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Honduras : soleil et villes privées


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Faut il s'en réjouir? Un des gauchistes de la région s'est fait arrêté par l'armée.Faut dire que la cour suprême de son pays n'aimait visiblement pas trop les tours de prestidigitation auquel il se livrait avec les urnes servant au référendum devant lui permettre de se représenter :icon_up:

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Des militaires ont arrêté à l'aube le président du Honduras, Manuel Zelaya, qui était sur le point d'organiser ce dimanche 28 juin une consultation populaire jugée illégale par la Cour suprême, a annoncé son secrétaire Enrique Reine à des médias locaux. Selon la chaîne d'information latino-américaine Telesur, dont le siège se trouve à Caracas (Venezuela), il aurait été conduit au Costa Rica.

"Des militaires sont allés chercher le président à son domicile pour le conduire à la base de l'armée de l'air. Nous sommes en train de rédiger une protestation", a déclaré le secrétaire. Selon plusieurs témoins, des soldats honduriens encerclaient dimanche le palais présidentiel à Tegucipalpa. Deux cents soldats en tenue de combat ont pris position autour du palais et d'autres continuent d'arriver, selon les témoins.

Le chef de l'Etat avait décidé d'organiser ce dimanche une consultation populaire pour ouvrir la voie à une révision de la Constitution qui lui permettrait de briguer un deuxième mandat le 29 novembre. Il avait maintenu ce référendum malgré l'opposition de l'armée, du parlement et de la Cour suprême, qui avait jugé ce vote illégal. Selon des médias locaux, les urnes installées pour la consultation populaire ont disparu à l'aube dans plusieurs bureaux de vote.

"COUP D'ÉTAT"

Un climat de crise politique régnait dans le pays depuis le milieu de semaine, M. Zelaya ayant lui-même forcé jeudi l'entrée d'une base militaire pour récupérer les urnes qui y étaient entreposées (voir aussi le porte-folio : "Le président du Honduras force l'entrée d'une base militaire"). La veille, M. Zelaya avait limogé le chef d'état-major général, le général Romeo Vasquez, devant le refus des militaires de distribuer le matériel de vote.

L'Union européenne a condamné dimanche l'arrestation par les forces armées du président du Honduras, Manuel Zelaya, et réclamé sa libération "immédiate", a annoncé la présidence tchèque de l'UE. Participant également à une réunion des ministres des affaires étrangères de l'UE, le ministre espagnol des affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, a condamné "ce coup d'Etat".

Le président socialiste du Venezuela, Hugo Chavez, et celui de Bolivie, Evo Morales, ont tous deux dénoncé dans les mêmes termes le "coup d'Etat" dont a été victime Manuel Zelaya. Elu président en janvier 2006, M. Zelaya avait opéré un net virage à gauche et s'était rapproché des dirigeants de gauche antilibéraux de la région.

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Le président vénézuélien Hugo Chavez a placé, dimanche 28 juin, ses troupes en état d'alerte à la suite du coup d'Etat survenu au Honduras et a fait savoir qu'il riposterait militairement au cas où son ambassadeur dans ce pays serait attaqué ou enlevé et qu'il ferait tout pour"faire avorter" le putsch

Chavez a déclaré que des soldats honduriens avaient emmené l'ambassadeur cubain et abandonné celui du Venezuela au bord d'une route après l'avoir frappé durant le coup de force contre le président hondurien Manuel Zelaya, son proche allié. Le représentant du Venezuela auprès de l'Organisation des Etats américains avait affirmé un peu plus tôt que des soldats honduriens avaient "enlevé" les ambassadeurs alliés de Zelaya - à savoir ceux de Cuba, du Venezuela et du Nicaragua - ainsi que le chef de la diplomatie hondurienne.

"Derrière les militaires putschistes se cachent la bourgeoisie hondurienne, les nantis, les riches qui ont transformé le Honduras en une république bananière, en une base politique, militaire et terroriste de l'empire nord-américain", a ajouté Hugo Chavez. "L'empire yankee a beaucoup à voir avec cela". En écho, le président hondurien a déclaré à une chaîne de télévision : "Si (Washington) n'apporte pas son soutien à ce coup d'Etat, il peut empêcher cette attaque contre notre peuple et contre la démocratie".

