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Autoréduction sur Wikipédia


JackieV

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Article original :

L’autoréduction est un pratique politique qui désigne l'action d'un groupe de consommateurs ou d'usagers imposant au fournisseur une baisse du prix d’un produit ou d’un service.

Cette action prend des formes variées, des grèves de loyers aux réquisitions dans les supermarchés. Il peut s'agir du refus d'intégrer une augmentation du loyer, de l'électricité ou encore du gaz. En France ce fut le cas lors de la grève des loyers à la [[sonacotra]] à partir de 1975, en Italie les grèves de loyers sont nombreuses et touchent les grandes villes (Rome, Milan, Turin) au milieu des années 70. Les réquisitions dans les supermarchés naissent également à cette époque.

Cette pratique de « réappropriation prolétarienne » a été systématisée par le mouvement autonome italien dans les années 1970 qui parlait aussi de « communisme immédiat ».

En France durant les années 90 les mouvements de chômeurs perpétuent cette pratique en envahissant des supermarchés et négociant avec les directions des marchandises gratuites. Fin 2008 plusieurs autoréductions sont organisés par des précaires, chômeurs, intermittents et étudiants en lutte, notamment à Paris, Rennes et Grenoble.

Article rectifié :

L’autoréduction est une une métaphore euphémistique qui désigne l'action d'un groupe politisé de consommateurs ou d'usagers s'appropriant, souvent par la force et toujours de manière illégale, un bien ou un service.

Cette action prend des formes variées, du non-paiement des loyers dus aux vols dans les supermarchés. Elle peut résulter du refus d'intégrer une augmentation du loyer, de l'électricité ou encore du gaz. En France ce fut le cas lors de la grève des loyers à la Sonacotra à partir de 1975, en Italie les grèves de loyers sont nombreuses et touchent les grandes villes (Rome, Milan, Turin) au milieu des années 70. Les réquisitions dans les supermarchés naissent également à cette époque. En France durant les années 90 les mouvements de chômeurs perpétuent cette pratique en envahissant des supermarchés et en menaçant les directions pour emporter des marchandises gratuitement. Après un accalmie dans la pratique de ce type d'actions, ces dernières ont subit un regain d'intérêt ces derniers mois : la crise semble constituer un prétexte à diverses association d'extrêmes-gauche pour perpétrer ce type manifestations. Fin 2008 plusieurs autoréductions sont organisés par des bandes politisées dites "collectifs de précaires", des chômeurs, des intermittents, des étudiants "en lutte" et divers marginaux, notamment à Paris, Rennes et Grenoble.

Cette pratique de « réappropriation prolétarienne » a été systématisée par le mouvement autonome italien dans les années 1970 qui parlait aussi de « communisme immédiat ». Ces expressions ne doivent néanmoins pas occulter le fait qu'il s'agit de pratiques d'ordre criminel remettant en cause certains principes de base de notre société, tels que la propriété privée ou le respect de la loi.

Lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Autor%C3%A9duction

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Point du trou.

"criminel" ? Ca va devenir un lieu commun libéral, à force. Si ce n'est pas déjà le cas.

Tu devrais lire le billet de Eolas sur ces fameuses "auto-réductions", terme qui est en effet un euphémisme très novlangue.

De toute façon, sur des sujets qui prêtent autant à interprétation idéologique, j'ai bien peur que Wikipédia tombe dans les travers qu'on lui reproche habituellement, à savoir : quête de consensus et non de vérité.

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Ouaaais heu, j'ai quand même du mal à voir en quoi l'article initial manquait tant que ça de neutralité, merdre quoi.

Une petite mention à l'illégalité fréquente (et non pas systématique, cf. Eolas) suffisait.

Franchement Pierre ton article, je le trouve heeeeu… à la limite de l'hystérie quoi. Rien à voir avec WP en tout cas.

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