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Obama Presidency


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Que les noirs ait connus de la discrimination dans plus de dix États c'est certain, qu'ils soit très largement démocrate c'est un fait également, mais il suffit de voir un certain nombre de commentaire de penseurs ou homme influant de la communauté afro américaine très largement par ailleurs relayé dans les média pour ce rendre compte qu'il y a au delà de la réussite d'un sénateur noir une véritable campagne racistes, les élections de 2008 n'ont été que la culpabilisation des blancs qui n'allait pas voter comme le voulait la bienpensance, la campagne c'était faites comme si le débat était racisme ou pas, comme si en 2008 c'était encore les communautés noires qui étaient discriminés.

Bref c'est une version raciste de la lutte des classes et cela ne s'est pas éteint.

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Ah, tu l'as vu aussi.

Est-ce que comme moi tu as eu une grosse pensée, devant ces quartiers résidentiels, pour ceux qui pensent que l'architecture des tours et des cités est en grande partie responsable de la violence des quartiers en France.

J'avoue que je fais/faisais partie de ces gens là et j'ai été frappé pour cette raison par ce reportage.

Ah non tiens, je n'y ai pas pensé car le reportage s'inscrivait loin des polémiques franco-françaises et son cortège de légendes urbaines.

En revanche, il y a une chose positive que j'ai remarqué dans la situation de ces ghettos américains : une mobilisation civique des gens du quartier que l'on ne trouverait pas en France. Et même de la coopération avec les figures de l'autorité comme la police ou bien ce pasteur blanc admirable. En France il n'y a pas de morts comme là-bas mais en France l'ambiance me semble bien plus tendue et préoccupante.

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C'est marrant, Aurélien Véron a justement eu l'occasion de placer quelques mots sur ce sujet hier sur France Culture.

Aurélien Véron insiste bien sur la différence fondamentale entre la notion d'inégalité (notion socialiste) et la notion d'inéquité (notion ayant trait à l'état de droit) pour laquelle un libéral doit se battre. Un bon point pour lui. Par contre j'ai moins bien compris la différence entre la gestion des flux en mettant une barrière élevée à l'entrée mais en ayant plus tard les moyens de bien s'occuper des migrants et la restriction de l'immigration qui serait plus une mesure nous rappelant les heures les plus sombres de notre histoire.

Autrement toujours dans l'idée de chronique sur les USA, un autre sujet préoccupant. Une sorte de crise bis de type subprime

http://www.lemonde.f...085_829254.html

Les prêts étudiants, bombe à retardement de l'économie américaine

Un foyer sur cinq (19 %) devait en 2010 rembourser un prêt étudiant aux Etats-Unis, soit deux fois plus qu'il y a 20 ans et 15 % de plus qu'en 2007, selon une étude de l'institut Pew sur la dette étudiante, un problème majeur qui empoisonne la vie de millions d'Américains.

Selon le Centre de recherche Pew, 40 % des foyers dont le chef de famille est âgé de moins de 35 ans – un record – est débiteur. Depuis 2007, la part de la dette a augmenté dans les dépenses de tous les foyers, quelle que soit sa composition sociale, par l'effet combiné d'une charge plus lourde et de revenus en baisse. La dette moyenne est ainsi passée de 23 349 dollars en 2007 à 26 682 dollars en 2010.

La dette étudiante aux Etats-Unis, qui a atteint en 2011 les 1 000 milliards de dollars, empoisonne la vie de millions d'Américains, étudiants, anciens étudiants ou familles d'étudiants, alors que les experts se demandent si cette "bombe" ne sera pas la prochaine crise majeure de l'économie américaine.

Le sujet s'est immiscé le mois dernier dans la campagne présidentielle, quand Barack Obama s'en est emparé pour attaquer son rival républicain et prétendant à la Maison Blanche, Mitt Romney, l'accusant de ne pas s'intéresser au coût des études supérieures pour les jeunes de la classe moyenne. S'inspirant de son propre parcours, le président américain avait raconté que son épouse Michelle et lui-même avaient décroché des diplômes de prestigieuses universités grâce à des bourses et des prêts, qu'ils n'avaient que récemment fini de rembourser.

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Le sujet s'est immiscé le mois dernier dans la campagne présidentielle, quand Barack Obama s'en est emparé pour attaquer son rival républicain et prétendant à la Maison Blanche, Mitt Romney, l'accusant de ne pas s'intéresser au coût des études supérieures pour les jeunes de la classe moyenne.

Et quoi ? Après va reprocher à Romney de ne pas se soucier de la réduction des attaques de drones en Afghanistan ou d'avoir laissé Obama adopter le NDAA ?

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Attention, facepalm merde in Lemonde.fr (c'est moi qui souligne)

L'élection présidentielle du 6 novembre aux Etats-Unis porte sur une question qui intéresse le monde entier : les dirigeants américains ont-ils tiré les bonnes leçons de la crise de 2007-2008 ?

Partie de Wall Street, due à une folle déréglementation financière, cette crise s'est transformée en tragédie. L'économie américaine retrouve tout juste le chemin de la croissance. Rééquilibrage trop rarement mentionné : l'activité est, de plus en plus, tirée par les exportations. L'économie crée de nouveau des emplois. Le taux de chômage est un peu en dessous des 8 %. Il y a une petite lumière au bout du tunnel.

