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Union européenne


Messages recommandés

il y a 33 minutes, Hugh a dit :

https://reason.com/blog/2018/10/25/european-court-womans-defamation-muhamma

 

"European court: Woman's defamation of Muhammad doesn't count as free expression"

 

C'est vrai ça?

 

Helas Oui.

On en discute sur le topic sur la liberté d'expression: 

 

 

Par contre ce n'est pas la court de l'Union européenne, c'est celle du conseil de l'Europe qui est un organe indépendant de l'UE bien que son droit s'applique à l'UE.

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Suite à la vidéo du JdG qui explique ses déboires avec l'article 13 et la quasi-mort à venir de Youtube, je découvre un peu le bordel...

 

https://www.developpez.com/actu/214532/Directive-Copyright-les-articles-11-et-13-expliques-par-un-informaticien-britannique-pour-ceux-qui-n-en-ont-pas-encore-compris-les-consequences/

 

A noter aussi comme le signale un mec dans les commentaires que ça peut s'appliquer au LL: si les plateformes logicielles doivent aussi faire du scan automatique, ça veut dire qu'un bout de code breveté pourrait bloquer tout upload/patch d'un logiciel libre dont un morceau de code serait trop ressemblant... (bon vu que les brevets logiciels existent pas en Europe je sais pas si c'est crédible)

 

mais belle saloperie en tout cas.
 

 

 

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Je lis par hasard que Samsung Electronics Europe a reçu en 2015 plus d'un million d'euro de subventions de l'UE:

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_Samsung#cite_note-38

 

http://ec.europa.eu/transparencyregister/public/consultation/displaylobbyist.do?id=40471017282-57

 

ça correspond à quoi à votre avis ? L'UE finance des sites implantés dans les pays membres ?

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J'ai hésité à le mettre dans le topic TIL.

Petite devinette et sans tricher, qui a dit: "L'Europe peut saisir à nouveau le gouvernail de la civilisation mondiale si elle arrive à réaliser un tant soit peu d'unité politique."?

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Il y a 4 heures, Zagor a dit :

Petite devinette et sans tricher, qui a dit: "L'Europe peut saisir à nouveau le gouvernail de la civilisation mondiale si elle arrive à réaliser un tant soit peu d'unité politique."?

 

Woa, t'es dur là. Indice: le siècle, la nationalité, le courant politique ?

 

(Non parce que l'européisme c'est un truc de plus en plus mainstream et trans-courants depuis le milieu du 19ème siècle, hein).

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Il y a 17 heures, Zagor a dit :

J'ai hésité à le mettre dans le topic TIL.

Petite devinette et sans tricher, qui a dit: "L'Europe peut saisir à nouveau le gouvernail de la civilisation mondiale si elle arrive à réaliser un tant soit peu d'unité politique."?

Adolf Hitler ? :mrgreen:

Il aurait plutôt parlé de l'Allemagne donc c'est probablement faux.

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Il y a 1 heure, Neomatix a dit :

Adolf Hitler ? :mrgreen:

Il aurait plutôt parlé de l'Allemagne donc c'est probablement faux.

 

Tu étais très proche, c'est Benito Mussolini. Comme quoi le fascisme se concevait comme un universalisme.

Plus j'en apprends sur ce dernier plus je me dit qu'il est un des pères des sociaux-démocrates modernes.

 

Quand on sait qu'il a aussi sorti ça:

"Notre système n'est ni le capitalisme d'État ni le collectivisme, mais une création intermédiaire. Je pense que l'ordre social prime l'ordre économique."

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Je prends les points Godwin pour vous alors.

"Les peuples d'Europe représente une seule famille dans le monde. Il n'est pas très intelligent d'imaginer que dans un espace aussi étroit que celui de l'Europe, une communauté de peuples puisse longtemps maintenir des systèmes de lois reposant sur des conceptions différentes."

-Adolf Hitler, Discours au Parlement, 7 mars 1936.

"Une fédération européenne, basée sur les mêmes principes que ceux de l'Allemagne fédérale, mènerai à une Europe désarmée, formant un bloc solide dans lequel chaque pays conserverait sa propre administration, ses propres coutumes et religions. L'abolition des barrières douanières créerai une grande Autarcie européenne, avec la prévalence du libre-échange sur le Continent."

-Otto Strasser, Hitler and I (1940), p.82.


"L'Europe est à présent trop petite pour des souverainetés querelleuses et indépendantes. Une Europe fragmentée est à présent trop petite pour préserver sa nature individuelle et rester en paix tout en se maintenant comme une puissance dans le monde."

