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Honduras : soleil et villes privées


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The Wages of Chavismo

The Honduran coup is a reaction to Chávez's rule by the mob.

As military "coups" go, the one this weekend in Honduras was strangely, well, democratic. The military didn't oust President Manuel Zelaya on its own but instead followed an order of the Supreme Court. It also quickly turned power over to the president of the Honduran Congress, a man from the same party as Mr. Zelaya. The legislature and legal authorities all remain intact.

We mention these not so small details because they are being overlooked as the world, including the U.S. President, denounces tiny Honduras in a way that it never has, say, Iran. President Obama is joining the U.N., Fidel Castro, Hugo Chávez and other model democrats in demanding that Mr. Zelaya be allowed to return from exile and restored to power. Maybe it's time to sort the real from the phony Latin American democrats.

The situation is messy, and we think the Hondurans would have been smarter -- and better off -- not sending Mr. Zelaya into exile at dawn. Mr. Zelaya was pressing ahead with a nonbinding referendum to demand a constitutional rewrite to let him seek a second four-year term. The attorney general and Honduran courts declared the vote illegal and warned he'd be prosecuted if he followed through. Mr. Zelaya persisted, even leading a violent mob last week to seize and distribute ballots imported from Venezuela. However, the proper constitutional route was to impeach Mr. Zelaya and then arrest him for violating the law.

Yet the events in Honduras also need to be understood in the context of Latin America's decade of chavismo. Venezuela's Hugo Chávez was democratically elected in 1998, but he has since used every lever of power, legal and extralegal, to subvert democracy. He first ordered a rewrite of the constitution that allowed his simple majority in the national assembly grant him the power to rule by decree for one year and to control the judiciary.

In 2004 he packed the Supreme Court with 32 justices from 20. Any judge who rules against his interests can be fired. He made the electoral tribunal that oversees elections his own political tool, denying opposition requests to inspect voter rolls and oversee vote counts. The once politically independent oil company now hires only Chávez allies, and independent television stations have had their licenses revoked.

Mr. Chávez has also exported this brand of one-man-one-vote-once democracy throughout the region. He's succeeded to varying degrees in Ecuador, Bolivia, Argentina and Nicaragua, where his allies have stretched the law and tried to dominate the media and the courts. Mexico escaped in 2006 when Felipe Calderón linked his leftwing opponent to chavismo and barely won the presidency.

In Honduras Mr. Chávez funneled Veneuzelan oil money to help Mr. Zelaya win in 2005, and Mr. Zelaya has veered increasingly left in his four-year term. The Honduran constitution limits presidents to a single term, which is scheduled to end in January. Mr. Zelaya was using the extralegal referendum as an act of political intimidation to force the Congress to allow a rewrite of the constitution so he could retain power. The opposition had pledged to boycott the vote, which meant that Mr. Zelaya would have won by a landslide.

Such populist intimidation has worked elsewhere in the region, and Hondurans are understandably afraid that, backed by Chávez agents and money, it could lead to similar antidemocratic subversion there. In Tegucigalpa yesterday, thousands demonstrated against Mr. Zelaya, and new deputy foreign minister Marta Lorena Casco told the crowd that "Chávez consumed Venezuela, then Bolivia, after that Ecuador and Nicaragua, but in Honduras that didn't happen."

It's no accident that Mr. Chávez is now leading the charge to have Mr. Zelaya reinstated, and on Monday the Honduran traveled to a leftwing summit in Managua in one of Mr. Chávez's planes. The U.N. and Organization of American States are also threatening the tiny nation with ostracism and other punishment if it doesn't readmit him. Meanwhile, the new Honduran government is saying it will arrest Mr. Zelaya if he returns. This may be the best legal outcome, but it also runs the risk of destabilizing the country. We recall when the Clinton Administration restored Bertrand Aristide to Haiti, only to have the country descend into anarchy.