OBAMA "PROFONDÉMENT PRÉOCCUPÉ"

interpellé par les deux chefs d'Etat, le président américain Barack Obama s'est dit "profondément préoccupé" par la situation, a annoncé la Maison Blanche dans un communiqué. Il a appelé "tous les acteurs politiques" au Honduras à "respecter les règles démocratiques et la loi".

La présidente argentine Cristina Kirchner a quant à elle qualifié le coup d'Etat de "retour à la barbarie" en Amérique latine et exigé que le président Manuel Zelaya "soit rétabli dans ses fonctions". "C'est un moment très sombre qui nous rappelle les pires moments de l'histoire de l'Amérique latine", a-t-elle ajouté faisant allusion aux nombreux coups d'Etat qui ont eu lieu dans les pays sud-américains pendant des décennies. L'Organisation des Etats américains (OEA), qui devait tenir une réunion d'urgence au siège de l'organisation régionale à Washington, a elle aussi condamné le "coup d'Etat", tout comme l'Union européenne.

Dimanche à l'aube, des militaires ont arrêté le président du Honduras, qui était sur le point d'organiser le jour-même une consultation populaire jugée illégale par la Cour suprême qui devait lui permettre de se présenter pour un second mandat. Conduit de force par des militaires honduriens au Costa Rica, où il a demandé l'asile politique, Manuel Zelaya a déclaré à la chaîne latino-américaine Telesur avoir été victime d'un "enlèvement", d'un "coup d'Etat".

lemonde.fr

[Meyssan] Encore un coup de la CIA ! [/Meyssan]

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Invité rogermila
Toute la jet-set marxiste locale vole au secours de Zelaya…

C'est un peu la même situation qu'on a connu en 1936 avec le coup d'etat des militaires provoquant la guerre civile en Espagne.

A défaut d'ingérence des autres états, les partis communistes de divers pays européens avec l'aide de l'URSS, ont organisé les engagements de brigades de volontaires, pour aller combattre au coté de la gauche en territoire espagnol.

J'ai vu que dans certaines villes communistes de la banlieue parisienne, des rues ont été baptisées du nom de victimes parmi les volontaires partis combattre.

La mention sur la plaque de rue de "mort pour la liberté" est une preuve supplémentaire de la propagande communiste en France . Le PCF a aussi fait pression auprès de Chirac pour faire admettre les survivants comme anciens combattants.

J'aimerai bien connaitre les conditions dans lesquelles ces "volontaires français" partaient.

En géneral, s'ils avaient un travail , abandonnaient-ils tout ?

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Le zig, qui persistait à vouloir organiser un référendum illégal, a été stoppé par l'armée. Attendons de voir la suite mais pour l'instant, on ne peut pas parler de coup d'état.

Le parlement a jugé illégal ce référendum, ainsi que le Tribunal suprême. Ce tribunal garant de la loi a fait appel à l'armée pour stopper cet apprenti dictateur qui n'avait pas hésité à ordonner à l'armée d'organiser les élections et à destituer le général en chef qui s'était opposé à ce coup de force anticonstitutionnel. Le coup d'État, c'est bien Manuel Zelaya qui a tenté de l'organiser.

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Manuel Zelaya, proche de Hugo Chavez, rêvait de briguer un deuxième mandat. L'armée l'a arrêté dimanche et l'a aussitôt expulsé au Costa Rica. Le Congrès du Honduras a nommé un nouveau président, Roberto Micheletti.

Le Honduras a été dimanche le théâtre d'un de ces «putschs» dont l'Amérique latine s'est longtemps fait une spécialité. À l'aube, environ 200 soldats ont encerclé le palais présidentiel et arrêté le président, Manuel Zelaya, alors qu'il était sur le point d'organiser une consultation populaire jugée illégale par la Cour suprême et que l'armée réprouvait.

Manuel Zelaya, élu en 2006 pour un mandat de quatre ans non renouvelable, avait convoqué les électeurs pour ouvrir la voie à une révision de la Constitution qui lui aurait permis de briguer un deuxième mandat le 29 novembre. Son projet était dénoncé par l'armée, mais aussi par l'opposition et certains dirigeants de sa propre formation, le Parti libéral. Le président a été transféré sur une base aérienne militaire puis conduit de force au Costa Rica. Un nouveau président a été désigné par le président du Congrès du Honduras, il s'agit de Roberto Micheletti.

