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Obama Presidency


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la question que pose cette élection est est-ce que Romney a perdu parce qu'il est un boulet, ou est-ce que la social-démocratie a gagné, en tout cas les libertariens n'ont pas l'air d'avoir grand-chose à espérer, il faudrait voir les résultats détaillés.

Réponse n°2. Aucun autre candidat n'aurait fait mieux que Romney pour rassembler le centre et la droite, il avait le spectre le plus large. Je suis étonné par la ressemblance avec l'élection présidentielle française, même si Flanby n'a pas un centième du charisme d'Obama, ils ont mobilisé une coalition autour de thèmes progressistes similaires. C'est le premier président américain réélu avec un taux de chômage aussi important, l'économie a donc joué un rôle secondaire par rapport au sociétal, c'est un vrai changement. J'ai lu qu'en Europe Obama aurait été élu avec un score supérieur à 80% et plus de 90% en France, un score soviétique chiraquien.

Peut-être vaut-il mieux se faire à l'idée que l'européanisation de l'Amérique est maintenant effective, et tirer un trait sur l'image qu'on en avait en tant que nation défendant la liberté et la constitution. Ce qu'on appelle les guerres culturelles devrait cependant continuer avec d'autant plus de vigueur que les blancs y deviendront bientôt minoritaires.

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Réponse n°2. Aucun autre candidat n'aurait fait mieux que Romney pour rassembler le centre et la droite, il avait le spectre le plus large. Je suis étonné par la ressemblance avec l'élection présidentielle française, même si Flanby n'a pas un centième du charisme d'Obama, ils ont mobilisé une coalition autour de thèmes progressistes similaires. C'est le premier président américain réélu avec un taux de chômage aussi important, l'économie a donc joué un rôle secondaire par rapport au sociétal, c'est un vrai changement. J'ai lu qu'en Europe Obama aurait été élu avec un score supérieur à 80% et plus de 90% en France, un score soviétique chiraquien.

Peut-être vaut-il mieux se faire à l'idée que l'européanisation de l'Amérique est maintenant effective, et tirer un trait sur l'image qu'on en avait en tant que nation défendant la liberté et la constitution. Ce qu'on appelle les guerres culturelles devrait cependant continuer avec d'autant plus de vigueur que les blancs y deviendront bientôt minoritaires.

Si effectivement l'Amérique s'européanise à grande vitesse, il est important de noter qu'il y a aussi tout un électorat complètement en rupture avec cette tendance et qui veut revenir aux pères fondateurs. J'ai l'impression que la rupture entre les deux camps est de plus en plus nette.

D'autre part j'ai aussi l'impression que sur le plan sociétal, le camp progressiste progresse pas mal, même au sein des républicains. Le thème sociétal a été plutôt absent de la campagne de Romney et les libertariens au sein du GOP sont plus ouverts sur ces questions semble-t-il.

En choisissant un centriste et en faisant des magouilles pendant les primaires, les républicains se sont coupés totalement de cet électorat qui est pro-tea party, pro-Ron Paul ou prête à s'abstenir.

Le GOP doit absolument se réformer de l'intérieur et faire la part belle aux libertariens si elle veut proposer un vrai projet en rupture avec le grand projet abrutissant des démocrates si elle veut reprendre le pouvoir.

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Le score final de Romney est quand même très décevant par rapport aux scores serrés que l'on prévoyait. Avec toute la mouise économique qu'Obama a installé, qui avait permis au GOP de reprendre la chambre des représentants et au Tea-Party d'avoir une grande exposition médiatique, il est quand même incroyable que les républicains n'aient pas réussi à transformer l'essai. La cause on la connait: les traficages lors des primaires, la personnalité de Romney plus filou politicien que conservateur convaincu, et encore moins libertarien. Le GOP doit impérativement faire son Bad godesberg, laisser de côté les néo-cons, le capitalisme de connivence, la dérive social-démocrate sur les budgets, ainsi que tous les illuminés qui l'habitent et sortent des énormités sur les viols et les avortements.

C'est beau à dire, mais il faut regarder en détail quels profils sociologiques se sont déplacés pour voter pour chacun des deux partis ; quels profils ne sont pas allés voter ; quelles sont les raisons qu'ils invoquent pour justifier leur choix. Je serais au GOP, je pousserais à commander une grande enquête sociologique pour en savoir davantage. Il faut davantage de données.

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Et pourquoi 28 grammes? Ils ont fait un savant dosage a base d'éoliennes chimiquement pures?

Et tu vis dans un pays anglo-saxon ? Bon tu n'as trop du suivre les cours de l'or ou de l'argent : 1 oz = 28,349523 g

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Aucun intérêt pour un libertarien de voter pour Romney. Son discours était du pur flip-flop opportuniste.

Il y avait un intérêt : virer Obama. Quant au discours flip-flop, c'est la rançon de la démocratie ; on aurait pu le juger aux actes.

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C'est le premier président américain réélu avec un taux de chômage aussi important, l'économie a donc joué un rôle secondaire par rapport au sociétal, c'est un vrai changement.

Et oui, les "interets de classe", c'est pas le larfeuille :D

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Et oui, les "interets de classe", c'est pas le larfeuille :D

Selon moi ça témoigne surtout du fait qu'en Europe et en Amérique, les conflits entre groupes culturels tendent à supplanter les conflits entre groupes économiques.

