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Euthanasie : dépôt d'une proposition de loi


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"Le moment est venu de venir en aide à celles et ceux qui sont dans une situation si douloureuse que leur volonté de quitter la vie est devenue plus forte que leur désir d'y demeurer encore quelques jours ou quelques semaines", écrivent les quatre députés, Noël Mamère, François de Rugy, Yves Cochet et Martine Billard dans leur texte de 13 articles.

L'article 1er autorise une personne à demander que "soit mis fin à sa vie par un moyen indolore lorsqu'elle juge que son état de santé, que la qualité et la dignité de la vie l'y conduisent."

L'article 2 autorise une personne "en phase avancée ou terminale d'une affection reconnue grave et incurable" ou bien "dans un état de dépendance qu'elle estime incompatible avec sa dignité", de "bénéficier d'une aide médicalisée pour mourir".

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/03/…tion-de-loi.php

Le déficit de la Sécurité sociale devrait se situer "aux alentours de 18 milliards d'euros" en 2009, selon les indications du ministre du Budget Éric Woerth. Des prévisions en hausse par rapport aux précédentes estimations qui évaluaient le déficit à 15 milliards? .

http://www.lepoint.fr/actualites-economie/…se/916/0/326708

Troublante coïncidence n'est ce pas!

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"Autoriser une personne à demander"… revient à ne pas sanctionner pénalement le meurtier ?

Sinon, vous l'avez sans doute appris, le Luxembourg est devenu hier le troisième pays de l'Union européenne à légaliser l'euthanasie…

Une fois de plus nous pouvons constater la médiocrité de la presse française puisque il s'agit non pas d'une légalisation mais d'une dépénalisation.

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  • 1 year later...

Et pan : le Sénat remet les couverts.

http://www.lavie.fr/actualite/societe/l-eu…011-13150_7.php

La commission des affaires sociales du Sénat a tranché. Après avoir auditionné les 12 et 13 janvier des militants associatifs, des médecins et un philosophe, elle a voté mardi 18 janvier (25 pour, 19 contre et 2 abstentions) en faveur d'une proposition de loi sur l'"assistance médicalisée à mourir". C'est la première fois qu'un texte en faveur de l'euthanasie franchit cette étape majeure, même s'il est difficile de prévoir le résultat du vote du 25 janvier.

La proposition de loi concerne dans son article 1 "toute personne capable, majeure, en phase avancée ou terminale d’une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable, lui infligeant une souffrance physique ou psychique, qui ne peut être apaisée ou qu'elle juge insupportable". Elle prévoit que ces personnes puissent "demander à bénéficier" d'une "assistance médicalisée permettant par un acte délibéré une mort rapide et sans douleur"'.

On attend le cerfa avec impatience :

cerfathanasie.jpg

(badurl) http://www.wikio.fr/vote?url=http://h16free.com/2011/01/19/6554-reforme-des-retraites-et-de-la-secu-butons-les-vieux-et-les-malades (badurl)

RT : http://twitter.com/#!/_h16/status/27667553883000833

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Oh, franchement, tenter ce rapprochement, c'est …

c'est …

oh !

c'est …

lucide.

La régression ou la limitation plus ou moins volontaire (par la gestion de la pénurie inévitable en régime collectivisé) de la capacité à soigner constitue déjà un peu une forme d'euthanasie active généralisée.

Planifier les soins c'est aussi planifier la mort.

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La question des couts de santé est une question morale légitime. A combien estime t on son dernier mois d'agonie?

Si on donne le choix à un individu:

Soit on vous donne 30 000 euros en cash quand vous êtes en bonne santé mais euthanasie en cas de maladie incurable avancée, soit un mois de traitement intensif pour vous faire profiter 30 jours de plus de votre cancer des os.

Moi personnellement je prend les 30 mois de vacances à bali.

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La question des couts de santé est une question morale légitime. A combien estime t on son dernier mois d'agonie?

Sauf que les soins palliatifs ne sont pas chers du tout (la morphine ne coute rien), l'alternative n'est pas entre euthanasie et acharnement thérapeutique.

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La question des couts de santé est une question morale légitime. A combien estime t on son dernier mois d'agonie?

Si on donne le choix à un individu:

Avec la sécu, c'est pas possible. C'est tout le monde qui décide. Eh oui. Et c'est l'euthanasie sans les 30K.

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Soit on vous donne 30 000 euros en cash quand vous êtes en bonne santé mais euthanasie en cas de maladie incurable avancée, soit un mois de traitement intensif pour vous faire profiter 30 jours de plus de votre cancer des os.

