avait rien à voir dans le débat est fallacieux.

La république américaine a été fondé par des planteurs esclavagistes à l'image de Washington : le ver était dans le fruit.

Lincoln ne songeait nullement à abolir l'esclavage : il voulait empêcher que les sudistes ne l'imposent aux États de l'ouest.

L'histoire du Kansas est quand même instructive, non ?

Sur l'innocence de ces gentils sudistes en 1854 ? (soit six ans avant l'élection de Lincoln).

"Pénétrez dans chaque circonscription du Kansas et votez à la pointe du couteau ou du revolver" "onze cent hommes arrivent du comté de Platte pour voter et si ça ne suffit pas, nous pouvons en envoyer 5000 - suffisamment pour tuer tous le damnés abolitionnistes du territoire"

"les Missouriens ont noblement défendu nos droits. Salut à vous ! Venez tous, hommes du sud, hommes du sud ! Amenez vos esclaves et remplissez le territoire. Le Kansas est sauvé !"

Les menaces de mort contre le gouverneur Reeder, qui était arrivé favorable à l'esclavage, le font changer de camp.

Preston Brooks, représentant de Caroline du Sud en 1856 : "Le sort du Sud se jouera sur la question du Kansas. Si le Kansas devient un État mercenaire (=sans esclaves!!!), la valeur des esclaves diminuera de moitié dans le Missouri (…) l'abolitionnisme deviendra le sentiment dominant. Et il en ira de même dans l'Arkansas et dans le nord du Texas."

Sumner ayant violemment attaqué (de façon verbale) les Missouriens au Sénat, Un sudiste membre du Congrès Brooks l'a frappé trente fois à la tête avec une canne à pommeau d'or ! Il en subira des traumatismes qui l'écarteront de la vie politique dans les années suivantes.

Le Charleston Courrier (29 août 1856) se félicite de cet acte : "Les vulgaires abolitionnistes du Sénat commencent à le prendre d'un peu trop haut. (…) Les voici bien hardis d'oser manifester leur morgue envers des gentlemen ! (…) La vérité c'est qu'on les a trop longtemps laissé vagabonder sans colliers. Il convient à présent de leur apprendre la soumission à coup de fouet."

Brooks fut triomphalement accueilli en Caroline du Sud. Les délicats et pacifiques sudistes lui envoyant des douzaines de cannes neuves ! Cela devait favoriser l'expédition du fanatique John Brown pour combattre "le feu par le feu".

Lors des élections de 1856 les sudistes refusent l'idée d'une victoire républicaine. Pourquoi ? "l'unique objectif du parti qui soutient Frémont" est "d'élever dans notre pays la race africaine à une égalité totale avec l'homme blanc sur le plan politique et économique".

Ce sont les sudistes qui inlassablement remettaient sur le tas la question de l'esclavage : les républicains protestaient qu'ils ne souhaitaient nullement l'abolir mais empêcher son extension à l'ouest.

Bref la guerre de Sécession n'aurait pu être évité que si le parti républicain s'était dissous et si l'esclavage avait été imposé dans tous les nouveaux États.

L'affirmation d'une disparition graduelle de l'esclavage est un mythe : c'est un mythe que rien dans les événements qui précèdent la guerre ne justifie. Tout au contraire tendait à la radicalisation des sudistes et à leur volonté d'étendre celui-ci coûte que coûte. Il était le fondement de leur organisation sociale.

Mais on voit combien ce mythe est utile à la criminalisation de Lincoln.

Lincoln était très indécis sur Fort Sumter en 1861 : la presse nordiste en revanche était scandalisé à l'idée que l'on puisse céder. Il prend la décision de fournir des provisions à la garnison mais sans renforts sauf s'il y a résistance et attaque contre le fort. C'est Jefferson Davis qui a pris la décision de réduire le fort avant l'arrivée de la flotille.

Et contrairement à ce que vous écrivez, le Nord a été scandalisé par l'attaque du fort par les sudistes. A New York très pro-sudiste, un meeting unioniste réunit 250 000 personnes. L'opinion publique a complètement changé. Stephen Douglas déclare : "dans cette guerre, il ne peut y avoir de neutres, rien que des patriotes ou des traitres."

Lincoln avait réclamé six régiments à l'Indiana : le gouverneur en offre douze. L'Ohio offre vingt régiments au lieu des treize demandés.

Chicago Journal, 17 avril 1861 : le Sud a "bafoué la Constitution, mis toutes nos lois au défi et foulé aux pieds le drapeau qui a toujours été le symbole glorieux et consacré de la liberté américaine" Un démocrate écrit dans le Pittsburgh Post, 15 avril 1861 : "quand le sud devient l'ennemi du système de gouvernement américain (…) et tire sur le drapeau (…) nous défendrons celui-ci de toute notre influence"

Les milliers de lettres écrites par les soldats de l'Union expriment des sentiments analogues : "lutter pour préserver le meilleur gouvernement au monde" revient fréquemment.

Voilà des faits non des pétitions de principe et des affirmations gratuites.