As for the Obama Administration, it seems eager to "meddle" in Honduras in a way Mr. Obama claimed was counterproductive in Iran. Yet the stolen election in Iran was a far clearer subversion of democracy than the coup in Honduras. As a candidate, Mr. Obama often scored George W. Bush's foreign policy by saying democracy requires more than an election -- a free press, for example, civil society and the rule of law rather than rule by the mob. It's a point worth recalling before Mr. Obama hands a political victory to the forces of chavismo in Latin America.

http://online.wsj.com/article/SB124640649700876791.html

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Les réserves du Vénézuela ne sont pas tous, car les pétroles de l'Orénoque pour l'instant ne peuvent être raffinés qu'au pays de l'Oncle Sam.

D'autant plus que l'état des infrastructures d'extraction est très inquiétant.

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Que dit-il en gros ? Merci :icon_up: .

Ce jouet de Chavez joue au grand democrate victime d'un coup d'Etat.

Article de La Respublica ou Micheletti est interviewe et ou le journaliste relate le fait que les forces de l'ordre ont le pouvoir de fouiller sans mandat n'importe quelle maison pendant la nuit, que les ambitions presidentielles du nouveau president sont bien connues et qu'il aurait utilise l'armee pour evincer un rival - Zelaya - au sein de son propore parti.

Tegucigalpa - Dr Micheletti, mais qui l'a amené à la chasse dans ce gâchis? Pas conscience d'être au moins à la mode? La saison des gorilles en Amérique latine a connu … Il fume, l'évolution de la feuille nerveusement appuyé sur un bureau qui est proche, montrant raffiné sculpteur mocassins départ, que ses jambes sous la table, et les bouffées de nouveau. «Ici, il n'y a pas de coup d'Etat. Il a été à la Cour d'ordonner à l'armée de prendre cette canaille de Zelaya et de le sortir du pays. Vous voulez voir les frais? Il ya dix-huit chefs d'imputation sur votre héros démocratique. Que ? Et je que je sais, poser les juges. "

Excusez-moi docteur, mais le président Zelaya ne pouvait pas être inculpé et jugé ici au Honduras, il n'y a pas de l'immunité du chef de l'Etat …

"En effet, nous avons fait une faveur. Au lieu de mettre en prison ont abouti à l'exil."

Lorsque le président du Honduras rebelle reçoit un groupe de journalistes étrangers en descente sur la capitale est le coucher du soleil et la lumière enflamme les rochers roses de la Maison présidentielle, un bâtiment neomediovale, du doux et des lignes ondulées, construit au début du vingtième siècle par l'Italien Augusto Bressani. Dans un tourbillon de rencontres. Au premier étage il ya des bureaux qui s'affacciano sur un grand jardin rectangulaire. Banged portes, à aller plus loin, les politiciens et les ministres nouvellement nommés. Dans l'ensemble, l'intérieur, il y aura un maximum de vingt soldats.

Saisie n'a pas été difficile, après la main, est aujourd'hui le dernier jour de la transparence dans le moment de la durée maximale de l'isolement de la rébellion du gouvernement. «Alors, aidez-moi", a déclaré Roberto Micheletti, «vous m'aider à expliquer aux journalistes du monde entier que nous avons fait pour le bien du pays", et continue à bouger, et tourmentent les pauvres bureau. Il s'agit d'un Omonia Micheletti, avec un gros ventre qui dominent lors de l'ouverture de la veste, de petits yeux et un visage rubicond. Instinto bruts et quand répondu, s'infuria facilement.

Il a vu le médecin, même par le ministre Frattini a rappelé l'ambassadeur … "Quand?" Non, j'ai accueilli la Grande ambassadeur, il ya quelques jours parce qu'il avait terminé son mandat. Di Frattini ne sait rien. " Mais la France et l'Espagne ont retiré leurs représentants. "Ecoutez, de savoir ce que je dis? Faites ce qu'il veut. J'ai la foi, sera tôt ou tard, me reconnaître".

