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Euthanasie : dépôt d'une proposition de loi


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Comme tu l'expliques, alors que l'euthanasie est un sujet intime et privé par excellence, il est mis sur la place publique, alors que des sujets collectifs d'importance (ceux que je mentionne) sont négligés. Ces deux faits sont probablement correllés d'ailleurs. Il s'agit de détourner l'attention du public avec des problèmes interminables que personne n'arrivera jamais à résoudre (mariage gay, avortement, euthanasie, etc.) puisque ce sont des sujets privés qui ont autant de réponses que de personnes impliquées.

L'euthanasie n'est pas tant un sujet privée que cela, car il s'agit bien de savoir à partir de quel moment on assiste à un meurtre et à partir de quel moment on parle de laisser mourir le patient selon ses volontés. Ca a des implications bien plus graves qu'on ne le croit. Qu'une loi soit générale ne me dérange pas au contraire, mais l'enjeu dans ce débat est trop important, quand on parle de vie ou de mort, lapproximation doit etre la plus réduite possible.

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Comme tu l'expliques, alors que l'euthanasie est un sujet intime et privé par excellence, il est mis sur la place publique, alors que des sujets collectifs d'importance (ceux que je mentionne) sont négligés. Ces deux faits sont probablement correllés d'ailleurs. Il s'agit de détourner l'attention du public avec des problèmes interminables que personne n'arrivera jamais à résoudre (mariage gay, avortement, euthanasie, etc.) puisque ce sont des sujets privés qui ont autant de réponses que de personnes impliquées.

Oui et non. La vie et la mort des humains ne sont pas sujets privés puisqu'il s'agit aussi des homicides, involontaires ou volontaires, avec le cortège des circonstances aggravantes - comme la situation de faiblesse objective d'un problème psy brouillant la lucidité chez les déficients mentaux par ex. La réanimation et les soins palliatifs, c'est aussi exercer des décisions sur des gens dont la faculté de jugement est parfois perturbée.

Saurais-tu expliquer d'avance sous quelles conditions et combien de fois tu accepterais d'être réanimé en cas d'accident majeur aux membres supérieurs, avec la marge de doute s'étalant du retour à la vie normale ou presque jusqu'à la quasi-légumification ? Moi pas. Et d'ailleurs dans des circonstances pareilles, les urgentistes n'ont pas le temps d'éplucher un document. Il va falloir prendre des décisions, des décisions difficiles et immédiates, face à sa conscience.

C'est pour ça que le sujet intervient à la croisée entre public et privé. La mort n'est jamais un thème indifférent.

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Saurais-tu expliquer d'avance sous quelles conditions et combien de fois tu accepterais d'être réanimé en cas d'accident majeur aux membres supérieurs, avec la marge de doute s'étalant du retour à la vie normale ou presque jusqu'à la quasi-légumification ? Moi pas. Et d'ailleurs dans des circonstances pareilles, les urgentistes n'ont pas le temps d'éplucher un document. Il va falloir prendre des décisions, des décisions difficiles et immédiates, face à sa conscience.

Cela n'a aucun rapport avec les soins palliatifs.

Pour le reste, je ne vois toujours pas l'intérêt de légiférer en l'espèce.

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C'est justement dans les Etats totalitaires que règnent le flou, l'abstrait et l'arbitraire. C'est magnifique de savoir qu'existe une loi et que personne ne la comprend, c'est un peu comme le droit de propriété qui est protégée par la déclaration des droits de l'homme toussa mais ça n'empêche pas l'impôt, les expropriations etc…Bref une loi existe, est interprétée de toutes les manières possibles et au final tout est permis dans un sens comme dans un autre, c'est ce qui s'appelle le flou et le flou fait le lit du totalitarisme. Soit on interdit carrément l'euthanasie soit on l'autorise avec toutes les précautions et les contrôles de rigueur, mais on fait pas un bidule à moitié, sinon on est encore là à en discuter, et d'ailleurs les professionnels sont encore là à en discuter.

Ce qui est précisément le contraire du totalitarisme. Et je trouve plutôt sain que ce genre de sujet soit toujours "à rediscuter". Depuis 2000 ans et plus de philosophie, les problèmes moraux ne se règlent pas, ils sont à redécouvrir par les hommes de chaque époque. Et chaque époque leur apporte ses solutions, plus ou moins bonnes. Mais je ne crois pas à l'existence d'un "droit idéal".

