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Les listes de Dieudo et ses potes menacées d'interdiction


Noodles

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http://www.lemonde.fr/elections-europeenne…71_1168667.html

Le trio infernal en action, ces tarés se présentent aux élections européennes. S'ils sont particulièrement gerbants, les interdire me semble une grave erreur, on rentre dans leur jeu et accorde du crédit à leur délire complotophile.

La seule chose qu'on peut leur reprocher, c'est d'éxagérer l'influence sioniste en France.

M. Gouasmi n'étaye pas ses accusations de faits solides, ce qui est dommage pour sa cause. Néanmoins, faire la chasse aux lobbys est une chose saine. Pharmaceutiques, sionistes, chrétiens et autres…

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Le trio infernal en action, ces tarés se présentent aux élections européennes. S'ils sont particulièrement gerbants, les interdire me semble une grave erreur, on rentre dans leur jeu et accorde du crédit à leur délire complotophile.

On ne peut pas nier que la critique de l'Etat d'Israël est la ligne jaune a ne pas franchir, sous peine de bannissement médiatique.

Je soutiens le combat de Dieudonné contre les stupides maires qui interdisent ses spectacles.

Tous les anti-sionnistes sont diabolisés en France, le chantage à l'antisémitisme devient de plus en plus insupportable. Les politiciens, bien pensants de gauche, de droite, n'ont jamais écouté Dieudonné s'expliquer sur ses actes… ils ne voient qu'une image médiatique du "Nazi noir". Ridicule, les médias, contrôlés par le pouvoir social (sentiment) et non par le pouvoir gouvernemental, ont véritablement détruit ce grand humoriste.

Leur seul problème, trop répandu en France, c'est qu'il assimilent l'état du monde actuel (Etats-Unis, Europe, et même Sarkozy…) au stade ultime du libéralisme.

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Ridicule, les médias, contrôlés par le pouvoir social (sentiment) et non par le pouvoir gouvernemental, ont véritablement détruit ce grand humoriste.

Grand humouriste, je n'irai pas jusque là ce serait exagéré. Dieudo est surtout un opportuniste de talent, un pitre engagé qui exploite le filon de la transgression des censures, en jouant à fond la carte de la victimisation. Le phénomène Dieudo est un exutoire rendu possible par lois scélérates contre la liberté d'expression, une sorte de contrepartie urticante au politiquement correct.

Toutefois j'ai bien ri avec Etienne, lorsqu'on a regardé en fin de soirée son sketch bien senti avec Faurisson, mais il est vrai que nous avions vidé une bouteille de whisky auparavant.

[dailymotion]x8rrkc[/dailymotion]

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Les idées de Dieudonné sont vraiment légères. On s'aperçoit rapidement en l'entendant qu'il est assez ridicule :icon_up: . Il se repose surtout sur l'idéologie de Soral, qui lui représente des vraies idées politiques (l'anti-libéralisme pur quoi).

Les pouvoirs publics étudient la possibilité d'interdire les listes «anti-sionistes» que Dieudonné veut présenter aux Européennes, a déclaré ce dimanche le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant.

:doigt:

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Pourvu qu'on le laisse.

En même temps, une liste avec comme seul argument l'anti-sionisme, pour l'Europe qui plus est, c'est un peu un tiers-mondisme à la noix. C'est comme si je débarquais avec une liste "Free Tibet". Le parlement européen se retrouverait avec toutes les causes nationales de Pétaou Fuck.

Malgré le fait qu'il soit un antisémite de première (et pas à cause de son antisionisme), il faut reconnaître qu'il sait faire rire.

Sert à rien de s'acharner, il n'a pas que des défauts. Je veux dire, on peut être à la fois drôle et nègre.

:icon_up:

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Mouais, je trouve ces 3 zouaves définitivement nauséabonds.

- Tout d'abord l'espèce de père castor musulman, qui avec sa bouille de père Ducros semble super gentil et pas un brin antisémite comme il s'efforce de le souligner. Ce type n'est autre que le directeur du centre Zahra France, une secte islamiste, un repère d'illuminés fan de la révolution islamique.

