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Euthanasie : dépôt d'une proposition de loi


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ça veut dire quoi, "soupçonné d'euthanasie" ?

Soupçonné de meurtre, non ?

D'après Le Monde, il est mis en examen pour "empoisonnement sur des personnes particulièrement vulnérables".

(badurl) http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/08/13/les-mysteres-du-docteur-bonnemaison-medecin-confirme-homme-fragile_1559231_3224.html#ens_id=1558674 (badurl)

(son avocat n'y va pas de main-morte avec le dos de la cuiller, apparemment)

Deux éléments que je relève :

a/ L'unité où travaille ce monsieur.

l'unité d'hospitalisation de courte durée (UHCD), que le journal décrit comme :

l'un des secteurs ingrats du service des urgences. L'un de ces lieux où les affectations de lits tournent à toute vitesse, les malades ne restant que quelques heures avant de pouvoir sortir ou d'être renvoyés vers les services spécialisés de l'hôpital. Ceux qui séjournent un ou deux jours - rarement plus - sont souvent les plus mal lotis. Vieillards comateux, patients en fin de vie arrivés dans un état désespéré et pour lesquels on espère une place disponible dans une unité de soins palliatifs.

Au-delà de l'affaire, peut-être y aura-t-il une enquête sur les unités de soins palliatifs locales et leurs carences éventuelles.

b/ Il s'est trouvé hospitalisé pour dépression, ce qui ne laisse pas vraiment augurer un diagnostic modéré.

Le docteur Bonnemaison [est] un petit homme brun et bouclé, âgé de 50 ans. Il passe aussi pour un homme fragile. Il y a quelques années, il a connu une période difficile et a dû être hospitalisé. "Il était fatigué", souligne son avocat, Me Arnaud Dupin, quand plusieurs de ses confrères de l'hôpital évoquent, en réclamant l'anonymat, un "épisode dépressif".

Ce qui permet de spéculer sur un pessimisme assez prononcé chez le monsieur en question.

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Ce n'est pas grave tout ça, il a un fort comité de soutien sur le web, ce type est un héros défendant la dignité humaine.

Parmi ses fans, une auditrice d'Europe 1 qui proposait jeudi dernier avec plein de bon sens de fixer un âge, par exemple 80 ans à partir duquel trois avis médicaux différents serviraient à définir… l'aptitude à vivre.

Elle se plaignait de voir des médecins procéder au renouvellement de sang tous les trois jours pour des vieillards en fin de vie et a embrayé sur les économies à viser pour la sécurité sociale.

Le tout avec un détachement et un sourire niais dans le propos qui fait plus froid dans le dos que la pire des nouvelles d'anticipation sur une société futuriste dictatoriale. Il est vrai que dans euthanasie, il y a nasie.

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Euthanasie : "Un médecin qui confond ses convictions avec des certitudes, c'est dangereux"

Comment réagissez-vous à l'affaire du docteur Bonnemaison, mis en examen pour "empoisonnement" après quatre décès suspects à l'hôpital de Bayonne ?

Régis Aubry : Il est difficile de se prononcer avec certitude alors que la justice commence à peine ses investigations. Mais ce que je comprends, à la lumière de ce qui a été rendu public, c'est que ce médecin est mis en cause dans une affaire d'injection de produits létaux à des personnes âgées en fin de vie. Or ces personnes n'étaient pas demandeuses d'une euthanasie.

(…)

Il faut rappeler que, dans le cadre de la loi actuelle, qui autorise l'arrêt des traitements au risque d'abréger la vie [par abus de langage, "euthanasie passive"], le consentement des patients et de leurs proches est absolu : la décision ne peut être prise qu'au terme d'une discussion avec les médecins et les proches, procédure collégiale dont il doit exister une trace écrite dans le dossier du patient. C'est aussi après une telle discussion que l'on décide de mettre en place une sédation quand la personne souffre trop – ce qui lui permettra d'accéder à sa propre mort plus tranquillement.

Cette affaire peut-elle faire avancer le débat sur l'euthanasie ?