Peu après l'arrestation, la police a tiré des gaz lacrymogènes contre ses partisans qui manifestaient dans le centre de la capitale, Tegucigalpa. À son arrivée au Costa Rica, Zelaya a affirmé avoir été victime d'un «enlèvement» et d'un «coup d'État». Il a appelé ses partisans à la « résistance pacifique » et demandé à Barack Obama de préciser «s'il était derrière cela».

Virage à gauche

La crise était prévisible. Malgré l'opposition de l'armée et du Parlement, Manuel Zelaya, fort du soutien de l'Alliance bolivarienne pour les Amériques, bloc antilibéral créé en 2004 par Cuba et le Venezuela, avait persisté dans sa volonté d'organiser ce vote très controversé. Jeudi, accompagné de plusieurs centaines de partisans, il avait lui-même forcé l'entrée d'une base militaire pour récupérer des urnes qui y étaient entreposées. La veille, il avait limogé le chef de l'état-major, le général Romeo Vasquez, à la suite du refus des militaires de distribuer le matériel de vote. Le ministre de la Défense, Edmundo Orellana, ainsi que les chefs d'état-major de l'armée de terre, de la marine et de l'aviation avaient alors présenté leur démission et des troupes avaient été déployées dans la capitale, laissant craindre un soulèvement militaire. Vendredi, le Parlement avait même évoqué la possibilité d'une destitution, avant de faire marche arrière.

Alliés de Manuel Zelaya, les président vénézuélien, Hugo Chavez, et bolivien, Evo Morales, ont aussitôt dénoncé un coup d'État». Chavez a estimé lui aussi que «l'empire yankee (les États-Unis) a beaucoup à voir avec cela» et lancé un appel au président des États-Unis pour qu'il condamne» cette opération. Manuel Zelaya, conservateur à l'origine, avait opéré un net virage à gauche après son élection en janvier 2006. Soutenu par des organisations populaires et indigènes, il s'était rapproché des deux principaux dirigeants de gauche antilibéraux de la région.

Source : Le Figaro

Un président veut violer la Constitution du pays qu'il dirige, la Cour Suprême confirme qu'il s'agit d'une violation, l'armée reste soft, les partisans du président persistent et signent. L'armée intervient, arrête le président, l'expatrie et tente de rétablir le calme dans la capitale sans effusion de sang apparement. Pendant, ce temps, un nouveau chef de l'exécutif (issu du même parti que le président éjecté) est élu par le parlement, conformément à ce qui est prévu par la Constitution.

Apparement, l'armée n'a pas pris le pouvoir.

Jusqu'à preuvre du contraire (Micheletti fantoche ?), ce n'est donc pas un coup d'état.

Roberto Micheletti Bain (born August 13, 1948) is the disputed acting President of Honduras since June 28, 2009.[2] He is a member of the Liberal Party of Honduras. He has been named president by the National Congress of Honduras during the 2009 Honduran political crisis against president Manuel Zelaya concerning the Honduran constitutional referendum, 2009.[3] [4] In 2008 he sought his party's nomination to run for president in the November 2009 election, but was defeated by Vice President Elvin Ernesto Santos.

With the president absent, the Constitution mandated that the head of Congress, Roberto Micheletti, act as provisional head of state as Vice-President Elvin Ernesto Santos had resigned earlier that year. Micheletti was sworn in by the National Congress on a show of hands on Sunday afternoon 28 June[5] for a term that ends on 27 January 2010[6]. Official reactions from many international leaders are condemning the ouster of President Zelaya, many of them calling for his reinstatement, with Venezuela putting its armed forces on alert[7]. Cuba condemned the action of the Honduran military, National Congress, and judicial branch as a coup d’état[8].

He had been the President (speaker) of the National Congress of Honduras since January 2006. Although in the same Liberal Party of Honduras as Zelaya, there had been conflict between the two politicians before the military, judicial, and National Congress action against Zelaya

Par exemple, que se passe-t-il si notre Nicolas préféré se pique de quelque chose de bien particulier (article 16 de manière exagérée, refus de reconnaître une défaite en 2012…), que l'opposition saisisse la Cour Consti, que celle-ci juge que l'acte est contraire à la Constitution mais que Nicolas persiste. Donc haute trahison. Donc Haute Cour de Justice (Sénat+Assemblée). Mais Nico persiste ou fait en sorte que tout ce foin n'ai pas lieu. Concrêtement, qui peut remettre l'exécutif dans les mains du président du sénat à part l'armée ?