- Soral qu'on ne présente plus, aussi brillant soit-il, il est carrément hardcore. Anti-capitaliste nationaliste, ethno-différentialiste pourfendeur du nouvel ordre mondial :icon_up:

- Dieudo, déconneur de premier ordre, lui aussi semble avoir définitivement pété une durite avec des provocations plus qu' "antisioniste". Le Pen parrain de son gosse, Faurisson sur scène pour lui remettre un prix foireux… Bref, ce type n'a jamais tenté de s'expliquer ou d'éclaircir ses propos, il a toujours donné dans la surenchère la plus dégueulasse.

Alors ouais, interdire ces couillons est une erreur, mais faut tout de même appeler un chat un chat.

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lui aussi semble avoir définitivement pété une durite avec des provocations plus qu' "antisioniste". Le Pen parrain de son gosse, Faurisson sur scène pour lui remettre un prix foireux… Bref, ce type n'a jamais tenté de s'expliquer ou d'éclaircir ses propos, il a toujours donné dans la surenchère la plus dégueulasse.

Alors ouais, interdire ces couillons est une erreur, mais faut tout de même appeler un chat un chat.

Justement, Dieudonné s'est clairement expliqué plusieurs fois, pas à la télévision je te l'accorde. Le Pen et Faurisson c'est des coups médiatiques (peut être que Fillias est derrière ce coup là aussi) pour faire mouiller les couches des bien-pensants, journalistes acéphales etc…

Encore une fois, il n'est même plus question de débattre sur les non-idées de fond, mais Dieudonné était le dernier humoriste dans le sens où il incarne le baromètre de la liberté d'expression en France. (ce n'est pas Gad Elmaleh, Guillon et tous ces gentils débiles qui jouent dans l'extrémisme aujourd'hui).

Je crois qu'il est important de connaître les idées de ces gens, car ils défendent un projet antilibéral bien plus cohérent que l'extrême gauche sentimentaliste, qui n'ose même pas se réclamer d'un nationalisme flagrant… Soral est par exemple le plus grand plébéien français actuel (Schweitzer d'Aix en Provence l'égal largement mais l'audience n'est pas là)… c'est terriblement fascinant une aisance pareille, et très très loin d'être con. Dommage qu'il n'ai jamais eu d'Hayek entre ses mains.

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Mouais, je trouve ces 3 zouaves définitivement nauséabonds.

- Tout d'abord l'espèce de père castor musulman, qui avec sa bouille de père Ducros semble super gentil et pas un brin antisémite comme il s'efforce de le souligner. Ce type n'est autre que le directeur du centre Zahra France, une secte islamiste, un repère d'illuminés fan de la révolution islamique.

Source ?

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Un comique pas drôle, Robert Faurisson et les mecs du centre Zahra (donc PMF et Iran). Mmm. Tout cela est bel et bon. Je ne suis pas pour l'interdiction, parce que si on devait interdire tout ce que je trouve personnellement gerbant, méprisable, malhonnête, indigne d'un homme et méritant des coups, eh bien il y aurait beaucoup plus de place de parking libre dans ce pays. BEAUCOUP.

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Soral est par exemple le plus grand plébéien français actuel (Schweitzer d'Aix en Provence l'égal largement mais l'audience n'est pas là)… c'est terriblement fascinant une aisance pareille, et très très loin d'être con. Dommage qu'il n'ai jamais eu d'Hayek entre ses mains.

Schweitzer est de Marseille, il ne faut pas tout confondre.

Cette vidéo est bien marrante, j'hésite à la diffuser.

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On ne peut pas nier que la critique de l'Etat d'Israël est la ligne jaune a ne pas franchir, sous peine de bannissement médiatique.

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Les media français sont tous très nettement pro-palestiniens. La critique de l'Etat d'Israël est la règle. Evidemment, il convient d'y mettre les formes, ce que ne fait pas Dieudonné.

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Encore une fois, il n'est même plus question de débattre sur les non-idées de fond, mais Dieudonné était le dernier humoriste dans le sens où il incarne le baromètre de la liberté d'expression en France. (ce n'est pas Gad Elmaleh, Guillon et tous ces gentils débiles qui jouent dans l'extrémisme aujourd'hui).

Disons qu'il n'y a pas de concurrence en face. La seule forme d'humour autorisé en France aujourd'hui, c'est l'obscénité et la scatologie. C'est pourquoi le niveau général ne s'élève guère audessus du pipi-caca gras et velu. C'est ce qu'on appelait, du temps du mitterrandisme, l'esprit banal+, jeune et faussement impertinent, comme les guignols connards de l'info. Taper sur le Pape, en le représentant comme un vieillard grabataire, fut alors montré comme un sommet d'impertinence.

