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La redistribution


JackieV

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Bien vu. D'ailleurs, le sujet ne parle pas de redistribution obligatoire.

Le sujet est tout de même fermé, c'est "Pourquoi faut-il une politique de redistribution?" et non pas "Pourquoi faut-il de la redistribution?". Là où l'État ne redistribue pas, c'est-à-dire, dans les pays pauvres, il y a une redistribution qui, en terme de flux, vaut bien celle qu'on connaît dans les pays riches.

Du point de vue individualiste, le sujet pourrait être pris ainsi : "Pourquoi faut-il une politique de redistribution?" Réponse : parce que, autrement, la cohésion des familles serait bien plus importante et nuirait à la liberté d'accomplissement personnel des individus.

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Dans le cadre de la redistribution, tu peux citer un intéressant article, paru dans une revue aussi sérieuse que son contenu est parodique : The Optimal Taxation of Height - A Case Study of Utilitarian Income Redistribution, par Gregory Mankiw et Matthew Weinzierl. (Trouvable sur Internet)

A : Historique des débats sur l'intervention de l'Etat.

- Même Smith prévoit un rôle pour l'Etat

Fabriquer les portes coupe-feu, entre autres. :icon_up:

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J'y ai repensé, mais en relisant ton SOS je me plonge dans le brouillard:

Comme vous le savez peut-être, je suis étudiant. Et il se trouve que j'ai un exposé à terminer avec un collègue pour jeudi prochain sur le thème "Les prélèvements obligatoires", thème que j'avais choisi en début d'année car donnant matière - pensais-je - à fustiger l'intervention de l'Etat dans l'économie. Seulement voilà, je décrouvre la semaine dernière, horreur et damnation, l'intitulé exact du sujet : "Pourquoi faut-il une politique [étatique] de redistribution?"

Voilà. Vous savez tout. Maintenant, vous comprenez mon désarroi.

Je décidai toutefois, après avoir pesté contre la pensée unique gauchiste et la propagande pro-étatique professorale, de ne pas me laisser abattre et de riposter. J'ai donc élaborer une problématique à la limite du hors-sujet pour pouvoir imposer à mon partenaire (qui ne comprend rien à l'économie) une partie sur les "limites" de la redistribution d'Etat. Et c'est là que je fais appel à vous.

J'aimerai, si vous accepter, que vous m'aidiez à remplir cette partie de mon exposé (qui est construit sur le modèle d'une dissertation). L'idéal serait : deux sous-parties purement économiques, une sous-partie éthique (sur l'injustice de la redistribution) ; trois sous-parties économiques étant tout aussi bien. A défaut d'une argumentation construite (que je serai heureux d'accepter, croyez-moi), je n'attends de vous que des pistes pour m'aider dans ma réflexion (idées, liens, etc). Néanmoins, tout raisonnement construit et approfondi est le bienvenu.

Inutile de préciser, je crois, que le corpus de documents destiné à nous aider à construire notre réflexion n'est composé que de textes tirés d'Alter Eco… Déprimant.

Pas trés claire, ta demande: tu veux finalement affronter "la bête" ou bien lui fournir ce qu'elle veut entendre, histoire de passer ton examen ?

Dans le premier cas, tu ne devies en rien de ton projet initial, donc ou est la nouveauté ?

Dans le deuxième, t'es mal: tu devras donc disserter et argumenter au mépris (voire carrément contre) tes convictions: pas trés agréable, ni trés facile…

Mais alors, ta deuxième réponse (citation en dessous) n'a pas de sens:

Merci, mais je ne pense pas traiter du problème de la santé. La santé et l'éducation sont pour moi les seuls domaines dans lesquels l'Etat peut et doit légitimement intervenir.

Voilà deux domaines ou tu pourrais donc dire ce que l'on veut entendre sans même faire offense à ta conscience et… tu refuses d'exploiter ce filon!