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Cela n'a aucun rapport avec les soins palliatifs.

Pour le reste, je ne vois toujours pas l'intérêt de légiférer en l'espèce.

C'est pas un peu fini ces pitreries ? Un service de réanimation n'aurait aucun rapport avec le "laisser mourir" ou l'acharnement thérapeutique ? Tu sors d'où ?

Je déteste ce système éducatif français consistant à compartimenter les disciplines comme si elles étaient étanches.

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Et je trouve plutôt sain que ce genre de sujet soit toujours "à rediscuter". Depuis 2000 ans et plus de philosophie, les problèmes moraux ne se règlent pas, ils sont à redécouvrir par les hommes de chaque époque. Et chaque époque leur apporte ses solutions, plus ou moins bonnes. Mais je ne crois pas à l'existence d'un "droit idéal".

C'est juste donc tu valides le fait qu'il y ait discussion a ce sujet en ce moment au parlement et parmi les médecins. Me concernant, j'estime qu'a l'origine il y avait d'un coté l'obligation du médecin de soigner et réduire la douleur avec tous les moyens possibles, et de l'autre la liberté de tout individu de disposer de son corps, bref, pas de besoin de loi. Mais l'etat est arrivé avec ses gros sabots pour ne pas reconnaitre le deuxième et s'immiscer dans les choix privés des individus, et aujourd'hui il essaie de se rattraper avec des usines a gaz qui ne résolvent absolument rien.

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Qu'il y ait inflation législative, et que cela soit dangereux c'est certain

Il suffisait de regarder qui a fomenté ce projet pour comprendre la volonté planiste de cette "aide médicale".

Le moment est venu de venir en aide à celles et ceux qui sont dans une situation si douloureuse que leur volonté de quitter la vie est devenue plus forte que leur désir d'y demeurer encore quelques jours ou quelques semaines", écrivent les quatre députés, Noël Mamère, François de Rugy, Yves Cochet et Martine Billard dans leur texte de 13 articles.
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Il suffisait de regarder qui a fomenté ce projet pour comprendre la volonté planiste de cette "aide médicale".

Le moment est venu de venir en aide à celles et ceux qui sont dans une situation si douloureuse que leur volonté de quitter la vie est devenue plus forte que leur désir d'y demeurer encore quelques jours ou quelques semaines", écrivent les quatre députés, Noël Mamère, François de Rugy, Yves Cochet et Martine Billard dans leur texte de 13 articles.

Vues les belles têtes d'humanistes des signataires du projet, on devine que rapidement l'on "aidera" aussi ceux qui, sans doute par timidité, par manque d'intelligence, de réalisme, ou par comportement anti-social pathologique, n'ont pas manifesté si explicitement que ça leur volonté de quitter la vie.

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Vus les belles têtes d'humanistes des signataires du projet, on devine que rapidement l'on "aidera" aussi ceux qui, sans doute par timidité, par manque d'intelligence, de réalisme, ou par comportement anti-social pathologique, n'ont pas manifesté si explicitement que ça leur volonté de quitter la vie.

Cette juste formulation me rappelle d'ailleurs que le même grand humaniste Yves Cochet s'était prononcé récemment en faveur de certains moyens légaux et administratifs pour "aider" la décroissance de la population.

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L'article premier de ce texte, considéré comme l'article-clé, indique que «toute personne capable majeure, en phase avancée ou terminale d'une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable, lui infligeant une souffrance physique ou psychique qui ne peut être apaisée ou qu'elle juge insupportable, peut demander à bénéficier (…) d'une assistance médicalisée permettant, par un acte délibéré, une mort rapide et sans douleur».

C'est cet article que l'amendement de Marie-Thérèse Hermange adopté ce mardi matin a supprimé. Le vote est intervenu dans le cadre de l'examen par la commission des amendements dits «extérieurs» présentés par les sénateurs. Marie-Thérèse Hermange a estimé que la proposition de loi avait été adoptée en commission, le 18 janvier, «dans la précipitation». «Comment par exemple définit-on la souffrance, notamment psychique, pour le parent qui a un enfant autiste, schizophrène ou maniaco-dépressif?», s'est-elle interrogée auprès de l'AFP.