Je m'étonne que ça n'ait pas encore été souligné, mais ce genre de contrat avec une clause "on vous tue dans telle situation" n'est évidemment pas valable.

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Non, pas morale, c'est une question comptable .

Effectivement la question morale se pose quant à elle à propos de ce que fait l'entourage du malade.

Comme je le disais en commentaire chez h16 ce jour :

- Finir ses vieux jours sans douleur (ou en l’atténuant le plus possible)

- Finir ses vieux jours sans être traité comme une merde dans une maison de retraite (tout aussi médicalisée qu’elle soit)

- Finir ses vieux jours sans être traité comme une merde par sa famille (ou tout simplement ignoré)

etc.

Ce sont autant de choses contraignantes et visiblement plus insupportables pour tous (docteur, l'état, la famille, les amis) plus que pour le malade au point qu'on baisse immédiatement les bras dans un appel vibrant à la délivrance salvatrice "oh oui c'est tellement mieux pour lui le pauvre".

Le jour où on aura exploré TOUTES les pistes qui permettent aux gens gravement malades de mieux vivre leurs derniers jours plutôt que de venir larmoyer sur l'idée absurde qu'ils doivent mourir dignement en acceptant de se faire tuer, alors peut-être qu'au cas par cas on pourra discuter avec la plus grande prudence de la radicalité d'une telle solution.

Il y a trois ans des spécialistes affirmaient à propos d'une personne de mon entourage qu'elle vivrait deux mois tout au plus et ils soutenaient mordicus que si par miracle elle survivait au-delà, elle ne marcherait plus jamais.

A ce jour, elle est en rémission et marche comme vous et moi.

Je n'ose imaginer si, en pleine période de souffrance de l'époque, elle avait cédé à l'appel mortifère des sirènes euthanasiantes et des parasites d'entourage qui distribuent les jugements de vie ou de mort à la moindre baisse de combativité.

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En attendant, la perspective d'être un légume, passant ses journées dans un lit d'hopital, qui a besoin d'aide pour se faire essuyer le derrière, ou de mettre fin à mes jours, je pense préfèrer la deuxième solution. Enfin, pour moi la question ne se pose pas, j'ai commencé à pratiquer le BASE.

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En attendant, la perspective d'être un légume, passant ses journées dans un lit d'hopital, qui a besoin d'aide pour se faire essuyer le derrière, ou de mettre fin à mes jours, je pense préfèrer la deuxième solution. Enfin, pour moi la question ne se pose pas, j'ai commencé à pratiquer le BASE.

+1

Globalement je suis pour la deuxième solution, mais on ne soulignera jamais assez la nécessité de mettre d'extrêmes précautions à l'emploi de l'euthanasie (mort imminente irrémédiable, souffrances extrêmes, choix de la personne en question et non d'un tiers etc…)

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Effectivement la question morale se pose quant à elle à propos de ce que fait l'entourage du malade.

Comme je le disais en commentaire chez h16 ce jour :

- Finir ses vieux jours sans douleur (ou en l’atténuant le plus possible)

- Finir ses vieux jours sans être traité comme une merde dans une maison de retraite (tout aussi médicalisée qu’elle soit)

- Finir ses vieux jours sans être traité comme une merde par sa famille (ou tout simplement ignoré)

etc.

Ce sont autant de choses contraignantes et visiblement plus insupportables pour tous (docteur, l'état, la famille, les amis) plus que pour le malade au point qu'on baisse immédiatement les bras dans un appel vibrant à la délivrance salvatrice "oh oui c'est tellement mieux pour lui le pauvre".

Le jour où on aura exploré TOUTES les pistes qui permettent aux gens gravement malades de mieux vivre leurs derniers jours plutôt que de venir larmoyer sur l'idée absurde qu'ils doivent mourir dignement en acceptant de se faire tuer, alors peut-être qu'au cas par cas on pourra discuter avec la plus grande prudence de la radicalité d'une telle solution.

Il y a trois ans des spécialistes affirmaient à propos d'une personne de mon entourage qu'elle vivrait deux mois tout au plus et ils soutenaient mordicus que si par miracle elle survivait au-delà, elle ne marcherait plus jamais.

A ce jour, elle est en rémission et marche comme vous et moi.

Je n'ose imaginer si, en pleine période de souffrance de l'époque, elle avait cédé à l'appel mortifère des sirènes euthanasiantes et des parasites d'entourage qui distribue les jugements de vie ou de mort à la moindre baisse de combativité.

+1.

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Autrui n'a rien à faire dans cette question, à part une rôle de dissuasion. Si la personne elle même ne veut plus continuer, qu'elle ne continue plus. Son mari ou ses enfants ou la puissance publique n'ont pas à agir.