Avant-dernier de neuf frères, Micheletti est le fils d'Umberto, un immigrant italien, à Bergame, est arrivé ici pour faire fortune entre les deux guerres mondiales. Roberto est né in'43, le 13 août en tant que Fidel Castro, mais il a été jeté dans la politique a également ajusté la date de la naissance à l'air plus jeune, en cinq ans. Jusqu'à présent connue pour sa florissante entreprise de transport, risque maintenant de passer à l'histoire comme le président d'un gouvernement fantoche peu probable. Bien que prenant la parole devant s'entusiasma parce que l'employé a appelé sur le téléphone lui assurant que d'Israël et de Taïwan ont reconnu. "Voir? Nous ne sommes plus seuls." Mais il est sûr? "Non, mais si je l'ai dit, être vrai." Puis, quand vous perdez l'actualité est que le Parlement a prolongé le couvre-feu dans la transformation de l'état de siège. Vous avez proclamé l'état de siège? "Non". "Mais je le fais, il a juste dit que la radio,» a transporté un collègue américain », affirme que l'armée peut rechercher des maisons sans mandat de la dix heures du soir et cinq heures du matin." "Well look - sbotta Micheletti - si vous avez fait quelque chose de mal et il faut s'attendre à prendre à la maison.

Le droit de ne pas être son fort, ni l'oratoire.

Vêtu de sa belle coupe sombre Italianissimo Micheletti est de plus en plus mal à l'aise dans la Chambre, il ya les rumeurs présidentielle. Quelqu'un a dit que l'OEA, l'Organisation des États américains, va envoyer une délégation pour négocier avec le coup d'Etat. «Eh bien - se réjouit - les accueillir à bras ouverts." Mais désolé médecin, ils ont conseillé? «Non, vous m'avez dit que vous êtes une délégation, je ne sais rien." Quelqu'un d'autre note que les dirigeants des principaux partis sont fermés nell'ambasciata États-Unis pour trouver un compromis qui a sauvé tout le monde. Une amnistie pour le coup? "Qu'est-ce que l'amnistie?" SBRA Micheletti, «Je n'ai pas commis de crime, de la Constitution, voir, ici, ici." Parfois, il sourit aussi. Trois filles de la presse essayer de garder quelques "afin de savoir qui entre et sort de la chambre. Micheletti, il ya même le cas, et commence à parler de l'autosuffisance. "Nous pouvons également le faire seul", dit-il. Sans les prêts de la Banque mondiale, de l'huile de Chavez, les échanges avec les pays voisins, les biens de consommation en provenance des États-Unis par le traité de libre-échange? Pour ce qui classe le pays pense que le Dr Micheletti? Ainsi, vous retournez mai décennies. «Voici Chavez, bon. Mais je ne comprends pas qui sont le rempart contre l'intrusion de Chavez dans ce pays, les Américains devraient me remercier, altroché".

Dawn heure du couvre-feu et le centre de Tegucigalpa est vidé très rapidement. Les gens ont peur, a la nette impression que Micheletti, l'armée, les membres d'un mess. Qui ont beaucoup fait pour se débarrasser du "traître" par Zelaya, l'un d'eux, dell'oligarchia un membre qui a toujours dominé les affaires de l'Honduras, passé à l'ennemi - ils disent - ambition pour le pouvoir. "Il voulait faire réélire Zelaya, pour ce qui a été allié avec Chavez et Daniel Ortega, a donné aux syndicats et non une augmentation de salaire." Mais vous vous rendez compte que vous êtes devenu président grâce à l'armée et d'une lettre de démission de Zelaya qui est évidemment faux? "Fake? Je ne sais pas, je n'ai pas écrite moi mica. En tant que président du Congrès m'a touché à entrer dans cette Chambre présidentielle. Je l'ai fait pour le pays".