Il suffit de visiter un service de psychiatrie pour constater que des fragiles y craquent, étape douloureuse mais nécessaire pour revenir à une vie ordinaire - ou presque. Les intéressés et leur famille se trouvent parfois dans une telle détresse psychique que la tentation du nawak se profile.

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Cette juste formulation me rappelle d'ailleurs que le même grand humaniste Yves Cochet s'était prononcé récemment en faveur de certains moyens légaux et administratifs pour "aider" la décroissance de la population.

Oui, c'est de la "démographie responsable" (badurl) http://www.demographie-responsable.org/surpopulation/demographie/yves-cochet-politis.html (badurl)

Ah bah d'accord, quel quatuor. :icon_up:

O vous, les boutefeux, ô vous les bons apôtres

Mourez donc les premiers, nous vous cédons le pas

Mais de grâce, morbleu! laissez vivre les autres!

La vie est à peu près leur seul luxe ici bas

Car, enfin, la Camarde est assez vigilante

Elle n'a pas besoin qu'on lui tienne la faux

Plus de danse macabre autour des lits d'hôpitaux!

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C'est pas un peu fini ces pitreries ? Un service de réanimation n'aurait aucun rapport avec le "laisser mourir" ou l'acharnement thérapeutique ? Tu sors d'où ?

Je déteste ce système éducatif français consistant à compartimenter les disciplines comme si elles étaient étanches.

Je te conseille de te renseigner auprès des équipes médicales qui pratiquent les soins palliatifs, ainsi que sur les lits et les services dédiés aux soins palliatifs.

Pour l'essentiel, cela n'a rien à voir avec la situation que tu décris. Par ailleurs, je ne vois vraiment pas le rapport avec l'EN, et ce n'est pas moi qui défends la création de lits de soins palliatifs.

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Il suffit de visiter un service de psychiatrie pour constater que des fragiles y craquent, étape douloureuse mais nécessaire pour revenir à une vie ordinaire - ou presque. Les intéressés et leur famille se trouvent parfois dans une telle détresse psychique que la tentation du nawak se profile.

+1

Ergoter sur le terme psychique est ridicule, et ce qui est d'autant plus ridicule c'est d'avoir voulu ajouter le terme psychique, si un type déprime il a qu'à se suicider, qu'il n'emmerde pas les autres.

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@ Poe : j'en prends bonne note merci.

ce qui est d'autant plus ridicule c'est d'avoir voulu ajouter le terme psychique, si un type déprime il a qu'à se suicider, qu'il n'emmerde pas les autres.

Ce n'est pas seulement la question du déprimé qui "emmerde autrui" : cette nouvelle loi pourrait favoriser la compassion menant à soulager certaines détresses, si tu suis ma pensée.

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Comme tu l'expliques, alors que l'euthanasie est un sujet intime et privé par excellence, il est mis sur la place publique, alors que des sujets collectifs d'importance (ceux que je mentionne) sont négligés. Ces deux faits sont probablement correllés d'ailleurs. Il s'agit de détourner l'attention du public avec des problèmes interminables que personne n'arrivera jamais à résoudre (mariage gay, avortement, euthanasie, etc.) puisque ce sont des sujets privés qui ont autant de réponses que de personnes impliquées.

Voilà. Pour être sûr d'avoir un comportement irrationnel dans l'abattoir dans l'urne en 2012 - c'est à dire revoter à l'infini pour les mêmes incapables qui lui sucent sang et argent en permanence - il faut bien préparer le veau afin qu'il reste en permanence dans l'irrationnel.

Il s'agit de parer des vertus des grands débats politiques, philosophiques et économiques n'importe quelle discussion privée qui subit immédiatement la loupe médiatique et l'effet de réappropriation collective ("sa nièce est morte de ci, son fils est mort de ça, le petit Michel aussi, qui z'ont souffert les pauv' moi j'vous dis"). Ainsi la crise de nerfs devient la norme de raisonnement et d'argumentation sur n'importe lequel de ces sujets et l'hystérie est soignée par la ponte d'une nouvelle loi.

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L'Ennemi est identifié. Ce sont les obscurantistes qui veulent venir jusque dans vos bras égorger vos fils et vos compagnes.

Non, pas eux, les autres.