Ce sont les sudistes qui par leurs actions irresponsables ont contribué au renforcement de l'État fédéral en essayant de défendre par tous les moyens le maintien de l'esclavage.

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Impossible de discuter avec une telle pétition de principe : Lincoln aurait donc volontairement déclencher la guerre pour assurer la puissance de l'État fédéral ?

Ca me paraît en effet une description très juste de ce qui s'est passé. Et effectivement, l'ère Lincoln est généralement considérée comme marquant le début de la montée en puissance de l'état fédéral. D'autres décisions de Lincoln vont dans le même sens, par exemple plusieurs actes de protectionnisme destinés à empêcher les états de faire leur propre commerce, la création d'un impôt fédéral sur le revenu, l'augmentation des barrières douanières, etc.

C'est prendre la conséquence pour la cause.

On pourrait considérer l'aventure guerrière de Lincoln comme une conséquence de la sécession si d'autres personnages de même rang étaient du même avis que lui. Or rappelons que le président Buchanan, encore en exercice lors des sécessions, considérait que la Constitution ne lui donnait aucun droit de faire usage de la force contre les états sécessionistes. De plus, Lincoln a pris seul la décision d'ignorer les griefs et demandes de négociation des états sécessionistes et prit la décision de lever une armée contre eux, en dépit de l'avis de son entourage et sans demander l'avis du Congrès. Cela fait très clairement de la guerre de sécession la conséquence directe de l'orgueil et des caprices d'un seul homme.

Je lis dans vos réponses des affirmations gratuites qui sont censé être des arguments

Lesquelles ? Niez-vous que la Constitution fait du président le chef des armées et donc le premier responsable de la scurité des Américains et des exactions éventuelles des-dites armées ? Citez-nous donc un article quelconque des traités en vigueur entre les états qui leur interdit explicitement ou même implicitement de faire sécession. Niez-vous que la déclaration d'indépendance faisait des signataires des états indépendants ? Où dans la constitution est-il fait mention de la fin de l'indépendance des états ? Etceteri, etcetera…

La réalité, c'est que votre petite théorie selon laquelle l'esclavage est la cause première de la guerre de sécession, ne vaut rien. Il s'agit en réalité d'un affrontement entre deux versions du pouvoir fédéral, l'une, celle des Sudistes, fondée sur le droit et l'indépendance des états, l'autre, celle de Lincoln, fondée sur l'arbitraire présidentiel et la prépondérance du pouvoir fédéral sur les états.

La guerre a été provoqué par la sécession et si les sudistes ont fait sécession c'est parce qu'il craignait le renforcement de l'État fédéral ???

Plus précisément le renforcement d'un état fédéral arbitraire, sous la férule de Lincoln. C'est exprimé très clairement dans la déclaration de sécession de la Caroline du Sud, le premier état sécessioniste :

http://avalon.law.yale.edu/19th_century/csa_scarsec.asp

The people of the State of South Carolina, in Convention assembled, on the 26th day of April, A.D., 1852, declared that the frequent violations of the Constitution of the United States, by the Federal Government, and its encroachments upon the reserved rights of the States, fully justified this State in then withdrawing from the Federal Union;

Au sujet de Lincoln, un peu plus loin :

On the 4th day of March next, this party will take possession of the Government. It has announced that the South shall be excluded from the common territory, that the judicial tribunals shall be made sectional, and that a war must be waged against slavery until it shall cease throughout the United States.

Ainsi donc, il faut mettre un terme à l'idée saugrenue que les états sécessionistes défendaient en premier lieu l'esclavage. Cette raison est citée en dernier, derrière la volonté affichée de Lincoln de mettre un terme à l'indépendance des états. Les états sécessionistes défendaient en premier lieu leurs droits constitutionnels et dénonçaient l'arbitraire fédéral dont Lincoln était le porte-drapeau.

Comment Lincoln aurait-il pu dans un État en paix renforcer l'État fédéral ? Par quels moyens légaux ?

Exactement par les décisions qu'il prit: suspension des libertés civiles, protectionnisme, augmentation des taxes douanières, création d'impots fédéraux, création d'un "corps de volontaires", en réalité une bande de voleurs qui voulaient faire main basse sur les richesses du sud.

En réalité les sudistes ont dominé l'Union pendant la première partie de l'histoire des EU et imposé des compromis qui étaient favorables à l'extension de l'esclavage : ils ont voulu quitter l'Union le jour où ils ont cessé d'occuper une position dominante dans le système politique.

Vouloir évacuer l'esclavage comme si cela n'avait rien à voir dans le débat est fallacieux.

Lincoln n'était pas, et de très loin, le plus acharné des anti-esclavagistes donc cette théorie selon laquelle les états sécessionistes ont réagi à sa volonté supposée d'abolir l'esclavage (idée qu'il n'exprima jamais nulle part avant que la guerre ne soit bien avancée) ne tient pas debout. Il n'y a non plus aucune preuve que les états du sud voulaient étendre l'esclavage vers l'ouest. Encore une fois, ils demandaient simplement que l'état fédéral et les états du Nord respectent leurs engagement constitutionnels. C'est marqué noir sur blanc dans les déclarations de sécession.