Les gens ne font pas confiance Micheletti. Ses ambitions présidentielles sont bien connues. Il a couru pour les primaires, mais a été battu et accusé de corruption de juges de la Cour suprême pour arrêter un autre candidat plus populaire que lui. «Ce sont des intermédiaires", serment. "Nous allons faire les élections et je me rendrai moi-même."

Comment aller de l'avant si aucun pays ne veut le rencontrer ou d'entendre ses raisons, je ne sais pas. S'affida foi. Ne se sentent pas isolés, même Micheletti. "J'ai le soutien et l'affection de 80 pour cent du Honduras, tourner à un certain point. Mais il a veillé à ne pas avoir mis son pays dans une impasse? "Mais si jamais, ici, il n'y a pas de coup d'Etat".

Alors que nous quittons le palais se propage l'actualité qui a été retiré de l'électricité dans une station de radio qui est diffusée une interview de Zelaya, président exclus. Morsures de censure sur les médias de ne pas s'allineano le nouveau pouvoir. Tous les exagérer, des deux côtés et assurez-vous que l'information devient de plus en plus difficile. L'ultimatum de 72 heures dell'Oea expire demain. Mais Micheletti répète qu'il n'ya rien à négocier. "Ce qui est de se réunir - fin - pour expliquer ce qui s'est passé et nous avons les documents qui accusent Zelaya. Abus de pouvoir, la trahison de la patrie …" Il ya, là-bas. Dix-huit chefs de charge, je le dis. Et cesse d'appeler le médecin: je suis le président. "

Source : http://www.repubblica.it/2009/06/sezioni/e…micheletti.html via Google translation

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ARTICULO 374.- No podrán reformarse, en ningún caso, el artículo anterior, el presente artículo, los artículos constitucionales que se refieren a la forma de gobierno, al territorio nacional, al período presidencial, a la prohibición para ser nuevamente Presidente de la República, el ciudadano que lo haya desempeñado bajo cualquier título y el referente a quienes no pueden ser Presidentes de la República por el período subsiguiente.

Constitutionnellement il lui est impossible de faire quoi que se soit. Impossible d'être élu 2 fois président et de changer cet article.

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L'autre blessé, un photographe de presse du Salvador, Mario Amaya, a affirmé, au téléphone lui aussi, avoir reçu "plusieurs coups sur la tête et les bras" précisément parce qu'il avait crié qu'il était journaliste.

Corrigé.

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La question posée était :

¿Está usted de acuerdo que en las elecciones generales de noviembre de 2009 se instale una cuarta urna para decidir sobre la convocatoria a una Asamblea Nacional Constituyente que apruebe una nueva constitución política ?

Donc le même jour on demande d'élire un président et de changer la constitution :icon_up: . Enfin ça discrédite la thèse selon laquelle Zelaya cherchait à briguer un deuxième mandat…C'est confus. Car on peut interpréter cela comme ( si le oui gagne) si les citoyens sont pour un changement de constitution qui en conséquence va amené les parlementaires à convoquer cette assemblée…

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L'OEA suspend le Honduras, retour de Zelaya incertain

TEGUCIGALPA - L'Organisation des Etats américains (OEA) a suspendu samedi soir le Honduras à la suite du putsch contre le président Manuel Zelaya, dont le retour demeurait incertain dimanche, les nouvelles autorités ayant refusé l'atterrissage de tout avion le transportant.

Le président déchu, qui a été expulsé de son pays voici une semaine après un coup d'Etat militaire, a réaffirmé son intention de regagner son pays ce dimanche "à la mi-journée", peut-être accompagné de présidents de pays sud-américains.

Mais les autorités provisoires, qui refusent de le rétablir dans ses fonctions et menacent de l'arrêter s'il revient au Honduras, ont prévenu qu'elles refuseraient l'atterrissage des nouvelles autorités de le rétablir dans ses fonctions.

