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Le filtrage du web annoncé par l'Élysée


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La répression des fraudes va contrôler les principaux blogs français

24 janvier

Les blogs influents en France risquent de recevoir la visite de la répression des fraudes (DGCCRF) cette année, ou au moins d’être contactés par celle-ci. En effet, Frédéric Lefebvre, secrétaire d’Etat chargé du Commerce, veut mettre un terme à la pratique répandue sur divers sites internet de mettre en ligne de faux avis de consommateurs pour faire en réalité la promotion des produits et services d’une entreprise (l’inverse existe aussi avec la mise en ligne de faux avis de consommateurs pour critiquer sévèrement une entreprise concurrente). La DGCCRF vient de se voir confier la mission de vérifier si sur des sites d’ecommerce, sur des réseaux sociaux, sur des forums ce type d’autopromotion existe.

Toutefois la répression des fraudes va aussi vraisemblablement se tourner vers les blogs les plus influents en France pour procéder à des vérifications afin de déterminer si certains billets ne constituent pas en réalité une publicité déguisée effectuée à la demande d’un annonceur avec versement d’une contrepartie financière, ou d’un autre avantage, au blogueur. Ceux qui rédigent de tels billets sont donc invités, encore plus qu’auparavant, à bien ajouter, et d’une façon très visible, une mention similaire à, par exemple, "Publi-Rédactionnel", ce qui montre la volonté de ne pas tromper le lecteur.

(badurl) http://www.davidtate.fr/La-repression-des-fraudes-va (badurl)

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Toutefois la répression des fraudes va aussi vraisemblablement se tourner vers les blogs les plus influents en France pour procéder à des vérifications afin de déterminer si certains billets ne constituent pas en réalité une publicité déguisée effectuée à la demande d’un annonceur avec versement d’une contrepartie financière, ou d’un autre avantage, au blogueur.

Après les pédonazis, les vilains fraudeurs publicitaires. C'est pathétique…

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Pendant ce temps, Pascal Nègre, dans son joli costume de maquereau albanais, nous propose de limiter l'écoute gratuite afin de favoriser l'illimité. C'est un raisonnement Universal Music, ne cherchez pas à comprendre.

(badurl) http://www.wikio.fr/vote?url=http://h16free.com/2011/01/25/6637-pascal-negre-a-encore-trop-de-clients (badurl)

RT : http://twitter.com/#!/_h16/status/29816289572683776

pascal-negre.jpg

(badurl) http://www.pcinpact.com/actu/news/61569-christine-albanel-deezer-dailymotion-rachat.htm (badurl)

Albanel pourrait plus ou moins surveiller Deezer et Dailymotion, la limite d'écoute pour bientôt ?

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(badurl) http://www.pcinpact.com/actu/news/61569-christine-albanel-deezer-dailymotion-rachat.htm (badurl)

Albanel pourrait plus ou moins surveiller Deezer et Dailymotion, la limite d'écoute pour bientôt ?

Rappelons que l'historique de France Telecom en matière de rachat de sociétés internet (j'entends par là de petites société active dans des secteurs connexes, voire très connexes de l'activité actuelle) comprend la société iFrance je crois, une bien belle opération comme on sait si bien le faire dans le CAC. :icon_up:

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J'aurais quand même pensé que cela aurais pris un peu plus de temps mais non même pas trois jours après le souhait de Pascal Nègre, tout est quasi déjà en place pour mettre Deezer au pas, si cela ce n'est pas un plan prévu d'avance :icon_up:

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C'est Pascalounet qui est content avec plein d'argent gratuit qui lui tombe du ciel de l'assemblée de nos poches pour trouver les moyens de s'en faire encore plus : http://www.numerama.com/magazine/17948-la-…urs-prives.html

Les députés ont adopté au milieu de la nuit mardi soir un amendement déposé au dernier moment par le gouvernement, qui donne à l'Hadopi le droit de piocher dans son budget pour subventionner des "projets innovants" participant au développement de l'offre légale.
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A rajouter avec les dernières innovations légales ('info économiques' et censure totale) et fiscales (la sacem peut piocher dans les données détenues par Bercy).

Il se passe actuellement des trucs concernant le numérique à l'Assemblée Nationale, j'ai du mal à y croire.

rt : http://twitter.com/#!/_h16/status/32742583889297411

(badurl) http://www.wikio.fr/vote?url=http://h16free.com/2011/02/02/6807-linformation-economique-cheval-de-troie-des-dictateurs (badurl)

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Coppola : « Les étudiants devraient pouvoir télécharger »

Dans une brillante interview accordée à The 99 % il y a quelques semaines, Francis Ford Coppola, le réalisateur (entre autres) de la saga The Godfather (Le Parrain) et d’Apocalypse Now, a abordé des sujets proches des nôtres, notamment sur la rémunération des artistes.