Sur ce plan, les républicains sont beaucoup moins armés parce qu'ils parlent d'abord d'économie et de place de l'Etat, se réfèrent encore à l'idée traditionnelle de nation, là où les liberals la découpent en catégories, ils promettent à tours de bras à ces différents groupes culturels qu'ils parviennent à coaliser contre l'épouvantail du conservatisme fiscal.

Celui qui a écrit ça est un gros con.

Pourquoi? C'est le résultat de plusieurs enqûetes d'opinions, et confirmé par l'expérience quand on parle autour de soi.

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Les résultats seront surement difficiles à analyser mais on peut déjà constater deux points :

La démographie électorale joue contre les républicains dans plusieurs états dont le principal est la Virginie qui se colore en bleu par les banlieues de washington (Fairfax, Arlington).

Le vote latino a échappé nettement aux républicains les cartes par comtés de Floride, du Colorado ou même du Texas sont assez éclairantes.

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Celui qui a écrit ça est un gros con.

Ah bon?

Sinon un Obama français c'est pas demain la veille, voici ce qu'une innovation électorale, je parle de Léon Blum premier président du Conseil de religion juive, a attiré comme commentaire :

Pour la première fois, ce vieux pays gallo-romain sera gouverné par un juif

C'est le pétillant Xavier Vallat l'auteur de cet aphorisme. Alors imaginez, un black ou un métis, c'est dead.

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Alors imaginez, un black ou un métis, c'est dead.

Je suis prêt a parier qu'on aura un rebeu président de mon vivant.

Qu'il ne soit pas un gros socialiste pourri, c'est moins sur.

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Selon moi ça témoigne surtout du fait qu'en Europe et en Amérique, les conflits entre groupes culturels tendent à supplanter les conflits entre groupes économiques.

Sur ce plan, les républicains sont beaucoup moins armés parce qu'ils parlent d'abord d'économie et de place de l'Etat, se réfèrent encore à l'idée traditionnelle de nation, là où les liberals la découpent en catégories, ils promettent à tours de bras à ces différents groupes culturels qu'ils parviennent à coaliser contre l'épouvantail du conservatisme fiscal.

Pourquoi? C'est le résultat de plusieurs enqûetes d'opinions, et confirmé par l'expérience quand on parle autour de soi.

Notemment:

- Parce que si Obama avait fait campagne en Europe, (ou pire, en France), il aurait trouvé face à lui des profils bien différents de celui de Romney.

- Parce qu'on l'aurait beaucoup attaqué sur son coté communautariste que les européens n'apprécie que très modérément.

- Parce que son programme qui peut paraître très progressiste et social dem comparé à celui de Romney est très "anti acquis sociaux" comparé aux programmes de nos partis, même comparé à celui de l'UMP, et que même s'il aurait adapté son programme, la moindre mesure du programme de nos partis lui semblerait dangereusement communiste, même à lui.

- Parce qu'il est noir et que quoi qu'on en dise, les noirs sont mieux intégrés aux USA que de ce coté ci du nord de l’Atlantique.

- Parce que ceux qui affirment aujourd'hui qu'ils l'adorent n'ont, pour la quasi totalité d'entre eux, pas lu son programme justement parce qu'ils n'ont pas du voter.

- …

ET donc qu'il aurait pu être élu en Europe ou en France, peut être, mais qu'il aurait été élu avec un score supérieur à 80% et plus de 90% en France, je n'y crois pas une seule seconde, et je n'ai pas peur de dire qu'il faut être soit con, soit ignorant, soit parler sans réfléchir pour l'affirmer et encore plus pour l'écrire.

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Réponse n°2. Aucun autre candidat n'aurait fait mieux que Romney pour rassembler le centre et la droite, il avait le spectre le plus large. Je suis étonné par la ressemblance avec l'élection présidentielle française, même si Flanby n'a pas un centième du charisme d'Obama, ils ont mobilisé une coalition autour de thèmes progressistes similaires. C'est le premier président américain réélu avec un taux de chômage aussi important, l'économie a donc joué un rôle secondaire par rapport au sociétal, c'est un vrai changement. J'ai lu qu'en Europe Obama aurait été élu avec un score supérieur à 80% et plus de 90% en France, un score soviétique chiraquien.

Peut-être vaut-il mieux se faire à l'idée que l'européanisation de l'Amérique est maintenant effective, et tirer un trait sur l'image qu'on en avait en tant que nation défendant la liberté et la constitution. Ce qu'on appelle les guerres culturelles devrait cependant continuer avec d'autant plus de vigueur que les blancs y deviendront bientôt minoritaires.

Le GOP a mal joué tactiquement de ce coté-là, ils auraient au moins pu mettre un latino ou une femme en vice-prez, Romney se fait ramasser par le vote latino.

Des pronostics pour les quatre prochaines années ?

Ça s'annonce tendu niveau gestion du budget, "fiscal cliff" tout ça.

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Bon si tu y vas comme ça, on peut très bien dire que Obama n'aurait pas ce programme s'il vivait en France.

Pour un socialiste français, appliquer le programme d'Obama serait impensable, mais son adversaire aurait quel programme, il serait de quel parti politique ?

Par exemple penses-tu que dans un France sans sécu, Romney passerait face à Obama ? Tu vois que ça ne mène à rien de discuter de ça.

Ce que FJ disait c'est simplement que les sondages faits en Europe montrent, que les européens préfèrent Obama à Romney en France à 98%, c'est tout.

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L'obamania quasie unanime française qui s'étale dans les journaux et à la télé me donne la nausée. Je n'en peux plus. Je suis chez mes parents, et je viens de voir le journal de France 2, qui dans le genre apologétique, larmoyant et casse pieds se pose là.

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