-Cécile von Renthe-Fink, Note sur l'établissement d'une confédération européenne, août 1943.

 

Plus le point bonus couple franco-allemand: "Sans l'écrasement du bolchévisme, pas d'Europe." -Jacques Doriot.

"On parle souvent d’Europe, c’est un mot auquel, en France, on n’est pas encore très habitué. On aime son pays parce qu’on aime son village. Pour moi, Français, je voudrais que demain nous puissions aimer une Europe dans laquelle la France aura une place qui sera digne d’elle.
Pour construire cette Europe, l’Allemagne est en train de livrer des combats gigantesques. Elle doit, avec d’autres, consentir d’immenses sacrifices. Et elle ne ménage pas le sang de sa jeunesse. Pour la jeter dans la bataille, elle va la chercher dans les usines et aux champs. Je souhaite la victoire de l’Allemagne, parce que, sans elle, le bolchevisme, demain, s’installerait partout.
Ainsi donc, comme je vous le disais le 20 avril dernier, nous voilà placés devant cette alternative : ou bien nous intégrer, notre honneur et nos intérêts vitaux étant respectés, dans une Europe nouvelle et pacifiée, ou bien nous résigner à voir disparaître notre civilisation
."
-Pierre Laval, « Allocution radiodiffusée du 22 juin 1942 », Les Nouveaux Temps, 24 juin 1942.

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il y a 28 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

Je prends les points Godwin pour vous alors.

"Les peuples d'Europe représente une seule famille dans le monde. Il n'est pas très intelligent d'imaginer que dans un espace aussi étroit que celui de l'Europe, une communauté de peuples puisse longtemps maintenir des systèmes de lois reposant sur des conceptions différentes."

-Adolf Hitler, Discours au Parlement, 7 mars 1936.

"Une fédération européenne, basée sur les mêmes principes que ceux de l'Allemagne fédérale, mènerai à une Europe désarmée, formant un bloc solide dans lequel chaque pays conserverait sa propre administration, ses propres coutumes et religions. L'abolition des barrières douanières créerai une grande Autarcie européenne, avec la prévalence du libre-échange sur le Continent."

-Otto Strasser, Hitler and I (1940), p.82.


"L'Europe est à présent trop petite pour des souverainetés querelleuses et indépendantes. Une Europe fragmentée est à présent trop petite pour préserver sa nature individuelle et rester en paix tout en se maintenant comme une puissance dans le monde."

-Cécile von Renthe-Fink, Note sur l'établissement d'une confédération européenne, août 1943.

 

Plus le point bonus couple franco-allemand: "Sans l'écrasement du bolchévisme, pas d'Europe." -Jacques Doriot.

"On parle souvent d’Europe, c’est un mot auquel, en France, on n’est pas encore très habitué. On aime son pays parce qu’on aime son village. Pour moi, Français, je voudrais que demain nous puissions aimer une Europe dans laquelle la France aura une place qui sera digne d’elle.
Pour construire cette Europe, l’Allemagne est en train de livrer des combats gigantesques. Elle doit, avec d’autres, consentir d’immenses sacrifices. Et elle ne ménage pas le sang de sa jeunesse. Pour la jeter dans la bataille, elle va la chercher dans les usines et aux champs. Je souhaite la victoire de l’Allemagne, parce que, sans elle, le bolchevisme, demain, s’installerait partout.
Ainsi donc, comme je vous le disais le 20 avril dernier, nous voilà placés devant cette alternative : ou bien nous intégrer, notre honneur et nos intérêts vitaux étant respectés, dans une Europe nouvelle et pacifiée, ou bien nous résigner à voir disparaître notre civilisation
."
-Pierre Laval, « Allocution radiodiffusée du 22 juin 1942 », Les Nouveaux Temps, 24 juin 1942.

 

Merci pour ces élements, cela permettra d'alimenter ma réserve de citation pour troller les europeistes constructivistes.

Tu as les sources de ceux-ci, s'il te plait?

 

il y a 11 minutes, Rübezahl a dit :

tout petit florilège :

https://uplib.fr/wiki/Mussolini

on voit que les idées du personnage ne sont pas mortes avec lui.