Gagner sa vie en tant qu'artiste

« Vous devez vous rappeler que cela fait seulement une petite centaine d’années que les artistes travaillent en gagnant de l’argent » a-t-il ainsi répondu à une question portant sur la difficulté pour un jeune artiste de distribuer et commercialiser ses œuvres.

« Les artistes n’ont jamais eu d’argent. Les artistes avaient des patrons ou le chef de l’Etat ou le duc de Wemar ou d’ailleurs, ou l’église, le pape. Ou bien ils avaient un autre travail. J’ai un autre emploi. Je fais des films. Personne ne me dit quoi faire. Mais je gagne de l’argent dans l’industrie viticole. Tu as un autre travail et tu te lèves à 5 heures du matin pour travailler sur ton script. »

"Je vais me faire tuer pour avoir dit cela"

Pour Coppola, bientôt âgé de 72 ans, la mode des artistes devenant millionnaires appartient déjà au passé. « Parce que nous entrons dans une nouvelle ère, peut-être que l'art sera libre » se demande-t-il.

« Peut-être que les étudiants ont raison. Ils devraient pouvoir télécharger de la musique et des films. Je vais me faire tuer pour avoir dit cela, mais qui a dit que l’art devait coûter de l’argent ? Et donc, qui a dit que les artistes devaient en tirer de l’argent ? »

"Il a 200 ans, il n'y avait pas d'enregistrement"

Le réalisateur du Parrain revient d’ailleurs rapidement sur l’histoire des artistes afin de peser un peu plus son argumentation : « Dans l'ancien temps, il y a 200 ans, si vous étiez un compositeur, la seule façon de gagner de l’argent était de voyager avec l’orchestre et d’en être le chef d’orchestre, car vous étiez alors payé en tant que musicien. Il n’y avait pas d’enregistrement. Il n’y avait pas de royalties (redevance). Je dirais donc : "essayez de séparer l’idée de faire du cinéma avec celle d’en vivre et de gagner de l’argent." Parce qu’il y a d’autres moyens. »

"Vous n’allez pas les forcer à payer 20 dollars un DVD"

Pour rappel, Coppola n'en est pas à ses premiers propos sur le sujet. En décembre 2009, le père de Sofia Coppola avait notamment affirmé qu'il était vain de lutter contre le téléchargement illégal :

« On ne peut pas combattre le piratage. Les majors s’engouffrent dans la 3D, mais c’est illusoire. Pirater c’est mal, bien sûr. Mais condamner des gamins parce qu’ils s’échangent des fichiers de films est une aberration. Ce n’est pas du piratage! Vous n’allez pas les forcer à payer 20 dollars un DVD ! C’est complètement idiot… »

Rédigée par Nil Sanyas le mercredi 02 février 2011 à 15h52 (9072 lectures)

http://www.pcinpact.com/actu/news/61689-fr…ms-musiques.htm

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Plus c'est gros…

Les députés ont adopté au milieu de la nuit mardi soir un amendement déposé au dernier moment par le gouvernement, qui donne à l'Hadopi le droit de piocher dans son budget pour subventionner des "projets innovants" participant au développement de l'offre légale. Un cavalier législatif défendu par Frank Riester (UMP), qui sera porté devant le Conseil constitutionnel par l'opposition.

Ils espéraient sans doute que ça passe inaperçu. Raté. Lors de l'examen du projet de loi de simplification et d'amélioration de la qualité du droit, au cours duquel il a sauvé l'accès de la Sacem aux fichiers du fisc, le gouvernement a déposé mardi à la dernière minute un amendement repéré par Samuel Authueil, qui modifie la loi Hadopi. Il a été adopté après minuit par une majorité disciplinée.

http://www.numerama.com/magazine/17948-la-…urs-prives.html

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Huhuhu. Bisque bisque rage.

La NSA, la DGSE et la DCRI ne disent pas merci à l’Hadopi

le recours croissant des internautes à des outils et technologies de cryptographie et de protection de la vie privée, afin de se protéger de l’Hadopi, ou de la censure du Net comme c’était le cas en Tunisie notamment, embête très sérieusement les services de renseignement américains, mais également français.