:icon_up::doigt::mrgreen:

Z'êtes quan'mêm bizarres dans ces "Grandes Ecoles" (SciencePo, HEC, ENA…)

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Notre ami a poil est juste entrain de se faire gentillement formater comme une vulgaire disquette.

Possible mais, comme on le voit, il y a pas mal de bogues…

A noter que le formatage musculaire - dans une salle de fitness du secteur privé, sans doute - semble avoir donné de bien meilleurs résultats. :icon_up:

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A la question "Pourquoi faut-il une politique de redistribution", peut-être faut-il répondre en exprimant la vérité:

Parceque cette politique est mise en place par un gouvernement dont les membres privilégiés s'efforcent ainsi de maintenir une population asservie dans un état de pauvreté ne permettant pas l'émergence de contre-pouvoirs qui nuiraient à la transmission pérénne des prérogatives étatiques d'une génération à la suivante.

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IEP = instituts d'études politiques.

Un bon politicien ne doit-il pas savoir défendre n'importe quoi ? Y compris contre ses propres convictions ?

Il serait plus interessant de faire véritablement l'exercice et de démonter les positions libérales non ? :icon_up:

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[…]

Z'êtes quan'mêm bizarres dans ces "Grandes Ecoles" (SciencePo, HEC, ENA…)

C'est là toute la contradiction du personnage, je crois…

J'aurais bien du mal à t'expliquer avec cohérence ma position sur le sujet car elle est à bien des égards incohérente. Si tu veux je pense qu'il doit y avoir une redistribution résiduelle, un sorte de "mal nécéssaire" ou de "coercition fiscale minimale" (des expressions dont l'utopisme facilement démontable par l'argumentation libérale, j'en suis conscient) destinée à empêcher le quidam de tomber dans la misère humaine la plus totale. Je pense que l'éducation et la santé sont deux domaines auxquelle chacun devrait pouvoir avoir accès indépendemment de ses revenus ou même de contribution à la société.

Après traiter de cela dans un exposé… Non. Pas envie. Probablement parce que je ne suis pas sûr moi-même de ma position.

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Tu devrais lire, si ce n'est pas déjà fait, "Capitalism and freedom" de Milton Friedman. Il traite de la redistribution sous un angle utilitariste, et explique comment mettre en place une redistribution "intelligente", notamment dans le domaine de l'éducation.

C'est ce que je dis aux socialistes : si vous voulez faire du socialisme, faites au moins du socialisme intelligent !

edit : si ton argument est qu'il faut accorder santé et éducation à ceux qui n'en foutent pas une, alors tu peux ajouter la nourriture et le logement !

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Si tu veux je pense qu'il doit y avoir une redistribution résiduelle, un sorte de "mal nécéssaire" ou de "coercition fiscale minimale" (des expressions dont l'utopisme facilement démontable par l'argumentation libérale, j'en suis conscient) destinée à empêcher le quidam de tomber dans la misère humaine la plus totale. Je pense que l'éducation et la santé sont deux domaines auxquelle chacun devrait pouvoir avoir accès indépendemment de ses revenus ou même de contribution à la société.

La philanthropie est largement suffisante pour résoudre ce problème et plus efficace que la solution étatique. C'est ça qui est beau dans le libéralisme. C'est que ce qui est moral est aussi ce qui est le plus efficace.

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La philanthropie est largement suffisante pour résoudre ce problème et plus efficace que la solution étatique. C'est ça qui est beau dans le libéralisme. C'est que ce qui est moral est aussi ce qui est le plus efficace.

Je ne peux pas vous laisser dire de pareilles sottises. En France, avant l'école gratuite, tout un qui voulait accéder à l'éducation ne le pouvait point.

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Je ne peux pas vous laisser dire de pareilles sottises. En France, avant l'école gratuite, tout un qui voulait accéder à l'éducation ne le pouvait point.

Timur pense peut-être à la situation actuelle où les philantropes ont davantage de moyens.