Soyons clairs : les saillies acides d'un Desproges sur les juifs, d'un Coluche sur les arabes, d'un Le Luron sur les cocos, ou plus grassement d'un Leeb sur les noirs seraient impensables en 2009, n'auraient pas droit de cité, seraient jugés comme attentatoires aux valeurs républicaines. La Halde et les cancrelats de l'égalitarisme crieraient à la discrimination.

Les prétendus humoristes actuels, qui notez-le sont interchangeables tellement ils se ressemblent à force de se répandre en partouzes médiatiques et autres grandes causes humanitaires, ont compris qu'il est désormais plus payant, plus facile, de calomnier et de baver que d'écrire et de composer. De toucher le fond de la médiocrité que de s'adresser à l'esprit critique. De quoi rit-on avec nos laborieux scribouillards pétomanes? Non des puissants, mais de leur propre bêtise crasse, le spectateur s'applaudit lui-même de braver les tabous en transgressant la honte de telles âneries.

Avez-vous remarqué que les tristes clowns qui sévissent dans les médias sous le nom d'humoristes ont tellement intégré les normes du politiquement correct, qu'ils en sont devenus eux-mêmes les chiens de garde? Les comiques actuels rampent comme des lombrics dans le fumier bien pensant, ce sont des fonctionnaires du divertissement républicain, au garde-à-vous, dociles et consensuels. Sous prétexte d'humour, ils pratiquent en fait la calomnie envers ceux qui ne sont pas dans la ligne du progrès citoyen et de la diversité festive, flattent les bas instincts de la populace en lui donnant des os à ronger, des ennemis publics dont il convient de s'indigner.

En comparaison de cette clique, un modeste provocateur comme Dieudonné apparaît comme un virtuose du rire. Ce n'est pas tant qu'il soit si doué pour la dérision, c'est que tous les autres sont dérisoires.

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Invité jabial
http://www.lemonde.fr/elections-europeenne…71_1168667.html

Le trio infernal en action, ces tarés se présentent aux élections européennes. S'ils sont particulièrement gerbants, les interdire me semble une grave erreur, on rentre dans leur jeu et accorde du crédit à leur délire complotophile.

De toute manière, opprimer même le pire des salopards c'est toujours rogner les droits de tout le monde. C'est pour ça qu'il faut défendre tout le monde lorsque leurs droits sont violés, de Le Pen et Besancenot à Dieudonné en passant par les dealers de drogue. C'est une position que de moins en moins de gens partagent, même ici, et je pense que le libéralisme y perd de son intégrité.

La seule chose qu'on peut leur reprocher, c'est d'éxagérer l'influence sioniste en France.

M. Gouasmi n'étaye pas ses accusations de faits solides, ce qui est dommage pour sa cause.

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Néanmoins, faire la chasse aux lobbys est une choses saine. Pharmaceutiques, sionistes, chrétiens et autres…

C'est le contraire. Se regrouper pour défendre son bout de gras (ce qu'on appelle en gros le syndicalisme dans certains cas et le lobbyisme dans d'autres) est parfaitement naturel et sain. C'est la démocratie qui, en donnant du pouvoir aux lobbies, pervertit cela comme elle pervertit bien d'autres choses. Le pouvoir pourrit tout ce qu'il touche.

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La République des humoristes, par Jean Robin

Nous avons progressivement changé d’ère, sans nous en être rendus compte. Les médias, les politiques, la science, tout change de plus en plus vite. Mais un changement n’a pas fait la « une » ces derniers temps, alors qu’il est symptomatique d’une évolution profonde de notre démocratie totalitaire. Ce changement est celui qui voit le déclin des publicitaires, et la montée en puissance des humoristes.

Lorsque j’écrivais mon livre sur la télévision publique (1), en 2005-2006, je constatais que le pouvoir télévisuel était dans les mains des publicitaires, à commencer par Thierry Ardisson et Jean-Luc Delarue, deux anciens publicitaires alors au sommet de leur gloire. Puis ils furent remplacés tous deux, l’un partant sur une chaîne cryptée, l’autre passant à un horaire plus confidentiel. Et Ardisson fut remplacé par un humoriste, qu’il avait lui-même formé et produit, à savoir Laurent Ruquier. Tout un symbole que ce changement-là.