«J'ai honte pour le Sénat», a lancé Jean-Louis Lorrain (UMP), farouchement hostile, et qui avait dénoncé dans un communiqué «la toute puissance de la technique et du médical pour gérer notre vie». Présent dans les tribunes, le président de l'Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD), Jean-Luc Romero, s'est déclaré «optimiste pour la suite». «Je pense que François Fillon a fait la plus grande erreur de sa vie en mettant tous les moyens de l'Etat contre un vote de conscience (des sénateurs)», a dit Jean-Luc Romero, en dénonçant «la pression de l'église avec des tribunes des évêques partout».

Ce même monsieur Romero dit :

Le fait que ce débat soit un impossible débat est donc une volonté purement politique?

Pas seulement. On essaie de nous enfermer dans un débat purement médical, alors que c’est une question de société. Sur ce point, deux grandes catégories de personnes ont une énorme influence: les médecins, mandarins et bien souvent députés, qui conservent une sorte de toute puissance sur la vie des patients, et les responsables religieux, qui influencent lourdement un certain nombre de parlementaires. La paroisse Ste Clotilde, aussi surnommée «petit Vatican», a un pouvoir énorme.

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Quelles sont les actions de Ste-Clotilde auprès des députés ?

Question subsidiaire :

Si actions il y a, en quoi diffèrent-elles des pratiques classiques de n'importe quel autre mouvement d'opinion auprès des députés ?

En rien, la paroisse a tout à fait le droit d'avoir une opinion, n'en déplaise à monsieur Romero, qui lui aussi a le droit de penser que Fillon a été une buse sur ce sujet, mais il est tombé dans le ridicule.

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Quelles sont les actions de Ste-Clotilde auprès des députés ?

Question subsidiaire :

Si actions il y a, en quoi diffèrent-elles des pratiques classiques de n'importe quel autre mouvement d'opinion auprès des députés ?

Effectivement la liberté de culte s'applique aussi pour les parlementaires : ils ont le droit d'avoir une conscience (et cela même si beaucoup ne font pas beaucoup usage de ce droit)

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Quelles sont les actions de Ste-Clotilde auprès des députés ?

En synthèse :

Qu’est ce que le SPEP ?

Créé en 1992 par le Cardinal Lustiger, Archevêque de Paris, le Service Pastoral d’Études Politiques constitue une présence de l’Église pour les responsables politiques qui le souhaitent. Le SPEP s’adresse aux parlementaires de l’Assemblée et du Sénat, à leurs collaborateurs ainsi qu’aux différents acteurs de la vie politique. Le SPEP est accueilli dans les locaux de la Paroisse Sainte-Clotilde.

Que propose le SPEP ?

La messe de rentrée des responsables politiques présidée chaque année par l’Archevêque de Paris à la Basilique Sainte-Clotilde. Une messe hebdomadaire le mercredi : à 8 heures à proximité de l’Assemblée (29 rue Las Cases) et à 12h35 à proximité du Sénat (Saint-Sulpice, chapelle de l’Assomption, 2 rue Garancière). Des déjeuners débats ou soirées de réflexion sur des thèmes éthiques liés à l’actualité politique.

Qui anime le SPEP ?

Le P. Matthieu Rougé, Directeur du SPEP, et Jean-Pierre Delannoy, diacre, qui sont à la disposition de ceux qui souhaitent les rencontrer. Différents groupes de chrétiens engagés à des titres divers dans la vie et le débat politiques collaborent avec eux.

Si actions il y a, en quoi diffèrent-elles des pratiques classiques de n'importe quel autre mouvement d'opinion auprès des députés ?

Qu'on se comprenne bien : je n'ai jamais dit que c'était mal, je constate. De même que l'on pouvait constater, à l'époque, qu'au moment du vote du budget de la société Air France, se mettaient à pulluler à l'Assemblée des employés de cette société les bras couverts de cadeaux en direction des incorruptibles députés français.

C'était aussi histoire de souligner qu'il n'y avait pas que les lobbys juifs qui s'adonnaient à ce genre de pratiques (sans parler de lobbys fantomatiques comme le CRAN, mais pour l'instant ça a l'air d'être peanuts).