"J'ai donné l'ordre qu'il ne soit pas autorisé à atterrir, si tant est qu'il doive revenir", a déclaré Enrique Ortez, ministre des Affaires étrangères du gouvernement intérimaire.

"Nous ne devons permettre aucune imprudence, qu'un président de la République meure, qu'un président de la République soit blessé, que quiconque meure", a-t-il ajouté, laissant entendre que la sécurité de Zelaya ne serait pas garantie.

Les nouvelles autorités continuent ainsi de tenir tête à l'OEA qui, réunie en urgence à Washington, a adopté par 33 voix contre zéro une résolution invitant ses membres ainsi que les organisations internationales à revoir leurs relations avec Tegucigalpa.

Le Venezuela, le Brésil et plusieurs autres Etats souhaitaient que la formulation du texte évoque la rupture des relations bilatérales avec le Honduras, mais les Etats-Unis, le Canada, le Mexique et la Colombie, entre autres, s'y sont opposés, ont précisé des diplomates.

La résolution charge également le secrétaire général de l'OEA, José Miguel Insulza, d'accentuer les initiatives diplomatiques pour tenter de ramener Zelaya au pouvoir. "Aucune de ces initiatives ne devra impliquer une reconnaissance du régime issu de l'interruption de l'ordre constitutionnel", indique le texte.

S'exprimant lors de la réunion de l'OEA, Zelaya a répété son intention de retourner dans son pays dimanche, une initiative qu'il avait été contraint de reporter de quelques jours cette semaine, afin de laisser le temps à l'organisation panaméricaine de trouver une solution.

PRIX ÉLEVÉ

Insulza, qui avait mené une mission de médiation vendredi, a indiqué que le gouvernement intérimaire n'avait aucune intention de rétablir le président déchu dans ses fonctions, ni de reconnaître que l'ordre constitutionnel avait été rompu.

"Le régime intérimaire ne l'a pas dit comme cela, mais l'absence de reconnaissance internationale une semaine après le coup d'Etat inquiète le gouvernement de fait", a dit le chef de l'OEA.

Le pouvoir en place avait anticipé cette exclusion samedi en annonçant qu'il renonçait à la charte de l'organisation et avait organisé des manifestations de ses partisans dans la capitale et dans d'autres villes du pays.

Le Honduras n'est que le deuxième pays à être suspendu de l'OEA, après Cuba en 1962.

Cette décision fait suite au renversement de Manuel Zelaya le week-end dernier. Le président hondurien, élu pour quatre ans en 2006 mais qui souhaitait organiser un référendum lui permettant de briguer un second mandat, a été arrêté par l'armée et expulsé dimanche dernier vers le Costa Rica.

Les nouvelles autorités du Honduras affirment pour leur part avoir évincé un président qui avait violé la constitution et ont rejeté la requête de l'OEA qui leur demandait de le rétablir dans ses fonctions.

"Il vaut mieux payer un tel prix, élevé, que de vivre dans l'indignité et courber l'échine face aux exigences de gouvernements étrangers", a déclaré Roberto Micheletti, choisi comme président par intérim par le Congrès du Honduras.

http://www.lexpress.fr/actualites/2/l-oea-…ain_772312.html

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  • 2 weeks later...
Why Honduras Sent Zelaya Away

The former president threatened to use force against the Congress and other institutions.

By MARY ANASTASIA O'GRADY - JULY 13, 2009

In a perfect world former Honduran President Manuel Zelaya would be in jail in his own country right now, awaiting trial. The Honduran attorney general has charged him with deliberately violating Honduran law and the Supreme Court ordered his arrest in Tegucigalpa on June 28.

But the Honduran military whisked him out of the country, to Costa Rica, when it executed the court's order.