La république américaine a été fondé par des planteurs esclavagistes à l'image de Washington : le ver était dans le fruit.

Lincoln ne songeait nullement à abolir l'esclavage : il voulait empêcher que les sudistes ne l'imposent aux États de l'ouest.

Merci de reconnaître ce que je dis depuis le début : l'abolition de l'esclavage ne fut qu'un prétexte saisi par Lincoln pour augmenter les pouvoirs de l'état fédéral et sourmettre les états du Sud qui s'y opposaient.

L'histoire du Kansas est quand même instructive, non ?

Sur l'innocence de ces gentils sudistes en 1854 ? (soit six ans avant l'élection de Lincoln).

"Pénétrez dans chaque circonscription du Kansas et votez à la pointe du couteau ou du revolver" "onze cent hommes arrivent du comté de Platte pour voter et si ça ne suffit pas, nous pouvons en envoyer 5000 - suffisamment pour tuer tous le damnés abolitionnistes du territoire"

"les Missouriens ont noblement défendu nos droits. Salut à vous ! Venez tous, hommes du sud, hommes du sud ! Amenez vos esclaves et remplissez le territoire. Le Kansas est sauvé !"

Les menaces de mort contre le gouverneur Reeder, qui était arrivé favorable à l'esclavage, le font changer de camp.

Preston Brooks, représentant de Caroline du Sud en 1856 : "Le sort du Sud se jouera sur la question du Kansas. Si le Kansas devient un État mercenaire (=sans esclaves!!!), la valeur des esclaves diminuera de moitié dans le Missouri (…) l'abolitionnisme deviendra le sentiment dominant. Et il en ira de même dans l'Arkansas et dans le nord du Texas." […]

Déclarations de matamores isolés, qui n'ont strictement rien à voir avec la sécession. A vous entendre, on pourrait croire que Le Pen ou Besancenot font la politique de la France. Mais, en fait, il n'y a aucune trace de la volonté des autorités sécessionistes d'étendre l'esclavage à l'ouest. Lisez la déclaration de sécession de la Caroline du Sud. Vous n'y trouverez rien pour corroborer vos idées. La Caroline du Sud demandait que cesse l'arbitraire fédéral et que les états du Nord appliquent les lois fédérales qu'ils s'étaient engagés à appliquer (ter repetita), c'est tout.

Bref la guerre de Sécession n'aurait pu être évité que si le parti républicain s'était dissous et si l'esclavage avait été imposé dans tous les nouveaux États.

L'affirmation d'une disparition graduelle de l'esclavage est un mythe : c'est un mythe que rien dans les événements qui précèdent la guerre ne justifie. Tout au contraire tendait à la radicalisation des sudistes et à leur volonté d'étendre celui-ci coûte que coûte. Il était le fondement de leur organisation sociale.

N'importe quoi. Vous savez très bien que Jefferson lui-même était partisan de l'abolition de l'esclavage. La plupart des états esclavagistes auraient fini par abolir l'esclavage pacifiquement, comme les autres états. Ils ne voulaient pas que cette abolition serve de prétexte à leur domination et leur pillage par l'état fédéral, voilà tout.

Mais on voit combien ce mythe est utile à la criminalisation de Lincoln.

Ha ça, c'es sûr. Il est tellement criminalisé que l'état fédéral lui a fait un mémorial et qu'il est considéré comme le plus grand président américain de tous les temps.

Lincoln était très indécis sur Fort Sumter en 1861 : la presse nordiste en revanche était scandalisé à l'idée que l'on puisse céder. Il prend la décision de fournir des provisions à la garnison mais sans renforts sauf s'il y a résistance et attaque contre le fort. C'est Jefferson Davis qui a pris la décision de réduire le fort avant l'arrivée de la flotille.

Refuser de recevoir des représentants des états sécessionistes et aider des occupants illégaux, c'est faire preuve d'hostilité. Soit les états étaient indépendants et les occuper sans raison est un acte hostile soit ils faisaient encore partie de l'Union et refuser d'écouter leurs griefs est un acte hostile. La seule différence entre Lincoln et Georges III est que Lincoln a gagné sa guerre de soumission.

Et contrairement à ce que vous écrivez, le Nord a été scandalisé par l'attaque du fort par les sudistes.

Je n'ai jamais écrit ce que vous m'imputez. Citez-moi ou retirez cette absurdité.

A New York très pro-sudiste, un meeting unioniste réunit 250 000 personnes. L'opinion publique a complètement changé. Stephen Douglas déclare : "dans cette guerre, il ne peut y avoir de neutres, rien que des patriotes ou des traitres." […]

Cas classiques et tout simplement dégoûtants de rodomontades bellicistes, que l'on trouve encore chez les Républicains va-t-en-guerre d'aujourd'hui.

[…] Les milliers de lettres écrites par les soldats de l'Union expriment des sentiments analogues : "lutter pour préserver le meilleur gouvernement au monde" revient fréquemment.