Le démocrate Barack Obama a été le gestionnaire prudent de cette timide guérison. Il sollicite un second mandat pour sortir son pays de la convalescence. Il n'affiche pas d'autres ambitions. Il n'a pas un slogan très mobilisateur. Il ne promet pas, comme il y a quatre ans, un changement majeur dans la manière d'être de l'Amérique. Il mène une campagne négative, s'attachant à démolir les prétentions de son adversaire.

En somme, M. Obama joue son bilan : pas toujours brillant, mais solide. Il a été l'artisan d'un interventionnisme modéré de l'Etat fédéral. Avec la législation Dodd-Frank, il a commencé à reréglementer la finance. Sa loi sur l'assurance-santé protège les plus démunis dans une Amérique dont la structure des inégalités est celle d'un pays du tiers-monde. Son plan de relance de l'économie a évité une récession pire encore. C'est le bilan d'un centriste sérieux.

M. Obama a observé la même prudence à l'étranger. Il a refermé la parenthèse de l'Irak et s'apprête à sortir d'Afghanistan. Il a manifesté la plus grande fermeté dans la lutte contre le terrorisme - comme en témoigne le raid contre Ben Laden. Il a été ouvert sur le "printemps arabe". Il a géré avec sang-froid une relation difficile avec la Chine et la Russie. C'est l'action d'un réaliste qui n'a pas renoncé à tout idéalisme.

Mitt Romney défend une autre philosophie de l'Etat : le gouvernement, voilà l'ennemi, dit le candidat républicain. Il n'a tiré aucune leçon de la crise de 2008. Il veut démanteler la législation Dodd-Frank. Il ne jure que par un retour en arrière : baisse des impôts, dérégulation générale et hausse massive du budget du Pentagone. C'est la copie conforme du Ronald Reagan des années 1980. M. Romney se trompe de siècle.

Mais il le fait avec brio, promettant une relance étincelante à un pays d'humeur pessimiste. Même bagout sur le front extérieur, où il annonce un retour à une Amérique régnant en maître du monde. Voilà pour le Romney en phase avec un Parti républicain devenu fondamentaliste. Il y en a un autre, le Romney qui, en fin de campagne, s'est aligné sur des positions plus centristes pour séduire, avec succès, l'électorat indépendant. Qui faut-il croire ? Le fier-à-bras de l'été ou le modéré de l'automne ?

Le monde a besoin d'un président américain plus porté à la constance - façon Obama - qu'aux contorsions idéologiques - modèle Romney.

http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/11/05/la-constance-obama-l-inconnue-romney_1785840_1471069.html

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Dans ce cadre, c'est comme dire que la France va entrer dans la sphère d'influence de l'Algérie, ça n'a pas de sens.

Il faudrait analyser plus finement, mais il me semble que les algériens en France ont un régime d'exception notamment par rapport aux tunisiens et marocains.

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Bon alley! Cette nuit, on saura si le pari de Gary Johnson d'obtenir les 5% au niveau fédéral et de briser le bipartisme est possible. Il a été présenté, par les média qui ont suivi le débat des third parties, comme le candidat le plus notable. C'est déjà excellent.

Point étonnant; tous les invités avaient des valeurs communes comme la fin du NDAA, ramener les troupes ou arrêter la guerre contre la drogue. C'est étonnant pourtant de la part du parti constitutionnaliste, par exemple, qui n'a jamais mis trop en avant ce dernier point.

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Aux USA, oui. La dernière fois qu'un candidat 3rd party a dépassé 1% des votes remonte à environ 20 ans.

Bon, je ne dis pas non plus que ça va briser le bipartisme, mais ça peut au moins apporter un peu de lumière sur les libertariens.

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De ce que j'ai compris, avoir 5% des votes à une élection X permet de participer au débat télévisé de l’élection X+1. Il y a une règle du genre qui est apparue vers 1996, après la dernière performance notable d'un candidat 3rd party. A vérifier pour avoir les chiffres exacts, mais c'est l'idée générale.

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5%, briser le bipartisme ?

http://www.youtube.com/watch?v=bS7vCRlDC6A

Après, je me demande si ce n'est pas également le seuil pour avoir des élus au congrès.

Les sondages semblent lui accorder parfois plus parfois moins dans les états où il figurait sur la liste des sondages. 5% serait étonnant néanmoins mais je pense tout de même qu'il pourrait tourner autour du 1% (ce qui est un résultat déjà notable mais on peut toujours espérer les 5%: après tout, même Obama n'arrive pas à trouver de raison pour qu'on le réélise alors il casse du miteux Romney).

Pour rappel, en 2008 ils étaient, comme à l'accoutume, le third party le plus notable avec 0,4%.

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Ella, l'étudiante qui ne veut ni d'Obama ni de Romney

Cette étudiante du Colorado votera pour Gary Johnson, le candidat libertarien, comme beaucoup de jeunes déçus par les deux candidats.

Elle fait partie de «Students for Liberty», l'un des nouveaux mouvements libertariens nés ces deux dernières années à Denver, qui revendiquent plus de libertés individuelles, veulent moins d'État fédéral et s'opposent à toute intervention militaire à l'étranger.

http://www.lefigaro....i-de-romney.php

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