His expulsion has given his supporters ammunition to allege that he was treated unlawfully. Now he is an international hero of the left. U.S. Secretary of State Hillary Clinton, Cuban dictator Raúl Castro, and Venezuela's Hugo Chávez are all insisting that he be restored to power. This demand is baseless. Mr. Zelaya's detention was legal, as was his official removal from office by Congress.

If there is anything debatable about the crisis it is the question of whether the government can defend the expulsion of the president. In fact it had good reasons for that move and they are worth Mrs. Clinton's attention if she is interested in defending democracy.

Besides eagerly trampling the constitution, Mr. Zelaya had demonstrated that he was ready to employ the violent tactics of chavismo to hang onto power. The decision to pack him off immediately was taken in the interest of protecting both constitutional order and human life.

Two incidents earlier this year make the case. The first occurred in January when the country was preparing to name a new 15-seat Supreme Court, as it does every seven years. An independent board made up of members of civil society had nominated 45 candidates. From that list, Congress was to choose the new judges.

Mr. Zelaya had his own nominees in mind, including the wife of a minister, and their names were not on the list. So he set about to pressure the legislature. On the day of the vote he militarized the area around the Congress and press reports say a group of the president's men, including the minister of defense, went to the Congress uninvited to turn up the heat. The head of the legislature had to call security to have the defense minister removed.

In the end Congress held its ground and Mr. Zelaya retreated. But the message had been sent: The president was willing to use force against other institutions.

In May there was an equally scary threat to peace issued by the Zelaya camp as the president illegally pushed for a plebiscite on rewriting the constitution. Since the executive branch is not permitted to call for such a vote, the attorney general had announced that he intended to enforce the law against Mr. Zelaya.

A week later some 100 agitators, wielding machetes, descended on the attorney general's office. "We have come to defend this country's second founding," the group's leader reportedly said. "If we are denied it, we will resort to national insurrection."

These experiences frightened Hondurans because they strongly suggested that Mr. Zelaya, who had already aligned himself with Mr. Chávez, was now emulating the Venezuelan's power-grab. Other Chávez protégés -- in Bolivia, Ecuador and Nicaragua -- have done the same, refusing to accept checks on their power, making use of mobs and seeking to undermine institutions.

It was this fondness for intimidation that prompted Mr. Zelaya's exile. Honduras was worried that if he stayed in the country after his arrest his supporters would foment violence to try to bring down the interim government and restore him to power.

It wouldn't be a first. Bolivia's President Gonzalo Sánchez de Lozada was removed in 2003 using just such tactics. Antigovernment militants, trained by Peruvian terrorists and financed by Venezuela and by drug money from the Colombian rebel group FARC, had laid siege to La Paz. As the city ran short on supplies, Mr. Sánchez de Lozada issued a decree to have armed guards accompany food and fuel trucks. The rebels, who had dynamite and weapons, clashed with the guards. Sixty people died. The president was pressured to step down.

Mr. Sánchez de Lozada told me by telephone last week that he only presented a letter of resignation to the Bolivian Congress when the U.S. threatened to cut off aid if he left the country without doing so. He signed under duress but the letter was then used by the international community to endorse what was in effect a brutal Venezuelan-directed overthrow of the democracy.

The fact that the Organization of American States and the U.S. never defended the Bolivian democracy cannot be lost on the Hondurans or the chavistas. You can bet that Venezuela will try to orchestrate similar troubles in an attempt to bring condemnation to the new Honduran government. Honduran patriots have better odds against that strategy with Mr. Zelaya out of the country, even if Washington and the OAS don't approve.

http://online.wsj.com/article/SB124744094880829815.html

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  • 2 months later...

Aaron Schock, membre républicain du Congrès a rendu public un rapport, publié au mois d'août, du service de recherche de la Bibliothèque du Congrès des États-Unis où sont analysées les causes de la défenestration de Manuel Zelaya.

En résumé, le rapport arrive à la conclusion que ce qui s'est passé au Honduras n'a rien à voir avec un "coup d'État" et que la destitution de Zelaya fut totalement légale et en accord avec la constitution hondurienne.