Deux réflexions :

- aucune trace d'un quelconque volonté d'abolir l'esclavage,

- pauvres victimes de la propagande d'état.

[…] Ce sont les sudistes qui par leurs actions irresponsables ont contribué au renforcement de l'État fédéral en essayant de défendre par tous les moyens le maintien de l'esclavage.

Faux. Vous n'avez produit aucune preuve que les états du Sud voulaient maintenir l'esclavage par tous les moyens. C'est une affirmation complètement ahurissante lorsqu'on songe que Jefferson, le représentant du sud le plus prestigieux et le plus respecté, était en faveur de son abolition plusieurs décennies auparavant.

En revanche, il est clairement établi que l'intervention armée décidée par Lincoln n'avait pas pour but l'abolition de l'esclavage mais la soumission des états du Sud à la domination fédérale, au mépris de l'esprit et de la lettre de la consitution.

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Ca me paraît en effet une description très juste de ce qui s'est passé. Et effectivement, l'ère Lincoln est généralement considérée comme marquant le début de la montée en puissance de l'état fédéral.

Rares sont les évènements complexes qui adviennent en ayant été prévus comme tels. L'histoire est écrite par hasard, pas parce qu'un démiurge maléfique ou une série de ses avatars a décidé qu'elle sera telle.

On pourrait considérer l'aventure guerrière de Lincoln comme une conséquence de la sécession si d'autres personnages de même rang étaient du même avis que lui. Or rappelons que le président Buchanan, encore en exercice lors des sécessions, considérait que la Constitution ne lui donnait aucun droit de faire usage de la force contre les états sécessionistes. De plus, Lincoln a pris seul la décision d'ignorer les griefs et demandes de négociation des états sécessionistes et prit la décision de lever une armée contre eux, en dépit de l'avis de son entourage et sans demander l'avis du Congrès. Cela fait très clairement de la guerre de sécession la conséquence directe de l'orgueil et des caprices d'un seul homme.

Le système des checks and balances permet précisément d'éviter l'hubris d'un seul homme. Quant aux divergences, le droit est toujours interprété.

La réalité, c'est que votre petite théorie selon laquelle l'esclavage est la cause première de la guerre de sécession, ne vaut rien.

Autant dire que la seconde guerre mondiale n'a rien à voir avec le nazisme, ou que la révolution russe de 1917 n'a rien à voir avec la première guerre mondiale.

Il n'y a non plus aucune preuve que les états du sud voulaient étendre l'esclavage vers l'ouest.

Durant cinquante ans (en fait, depuis le Compromis du Missouri, dont c'était précisément l'objet), les Etats du Sud ont demandé à être en nombre égal aux Etats du Nord, que ce soit en admettant un nouvel Etat esclavagiste à l'ouest, ou en créant deux Etats confédérés là où il n'y en avait qu'un. Je crois que c'est clair.

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Rares sont les évènements complexes qui adviennent en ayant été prévus comme tels. L'histoire est écrite par hasard, pas parce qu'un démiurge maléfique ou une série de ses avatars a décidé qu'elle sera telle.

Que doit-on déduire de cela ? Qu'Abraham Lincoln n'avait aucun pouvoir ? Qu'il n'a pas pris les décisions ayant mené à la guerre de sécession ? Ou peut-être qu'il n'y a jamais eu de crise nord - sud et que la guerre de sécession est l'invention d'un démiurge ? Pas sûr de comprendre.

Le système des checks and balances permet précisément d'éviter l'hubris d'un seul homme. Quant aux divergences, le droit est toujours interprété.

Ce système semble avoir eu de gros problèmes, y compris récemment. Ne vous en déplaise, l'histoire abonde d'exemples où la décision d'un seul homme ou d'un petit nombre d'hommes a eu des conséquences néfastes.

Autant dire que la seconde guerre mondiale n'a rien à voir avec le nazisme, ou que la révolution russe de 1917 n'a rien à voir avec la première guerre mondiale.

Ah, le nazisme et la seconde guerre mondiale, les étalons de toute discussion historique chez les pauvres d'esprit…

Je répète que, à la différence du nazisme pour la seconde guerre mondiale, l'esclavage n'a joué qu'un rôle secondaire dans la guerre de sécession par rapport à l'augmentation du pouvoir fédéral et la fin de l'indépendance des états voulue par Lincoln. Lincoln n'a pas déclenché la guerre de sécession à cause de l'esclavage mais pour faire revenir les états du Sud dans l'Union. C'est admis même par ses plus fervents défenseurs.

Que la sécession des états du sud ait été en partie (mais en partie seulement) motivée par la volonté des états du sud de continuer l'esclavage, c'est évident. Mais la guerre de sécession n'a pas pour cause l'abolition ou la lutte contre l'esclavage, mais les décisions de Lincoln. Il aurait pu faire comme Buchanan, ne rien faire et laisser les états du sud s'enfoncer dans l'opprobre de l'esclavage mais il a choisi la confrontation et la guerre.