 

Il y a un livre intéressant appelé three new deals qui met en parallèle les système fasciste, nazi et rooseveltien (Franklin par Theodore, evidemment). Le dernier semble avoir repris des élements du fascisme Mussolinien de manière plus ou moins volontaire au début et  certains éléments sont resté.  La folie raciste des nazis fait que le fascisme mussolinien est désormais associé à celle-ci alors qu'à la base c'est plus un pendant autoritaire de la social-démocratie/ libéralism americain

 

il y a 43 minutes, Bézoukhov a dit :

 

Le fascisme mussolinien se considérait comme un continuateur de Rome.

 

Et donc le centre d'une civilisation universelle

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  • 2 weeks later...
Il y a 2 heures, Zagor a dit :

Parce que là c'est grave ce niveau d'infantilisation.

 

Le nationalisme européiste n'a pas de raison d'être moins bête et caricatural que les autres. Souvenons du mémorable:

 

579294dgradrougeverstransparentsurfondno

 

Avec une symbolique qui aurait déchaîné les pourfendeurs de la xénophobie si le FN s'était amusé à faire pareil.

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  • 3 weeks later...
il y a une heure, Rübezahl a dit :

New ‘Hanseatic’ states stick together in EU big league https://www.ft.com/content/f0ee3348-f187-11e8-9623-d7f9881e729f via @financialtimes

 

 

Ok c'est un front anti-France venant d'Europe du nord (c'était deja le cas en mars) et poussé par l'Allemagne (discrètement pour éviter de se mettre la France à dos).

Ca confirme les articles que j'ai lu en Mars.

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oui.

Je n'avais pas mis de commentaire, mais j'interprète clairement ça (parmi d'autres trucs) comme l'Europe du nord en formation

... par opposition à l'Europe du sud qui se construit furieusement en France, Espagne, Italie.

 

Sous les apparences, le mariage des carpes et des lapins prend l'eau de toutes parts.

 

On va pouvoir bientôt faire alliance avec nos collègues outre-atlantique.

 

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il y a 13 minutes, Rübezahl a dit :

oui.

Je n'avais pas mis de commentaire, mais j'interprète clairement ça (parmi d'autres trucs) comme l'Europe du nord en formation

... par opposition à l'Europe du sud qui se construit furieusement en France, Espagne, Italie.

 

Sous les apparences, le mariage des carpes et des lapins prend l'eau de toutes parts.

 

On va pouvoir bientôt faire alliance avec nos collègues outre-atlantique.

 

 

Europe du nord/centrale libérale vs Europe du sud étatiste, tout simplement. Et je pense que nord arrivera à vraiment construire quelque chose de stable (basé plus sur la coopération que sur un super Etat bureaucrate), tandis que le sud va se perdre dans un conflit incessant (je vois mal Macron et Salvini faire un truc ensemble). Après ça fait pas mal protestants vs catholiques (même s'il y a des exceptions avec la Lithuanie et l'Irlande).

 

Ce que je trouve intéressant c'est le rôle de l'Allemagne dans l'affaire. Entre ça, la délocalisation de son économie en Europe de l'Est et la montée en puissance de partenaires extra-UE (Chine/Russie); on sens que Berlin ne croit plus au partenariat avec Paris (et ca ne va pas s'arranger avec les gilets jaunes).

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il y a 2 minutes, Cthulhu a dit :

 

La Lithuanie est catholique ? J'imaginais naïvement qu'ils étaient orthodoxes.

 

La Lituanie a longtemps fait partie de la Pologne (Republique des deux nations), bastion catholique.

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L'Europe c'est la paix, tralalalère...

 



Europe de la défense : Emmanuel Macron attend de nouvelles propositions



Chargé d’une mission, Louis Gautier appelle à clarifier les choix français et justifie l’expression du président sur l’armée européenne.



Par Nathalie Guibert  (Le Monde, 29 novembre 2018)



Il a déjà remis une note d’étape à Emmanuel Macron, son rapport sera bouclé à la fin de l’année. Missionné par le président sur le sujet piégé de l’Europe de la défense, l’ancien secrétaire général pour la défense et la sécurité nationale, Louis Gautier (par ailleurs membre du conseil de surveillance du Monde), suggère des décisions fortes. Sa mission s’achèvera en février 2019 après des consultations diplomatiques pour tester les idées retenues par l’Elysée. « En parlant d’armée européenne, Emmanuel Macron permet d’incarner le projet pour nos concitoyens, de secouer la technostructure, de pousser à la clarification des choix, car le moment de vérité arrive pour les Européens », indique-t-il.



Tout l’inverse des petits pas symbolisés par « l’initiative européenne d’intervention » avancée par le même Macron en septembre 2017, un concept dit « pragmatique » d’échange stratégique – hors des cadres formels dédiés de l’Union européenne –, sur lequel la ministre des armées, Florence Parly, travaille. M. Gautier considère ce projet comme un pis-aller à court terme, le résultat tangible minimum dans la période de crise politique que connaît l’Europe.