(badurl) http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2011/02/04/les-services-de-renseignement-ne-disent-pas-merci-a-lhadopi/ (badurl)

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Bah oui forcément : même si on ne peut pas casser PGP, on peut facilement détecter que quelqu'un fait un usage intensif du cryptage. Si seuls quelques personnes l'utilisent, c'est très facile d'examiner un à un les cas pour voir si c'est un étudiant en informatique qui découvre PGP, un script-kiddie qui se la joue, etc. Et si quelqu'un ne colle pas au profil (ex: un homme d'affaires de 50 ans qui se met d'un seul coup à utiliser PGP pour toutes ses correspondances avec un autre homme d'affaires) on peut appeler les services compétents (en l'occurrence probablement le fisc). Si par contre on a un usage de masse, c'est fini.

Ça fait des années que les gens qui travaillent dans le domaine de la crypto cherchent à la fois des méthodes pour cacher le fait qu'on émet des messages cryptés (stéganographie par exemple, ce qui revient un peu au même : noyer le message crypté dans une masse de données ordinaires de façon à ne pas faire tilter les algorithmes statistiques) et bien sûr des contre-mesures pour les détecter quand même.

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Oui on le voit arriver avec ses gros sabots et sa métaphore de l'ambulance qui a un passage prioritaire sur les autres véhicules et sur le fait que c'est l'état, bien sûr, qui va s'ériger en juge de la web neutrality (discrimination positive toussa, Halde et réseaux sociaux…).

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Bientôt en France ?

http://arstechnica.com/tech-policy/news/20…ers-know-it.ars

Court confirms: IP addresses aren't people (and P2P lawyers know it)

Wrapping up the last of the United Kingdom's notorious copyright infringement "pay up" letter cases, a UK patent and copyright judge has had a major revelation. Just because some lawyer cites an Internet Protocol (IP) address where illegal file sharing may have taken place, that doesn't mean that the subscriber living there necessarily did the dirty deed. Or is responsible for others who may have done it.

"What if the defendant authorises another to use their Internet connection in general and, unknown to them, the authorised user uses P2P software and infringes copyright?" asked His Honour Judge Birss QC last Tuesday.

What indeed? The question comes in the case of MediaCAT Limited versus 27 defendants accused of sharing online porn. The copyright holding group is represented by lawyer Andrew Crossley of ACS law. He wants around £500 apiece from the accused, even though most of his cases show little evidence of individual guilt.

That's not the only legal snag Judge Birss noticed. He was particularly irritated over evidence that ACS was trying to withdraw the questionable complaints in a bid to sue the defendants again under better circumstances, and with a new firm: GCB.

"The GCB episode is damning in my judgment," Birss warned. "This shows that Media CAT is a party who, while coming to court to discontinue, is at the very same time trying to ram home claims formulated on exactly the same basis away from the gaze of the court. That will not do."

What does "unsecured" mean again?

But what makes the England and Wales Patent County Court ruling particularly interesting is the jurist's obvious skepticism about what has become the central dogma behind these suits—that a torrent share associated with a specific IP address is grounds for legal action against a specific human being. The lawyers argued that, even if the Internet subscriber hadn't done the deed, he or she had presumably let someone else use their network, and so were therefore responsible for this "authorized" use.

"Does the act of authorising use of an Internet connection turn the person doing the authorising into a person authorising the infringement within s16(2)?" Birss asked. "I am not aware of a case which decides that question either."

"s16(2)" is a reference to that section of the UK's Copyright, Designs, and Patents Act of 1988. We've italicized the key word in play: "Copyright in a work is infringed by a person who without the licence of the copyright owner does, or authorises another to do, any of the acts restricted by the copyright." But authorizing a guest to play some online game can hardly be seen as an authorization for that guest to start downloading copyrighted material; if that happens, why would the subscriber be responsible?

Birss had even more concerns:

Then there is the question of whether leaving an Internet connection "unsecured" opens up the door to liability for infringement by others piggy backing on the connection unbeknownst to the owner. Finally, what does "unsecured" mean? Wireless routers have different levels of security available and if the level of security is relevant to liability—where is the line to be drawn? No case has decided these issues but they are key to the claimant's ability to… say—one way or another there is infringement here.

Who knew?

All this may seem rather obvious to Ars readers, but these are key principles that are only now finding their way in major judicial opinions. The revelations could have some serious implications for the UK's Digital Economy Act, too. That law requires ISPs to forward P2P warning letters from copyright holders, and it opens the door to throttling and Internet disconnection for repeat infringement.

Central to the Act's enforcement logic is the idea that the activities associated with an IP address demonstrate the culpability of the address owner. Such is the official fealty to this precept that last year one UK government defender of the Act mistakenly called IP your "Intellectual Property" address.