Mais je préfère vous laisser à vos simplifications et approximations historiques. Le lecteur jugera qui fait appel à des arguments spécieux pour justifer une théorie qui fait les choux gras de tous les propagandistes de l'état fédéral américain.

Durant cinquante ans (en fait, depuis le Compromis du Missouri, dont c'était précisément l'objet), les Etats du Sud ont demandé à être en nombre égal aux Etats du Nord, que ce soit en admettant un nouvel Etat esclavagiste à l'ouest, ou en créant deux Etats confédérés là où il n'y en avait qu'un. Je crois que c'est clair.

Merci de confirmer ce que j'ai écrit.

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Ce débat sur Lincoln est très intéressant, je me suis moi-même penché sur la question parce que sa source vient à mon avis du texte ratifié lors de la convention de Philadelphie (1787), qui donne naissance à une constitution mi-nationale, mi fédérale. Le problème, c'est que ce qui lie une confédération, c'est un traité entre états souverains, qui peuvent donc se retirer à tout moment s'ils estiment que leurs droits sont bafoués. A l'inverse, le principe unificateur d'un état national est une constitution : ses éléments sont solidaires et ne peuvent se retirer sans légitimement attirer l'intervention du pouvoir central. Jusqu'à la remise en cause du compromis du Missouri, puis la guerre civile, la question qui demeurait implicite était de savoir quel était le statut de la constitution fédérale (un traité ou une constitution ?). Je pense que ses contours étaient assez flous pour que les deux interprétations soient possibles (celle des fédéralistes, qui au moment des débats conventionnels, étaient des partisans radicaux de l'union consolidée, comme celle favorable aux états de J Calhoun).

L'adoption de la constitution a été possible en mettant entre parenthèse la question de l'esclavage, par souci de préserver l'union entre états esclavagistes et ceux non esclavagistes. Cet équilibre a été rompu par l'adoption du Kansas Nebraska act de 1854, qui a réouvert la compétition entre les deux camps, au profit des états esclavagistes. Le propos de Douglas était de type démocratique ou "populiste" : les nouveaux états étaient selon lui les plus à même de décider s'ils devaient adopter ou non l'esclavage comme une institution normale. Même si l'esclavage était immoral, c'était à la majorité de la population d'en décider. Le débat s'est poursuivi avec Lincoln en 1858 au moment de l'élection pour le poste de sénateur de l'illinois, qui s'est cristallisé autour de la portée de la déclaration d'indépendance des Etats-Unis (Lincoln au fil des années va en faire son argument clef) : celle-ci commence par all men are created equals…et par conséquent, cette égalité doit aussi s'appliquer aux noirs. Sinon, soit l'union est partie sur des bases fausses (il n'y a d'égalité qu'entre hommes blancs, et, comme dit Calhoun, la servitude des noirs n'existe que pour témoigner de cette égalité conquise), soit les noirs ne sont pas des êtres humains (l'ambiguité est d'ailleurs présente au sein du texte constitutionnel, qui parle de temps à autres d'hommes ou de bétail).

Il me semble que sur le fond, les arguments sudistes (ceux de Douglas) étaient plus faibles que ceux de Lincoln (curieusement, c'était des arguments "souverainistes" ! pas de droit naturel là dedans). Toutefois, en burkien conséquent, je ferais une distinction entre la fondation (imparfaite) et la pratique qui s'est révélée plutôt bonne, du point de vue de la division des pouvoirs entre état fédéral et états fédérés au profit de citoyens libres : la vigueur des états empêchait au moins en partie la naissance d'une union consolidée par essence anti-majoritaire et bureaucratique (qui n'a cessé de grossir après).

Maintenant, une autre remarque : si l'esclavage était immoral, et en contradiction avec le fondement de l'union des états, cela donnait-il le droit d'intervenir contre une éventuelle sécession des états du Sud ? Non si l'aspect fédéral prévalait (la souveraineté des états), et si, si l'aspect national était essentiel (le droit des individus). Il y avait comme un vide juridique, et en situation d'exception, Lincoln a tranché pour l'aspect national, dans le souci de préserver l'union. Le problème, c'est qu'en tranchant de cette manière, il a changé la nature du régime, qui s'est "nationalisé" : les Etats-Unis ont peut-être une seule constitution depuis l'origine, mais se sont succédées des ruptures assez fortes pour qu'on puisse parler de trois régimes successifs (B Ackerman parle de la république des origines, de la république intermédiaire d'après la guerre civile, et de celle post rooseveltienne).

Ce qui me fait finalement pencher plus pour la république des origines (malgré le problème de l'esclavage, je le reconnais), c'est que si le fondement moral de la confédération n'était pas top, l'usage de la force pour les ramener dans le droit chemin s'est révélé plus catastrophique encore (en termes de libertés publiques, et surtout de checks and balances), sans que le problème de la ségrégation ne soit réellement résolu (au moins jusqu'en 1964). Mais bon, mon avis n'est pas encore totalement fait sur le sujet.

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On commence à tripatouiller les indicateurs économiques à la mode argentine ou soviétique :

Don't Like the Numbers? Change 'Em

If a CEO issued the kind of distorted figures put out by politicians and scientists, he'd wind up in prison.