Je dirais même plus : un organisme qui n'a vraiment plus envie de vivre, il ne survit pas très longtemps de toutes façon, point à la ligne.

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En attendant, la perspective d'être un légume, passant ses journées dans un lit d'hopital, qui a besoin d'aide pour se faire essuyer le derrière, ou de mettre fin à mes jours, je pense préfèrer la deuxième solution. Enfin, pour moi la question ne se pose pas, j'ai commencé à pratiquer le BASE.

Comment peux-tu présupposer de l'état de conscience dans lequel tu pourrais être (ce que je ne te souhaite évidemment pas) ?

Si tu es totalement inconscient de ton état de "légume", c'est toi que cela dérange (tu ne veux pas être un boulet toussa toussa) ou les autres ?

Si un progrès médical permet de t'en sortir de cet état de légume ?

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Késaco ? As-tu interverti le A avec le e ?

Bridge, Antenna, Skycraper, Earth. Une activité de parachutistes.

Comment peux-tu présupposer de l'état de conscience dans lequel tu pourrais être (ce que je ne te souhaite évidemment pas) ?

Si tu es totalement inconscient de ton état de "légume", c'est toi que cela dérange (tu ne veux pas être un boulet toussa toussa) ou les autres ?

Si un progrès médical permet de t'en sortir de cet état de légume ?

Peux rien présupposer, bien évidemment je dis ça, c'est sous réserve que j'ai encore un minimum de neurones qui fonctionnent. Avec un encéphalogramme plat, je ne vois pas ce qui pourrait me déranger.

Quand au progrès médical, c'est hypothétique, un espoir ; alors que l'état dont je parlais, ce serait factuel et quotidien.

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Je dirais même plus : un organisme qui n'a vraiment plus envie de vivre, il ne survit pas très longtemps de toutes façon, point à la ligne.

Eh oui. La biologie, c'est bien foutu, tout de même.

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Peux rien présupposer, bien évidemment je dis ça, c'est sous réserve que j'ai encore un minimum de neurones qui fonctionnent.

Ca fait partie du questionnement scientifique : où commence (et finit) la conscience par rapport à l'activité cérébrale ?

L'EEG plat sur une longue durée est le critère actuel néanmoins il existe bien des nuances. N'espérons pas de réponse simple.

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Ca fait partie du questionnement scientifique : où commence (et finit) la conscience par rapport à l'activité cérébrale ?

L'EEG plat sur une longue durée est le critère actuel néanmoins il existe bien des nuances. N'espérons pas de réponse simple.

Je voulais en venir là merci. Je ne remets pas en cause la volonté de Sanksion de faire un libre choix selon sa propre appréciation.

Ce qui me fait froid dans le dos ce sont les gens autour, enhardis par une loi qui tranche à vif dans les neurones et qui s'offrent du meurtre légal qui ne fait pas mal à la conscience, ceux dont Nick dit à juste titre qu'ils n'ont pas à agir.

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Passage wikiberal:

http://www.wikiberal.org/wiki/Euthanasie

L'euthanasie, en tant que décision prise par le patient, est un droit fondamental de l'être humain (comme le suicide), car elle ressortit à la liberté de chaque individu. Chaque individu est libre d'agir comme bon lui semble tant qu'il n'agresse personne. En ce sens, l'euthanasie, tant qu'elle ressortit à la volonté du malade, ne constitue pas un acte offensif - quel que soit le jugement moral que l'on porte sur ce comportement.

Chaque individu doit être libre d'utiliser son corps (pour courir, dormir, etc.), d'en tirer profit (en louant sa force de travail, en se prostituant, en vendant ses organes, etc.) et d'en abuser (en se droguant, en se suicidant, en se mutilant, en consommant trop de sel ou de sucre, en devenant obèse, en ne pratiquant aucun sport, etc.). Si une loi punit des médecins qui pratiquent l'euthanasie à la demande de leur malade, une telle sanction est illégitime au regard des droits naturels.

A ce titre, toute intrusion de l'État dans un domaine aussi sensible d'un point de vue éthique ne peut mener qu'à des dérives inacceptables…

Lorsque le choix de prolonger la vie implique une forte dépense, et que la bureaucratie a confisqué pour elle-même le pouvoir d'ordonner ou d'interdire cette dépense, le bureaucrate, qu'il soit médecin de la Sécurité sociale ou simple fonctionnaire, a le pouvoir de vie et de mort sur quiconque a le malheur de tomber malade entre ses mains.

La loi actuellement oblige le médecin -dans les cas où l'on ne peut plus rien faire contre la maladie sans s'acharner et si la souffrance ne peut plus être calmée- à avertir le malade ou sa famille de la situation et sur la marche à suivre.