En rien, la paroisse a tout à fait le droit d'avoir une opinion

La paroisse en question (je ne parle pas des paroisses en général) fait bien plus qu'avoir une opinion : elle s'adresse aux députés qui viennent la voir en tant que députés, et pas en tant que simple croyant lambda qui vient se ressourcer moralement et trouver des réponses à des questions qui se posent à lui à travers son activité professionnelle lambda. (Voir notamment l'organisation annuelle par Ste Clotilde de la messe de rentrée parlementaire. Que je sache, elle ne fait pas de messe de rentrée des boulangers ou des taxidermistes.

Et je le répète, je ne porte pas de jugement sur ce fait, je souligne juste que M.Romero a raison de mentionner ce type d'influence. On aura ensuite la possibilité d'examiner les influences auxquelles est soumis ce M.Romero (assos gays puisqu'il a fait son coming out, assos progressistes, etc.)

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Effectivement la liberté de culte s'applique aussi pour les parlementaires : ils ont le droit d'avoir une conscience (et cela même si beaucoup ne font pas beaucoup usage de ce droit)

La liberté de culte est bien évidemment fondamentale. Cependant, si demain je suis directeur d'une clinique, et que je m'aperçois qu'une infirmière refuse de faire une transfusion parce qu'elle est témoin de Jéhovah, c'est la catapulte direct.

Ici, il ne s'agit pas d'interdire quoi que ce soit à qui que ce soit, simplement de MENTIONNER dans le cadre du débat que CERTAINS députés, notamment de l'UMP, sont reçus EN TANT QUE DEPUTES par la paroisse Sainte Clotilde.

Je n'écris rien de plus, rien de moins, rien de différent. Plain and simple.

Mentionner, oui, critiquer, venant d'un membre d'un lobby, c'est ridicule.

Romero est surtout président d'un lobby, l'association pour le droit à mourir dignement.

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En synthèse :

C'était aussi histoire de souligner qu'il n'y avait pas que les lobbys juifs qui s'adonnaient à ce genre de pratiques (sans parler de lobbys fantomatiques comme le CRAN, mais pour l'instant ça a l'air d'être peanuts).

(…)

La paroisse en question (je ne parle pas des paroisses en général) fait bien plus qu'avoir une opinion : elle s'adresse aux députés qui viennent la voir en tant que députés, et pas en tant que simple croyant lambda qui vient se ressourcer moralement et trouver des réponses à des questions qui se posent à lui à travers son activité professionnelle lambda.

(…)

Que je sache, elle ne fait pas de messe de rentrée des boulangers ou des taxidermistes.

(…)

Quelques différences notables toutefois qui rendent la comparaison un peu spécieuse : une paroisse ne représente pas les intérêts de l'Eglise ou du Diocèse, les politiciens n'ont aucun intérêt à suivre les enseignements de l'Eglise pour des raisons électorales (parce qu'il n'y a pas d'électorat catho sauf en Vendée), et enfin si, il existe des messes, des paroisses et des saints pour toute sorte de professions et d'activités, y compris pour les politiciens, qui se trouvent si je ne m'abusent sous le même patronage que celui des bavards, St Yves

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une paroisse ne représente pas les intérêts de l'Eglise ou du Diocèse

Bien entendu, et tu noteras que je n'ai jamais écrit cela, j'ai bien parlé du cas bien particulier de la paroisse Sainte Clotilde (située encore une fois à 200m de l'AN, ceci explique cela).

Vu sa situation géographique, de toute façon, cette paroisse doit certainement avoir pléthore de fidèles plus ou moins liés à la politique et à l'Etat (située en plein coeur du quartier des ministères). Un peu comme la paroisse de la Défense blindée de yuppies en costard. Ladite paroisse ayant eu son 1/4 d'heure de célébrité au début du tsunami financier de 2008, dont le curé parlait alors d'éthique des affaires, etc.

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Bien entendu, et tu noteras que je n'ai jamais écrit cela, j'ai bien parlé du cas bien particulier de la paroisse Sainte Clotilde (située encore une fois à 200m de l'AN, ceci explique cela).