By MICHAEL J. BOSKIN

Politicians and scientists who don't like what their data show lately have simply taken to changing the numbers. They believe that their end—socialism, global climate regulation, health-care legislation, repudiating debt commitments, la gloire française—justifies throwing out even minimum standards of accuracy. It appears that no numbers are immune: not GDP, not inflation, not budget, not job or cost estimates, and certainly not temperature. A CEO or CFO issuing such massaged numbers would land in jail.

The late economist Paul Samuelson called the national income accounts that measure real GDP and inflation "one of the greatest achievements of the twentieth century." Yet politicians from Europe to South America are now clamoring for alternatives that make them look better.

A commission appointed by French President Nicolas Sarkozy suggests heavily weighting "stability" indicators such as "security" and "equality" when calculating GDP. And voilà!—France outperforms the U.S., despite the fact that its per capita income is 30% lower. Nobel laureate Ed Prescott called this disparity the difference between "prosperity and depression" in a 2002 paper—and attributed it entirely to France's higher taxes.

With Venezuela in recession by conventional GDP measures, President Hugo Chávez declared the GDP to be a capitalist plot. He wants a new, socialist-friendly way to measure the economy. Maybe East Germans were better off than their cousins in the West when the Berlin Wall fell; starving North Koreans are really better off than their relatives in South Korea; the 300 million Chinese lifted out of abject poverty in the last three decades were better off under Mao; and all those Cubans risking their lives fleeing to Florida on dinky boats are loco.

There is historical precedent for a "socialist GDP." When President George H.W. Bush sent me to help Mikhail Gorbachev with economic reform, I found out that the Soviet statistics office kept two sets of books: those they published, and those they actually believed (plus another for Stalin when he was alive).

In Argentina, President Néstor Kirchner didn't like the political and budget hits from high inflation. After a politicized personnel purge in 2002, he changed the inflation measures. Conveniently, the new numbers showed lower inflation and therefore lower interest payments on the government's inflation-linked bonds. Investor and public confidence in the objectivity of the inflation statistics evaporated. His wife and successor Cristina Kirchner is now trying to grab the central bank's reserves to pay for the country's debt.

America has not been immune from this dangerous numbers game. Every president is guilty of spinning unpleasant statistics. President Richard Nixon even thought there was a conspiracy against him at the Bureau of Labor Statistics. But President Barack Obama has taken it to a new level. His laudable attempt at transparency in counting the number of jobs "created or saved" by the stimulus bill has degenerated into farce and was just junked this week.

The administration has introduced the new notion of "jobs saved" to take credit where none was ever taken before. It seems continually to confuse gross and net numbers. For example, it misses the jobs lost or diverted by the fiscal stimulus. And along with the congressional leadership it hypes the number of "green jobs" likely to be created from the explosion of spending, subsidies, loans and mandates, while ignoring the job losses caused by its taxes, debt, regulations and diktats.

The president and his advisers—their credibility already reeling from exaggeration (the stimulus bill will limit unemployment to 8%) and reneged campaign promises (we'll go through the budget "line-by-line")—consistently imply that their new proposed regulation is a free lunch. When the radical attempt to regulate energy and the environment with the deeply flawed cap-and-trade bill is confronted with economic reality, instead of honestly debating the trade-offs they confidently pronounce that it boosts the economy. They refuse to admit that it simply boosts favored sectors and firms at the expense of everyone else.

Rabid environmentalists have descended into a separate reality where only green counts. It's gotten so bad that the head of the California Air Resources Board, Mary Nichols, announced this past fall that costly new carbon regulations would boost the economy shortly after she was told by eight of the state's most respected economists that they were certain these new rules would damage the economy. The next day, her own economic consultant, Harvard's Robert Stavis, denounced her statement as a blatant distortion.

Scientists are expected to make sure their findings are replicable, to make the data available, and to encourage the search for new theories and data that may overturn the current consensus. This is what Galileo, Darwin and Einstein—among the most celebrated scientists of all time—did. But some climate researchers, most notably at the University of East Anglia, attempted to hide or delete temperature data when that data didn't show recent rapid warming. They quietly suppressed and replaced the numbers, and then attempted to squelch publication of studies coming to different conclusions.

The Obama administration claims a dubious "Keynesian" multiplier of 1.5 to feed the Democrats' thirst for big spending. The administration's idea is that virtually all their spending creates jobs for unemployed people and that additional rounds of spending create still more—raising income by $1.50 for each dollar of government spending. Economists differ on such multipliers, with many leading figures pegging them at well under 1.0 as the government spending in part replaces private spending and jobs. But all agree that every dollar of spending requires a present value of a dollar of future taxes, which distorts decisions to work, save, and invest and raises the cost of the dollar of spending to well over a dollar. Thus, only spending with large societal benefits is justified, a criterion unlikely to be met by much current spending (perusing the projects on recovery.gov doesn't inspire confidence).