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C'est un peu la même situation qu'on a connu en 1936 avec le coup d'etat des militaires provoquant la guerre civile en Espagne.

La comparaison exacte serait celle du coup d'État renversant Allende au Chili en 1973 : là également, le président viola la constitution et une foultitude de décisions de justice et le parlement appela à sa destitution par les forces armées. Mais le cas du Honduras est encore plus clair puisque même le propre parti du président expulsé était contre sa tentative d'imposer illégalement son référendum et que seul 4 parlementaires l'ont suivi dans son trip anticonstitutionnel.

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là également, le président viola la constitution et une foultitude de décisions de justice et le parlement appela à sa destitution par les forces armées.

Plus exactement, pour être juste, le gouvernement avait exhumé un vieux décret pour court-circuiter le Parlement ; celui-ci -ainsi que la Cour suprême- dénonçait la pratique du pouvoir et appela l'armée par un message équivoque à s'assurer que l'état de droit était respecté, sans aller jusqu'à lui demander de destituer le président.

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…appela l'armée par un message équivoque à s'assurer que l'état de droit était respecté, sans aller jusqu'à lui demander de destituer le président.

C'est bien ce que je voulait dire, le cas hondurien est encore plus net : on a bien un jugement du Tribuna suprême demandant à l'armée d'arrêter Manuel Zelaya pour mettre fin à ses activités anticonstitutionnelles (du genre faire venir par avion du Venezuela des bulletins pour son référendum illégal).

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C'est bien ce que je voulait dire, le cas hondurien est encore plus net : on a bien un jugement du Tribunal suprême demandant à l'armée d'arrêter Manuel Zelaya pour mettre fin à ses activités anticonstitutionnelles (du genre faire venir par avion du Venezuela des bulletins pour son référendum illégal).

Plausible mais je ne vois pas sur quoi se fonde cette explication. Il va de soi que le président exilé parle de putsch tandis que ceux qui l'ont viré disent s'appuyer sur les institutions, on ne peut se fier à la parole du camp qu'on préfère. Cette querelle peut se trancher objectivement si l'ordre dont tu parles est produit par une source fiable, la cour suprême elle-même par exemple. Et encore, comment savoir si ce n'est pas bel et bien un coup légitimé rapidement par des documents antidatés ?

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Cette querelle peut se trancher objectivement si l'ordre dont tu parles est produit par une source fiable, la cour suprême elle-même par exemple.

Qu'est-ce que tu n'as pas compris dans la phrase : "La Cour suprême du Honduras déclare dans un communiqué de presse avoir demandé à l'armée d'arrêter le président Manuel Zelaya pour violation de la constitution" ?

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La Constitution du Honduras : http://pdba.georgetown.edu/Constitutions/H…ras/hond05.html.

TITULO VII: DE LA REFORMA Y LA INVIOLABILIDAD DE LA CONSTITUCIÓN

CAPITULO I



DE LA REFORMA DE LA CONSTITUCIÓN

ARTICULO 373.- La reforma de esta Constitución podrá decretarse por el Congreso Nacional, en sesiones ordinarias, con dos tercios de votos de la totalidad de sus miembros. El decreto señalará al efecto el artículo o artículos que hayan de reformarse, debiendo ratificarse por la subsiguiente legislatura ordinaria, por igual número de votos, para que entre en vigencia.

* Artículo interpretado por Decreto 169/1986

ARTICULO 374.- No podrán reformarse, en ningún caso, el artículo anterior, el presente artículo, los artículos constitucionales que se refieren a la forma de gobierno, al territorio nacional, al período presidencial, a la prohibición para ser nuevamente Presidente de la República, el ciudadano que lo haya desempeñado bajo cualquier título y el referente a quienes no pueden ser Presidentes de la República por el período subsiguiente.

* Artículo interpretado por Decreto 169/1986

CAPITULO II



DE LA INVIOLABILIDAD DE LA CONSTITUCIÓN

ARTICULO 375.- Esta Constitución no pierde su vigencia ni deja de cumplirse por acto de fuerza o cuando fuere supuestamente derogada o modificada por cualquier otro medio y procedimiento distintos del que ella mismo dispone. En estos casos, todo ciudadano investido o no de autoridad, tiene el deber de colaborar en el mantenimiento o restablecimiento de su afectiva vigencia.