But Judge Birss has clearly discovered that the digital emperor of this assumption has few if any garments. "Proof that a person owns a photocopier does not prove they have committed acts of copyright infringement," he continued:

All the IP address identifies is an internet connection, which is likely today to be a wireless home broadband router. All Media CAT's monitoring can identify is the person who has the contract with their ISP to have internet access. Assuming a case in Media CAT's favour that the IP address is indeed linked to wholesale infringements of the copyright in question… Media CAT do not know who did it and know that they do not know who did it.

Oops. The judge has given ACS:Law two weeks to continue the case or pay the defendants' legal expenses (or "wasted costs" as they're called in the UK). Crossley and MediaCAT have already closed up their operations, but they may still be targeted in a "group complaint" (like a class action here in the US) brought by defense lawyers at the major law firm Ralli.

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Tout est bon pour partir à l'assaut du web:

Conformément à une directive européenne devant être transposée dans la législation française d'ici le 25 mai 2011, le gouvernement a annoncé qu’il allait encadrer l’usage des cookies sur Internet.

Comme l'a précisé le ministère de l’Industrie, ne seront pas concernés les cookies simplifiant la navigation comme ceux conservant l'identifiant et mot de passe de l’utilisateur sur un site de vente en ligne par exemple, mais ceux utilisés dans le cadre de la publicité ciblée pour proposer des publicités plus en rapport avec les centres d’intérêt de l'internaute.

Cet encadrement vise à éviter les dérives et à protéger la vie privée des internautes, avec des cookies que l'on estime souvent utilisés de manière excessive et qui vont parfois trop loin dans la collecte d’informations. Il va se traduire par l’obligation d’informer l’internaute sur l’usage exact du cookie et de lui demander l’autorisation d’installation au préalable.

(badurl) http://www.generation-nt.com/publicite-ciblee-cookies-encadrement-actualite-1156941.html (badurl)

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  • 3 weeks later...

Pffff, mais qu'ils sont crétins c'est pas possible : déjà ils croient que les cookies servent à stocker les identifiants et mot de passe pour les fonctionnalités du genre "remember me", en plus ils s'imaginent que les mots de passe sont stockés en clair dans les bases de données des hébergeurs.

Dans tous les cas c'est très bizarre comme demande, ça fait limite social engineering, un peu comme s'ils voulaient se donner les moyens d'accéder à d'autres comptes en devinant les mots de passe. Si la justice à besoin des données il n'y a jamais eu besoin de toutes ces informations pour que les hébergeurs les donnent.

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Pffff, mais qu'ils sont crétins c'est pas possible : déjà ils croient que les cookies servent à stocker les identifiants et mot de passe pour les fonctionnalités du genre "remember me"

Heuu c'est pas le cas? J'ai du louper un épisode :icon_up:

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Heuu c'est pas le cas? J'ai du louper un épisode :icon_up:

À moins de faire ça comme des gros gorets, non il n'y a pas d'information sensible dans les cookies. Mais évidemment il y a des sites de gros gorets <–<

Sur le principe on a juste besoin de savoir que tu t'es authentifié avec succès une fois sur le PC en question, et pour ça il suffit de mettre un jeton d'identification dans le cookie. Un jeton c'est une série de chiffres autant aléatoire que possibles qui est généré après l'authentification.

Par exemple si tu utilises Facebook ou LinkedIn avec la fonctionalité "garder ma session active", et que tu vas voir tes cookies tu pourras voir cela. Chez LinkedIn il y a un machin appelé 'leo_auth_token' dans les cookies, c'est assez transparent comme nom. En tous cas il n'y a pas ton email, ni ton mot de passe, ça serait un gros trou de sécurité sinon.

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À moins de faire ça comme des gros gorets, non il n'y a pas d'information sensible dans les cookies. Mais évidemment il y a des sites de gros gorets <–<

Sur le principe on a juste besoin de savoir que tu t'es authentifié avec succès une fois sur le PC en question, et pour ça il suffit de mettre un jeton d'identification dans le cookie. Un jeton c'est une série de chiffres autant aléatoire que possibles qui est généré après l'authentification.

Par exemple si tu utilises Facebook ou LinkedIn avec la fonctionalité "garder ma session active", et que tu vas voir tes cookies tu pourras voir cela. Chez LinkedIn il y a un machin appelé 'leo_auth_token' dans les cookies, c'est assez transparent comme nom. En tous cas il n'y a pas ton email, ni ton mot de passe, ça serait un gros trou de sécurité sinon.

Ha ok… oui y'a un token… mais je me demandais comment tu faisais sans cookie pour te rappeler quelqu'un ^^

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