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"51% des Français n'aiment pas les jeunes"


Serge

Messages recommandés

Parce que deux catholiques forment l'Église catholique et un protestant la réformée. Je reste admiratif devant cette leçon de sociologie religieuse. :icon_up:

Enfin Alex6 est loin d'être une bourse molle lui aussi. Mais au fond je suis d'accord avec toi, comme souvent : voir mon schéma, plus haut, assez clair. Les chrétiens d'aujourd'hui, en Europe, ont pris l'habitude de se laisser humilier par les esprits forts et de raser les murs, au lieu de rendre coup pour coup les attaques dont ils sont la cible, comme ils savaient le faire dans le passé.

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mmm les chretiens par chez moi c'est une bande de mamies courbees qui annonnent de vagues quantiques dans une eglise vide.

Va falloir trouver plus glamour que ca pour attirer les djeunz. :icon_up:

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de vagues quantiques dans une eglise vide.

Les vagues quantiques dans le vide, ça engendre un effet Casimir.

casimir.gif

Ce qui explique d'ailleurs le degré d'avancement de la couillemollisation.

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Décidément ! :icon_up:

Pourquoi n'emploies-tu pas "relativisme" comme tout le monde ? Ou "culturalisme" pour faire un néologisme ingénieux ("culturisme", oserais-je même).

C'est simple, le relativisme n'est pas responsable de cette idée saugrenue selon laquelle il ne faut ni mépriser ni haïr. Il en est plutôt une conséquence, je dirais. Une fois qu'on est ramolli, on se met à relativiser. Ensuite le nihilisme guette.

Mais note bien que j'incrimine le bouddhisme ambiant, non pas les bouddhistes. Toi tu m'es fort sympathique par exemple, et je ne désespère pas de t'arracher à cette superstition pour te convertir aux sagesses hellénistiques païennes.

:doigt:

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Mais note bien que j'incrimine le bouddhisme ambiant, non pas les bouddhistes. Toi tu m'es fort sympathique par exemple, et je ne désespère pas de t'arracher à cette superstition pour te convertir aux sagesses hellénistiques païennes.

:icon_up: Attention hein je ne me suis jamais prétendu bouddhiste.

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N'est pas Pascal qui veut, pour réfuter la physique de Descartes en 3 lignes pleines, qu'il ramassa même en ces 3 mots : " Descartes inutile et incertain ".

C'est une question que je me pose souvent : comment garder le coeur haut et généreux?

Comment concilier la lutte contre le sentimentalisme avec la grande santé?

Considérant le but d'éviter le dégoût de la vie présente et de la vulgarité du régime en place, je me suis formé cette solution : garder toujours une dose de scepticisme suffisante pour ne pas s'empêtrer dans les eaux d'un pessimisme qui dévalue la vie. Un scepticisme comme discipline mentale, qui permet de passer même la tentation du ressentiment.

Ce peut être le moyen d'une générosité vraie, fruit d'une volonté affirmatrice. Mais il en faut assez: trop peu de scepticisme rend aigre, mais beaucoup de méfiance, y compris envers ses propres doutes, rapproche des exigences de l'honnête homme.

Free jazz,

Vous répondez bien en stoïcien !

C'est à dire que vous envisagez les choses d'un point de vue intellectualiste, le scepticisme étant une attitude relative à la connaissance.

La logique sous-jacente à cette approche est que si l'on appréhende les choses de façon juste sur un plan cognitif, alors forcément on va agir de façon moralement juste.

C'est logique, cohérent, mais cela ne marche pas dans la réalité.

Dans la réalité, comme dit Saint Paul, le bien que j'aime, je ne le fais pas, et le mal que j'abhorre, je le fais.

C'est une donnée d'expérience, qui justifie que je ne puis faire autrement que donner une réponse chrétienne de la même façon que vous ne pouviez pas ne pas répondre en stoïcien (mais c'est moi qui suis dans le vrai !)

Vivre généreusement tout en demeurant dans la vérité, cela suppose la Grâce, c'est de l'ordre du surnaturel. Par exemple, souffrir la présence des boubou, c'est nager dans le merveilleux ; comment n'y verrais-je la marque de la Grâce efficace tant cela paraît hors de portée naturelle ?

Dans un langage plus profane sur la forme mais non moins chrétien sur le fond, je dirais que la solution réside dans l'amour, mais dans l'amour tel que le Christ le conçoit, c'est à dire : vouloir le bien de l'autre, dans toutes ses dimensions, spirituelles, intellectuelles, morales, affectives, esthétiques, etc, et ce dans un exigence de vérité, de responsabilité et de fécondité.