En effet, on se demandait déjà comment un publicitaire pouvait interviewer des écrivains, des hommes politiques ou encore des scientifiques. Et on avait vu le résultat catastrophique que cela donnait. Mais en passant la main à l’humoriste, on descendait encore d’un cran, là où il n’y en avait apparemment plus. Pourtant, Ruquier est loin d’être l’exception, il est la règle : Philippe Val, Bruno Gaccio, Dieudonné, Christophe Alévêque, Guy Bedos, Jean-Marie Bigard, pour ne nommer que ceux qui défraient le plus la chronique, sont autant de « comiques » à qui les médias ont donné une légitimité pour parler de politique, qu’elle soit nationale ou internationale.

On nous dira qu’ils marchent dans les pas de Coluche, qui s‘était présenté à l’élection présidentielle de 1981 et dont un (mauvais) film récent retrace le parcours. Mais la nouveauté vient du fait qu’à l’époque Coluche était considéré comme l’exception, alors qu’il représente aujourd’hui la règle. Quand le discours dominant passe du politique à l’humour politique, il y a de quoi s’inquiéter, car rien n’est pire que l’humour qui se prend au sérieux. La parole politique décrédibilisée, voire délégitimée, cohabite désormais avec la parole people ultra-médiatisée, donc ultra-légitimée. Le fond n’importe plus, seule compte la forme.

Pourquoi accorder tant d’importance aux déclarations politiques d’humoristes ? La responsabilité des médias est une fois de plus écrasante dans cette fuite en avant vers le néant politique. Confiez une émission à Ruquier, et étonnez-vous par la suite qu’il annonce à tort la mort d’un présentateur de la même chaîne (2), ou qu’il laisse un autre humoriste (3) déblatérer les inepties qu’il a lues sur Internet à propos du 11 septembre. Il n’y a pas à s’étonner, tout cela est dans la logique des choses. De même qu’il est dans la logique des choses que Ségolène Royal soit photographiée en compagnie de Bruno Gaccio, fondateur et animateur historique des Guignols de l’info.

Ségolène Royal ayant terminé à quelques voix de la présidence de la République, et espérant bien remettre ça, imaginez-vous, en 2012, Bruno Gaccio comme future « Première Dame » de France ! Nous n’en sommes pas si loin que cela finalement, même si « sainte Ségo » a changé de partenaire récemment.

Notre société d’ultra-consommation a besoin de cette Union sacrée entre le sérieux et l’humour, entre la réflexion et le bon mot, entre le roi et son bouffon. Auparavant, les hommes politiques étaient leurs propres bouffons : un De Gaulle faisait montre en privé d’un humour ravageur, fin, et fort à propos. À un quidam qui lui présentait son épouse en proclamant : « Voici ma femme, mon général. C’est une vraie gaulliste », il répondit, désabusé : « La mienne, cela dépend des jours ». Un Sarkozy ou une Ségolène Royal en sont totalement incapables, sauf quand ils font des gaffes.

Or ce manque de légèreté est devenu criminel dans notre société de loisirs, et tout comme Ardisson (l’homme en noir qui n’a pas d’humour) était toujours accompagné d’un humoriste (Ruquier d’abord, Baffie ensuite), les politiques ne peuvent plus se passer de leurs humoristes-people.

Voyez Jean-Marie Bigard accompagner Nicolas Sarkozy, président de la République française faut-il le rappeler, pour rencontrer Sa Sainteté le Pape en personne, et lui baiser la main solennellement ! D’habitude, le mot « baiser » a une toute autre connotation dans la bouche du souverain humoriste… Mais voilà, lui a rempli le Stade de France, ce dont Sarkozy est totalement incapable.

Vous trouvez cela excessif, que notre Président emmène en voyage officiel, et donc aux frais du contribuable l'un des hommes les plus vulgaires de France ? Regardez un peu dans le marc de café, et projetez-vous 10 ans, peut-être même 5 ans seulement dans l’avenir, en suivant la campagne électorale américaine.