Serán juzgados, según esta misma constitución y las leyes expedidas en conformidad con ella, los responsables de los hechos señalados en la primera parte del párrafo anterior, lo mismo que los principales funcionarios de los gobiernos que se organicen subsecuentemente, si no han contribuido a restablecer inmediatamente el imperio de esta Constitución y a las autoridades constituidas conforme a ella. El Congreso puede decretar con el voto de la mayoría absoluta de sus miembros, la incautación de todo o parte de los bienes de esas mismas personas y de quienes se hayan enriquecido al amparo de la suplantación.

TITULO VIII

DE LAS DISPOCISIONES TRANSITORIAS



Y DE LA VIGENCIA DE LA CONSTITUCION

CAPITULO I



DE LAS DISPOSICIONES TRANSITORIAS

ARTICULO 376.- Todas las leyes, decretos-leyes, decretos, reglamentos, órdenes y demás disposiciones que estuvieren en vigor al promulgarse este Constitución, continuarán observándose en cuanto no se opongan a ella, o mientras no fueren legalmente derogados o modificados.

ARTICULO 377.- Artículo Derogado por Decreto 262/2000. Derogación ratificada por Decreto 38/2001.

CAPITULO II



DE LA VIGENCIA DE LA CONSTITUCION



ARTICULO 378.- Esta Constitución será jurada en sesión pública y solemne y entrará en vigencia el veinte de enero de mil novecientos ochenta y dos.

Dado en el Salón de Sesiones de la Asamblea Nacional Constituyente, en la ciudad de Tegucigalpa, distritoo Central, a los once días del mes de enero de 1982.

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La Constitution du Honduras…

Traduction résumée : la constitution hondurienne stipule que l'initiative de la réforme de la constitution appartient en propre au parlement. L'ex président Manuel Zelaya agissait anticonstitutionnellement en organisant un référendum en vue de modifier la constitution pour pouvoir se maintenir au pouvoir.

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Qu'est-ce que tu n'as pas compris dans la phrase : "La Cour suprême du Honduras déclare dans un communiqué de presse avoir demandé à l'armée d'arrêter le président Manuel Zelaya pour violation de la constitution" ?

D'où vient cette phrase ? Pas du fil en tout cas.

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En faites Zelaya a fait un référendum pour demander l'approbation ou non des citoyens à une élection ou non d'une assemblé constituante visant à réformer la constitution.

The arrest came following a series of developments during the past week in which Mr. Zelaya defied rulings by Honduras’ Congress, Supreme Court, Attorney General, and Human Rights Commissioner, as well as his own Liberal party and opposition Nationalist party, to refrain from proceeding with a controversial and divisive referendum on Sunday designed to seek the public’s consent for another referendum in November on whether or not to elect a National Constituent Assembly to re-write the country’s Constitution.

http://www.hondurasthisweek.com/national/1…d-to-costa-rica

Alors que la constitution indique que le parlement seul ( Le congrès national) peut changer la constituer et non pas une assemblé constituante. Pour réformer la constitution il faudrait 2/3 des députés d'accord ce que le parti de Zelaya n'a pas.

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Le point faible des constitutions c'est de croire qu'elles garantissent quoi que ce soit.

Une loi ne garantit jamais rien sans hommes pour la défendre ; mais elle n'a pas été inutile puisqu'elle a fourni le cadre légal permettant à ces hommes d'agir. Sans cette constitution, le pays serait probablement en chemin vers la dictature à l'heure qu'il est.

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C'est la procédure normale le fait qu'une cour suprême demande à l'armée de destituer le président ?

La destitution n'a pas été prononcée par le Tribunal suprême du Honduras, mais bien par le parlement - à l'unanimité. Pour rappel, une motion allait être déposée au parlement hondurien sur les capacités mentales de l'ex président pour gouverner. Cette motion était appuyée jusqu'à son propre parti !

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En 2007 :

Honduran President Manuel Zelaya has ordered all the country's TV and radio stations to carry government propaganda for two hours a day.

He says that the short-term measure is necessary because of unfair coverage of his government.

Mr Zelaya recently accused the owners of the country's news media of exploiting political and social problems in Honduras to get rich.

He won elections in November 2005, but has poor relations with the media. Last month, Mr Zelaya unsuccessfully tried to get Congress to ban the publication of reports on violent crime - a massive problem in Honduras.

Military tactics?

However, in this latest measure he has imposed his will on the country's media outlets.