Il ne s'agit pas de nier que ce qui est mal est mal, que ce qui est laid est laid, tout cela doit être affirmé mais dans le but de tirer les gens vers le haut et non de les démolir.

Et parfois il faut être ferme, c'est notre Seigneur qui a dit à Saint Pierre "Vade retro satanas" et non pas "kikoulol trop chou le Simon à son Jésus". Et après il en a fait la pierre de faîte de son Eglise.

Alors parfois on met une tannée à une jeune fille qui l'a bien méritée et qui mérite mieux que s'engoncer dans le mépris.

Je voudrais aussi insister sur un point qui me paraît faire totalement malentendu. Dire que que l'on ne peut condamner totalement ni définitivement quelqu'un, cela ne se base pas sur des sentiments, mais sur des faits, sur des expériences, que chacun de nous a pu vivre, entendre ou lire. Et comme nous nous soumettons au réel nous considérons qu'il est injuste d'enfermer quelqu'un dans ce qu'il y a de plus bas en lui, même si sur le plan pratique il faut évidemment se prémunir de la malfaisance, dans la mesure du nécessaire.

Bref, on pourrait résumer tout mon blabla à ceci : il ne s'agit pas de ne pas avoir d'ennemis, mais d'aimer ces ennemis, ces termes étant bien compris.

Ben voilà je suis sur la ligne free jazz. Rester ouvert à son prochain même lorsque c'est un nuisible, c'est soit ne pas avoir croisé assez de nuisibles dans son existence pour avoir encore la ressource de le faire, soit être proche des saints, soit être un mièvreux frappé de maladie existentielle. Dans tous les cas c'est un luxe que le commun des mortels ne peut pas trop se permettre. Par économie de soi-même, on aura donc recours aux préjugés et aux raccourcis, desquels découlent naturellement les sentiments de haine et de mépris, et on ira à l'essentiel, c'est-à-dire à ce qui va nous apporter un enrichissement substantiel et on laissera les sujets d'études "intéressants" aux assistantes sociales, psychologues scolaires ou psychiatres spécialistes des troubles de la personne.

En tout cas ceux qui voudraient me faire croire qu'ils s'interdisent toute forme d'amalgame ou de généralisations me font bien rire, pour la simple raison qu'il s'agit d'un mécanisme cognitif auquel personne n'échappe.

Vous êtes une sorte d'aristocrate en fait.

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Parfois il faut être ferme, c'est notre Seigneur qui a dit à Saint Pierre "Vade retro satanas" et non pas "kikoulol trop chou le Simon à son Jésus".

Sigged !

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Bref, on pourrait résumer tout mon blabla à ceci : il ne s'agit pas de ne pas avoir d'ennemis, mais d'aimer ces ennemis, ces termes étant bien compris.

C'est là, sur le fil de l'attitude face à l'ennemi que nous divergeons (et c'est lourd dix verges), malgré mon admiration pour la philosophie chrétienne. En effet sur ce point, mon approche intellectualiste, que vous avez du reste fort bien cernée, me fera appliquer un principe occamiste auquel je doute que vous souscriviez : le principe de parcimonie, principe sceptique s'il en est.

Pour ma part, je dirais qu'il faut soigner ses ennemis, ce terme étant bien compris. Mais quant à l'aimer, c'est une dérivation chrétienne qui dépasse mon entendement.

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Pour ma part, je dirais qu'il faut soigner ses ennemis, ce terme étant bien compris. Mais quant à l'aimer, c'est une dérivation chrétienne qui dépasse mon entendement.

Problème de vocabulaire uniquement, si tu souhaite le soigner pour l’aider, il n’y a pas de divergence.

Jésus utilise volontairement des termes excessifs (mais vrais) pour faire réagir et sortir les hommes de leurs habitudes endormies, je sais que tu n’est pas étranger a cette méthode dialectique :icon_up:

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Problème de vocabulaire uniquement, si tu souhaite le soigner pour l’aider, il n’y a pas de divergence.

Je disais plutôt soigner dans le sens "prendre soin de". Comme on prend soin par exemple d'un vieil ennemi familier qu'on finit par prendre en sympathie, parce que c'est dans notre propre intérêt d'éprouver force et volonté en opposition à un tiers aguerri et en bonne santé. Donc pas dans le sens de la charité chrétienne qui présuppose l'amour, qui le place au commencement de l'action et du verbe.

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Vivre généreusement tout en demeurant dans la vérité, cela suppose la Grâce, c'est de l'ordre du surnaturel. Par exemple, souffrir la présence des boubou, c'est nager dans le merveilleux ; comment n'y verrais-je la marque de la Grâce efficace tant cela paraît hors de portée naturelle ?