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Tu devrais lire, si ce n'est pas déjà fait, "Capitalism and freedom" de Milton Friedman. Il traite de la redistribution sous un angle utilitariste, et explique comment mettre en place une redistribution "intelligente", notamment dans le domaine de l'éducation.

C'est ce que je dis aux socialistes : si vous voulez faire du socialisme, faites au moins du socialisme intelligent !

Et quelle est sa position sur le sujet, rapidement?

Mes positions sur le logement et l'alimentation sont similaires, quoique je pense que l'action de l'Etat doit y être encore plus marginale.

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Merci l'Etat.

Comprend pas.

Ce que je voulais dire : la richesse réelle est plus grande aujourd'hui. Pour assurer le minimum vital, il faut dépenser moins en terme relatif qu'à l'époque où l'éducation gratuite et obligatoire a été instaurée. Il est donc plus facile à la philantropie d'assurer le minimum vital.

Rien à voir avec l'aveuglement idéologique, seulement tu veux un peu d'état dans la santé, l'éducation, le logement et l'alimentation. Alors, je me pose la question, parce que ce n'est pas très cohérent.

Il peut intervenir sans gérer ces différents domaines de bout en bout ( sous la forme d'une allocation pour les familles pauvres.)

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Rien à voir avec l'aveuglement idéologique, seulement tu veux un peu d'état dans la santé, l'éducation, le logement et l'alimentation. Alors, je me pose la question, parce que ce n'est pas très cohérent.

Je ne vois pas où est l'incohérence… Mon "un peu d'Etat" se limiterait à une revenu de subsistance, une assurance publique facultative quasi-gratuite pour les indigents, par exemple, et la subvention publique d'associations du style DAL pour le logement. Mais éducation gratuite pour tous, par contre. Et ça j'y tiens, au moins jusqu'au niveau bac.

Comprend pas.

Si la charité est riche aujourd'hui c'est avant tout grâce à la subvention publique…

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Je ne peux pas vous laisser dire de pareilles sottises. En France, avant l'école gratuite, tout un qui voulait accéder à l'éducation ne le pouvait point.

Non. Prend par exemple la région des Escartons, autour de Briançon, qui bénéficiait d'une liberté économique et politique assez large vis-à-vis du Royaume de France, et où il y avait en moyenne avant la Révolution Française un précepteur pour trois à cinq enfants. D'une manière générale, la Révolution Française a fait table rase des institutions éducatives précédentes, provoquant un recul assez dramatique du taux d'alphabétisation qui ne sera compensé que 70 ans après.

Si la charité est riche aujourd'hui c'est avant tout grâce à la subvention publique…

Charité 10 (oui, dix !) fois plus importante par personne aux Etats-Unis, où le revenu est moins brutalement spolié qu'en France.

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Je ne vois pas où est l'incohérence… Mon "un peu d'Etat" se limiterait à une revenu de subsistance, une assurance publique facultative quasi-gratuite pour les indigents, par exemple, et la subvention publique d'associations du style DAL pour le logement. Mais éducation gratuite pour tous, par contre. Et ça j'y tiens, au moins jusqu'au niveau bac.

Déjà, qu'entends-tu par "quasi-gratuite"? Ensuite, le DAL, y a rien de plus socialiste, rien à voir avec un revenu de subsistance ou une allocation universelle par exemple. Donc non, ce que tu prônes n'a finalement rien de libéral. Et enfin, rien n'est gratuit. L'argent, faut bien la voler prendre quelque part, et ça, c'est dans mes poches que l'état le prend. Et cet argent qu'il me prend, je pourrais très bien la donner volontairement à une fondation pour l'éducation.

Si la charité est riche aujourd'hui c'est avant tout grâce à la subvention publique…

Bille Gates, ça ne te dit rien? Visiblement la solidarité - et une solidarité forcée, ce n'est plus une solidarité - pour toi ne peut venir que de l'état ; encore une fois, rien de libéral, du moins c'est ce qui transparaît.

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