Dans ces cas-là, un juge devrait pouvoir établir si le médecin a rempli son obligation de moyen et respecté le serment d'Hippocrate, et si oui, seul l'avis du malade doit compter. Ce que je demande, c'est que le désir du malade uniquement soit pris en compte: continuer à traiter la souffrance ou arrêter là tout de suite, et si le malade est un légume et qu'il s'est exprimé là-dessus auparavant je ne vois pas le problème de respecter ses volontés. Tout le débat tourne autour d'une question de sémantique: certains estiment que c'est infliger la mort pour faire des économies (tout de suite les grands mots), ce n'est pas de ça dont il s'agit, pourquoi ne pas autoriser simplement au médecin de laisser mourir le patient car ce sont ses volontés et pourquoi pas d'abréger ses souffrances?

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Il y a deux cas selon moi où l'euthanasie se justifie : celui où la personne l'a demandé par avance par écrit ET se trouve dans l'incapacité totale de communiquer (coma depuis plus de X jours, paralysie totale), et celui où la personne le demande instamment ET se trouve dans l'incapacité totale de se mettre soi-même à mort (paralysie avec une paupière qui fonctionne).

Dans tous les autres cas, c'est le malade qui doit appuyer sur le bouton, point barre.

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Je voulais en venir là merci. Je ne remets pas en cause la volonté de Sanksion de faire un libre choix selon sa propre appréciation.

Ce qui me fait froid dans le dos ce sont les gens autour, enhardis par une loi qui tranche à vif dans les neurones et qui s'offrent du meurtre légal qui ne fait pas mal à la conscience, ceux dont Nick dit à juste titre qu'ils n'ont pas à agir.

Je comprends, et je suis d'accord avec toi, ce n'est pas à un tiers de prendre une décision pareille. Et rassurez-moi, c'est bien de cela qu'il s'agit dans cette loi, de permettre à quelqu'un de mettre fin à sa vie, non pas de permettre à un docteur, un héritier, un parent, ou un cousin, de le faire consciemment. (Je rajoute consciemment car les docteurs tuent quand même pas mal de gens, mais sans faire exprès.)

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Dans tous les autres cas, c'est le malade qui doit appuyer sur le bouton, point barre.

En interaction, il y a le contrôle de l'Etat sur les substances dangereuses. Quand je dis dangereuses, il s'agit bien de celles susceptibles d'entraîner la mort. Quand on tient encore debout, on a la possibilité de courir à droite et à gauche pour obtenir puis stocker des opiacés. En espérant que l'aide ménagère n'aille pas dénoncer l'intéressé aux stups.

Quand les déplacements deviennent pénibles ou impossibles, on va devoir solliciter des complicités… donc l'intervention de tiers.

Je comprends, et je suis d'accord avec toi, ce n'est pas à un tiers de prendre une décision pareille.

C'est plus compliqué que ça. Je soupçonne qu'il y a pas mal de dépressifs chez les gens dont l'agonie se rapproche puis se matérialise. Et les dépressifs sont sensibles à des arguments les poussant vers la mort. D'autres fragilités psy peuvent jouer. Quel rôle de l'entourage ?

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Et il n'y a pas besoin d'une loi pour les cas a l'extreme limite, une loi vise des cas courants, pour l'exception, rien n'empêche a un médecin, face a sa conscience, de forcer sur la morphine et de risquer le procès.

Je doute que pour un cas isole d'arrêt respiratoire, si le médecin n'en fait pas une 'question de societe' que le ministère public s'amuse a engager des poursuites.

Et si le médecin pratique régulièrement ce type d'euthanasies, il est plus que normal que la police aille regarder de TRES près son activité.

Non, le but de ce genre de loi n'est pas de rendre l'euthanasie possible, mais bien de la rendre banale.

Quand les déplacements deviennent pénibles ou impossibles, on va devoir solliciter des complicités… donc l'intervention de tiers.

Pompe

A

Morphine

On parle bien de gens qui souffrent hein ?

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On parle bien de gens qui souffrent hein ?

Tout à fait, les usages récréatifs ne m'intéressent pas, ni ceux qui ont l'énergie de chercher des voies officieuses.

Reste ensuite à espérer que l'entourage et le médecin se montreront compréhensifs. Il y a des gens refusant l'idée qu'un malade atténue des souffrances quand l'effet secondaire implique une moindre espérance de vie.

On trouve aussi (ça penche vers l'acharnement thérapeutique) la négation de la liberté de refuser un traitement quitte à se laisser mourir.

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