Excellent ! :doigt:

Attention quand même, car il y a quelque chose de démoniaque à vouloir jouer les anges lorsqu'on est un simplement un Homme :icon_up:

L'angélisme est une attitude démoniaque, notre époque nous l'a suffisamment montré.

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Je disais plutôt soigner dans le sens "prendre soin de". Comme on prend soin par exemple d'un vieil ennemi familier qu'on finit par prendre en sympathie, parce que c'est dans notre propre intérêt d'éprouver force et volonté en opposition à un tiers aguerri et en bonne santé.

"You can only get smarter by playing a smarter opponent."

On va y venir à l'élégance de l'adversaire.

Je me disait bien que ton goût pour les chants mystiques cachait quelque chose. :icon_up:

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Excellent ! :doigt:

Attention quand même, car il y a quelque chose de démoniaque à vouloir jouer les anges lorsqu'on est un simplement un Homme :icon_up:

L'angélisme est une attitude démoniaque, notre époque nous l'a suffisamment montré.

La doctrine de la Grâce consiste précisément à affirmer que l'homme ne peut parvenir au salut par ses forces propres propres.

La Grâce est liée au péché originel.

Si la doctrine du péché originel est un angélisme, je suis angéliste.

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"You can only get smarter by playing a smarter opponent."

On va y venir à l'élégance de l'adversaire.

Je me disait bien que ton goût pour les chants mystiques cachait quelque chose. :icon_up:

fry-see-what-you-did-there.jpg

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Alors parfois on met une tannée à une jeune fille qui l'a bien méritée et qui mérite mieux que s'engoncer dans le mépris.

Voilà, moi je suis d'accord avec ça : Skeggjold peut mieux faire. Le mépris qu'elle affecte ici est stérile.

Le mépris est une arme rhétorique, et la rhétorique est un art masculin, puisque c'est un art de combat. Voilà pourquoi il me semble déplacé pour une femme d'user de mépris.

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C'est de s'occuper des uterii des autres qui me parait pas compatible.

Par pitié j'implore les liborgiens d'arrêter avec ces pluriels pédants, plus d'utérii, de soli, de référenda et de fora, et de pipus sur les cactii…

Je trouve ça d'un ridicule achevé.

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Les vagues quantiques dans le vide, ça engendre un effet Casimir.

Ce qui explique d'ailleurs le degré d'avancement de la couillemollisation.

:icon_up:

meme mes fottes d'ortaugraffe son tamuzantes!

Enfoncé, l'Einstein !

:doigt:

Une fois qu'on est ramolli, on se met à relativiser.

+

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Le mépris est une arme rhétorique, et la rhétorique est un art masculin, puisque c'est un art de combat. Voilà pourquoi il me semble déplacé pour une femme d'user de mépris.

Tout comme il est déplacé qu'elles puissent contester l'autorité de leur mari, le respectable pater familias. En plus elles travaillent et ont leur compte en banque, elles conduisent…non mais où va le monde mon bon Luis ? je vous le demande !

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Le mépris est une arme rhétorique, et la rhétorique est un art masculin, puisque c'est un art de combat. Voilà pourquoi il me semble déplacé pour une femme d'user de mépris.

Mais quel genre d'homme peut vouloir d'une femme qui n'use pas du mépris?

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Tout comme il est déplacé qu'elles puissent contester l'autorité de leur mari, le respectable pater familias. En plus elles travaillent et ont leur compte en banque, elles conduisent…non mais où va le monde mon bon Luis ? je vous le demande !

N'est-ce pas :icon_up: ?

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Mais quel genre d'homme peut vouloir d'une femme qui n'use pas du mépris?

Moi. User du mépris est à la portée de n'importe quelle idiote.

"Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes." (Bossuet)

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Tout comme il est déplacé qu'elles puissent contester l'autorité de leur mari, le respectable pater familias. En plus elles travaillent et ont leur compte en banque, elles conduisent…non mais où va le monde mon bon Luis ? je vous le demande !

[vieux con réac]

Tout le symbole de la dissolution de la famille et de la perte du réel pouvoir de la femme en échange du droit a se faire traiter comme un homme.

La femme gère naturellement la bourse de toute la famille, avoir son compte en banque pour ses revenus propres, c’est certainement très émancipant, mais c’est une nette perte de statut.

Un jour, les femmes se rendront compte qu’elles ne peuvent pas être des hommes, et qu’être un homme ce n’est pas si terrible (surtout si c’est pour être un homme sans bite et sans couteau), et que pour une illusion, elles ont perdu la possibilité d’être des femmes.

[/vieux con réac]

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