« Beaucoup sont déçus par les résultats opérationnels de la défense européenne dans les administrations, aux affaires étrangères comme à la défense. Ils pensent que le militaire restera toujours du ressort national ou de l’OTAN, et que l’Europe ne servira qu’à financer les équipements, note-t-il. C’est un non-sens, il ne peut y avoir de politique européenne de l’armement sans orientations militaires. »





 

« Sortir par le haut »



Isolé face à des partenaires tétanisés par Donald Trump dans l’OTAN, et essuyant des critiques en Allemagne sur le mauvais tempo de ses annonces, Emmanuel Macron voudrait « sortir par le haut » de l’ornière actuelle, assure M. Gautier.



L’OTAN, affirme cet expert, est « historiquement dépassée » au sens où les attaques de la Russie restent délibérément sous le niveau qui déclencherait une riposte militaire, mais l’Alliance est « politiquement indépassable ». Selon lui, l’Europe de la défense doit donc s’entendre comme l’Europe de la sécurité : « Cela inclut la sécurisation des frontières de l’UE, et la prise en compte des nouvelles dimensions de la conflictualité, le cyber ou les risques de déstabilisation. » Son objet « doit être prioritairement de gérer des crises et de penser des opérations civilo-militaires dans l’environnement proche, les Balkans et la Méditerranée ».



Croire que les dissensions des Européens ne vont pas atteindre l’OTAN est une illusion, assure encore l’ancien secrétaire général de la défense nationale, et l’UE doit se réorganiser. Pour gérer les risques transverses que sont les cyberattaques, le terrorisme, les infiltrations économiques chinoises [sic], les migrations, l’expert suggère un nouvel organe commun de décision « entre l’intergouvernemental du Conseil européen et le commissaire à la sécurité ».



Selon le chargé de mission du président, Paris n’investit sérieusement aucune des structures concernées à Bruxelles (service de l’action extérieure, état-major de l’UE, direction de l’espace, commissaire à la défense, etc.). « Il faut que nos administrations de la défense, des affaires étrangères et du premier ministre travaillent ensemble. » Notamment pour porter le système de combat aérien du futur (SCAF), projet pour l’heure piloté par le ministère des armées seul.



Dans ce cadre, le fonds européen pour la défense de la Commission, qui va mobiliser 13 milliards d’euros entre 2021 et 2027, comporte autant d’espoirs que de risques, estime ce haut fonctionnaire. La France doit s’y investir, et ne pas rater le démarrage prévu en 2019. Elle s’est inscrite dans seize projets. Mais, indique M. Gautier, le fait que les Etats décident de 80 % des montants du fonds n’en garantit pas le succès. « Il faut des documents cadres qui engagent la Commission au niveau politique sur les capacités prioritaires, pour éviter qu’on se retrouve avec des projets concurrents. »



Les difficultés de l’intégration industrielle européenne sont connues. La France et l’Italie ont conclu en octobre un accord, beaucoup moins ambitieux qu’espéré depuis des années, entre Naval Group et l’Italien Fincantieri. Les développements de l’avion de transport militaire A400M tardent, faute d’accord entre les sept partenaires. « Cela prend du temps, dans un programme qui n’a pas été le succès de l’année », a reconnu le 8 novembre le délégué général pour l’armement, Joël Barre.



Paris a annoncé le 21 novembre le lancement, en janvier 2019, d’un premier contrat d’études d’architecture pour le SCAF, et pour juin deux prototypes (moteur et avion). Mais les difficultés sont loin d’être aplanies avec l’Allemagne.



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il y a 11 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

L'Europe c'est la paix, tralalalère...

 

 

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Europe de la défense : Emmanuel Macron attend de nouvelles propositions



Chargé d’une mission, Louis Gautier appelle à clarifier les choix français et justifie l’expression du président sur l’armée européenne.



Par Nathalie Guibert  (Le Monde, 29 novembre 2018)



Il a déjà remis une note d’étape à Emmanuel Macron, son rapport sera bouclé à la fin de l’année. Missionné par le président sur le sujet piégé de l’Europe de la défense, l’ancien secrétaire général pour la défense et la sécurité nationale, Louis Gautier (par ailleurs membre du conseil de surveillance du Monde), suggère des décisions fortes. Sa mission s’achèvera en février 2019 après des consultations diplomatiques pour tester les idées retenues par l’Elysée. « En parlant d’armée européenne, Emmanuel Macron permet d’incarner le projet pour nos concitoyens, de secouer la technostructure, de pousser à la clarification des choix, car le moment de vérité arrive pour les Européens », indique-t-il.