C’est bien connu, ce qui arrive aux États-Unis une année se produit en Europe quelques années plus tard. Ils avaient 70 chaînes de télé en 1975, nous en avons eu autant trente ans plus tard. Ils étaient 20% d’obèses en 1995, nous sommes en passe d’en avoir autant chez nous. Et par conséquent, quand nous voyons les deux principaux candidats à la présidence américaine prononcer un discours à vocation humoristique (4), ou bien s’auto-parodier dans des émissions à grande écoute (5), vous pouvez être certains que cela va bientôt débarquer en France. Il deviendra même sans doute choquant qu’un homme ou une femme politique qui prétendra aux plus hautes responsabilités chez nous ne participe pas à ce genre de manifestations grotesques, car cela démontrera le manque d’auto-dérision des candidats en question. Il faut bien reconnaître que cela fait partie des qualités cardinales d’un président de la République. D’ailleurs, remarquez que l’avenir de la politique française qu’incarne Rachida Dati a déclaré récemment que « rire, cela fait aussi partie de la politique ».

Dès lors, comment prendre encore au sérieux la parole publique ? Une parole est-elle une expression qui fait sens ? Le bon mot ne vaut-il pas déjà mieux que le mot vrai ?

Nos médias, qui nous ont habitués depuis bien des années aux petites phrases, seront-ils un jour en mesure de revenir en arrière, de revenir au fond des choses ?

Difficile à croire, vu que les politiques ont déjà pris le pli et construisent désormais leurs discours sur quelques petites phrases dont ils savent qu’elles resteront, et pas le reste du discours.

Pas étonnant que les humoristes aient le beau rôle dans cette histoire : leur métier consiste à produire des bons mots, quel qu’en soit le sens. Et, poussée par les médias, l’opinion publique a tôt fait de conférer à ces humoristes l’importance de personnalités appartenant à l’« élite de la nation ». Bigard sur le 11 septembre : scandaleux ! Dieudonné sur Israël : monstrueux ! Philippe Val publie les caricatures de Mahomet : formidable !

Qui sait que Philippe Val, avant de devenir directeur de Charlie Hebdo, et maintenant de France Inter, était un chansonnier, qui a arrêté ses études à 17 ans ? Celui qui est souvent invité, plusieurs fois par semaine, dans les plus grands médias hexagonaux, pour parler de politique, n’a même pas son bac !

Mais il se prononce sur tous types de sujets, de l’islamisme à la liberté d’expression en passant par la laïcité et le libéralisme. Et jamais son authentique métier, sa réelle formation, sa seule légitimité, humoriste, ne sont rappelés dans les portraits tous plus laudateurs les uns que les autres qui sont faits de lui. Au contraire, on le laisse déblatérer ses idées reçues et ses obsessions (notamment sur les islamistes et les antisémites, qui sont partout) et jamais on ne remet en cause sa légitimité pour parler de ces choses.

Parce que l’humoriste a désormais tous les droits, y compris celui d’être le roi dont les politiques sont devenus les bouffons. Mieux vaut en rire.

http://criticusleblog.blogspot.com/2009/05…s-par-jean.html

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Les media français sont tous très nettement pro-palestiniens. La critique de l'Etat d'Israël est la règle. Evidemment, il convient d'y mettre les formes, ce que ne fait pas Dieudonné.

Mouais… pro-palestiniens peut être pas. Les médias sont du coté du sentiment. Je dirais que c'est plus de la modération à l'extrême. Tout en sachant, il est vrai, que seul Glucksmann a défendu Israël ouvertement dernièrement.

En même temps, il y a aussi des exemples d'ostracisme grossier, comme sanction à l'anti-sionisme. Des écrivains comme Marc Edouard Nabe, ou Renaud Camus sont terriblement exclus de l'audience médiatique après une prise de position sensible. Autant dire que la liberté d'expression s'arrête bien à l'anti-sionisme, que les médias couvrent d'antisémitisme diabolique.

Edit : Jean Robin sort un livre sur Finkielkraut en ce moment. Pas une critique, juste une recherche sur ce (grand) bonhomme.

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Renaud Camus n'a pas été écarté des médias à cause d'une position antisioniste (il ne l'est pas), mais simplement parce qu'il trouva stupide qu'une émission de France Culture sur la religion ne comportait quasiment que des juifs. Pour l'avoir fait remarqué, il a été cloué au pilori par BHL et compagnie quand d'autres, comme Finkie et Elisabeth Lévy, atterrés par tant de bêtise antiraciste, l'ont défendu.

Ne mélangeons pas tout.

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