Pour avancer dans cette discussion, il faut être clair sur le plan sémantique, distinguer ce qui fait débat ou non. Ce qui fait débat, c'est la question de savoir si l'on ouvre la possibilité de mettre fin à la vie d'une personne qui le demande – c'est un débat sur la liberté ou non de choisir sa mort. Ce qui ne fait pas débat, c'est le fait de décider à la place d'autrui de sa propre mort, et surtout pour des personnes en situation de grande vulnérabilité.

Autant le premier débat est légitime et doit être nourri, en dehors des affaires médiatiques, par des études et des réflexions approfondies – c'est justement la mission de l'Observatoire national de la fin de vie. Autant le second ne me paraît absolument pas légitime dans un Etat démocratique : le jour où l'on s'autoriserait à abréger la vie de personnes qui n'ont rien demandé, au motif qu'elles sont vulnérables, fragiles ou en fin de vie, il me semble que nous aurions beaucoup à craindre pour l'avenir.

La SFAP déplore la "méconnaissance" de la loi

La Société française d'accompagnement et de soins palliatifs (SFAP) a déploré, dimanche 14 août, "la méconnaissance" de la loi de 2005 sur la fin de vie que révéleraient les réactions à l'affaire de Bayonne.

La SFAP rappelle que "l'acharnement thérapeutique est formellement condamné" ; que "le soulagement des douleurs est obligatoire" ; que "si un malade exprime le souhait d'arrêter les traitements, le médecin doit respecter sa volonté" ; et que "si un malade en fin de vie ne peut pas s'exprimer, sa personne de confiance ou, à défaut, l'entourage, peut témoigner de ce qu'aurait été sa volonté. Après en avoir pris connaissance, le médecin doit alors consulter l'équipe soignante, puis un confrère, avant de prendre la décision d'arrêter les traitements visant à prolonger la vie".

Sur Internet, une pétition de soutien à l'urgentiste a recueilli 8 000 signatures. Des témoignages de solidarité affluent aussi sur Facebook. :wallbash:

http://www.lemonde.f…#ens_id=1558674">(badurl) http://www.lemonde.f…#ens_id=1558674 (badurl)

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Ce qui me choque énormément dans cette histoire c'est que tout le monde saute sur ce dossier avec ses idées toutes faites.

Pour les pro-euthanasie c'est la défense de l'euthanasie.

Pour les anti-euthanasie c'est un assassinat (je précise non sollicité pour ceux que ça amuse de considérer que toute euthanasie est un assassinat).

Ça va retomber sur la gueule d'un des deux camps quand on saura exactement ce qui s'est passé.

En ce qui me concerne, il me semble parfaitement normal, lorsqu'un homme donne la mort à un autre, de présumer qu'il s'agit d'un meurtre jusqu'à preuve du contraire. Et donc, moi qui suis plutôt favorable à l'euthanasie sollicitée, je suis extrêmement méfiant vis-à-vis de ce soutien aveugle à ce docteur, et je ne signerai en aucun cas la pétition à ce stade.

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moi qui suis plutôt favorable à l'euthanasie sollicitée, je suis extrêmement méfiant vis-à-vis de ce soutien aveugle à ce docteur, et je ne signerai en aucun cas la pétition à ce stade.

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Cela me fait peur ces soutiens.

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Ce qui me choque énormément dans cette histoire c'est que tout le monde saute sur ce dossier avec ses idées toutes faites.

Pour les pro-euthanasie c'est la défense de l'euthanasie.

Pour les anti-euthanasie c'est un assassinat (je précise non sollicité pour ceux que ça amuse de considérer que toute euthanasie est un assassinat).

Ça va retomber sur la gueule d'un des deux camps quand on saura exactement ce qui s'est passé.

En ce qui me concerne, il me semble parfaitement normal, lorsqu'un homme donne la mort à un autre, de présumer qu'il s'agit d'un meurtre jusqu'à preuve du contraire. Et donc, moi qui suis plutôt favorable à l'euthanasie sollicitée, je suis extrêmement méfiant vis-à-vis de ce soutien aveugle à ce docteur, et je ne signerai en aucun cas la pétition à ce stade.

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L'auteur du blog (Gilles Devers) n'a pas l'air ravi de la manif du personnel à Bayonne pour défendre l'urgentiste mis en examen.