Vu sa situation géographique, de toute façon, cette paroisse doit certainement avoir pléthore de fidèles plus ou moins liés à la politique et à l'Etat (située en plein coeur du quartier des ministères). Un peu comme la paroisse de la Défense blindée de yuppies en costard. Ladite paroisse ayant eu son 1/4 d'heure de célébrité au début du tsunami financier de 2008, dont le curé parlait alors d'éthique des affaires, etc.

oui, j'ai noté que tu avais noté. :icon_up:

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La liberté de culte est bien évidemment fondamentale. Cependant, si demain je suis directeur d'une clinique, et que je m'aperçois qu'une infirmière refuse de faire une transfusion parce qu'elle est témoin de Jéhovah, c'est la catapulte direct.

Ici, il ne s'agit pas d'interdire quoi que ce soit à qui que ce soit, simplement de MENTIONNER dans le cadre du débat que CERTAINS députés, notamment de l'UMP, sont reçus EN TANT QUE DEPUTES par la paroisse Sainte Clotilde.

Je n'écris rien de plus, rien de moins, rien de différent. Plain and simple.

On est d'accord.

Ceci dit Romero au lieu de mentionner (ce qu'il ne fera jamais bizarrement quand l'influence s'appellera CGT, licra ou l'assoce gay du coin) avait l'air plutôt de dénoncer cette influence (chose qu'il ne fera jamais non plus quand l'influence s'appellera CGT, licra ou assoce gay et trans de Picardie).

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  • 6 months later...

Un médecin soupçonné de quatre euthanasies placé en garde à vue

Un médecin du centre hospitalier de la côte basque, à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), soupçonné d'euthanasie active sur au moins quatre patients âgés, a été placé en garde à vue mercredi au commissariat de cette ville, a-t-on appris jeudi de sources concordantes.

Les faits, qui concernent des décès survenus au cours des cinq derniers mois, dont celui d'une patiente âgée de 92 ans le 3 août, se seraient déroulés dans le service des urgences de l'hôpital, a indiqué Stéphane Lambert, vice-procureur de la République de Bayonne. Une information préliminaire a été ouverte pour "homicide volontaire avec préméditation", a indiqué le magistrat, en précisant que la garde à vue du médecin – un urgentiste pourvu d'une "certaine ancienneté" dans son service – avait été prolongée jeudi matin dans l'attente d'une éventuelle mise en examen.

Tous les cas signalés concernent des personnes âgées ayant été admises aux urgences tout en étant classées "en fin de vie", dans l'attente d'un placement dans un service de soins palliatifs, a-t-il encore indiqué. Les faits ont été signalés par des agents du service des urgences à leur hiérarchie, qui a pris la décision d'alerter la police, selon un communiqué diffusé jeudi par l'hôpital.

EN DROIT FRANÇAIS, C'EST UN HOMICIDE

"Le 9 août dernier, des soignants du centre hospitalier ont adressé un signalement à leur direction sur les conditions du décès de personnes hospitalisées en fin de vie", indique ce texte, en précisant que "le directeur de l'hôpital a immédiatement saisi le procureur de la République, qui a ouvert une information judiciaire".

Le vice-procureur de Bayonne a précisé que les quatre décès considérés comme suspects avaient été constatés en avril dernier, puis en mai, en juillet et enfin le 3 août, date de la mort de la patiente de 92 ans qui avait été admise dans le service la veille.

L'euthanasie est un terme qui n'existe pas en droit français. Aucune loi ne traite donc spécifiquement de l'euthanasie. La mort donnée à un patient (euthanasie active) est considérée comme un homicide. Le code pénal précise que le "meurtre", la "non-assistance à personne en péril" et "l'empoisonnement" sont des crimes passibles d'un procès devant les assises et punissables de peines allant de trente ans de réclusion criminelle à la perpétuité.

Le code pénal prévoit aussi l'interdiction d'exercer la profession de médecin pour ceux qui se rendent coupable de cet acte considéré comme criminel. Mais dans les faits, les médecins sont rarement condamnés à des peines si lourdes.

Le Monde.

Lors du dernier procès qui s'est tenu aux assises de la Dordogne en 2007, un médecin reconnu coupable d'une telle action a été condamné à un an de prison avec sursis, la peine minimale qui permet de continuer d'exercer.

Lors de ce procès, de nombreux témoins du monde médical avaient déclaré que cette pratique était courante dans les hôpitaux, des recettes de «cocktails lytiques» de médicaments - des mélanges ayant pour effet de provoquer la mort - étant connues dans cet univers.

20 minutes.

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