Even more blatant is the numbers game being used to justify health-insurance reform legislation, which claims to greatly expand coverage, decrease health-insurance costs, and reduce the deficit. That magic flows easily from counting 10 years of dubious Medicare "savings" and tax hikes, but only six years of spending; assuming large cuts in doctor reimbursements that later will be cancelled; and making the states (other than Sen. Ben Nelson's Nebraska) pay a big share of the cost by expanding Medicaid eligibility. The Medicare "savings" and payroll tax hikes are counted twice—first to help pay for expanded coverage, and then to claim to extend the life of Medicare.

One piece of good news: The public isn't believing much of this out-of-control spin. Large majorities believe the health-care legislation will raise their insurance costs and increase the budget deficit. Most Americans are highly skeptical of the claims of climate extremists. And they have a more realistic reaction to the extraordinary deterioration in our public finances than do the president and Congress.

As a society and as individuals, we need to make difficult, even wrenching choices, often with grave consequences. To base those decisions on highly misleading, biased, and even manufactured numbers is not just wrong, but dangerous.

Squandering their credibility with these numbers games will only make it more difficult for our elected leaders to enlist support for difficult decisions from a public increasingly inclined to disbelieve them.

http://online.wsj.com/article/SB1000142405…1655183416.html

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"They believe that their end—socialism, global climate regulation, health-care legislation, repudiating debt commitments, la gloire française—justifies throwing out even minimum standards of accuracy."

LOL

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Alec Baldwin a-il trouvé le chemin de Damas? J'ai repéré cet article http://newsbusters.org/blogs/lachlan-marka…ainst-obamacare

Alec Baldwin, award winning actor and wannabe leftist political commentator, called on Congress to sink congressional health care legislation today, saying he would rather the federal government "Put a Major Oil Company Out of Business," according to the headline of his column at the Huffington Post.

Baldwin isn't the only liberal entertainer calling for the death of ObamaCare. Plans to tax so-called "Cadillac" health care plans--or the most expensive insurance plans--have riled up some key Democratic supporters. The Teamsters Union and the AFL-CIO have protested, but now objections are also being raised by Hollywood's biggest unions.

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Là, c'est plié, Obama, il est foutu. Déjà, il perd le siège de Kennedy, et maintenant Obama Girl ne ressent plus aucun frisson.

'Obama Girl' now falling out of love

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First, Massachusetts turned on the president.

Now, the bikini-clad "Obama Girl" -- who fa mously cooed about her "crush" throughout the presidential campaign on YouTube videos -- admits the thrill is gone.

Amber Lee Ettinger -- the buxom sensa tion who lip-synched about her love for then-candidate Barack Obama -- said she wishes he spent his first year in office more fo cused on fixing the abysmal economy.

"I think he's doing an OK job," said Ettinger, whose original "Crush on Obama" video, first shown in 2007, has had more than 16.5 million views on YouTube.

"I know he's getting a lot of flak for things that he's not doing," she told The Post. "In my opinion, I feel like he should be focusing a lot more on jobs and the economy."

Ettinger, 28, said that even though she doesn't have health care -- "I can't afford it" -- she still thinks Obama should have waited to tackle the thorny legislation that has been blamed for the devastat ing Democratic loss of Ted Kennedy's Senate seat.

"It's definitely a distraction because of the economy being as bad as it is," said the Jersey City resident.

"He did create some jobs, but most of them were government jobs and that doesn't really help the middle class. But it helps a bit," said Ettinger.

Her grade for Obama: B- minus.

She said she is still excited to see tonight's State of the Union speech.

http://www.nypost.com/p/news/national/obam…VpUMvC0IQBLXvEI

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http://h16free.com/2010/01/28/1101-pignouf…et-barack-a-tea

(et cliquez pour faire monter l'article dans kikio - c'est molasson, actuellement - devrais-je faire un article avec des femmes nues ?)

J'ai mis un lien avec un ! à la fin, mais à la publication, le ! final est exclu du lien, ce qui fait que le lien ne fonctionne pas.

Y'a comme un bug…

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Budget : Obama veut geler les dépenses pendant trois ans

LEMONDE.FR avec AFP | 31.01.10 | 17h14 • Mis à jour le 31.01.10 | 17h51

Le président américain Barack Obama doit présenter lundi son projet de loi de finance qui prévoit un gel des dépenses de trois ans. Selon le New York Times, ce budget de 3 800 milliards de dollars prévoit de réduire ou de supprimer 120 programmes fédéraux pour diminuer le déficit budgétaire de l'exercice 2011. Ce gel doit permettre d'économiser 20 milliards de dollars l'an prochain et 250 milliards au total d'ici à 2020, selon la Maison Blanche.

"Le président pense qu'il faut être honnête quant à ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas et que c'est gouverner que de faire des choix difficiles pour déterminer quel programme financer, quel programme réduire ou cesser", a déclaré Dan Pfeiffer, directeur de la communication de la Maison Blanche. Celle-ci avait déjà proposé l'an passé de réduire ou supprimer 121 programme pour économiser 17 milliards de dollars en un an. Le Congrès n'avait approuvé qu'une partie de ces économies.