Quelque part, ça se comprend.

Euthanasie : Ont-ils tous perdu la raison ?

http://lesactualites…-la-raison.html

L'empathie face à un collègue mis en examen et menacé de prison, rien de plus naturel, surtout quand le collègue est un toubib, urgentiste apprécié dans son équipe. Alors, ne pas laisser tomber un ami qui tombe… Ce n’est que la vie. Mais quel spectacle que cette manifestation au sein de l’hôpital ! Tout le monde a vu les images et entendu les propos… Ont-ils arrêté de raisonner ?

(…)

La loi interdit l’acharnement thérapeutique, c’est-à-dire la mise en œuvre de techniques médicales qui ne répondent plus à la logique scientifique. La loi dit 1) que la demande du malade s’impose au médecin, mais que 2) même sans demande du malade, le médecin doit renoncer à tout acharnement thérapeutique. La loi dit 3) que le médecin qui abrège la vie en mettant la priorité sur le traitement des douleurs n’engage pas sa responsabilité. Et la loi dit 4) que le médecin décide seul, mais que sa décision doit être précédée d’un processus collégial.

La loi permet de tout régler, ou presque. Il reste quelques cas insolubles qui ne relèvent jamais de l’urgence. Dans ces situations, le médecin n’est pas seul : conseil de l’ordre, comité d’éthique, instances dans l’hôpital, confrères, équipe du service, famille et proches… S’il décide seul, il est en faute.

Cette réaction du personnel, c’est du délire collectif. Il faut d’urgence que viennent de cet hôpital des paroles de sagesse.

***

(un internaute, Gracchus, pond une réponse furax)

***

Gracchus est donc infirmière à Bayonne ?

Il ne vous a pas échappé que ce texte parle d’une manifestation liée à une affaire. Et que parmi les premiers devoirs des professionnels de santé figure le respect de la loi. A l’hôpital public, ça me parait s’imposer, non ?

Alors quand l’infirmière Gracchus est à la maison, elle pense bien ce qu’elle veut, et organise sa vie, et sa mort, comme elle veut. Elle peut revendiquer pour obtenir toutes les lois qu’elle souhaite et même s’organiser pour enfreindre la loi. Eh oui, dans une démocratie, la loi n’est pas un guide de la pensée, et celui qui veut s’organiser en dehors de la loi ne fait qu’exercer ses libertés. S’il cause un dommage aux autres, il risque des sanctions, mais pour le reste, ça ne regarde que lui.

Mais quand l’infirmière Gracchus est en service à l’hôpital, elle applique le fait dans le cadre strict de la loi. Et la loi Leonetti répond parfaitement à ces situations.

Et quand je viens me faire soigner dans l’hôpital où exerce l’infirmière Gracchus, j’ai le droit – certain – de ne me pas me tracasser sur l’application de la loi que fera cette infirmière.

Je ne parle pas de l’affaire dont on sait si peu de choses, à part la déclaration du médecin disant « c’est ma décision seule, et je l’assume ». En particulier on ne sait rien sur l’aspect essentiel de sa défense : soit « j’ai mal estimé la situation, et pris une décision discutable » donc pas d’intention coupable, soit « oui, j’ai décidé d’abréger la vie », donc acte avec intention.

Mais que disait la manif de Gracchus, ses copains et ses copines : « nous voulons être irresponsables ». il nous faut une loi pour être irresponsable

Et bien je ne serai jamais d’accord pour me faire soigner par des irresponsables.

***

voici un topic calme et posé sur le sujet

http://lesactualites…t-le-droit.html

Je souligne à nouveau que sur le texte d'aujourd'hui je stigmatise une chose très précise, c'est à dire l'imbécilité et l'ignorance qui résultaient de la manifestation d'hier au sein de l'Hopital.

La pratique médicale est fondée sur la liberté du diagnostic et du choix de la thérapie. Mais ce choix est encadré par quelques lois, très peu, dont une: le respect de la vie. Décider de la fin de vie d'une autre personne, c'est de tous les jours dans les services. Mais partir à l'attaque, comme un grand, avec sa seringue, non ! Et demander en plus l'irresponsabilité, non et non.