From Monday, 28 May, hundreds of TV and radio channels will be forced to broadcast simultaneous interviews with him and with government ministers.

The aim, said Mr Zelaya, was to allow them to explain a series of projects and measures which are underway, and in so doing counteract what he called misinformation about his government. The country's main journalists' union immediately called on the president to revoke his decision, in which he has employed special powers rarely used by democratically-elected governments. The union compared the move to the military governments which ruled Honduras until the early 1980s.

Media concerns The main opposition party has attacked the president, saying he is becoming authoritarian. President Zelaya's measure comes as press freedom in Latin America is being closely scrutinised. On Sunday, an opposition TV channel in Venezuela is due to be taken off the air as its licence to broadcast expires. President Hugo Chavez has refused to renew the licence as he accuses the channel of supporting an attempted coup against him in 2002.

http://news.bbc.co.uk/2/hi/americas/6690217.stm

"Zelaya has provoked this institutional crisis," said Michael Shifter, a Latin America analyst at Washington's Inter-American Dialogue. "He seems to have a very strong appetite for power. He's trying to be the victim, but he won't get a lot of sympathy by defying the country's institutions."

http://online.wsj.com/article/SB124597369604957305.html

RSF feels revulsion at the murder of Carlos Salgado, a satirical journalist on Radio Cadena Voces (RCV), who was shot dead 18 October 2007 in Tegucigalpa.

Several staff members at the station, which is highly critical of the government, had recently been threatened.

http://www.ifex.org/honduras/2007/10/19/jo…lowing_threats/

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Invité rogermila
En fait

Zelaya de Gaulle

a fait un référendum pour demander l'approbation ou non des citoyens à une élection ou non d'une assemblé constituante visant à réformer la constitution.

Inutile d'aller voir ce qui se passe au Honduras.

En France en 1958, les historiens ne sont toujours pas d'accord pour savoir s'il y a eu un coup d'Etat ou non.

En outre, de Gaulle a changé la Constitution et a viré le Président de la République qui avait encore trois ans de mandat à faire.

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Inutile d'aller voir ce qui se passe au Honduras.

En France en 1958, les historiens ne sont toujours pas d'accord pour savoir s'il y a eu un coup d'Etat ou non.

En outre, de Gaulle a changé la Constitution et a viré le Président de la République qui avait encore trois ans de mandat à faire.

Mais la différence de taille est que c'est René Coty, le président de la république,qui a appelé de Gaulle. Et de Gaulle avait un soutien massif de la part des français, ce qui laissait penser qu'en cas de refus de l'assemblée, de gaulle s'imposerait par un coup d'état militaire "de velour"(ce qui ferait perdre leur place aux députés :icon_up: ).

Alors que zelaya flirte avec les 30% d'opinions favorables…

Il y a eu un risque de coup d'état et c'est ce qui a forcé l'assemblée nationale à accepter le retour de de Gaulle, alors qu'elle était à majorité socialiste(SFIO).

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Inutile d'aller voir ce qui se passe au Honduras.

En France en 1958, les historiens ne sont toujours pas d'accord pour savoir s'il y a eu un coup d'Etat ou non.

En outre, de Gaulle a changé la Constitution et a viré le Président de la République qui avait encore trois ans de mandat à faire.

Viré ? C'est Coty qui a appelé De Gaulle et puis la rédaction de la Constitution a été plus consensuelle qu'on ne le croit. S'il y a coup d'Etat on peut s'amuser à préférer le placer en 1962 quand De Gaulle viole la Constitution, tout en respectant sa lettre, pour permettre l'élection du président au suffrage universel direct, en en appellant directement au peuple, ce qui présidentialise le régime à l'encontre de la tradition parlementaire hostile à pareille évolution.

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Alors que la constitution indique que le parlement seul ( Le congrès national) peut changer la constituer et non pas une assemblé constituante. Pour réformer la constitution il faudrait 2/3 des députés d'accord ce que le parti de Zelaya n'a pas.

Le parlement peut changer la constitution ? Sans assemblée constituante ?

Ce n'est pas une grosse ligne rouge infranchissable en droit constitutionnel ça ?

Soit le problème porte sur les modalités qui permettent de réunir ladite assemblée, sinon j'apprécierais que quelqu'un soit assez aimable pour m'expliquer la valeur d'une constitution que le parlement peut modifier.

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