Ce projet de loi de finances épargnerait toutefois la sécurité nationale, la Sécurité sociale et les programmes de santé Medicare et Medicaid. Le budget consacrerait également plus de fonds aux programmes de défense, en particulier les forces spéciales, les hélicoptères Black Hawk et Chinook et l'avion de combat F-35 Joint Strike Fighter. Selon le quotidien, le budget prévoit également une hausse de 6 % pour l'éducation et les programmes de recherche civils.

LA LUNE SACRIFIÉE

Washington propose en revanche, comme pour l'an passé, d'éliminer l'"Advanced Earned Income Tax Credit", qui permet à certains ménages ayant des enfants de percevoir directement dans leur bulletin de salaire une partie d'un crédit d'impôt. La Maison Blanche explique que 514 000 personnes seulement, soit 3 % des admissibles, ont fait cette démarche. Elle ajoute en outre que 80 % d'entre eux ne respectaient pas l'un ou l'autre critère pour pouvoir en bénéficier.

La présidence proposerait aussi de regrouper 38 programmes du département de l'éducation pour n'en former plus que 11 et l'administration exercerait un suivi plus sérieux des subventions auprès des Etats et des écoles. Un programme lié aux parcs nationaux figure également sur la liste des suppressions. Le programme de la NASA visant à retourner sur la lune subirait le même sort.

Les 1 400 milliards de dollars de déficit budgétaire des Etats-Unis sont une épine dans le pied d'Obama : les républicains le dépeignent comme quelqu'un qui dépense sans compter; la Maison Blanche rétorque elle qu'il a hérité d'un déficit de 1 300 milliards de son prédécesseur.

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Il aura fallu attendre Obama pour que cela arrive :

American Detained in North Korea Seeks Asylum

SEOUL, South Korea — An American man detained by North Korea after allegedly entering the communist country illegally has sought asylum and wants to join its military, a news report said Saturday.

South Korea's Dong-a Ilbo newspaper said the man crossed into North Korea from China on Monday.

It said an unidentified source in North Korea told the newspaper the 28-year-old man said he came to the country because he did not "want to become a cannon fodder in the capitalist military," and "wants to serve in the North Korean military" instead.

The National Intelligence Service, South Korea's top spy agency, said it could not immediately confirm the report. The U.S. Embassy in Seoul said it had no such information.

On Thursday, the North's official Korean Central News Agency reported an American was arrested Monday for trespassing and his case was under investigation.

It was the second case of a detained American in North Korea in the past month, further complicating a relationship that has been badly strained for years over North Korea's pursuit of nuclear weapons and periodic testing of missiles in defiance of repeated U.N. Security Council warnings.

In Washington, State Department spokesman P.J. Crowley said the North Koreans, in a bare-bones message through their representative at U.N. headquarters in New York, provided no identifying information about the detainee.

Crowley said the U.S. has asked Swedish government intermediaries to gain access to the detainee. The Swedish Embassy in Pyongyang represents U.S. interests there as Washington has no diplomatic relations with the North.

In late December North Korea said it was holding a U.S. citizen for illegally crossing the North Korea-China border. It did not identify the man, but the State Department has said he is Robert Park, an American missionary.

South Korean activists say Park entered the North on Christmas Day to raise the issue of human rights and call on its leader, Kim Jong Il, to step down and free hundreds of thousands of people reportedly held in political camps.

Last year, North Korea freed two U.S. journalists — who had been sentenced to 12 years of hard labor for trespassing and "hostile acts" — to former President Bill Clinton during a visit to Pyongyang.

http://www.foxnews.com/story/0,2933,584360…test=latestnews

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La présentation du projet de budget US pour l'année 2011 est l'occasion de montrer quelques chiffres trouvés sur wikipédia qui font peur :

2011 United States federal budget - $3.83 trillion (submitted 2010 by President Obama)

2010 United States federal budget - $3.55 trillion (submitted 2009 by President Obama)

2009 United States federal budget - $3.10 trillion (submitted 2008 by President Bush)

2008 United States federal budget - $2.90 trillion (submitted 2007 by President Bush)

2007 United States federal budget - $2.77 trillion (submitted 2006 by President Bush)

2006 United States federal budget - $2.7 trillion (submitted 2005 by President Bush)

2005 United States federal budget - $2.4 trillion (submitted 2004 by President Bush)

2004 United States federal budget - $2.3 trillion (submitted 2003 by President Bush)

2003 United States federal budget - $2.2 trillion (submitted 2002 by President Bush)

2002 United States federal budget - $2.0 trillion (submitted 2001 by President Bush)

2001 United States federal budget - $1.9 trillion (submitted 2000 by President Clinton)

2000 United States federal budget - $1.8 trillion (submitted 1999 by President Clinton)

1999 United States federal budget - $1.7 trillion (submitted 1998 by President Clinton)

1998 United States federal budget - $1.7 trillion (submitted 1997 by President Clinton)

1997 United States federal budget - $1.6 trillion (submitted 1996 by President Clinton)

1996 United States federal budget - $1.6 trillion (submitted 1995 by President Clinton)

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