***

Ce qui motive le billet, c'est la manif des blouses blanches, qui est une montagne de n'importe quoi. Et les images de ce personnel en furie légitime dans l'opinion la plus grandes des confusions. Je ne comprends pas comment le directeur de l'hopital a pu laisser se tenir dans les locaux du service public une telle chose.

Il est inadmissible que des médecins et des infirmières fasse ainsi l'étalage de leur méconnaissance du droit et de leur volont d'etre irresponsable.

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Ce n'est pas grave tout ça, il a un fort comité de soutien sur le web, ce type est un héros défendant la dignité humaine.

Parmi ses fans, une auditrice d'Europe 1 qui proposait jeudi dernier avec plein de bon sens de fixer un âge, par exemple 80 ans à partir duquel trois avis médicaux différents serviraient à définir… l'aptitude à vivre.

Elle se plaignait de voir des médecins procéder au renouvellement de sang tous les trois jours pour des vieillards en fin de vie et a embrayé sur les économies à viser pour la sécurité sociale.

Le tout avec un détachement et un sourire niais dans le propos qui fait plus froid dans le dos que la pire des nouvelles d'anticipation sur une société futuriste dictatoriale. Il est vrai que dans euthanasie, il y a nasie.

Concrètement cette dame pose une opinion qui n'est pas illogique dans le pays de la SS .

En fait, cette brave dame a dit tout haut ce que bon nombre de pro-euthanasie pensent tout bas (mais assez fort quand même). Et aussi ce que bon nombre d'anti-euthanasie seraient obligés de prendre en compte dans une société libérale : la médecine a un rapport coût avantage qui dans certain cas ne justifie pas certains traitements. Aujourd'hui le cout des soins est collectivisé et en tant que payeus emalgré elle, en quoi est-il illégitime qu'elle s'oppose au financement public de certains soins ?

La bonne solution a été trouvée à Singapour (le système Medisave est une sorte de compte-épargne santé). Encore une fois, si chacun décidait quelle part de ses ressources doit aller à sa santé, on n'en serait pas là.

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  • 3 weeks later...

Ca s'annonce bien… :online2long:

Euthanasie : l'affaire Bonnemaison divise l'ordre des médecins

(badurl) http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/09/02/euthanasie-l-affaire-bonnemaison-divise-l-ordre-des-medecins_1567155_3224.html (badurl)

Le personnel à l'hosto ne vous demandera pas votre avis non plus, si ça se trouve.

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Le personnel à l'hosto ne vous demandera pas votre avis non plus, si ça se trouve.

Si le patient n'est pas en mesure de résister à ce genre de tentatives, si la famille n'est pas informée, en France, quels sont les garde-fous? Je pose une vraie question naïve, je n'y connais rien.

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Si le patient n'est pas en mesure de résister à ce genre de tentatives, si la famille n'est pas informée, en France, quels sont les garde-fous? Je pose une vraie question naïve, je n'y connais rien.

Normalement, le médecin ne peut pas prendre la décision seul, il faut qu'un conseil (avec plusieurs pontes) dise ok.

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  • 1 month later...

Euthanasie : une famille se constitue partie civile contre le Dr Bonnemaison

Mis en examen le 12 août à Bayonne pour "empoisonnements sur personnes particulièrement vulnérables", l'urgentiste est soupçonné d'avoir abrégé la vie d'au moins sept patients âgés. Mi-septembre, la cour d'appel de Pau l'a laissé libre sous contrôle judiciaire, avec interdiction de pratiquer la médecine, d'entrer en contact avec des membres de son ancien service et de résider dans les Pyrénées-Atlantiques.

Devant la juridiction paloise, le Dr Bonnemaison avait laissé entendre qu'il avait agi en lien avec les familles. "Dans le cadre de la fin de vie, on vit des choses fortes avec les familles. Souvent ça se fait dans un regard, une poignée de mains", avait-il expliqué. Le président du Conseil national de l'ordre des médecins a déposé plainte devant la juridiction disciplinaire à l'encontre de l'urgentiste.