Tout l’inverse des petits pas symbolisés par « l’initiative européenne d’intervention » avancée par le même Macron en septembre 2017, un concept dit « pragmatique » d’échange stratégique – hors des cadres formels dédiés de l’Union européenne –, sur lequel la ministre des armées, Florence Parly, travaille. M. Gautier considère ce projet comme un pis-aller à court terme, le résultat tangible minimum dans la période de crise politique que connaît l’Europe.



« Beaucoup sont déçus par les résultats opérationnels de la défense européenne dans les administrations, aux affaires étrangères comme à la défense. Ils pensent que le militaire restera toujours du ressort national ou de l’OTAN, et que l’Europe ne servira qu’à financer les équipements, note-t-il. C’est un non-sens, il ne peut y avoir de politique européenne de l’armement sans orientations militaires. »

 

 

 

 

 

 

 

 

« Sortir par le haut »

 

 

 

 

 

 

 



Isolé face à des partenaires tétanisés par Donald Trump dans l’OTAN, et essuyant des critiques en Allemagne sur le mauvais tempo de ses annonces, Emmanuel Macron voudrait « sortir par le haut » de l’ornière actuelle, assure M. Gautier.



L’OTAN, affirme cet expert, est « historiquement dépassée » au sens où les attaques de la Russie restent délibérément sous le niveau qui déclencherait une riposte militaire, mais l’Alliance est « politiquement indépassable ». Selon lui, l’Europe de la défense doit donc s’entendre comme l’Europe de la sécurité : « Cela inclut la sécurisation des frontières de l’UE, et la prise en compte des nouvelles dimensions de la conflictualité, le cyber ou les risques de déstabilisation. » Son objet « doit être prioritairement de gérer des crises et de penser des opérations civilo-militaires dans l’environnement proche, les Balkans et la Méditerranée ».



Croire que les dissensions des Européens ne vont pas atteindre l’OTAN est une illusion, assure encore l’ancien secrétaire général de la défense nationale, et l’UE doit se réorganiser. Pour gérer les risques transverses que sont les cyberattaques, le terrorisme, les infiltrations économiques chinoises [sic], les migrations, l’expert suggère un nouvel organe commun de décision « entre l’intergouvernemental du Conseil européen et le commissaire à la sécurité ».



Selon le chargé de mission du président, Paris n’investit sérieusement aucune des structures concernées à Bruxelles (service de l’action extérieure, état-major de l’UE, direction de l’espace, commissaire à la défense, etc.). « Il faut que nos administrations de la défense, des affaires étrangères et du premier ministre travaillent ensemble. » Notamment pour porter le système de combat aérien du futur (SCAF), projet pour l’heure piloté par le ministère des armées seul.



Dans ce cadre, le fonds européen pour la défense de la Commission, qui va mobiliser 13 milliards d’euros entre 2021 et 2027, comporte autant d’espoirs que de risques, estime ce haut fonctionnaire. La France doit s’y investir, et ne pas rater le démarrage prévu en 2019. Elle s’est inscrite dans seize projets. Mais, indique M. Gautier, le fait que les Etats décident de 80 % des montants du fonds n’en garantit pas le succès. « Il faut des documents cadres qui engagent la Commission au niveau politique sur les capacités prioritaires, pour éviter qu’on se retrouve avec des projets concurrents. »



Les difficultés de l’intégration industrielle européenne sont connues. La France et l’Italie ont conclu en octobre un accord, beaucoup moins ambitieux qu’espéré depuis des années, entre Naval Group et l’Italien Fincantieri. Les développements de l’avion de transport militaire A400M tardent, faute d’accord entre les sept partenaires. « Cela prend du temps, dans un programme qui n’a pas été le succès de l’année », a reconnu le 8 novembre le délégué général pour l’armement, Joël Barre.



Paris a annoncé le 21 novembre le lancement, en janvier 2019, d’un premier contrat d’études d’architecture pour le SCAF, et pour juin deux prototypes (moteur et avion). Mais les difficultés sont loin d’être aplanies avec l’Allemagne.


 

 

 

Macron n'arrive pas à comprendre que plus personne n'en a rien à foutre de ce que pense la France dans l'UE, surtout avec les événements actuels.

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