Le rapport - préparé par Norma Gutiérrez, spécialiste en Droit international - indique qu'à la différence des États-Unis, c'est le parlement hondurien qui a le dernier mot en matière d'interprétation de la constitution et possède en plus le pouvoir de condamner le président et le remplacer lorsque celui-ci ne remplit pas ses obligations.

Le rapport indique que la Cour suprême - constitutionnellement compétente pour juger le président et les hauts fonctionnaires - avait le droit de demander aux militaires d'arrêter Zelaya.

Le rapport critique toutefois la manière dont s'est réalisé l'expulsion de Zelaya, qui aurait dû être arrêté pour être jugé devant un tribunal.

Enfin, le rapport indique que la succession de Zelaya s'est correctement réalisée, en l'absence de vice-présidence (Elvin Santos ayant démissioné pour pouvoir se présenter aux élections comme candidat du Parti libéral), et que Micheletti fut légalement élu, puisque président du parlement.

Le rapport : "Honduras: Constitutional Law Issues".

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Aaron Schock, membre républicain du Congrès a rendu public un rapport, publié au mois d'août, du service de recherche de la Bibliothèque du Congrès des États-Unis où sont analysées les causes de la défenestration de Manuel Zelaya.

Malheureusement il n'a pas été défenestré :icon_up:

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  • 1 year later...

Une excellente nouvelle en provenance du Honduras : "Le Honduras lance le Hong Kong du 21e siècle".

C'est un très beau projet, en effet. :)

Et c'est une excellente chose qu'il soit soutenu par Paul Romer, qui n'est pas n'importe qui, rappellons qu'il est l'un des principaux théoriciens de la croissance endogène.

J'aime beaucoup sa conférence sur les charter cities :

mSHBma0Ithk

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Une excellente nouvelle en provenance du Honduras : "Le Honduras lance le Hong Kong du 21e siècle".

J'en ai eu vent en tombant l'autre mois sur le diplo, qui consacrait bien au moins deux pages à cet horrible coup d'Etat forcément commandité par les riches.

L'article : http://www.monde-diplomatique.fr/2011/06/LEMOINE/20656

Au passage, la liste des articles sur le Honduras, pour résumer la ligne du journal : http://www.monde-diplomatique.fr/index/pays/honduras.

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  • 3 months later...

Free cities

Honduras shrugged

Two start-ups want to try out libertarian ideas in the country’s new special development regions

Dec 10th 2011 | from the print edition

DISGUSTED by an increasingly invasive state, America’s most capable entrepreneurs retreat to Galt’s Gulch, a libertarian commune. That was the theme of Ayn Rand’s magnum opus, “Atlas Shrugged”, a sacred text for libertarians ever since it was published in 1957. Actually creating such an enclave has been the dream of many fans of small government (or of none at all). Several have had a try at it, but their efforts have always ended in disaster (see table).

http://www.economist.com/node/21541391

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Free cities

Honduras shrugged

Two start-ups want to try out libertarian ideas in the country’s new special development regions

Dec 10th 2011 | from the print edition

DISGUSTED by an increasingly invasive state, America’s most capable entrepreneurs retreat to Galt’s Gulch, a libertarian commune. That was the theme of Ayn Rand’s magnum opus, “Atlas Shrugged”, a sacred text for libertarians ever since it was published in 1957. Actually creating such an enclave has been the dream of many fans of small government (or of none at all). Several have had a try at it, but their efforts have always ended in disaster (see table).

http://www.economist.com/node/21541391

Il y avait des articles sur le sujet, et même tout un dossier, en juin dernier dans courrier international. Evidemment cela faisait hurler le rédacteur. Quel bonheur :mrgreen:

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  • 8 months later...