(badurl) http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/10/19/euthanasie-une-famille-se-constitue-partie-civile-contre-le-dr-bonnemaison_1590131_3224.html (badurl)

Un regard pour décider une euthanasie. :online2long:

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  • 4 months later...

Ethicists Argue in Favor of ‘After-Birth Abortions‘ as Newborns ’Are Not Persons’

Un papier dans le Journal of Medical Ethics pousse la logique de l'argument selon laquelle une personne en puissance (comme un foetus) n'a pas de droits jusqu'au bout et conclut donc qu'il n'y a pas que les foetus qu'on a le droit de tuer…

After-birth abortion: why should the baby live?

Alberto Giubilini, Francesca Minerva

Abstract

Abortion is largely accepted even for reasons that do not have anything to do with the fetus' health. By showing that (1) both fetuses and newborns do not have the same moral status as actual persons, (2) the fact that both are potential persons is morally irrelevant and (3) adoption is not always in the best interest of actual people, the authors argue that what we call ‘after-birth abortion’ (killing a newborn) should be permissible in all the cases where abortion is, including cases where the newborn is not disabled.

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Normalement, le médecin ne peut pas prendre la décision seul, il faut qu'un conseil (avec plusieurs pontes) dise ok.

boaf, je pense que de temps en temps, afin d'éviter de poser la question qui tue à la famille proche et au gisant qui souffre, une légère caresse sur le pousse seringue, et hop
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Dans ce cas, le médecin n'a aucun type de recours s'il se fait pincer et c'est la taule.

Je pense pas qu'il encourt trop de risques, il doit avoir l'indulgence de la justice, sauf si évidemment, il tue à la chaîne avec un filet de bave aux lèvres
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Eh bien détrompe-toi, mais je maintiens : tant qu'il ne se fait pas choper, tout va bien. S'il se fait attraper, en revanche, il sera jugé pour meurtre (et éventuellement, assassinat) et empoisonnement sur personnes faibles, ce qui lui vaudra plusieurs décennies derrière les barreaux.

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Eh bien détrompe-toi, mais je maintiens : tant qu'il ne se fait pas choper, tout va bien. S'il se fait attraper, en revanche, il sera jugé pour meurtre (et éventuellement, assassinat) et empoisonnement sur personnes faibles, ce qui lui vaudra plusieurs décennies derrière les barreaux.

Tu crois ? Boaf, on verra avec l'histoire récente du toub. J'ai pas fait de recherches sur d'autres histoires

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  • 8 years later...

Fin de vie: Facebook bloque la vidéo d'Alain Cocq, atteint d'une maladie incurable

 

Citation

Il espérait que le président de la République Emmanuel Macron lui permettrait qu'on lui prescrive un barbiturique afin d'abréger ses souffrances. Mais en France, la sédation profonde n'est autorisée qu'à la toute fin de la vie, quand la mort est certaine. Face au refus d'Emmanuel Macron, qui lui a répondu dans un courrier jeudi 3 septembre qu'il n'était « pas au-dessus des lois » et ne pouvait « accéder à [sa] demande », Alain Cocq a donc décidé de ne plus manger, de ne plus boire, et de cesser tout traitement médical sauf des antidouleurs.

 

 

Citation

Mais le réseau social a annoncé à la mi-journée, ce samedi, avoir bloqué la diffusion en vidéo des derniers moments de M. Cocq. « Bien que nous respections sa décision de vouloir attirer l'attention sur cette question complexe, sur la base de conseils d'experts, nous avons pris des mesures pour empêcher la diffusion en direct sur le compte d'Alain, car nos règles ne permettent pas la représentation de tentatives de suicide », a expliqué à un porte-parole de Facebook.

 

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  • 1 year later...

Faut-il autoriser une euthanasie avant un procès impliquant la personne?

 

http://www.slate.fr/story/231895/espagne-suspect-autorise-par-justice-euthanasie-eviter-proces-fin-de-vie

 

" en vertu d'une loi adoptée l'année dernière: légalisée en Espagne en mars 2021, l'euthanasie constitue en effet désormais un «droit fondamental», avec lequel le système judiciaire ne saurait interférer."

 

Intéressant de voir l'euthanasie comme un droit fondamental.

 

 

  • Yea 1
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