3 charter cities arrivent au Honduras ! http://www.lepoint.fr/monde/et-le-honduras-crea-les-villes-privees-06-09-2012-1503388_24.php

Trois "villes modèles" vont voir le jour au Honduras. Des cités privées, qui selon les propres dires du président, Porfirio Lobo Sosa, ne connaîtront pas la délinquance, et seront érigées "sur un territoire autonome doté d'un meilleur système d'éducation et de santé". Une utopie des temps modernes ? Rien n'est moins sûr.

Depuis mardi, tout est devenu concret : un mémorandum d'accord a été signé entre le gouvernement du Honduras et des investisseurs privés pour la construction de ces trois villes privées. Ces "régions spéciales de développement" (RED) disposeront chacune de leurs propres lois, tribunaux, police, gouvernement, écoles et autres infrastructures médicales, tout en jouissant d'un système fiscal autonome de celui du reste du pays. Des exceptions à la Constitution approuvées par le gouvernement l'année dernière. Seules les règles qui régissent les relations extérieures subsisteront dans ces zones.

Ces dispositions, qui visent à faciliter l'installation d'entreprises nationales ou étrangères, sont censées créer des milliers d'emplois dans un environnement qui ferait abstraction du passé, dont on aurait fait table rase. Corruption, trafic de drogue, instabilité politique, criminalité et pauvreté inclus. Un bien beau tableau, en vérité !

Surexploitation

Le Honduras a suivi les recommandations d'un économiste enseignant à l'université de Stanford, Paul Romer, qui préconise la création de ce qu'il nomme des "charters cities". Selon lui, "ce qui fait obstacle au développement des pays pauvres, ce sont les mauvaises normes imposées par les États aux investisseurs, ainsi découragés". Il ne fait aucun doute que les investisseurs seront ravis de pouvoir s'installer au coeur des Amériques, en contournant les dangers des canaux de Suez et du Panama, tout en profitant du traité de libre commerce signé entre le Honduras, les États-Unis et le Canada. Selon une interview de Romer dans le quotidien Heraldo, ces villes devraient être un moteur de croissance pour l'ensemble du pays et une oasis de bonheur pour ses habitants. Mais s'agit-il vraiment d'un "rêve américain [qui] frappe à la porte du Honduras", comme le titrait en février 2011 le journal La Prensa ?

Au Honduras, le projet - soutenu depuis ses débuts par la Banque interaméricaine de développement - ne fait pas l'unanimité. Le président du Congrès du Honduras, Juan Orlando Hernandez, assimile ces nouvelles villes à des maquilas, ces usines de sous-traitance connues pour leur surexploitation de la main-d'oeuvre et leurs entraves à la présence des syndicats, comme le rapporte le journaliste Maurice Lemoine dans Le Monde diplomatique.

Nombreux sont les pays en grande difficulté économique qui, avant le Honduras, n'ont d'ailleurs pas été convaincus par Romer. Comment faire le bonheur des citoyens si ce sont leurs patrons qui dirigent en toute impunité cet État dans l'État ? Sans système fiscal contraignant, comment les gouvernements de ces villes vont-ils parvenir à dispenser l'éducation et les soins plus performants qu'ils ont promis ? Les investisseurs vont-ils d'eux-mêmes les financer dans le seul but d'améliorer la vie et le confort de leurs hôtes ? Des habitants qui ne seront d'ailleurs pas autorisés à manifester. Car les syndicats n'auront pas droit de cité : Romer prévoit dans sa théorie que les mécontents n'auront qu'à partir, sous peine d'être poursuivis par la police… privée. On n'est jamais mieux servi que par soi-même.

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Je suis surpris.

Je viens de découvrir qu'il y a des bonnes nouvelles sur ce forum de temps en temps.

Plus sérieusement, quelqu’un a une source ou il serait possible d'en savoir plus? L'organisation des ces RED, les dates, l'identité des investisseurs? Gougle n'est pas mon ami dans cette recherche.

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  • 2 months later...
  • 6 months later...

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