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Caillassages et petits problèmes


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Le gentil papy a avoué les faits, est raciste (donc susceptible de récidiver) et les éléments matériels sont écrasants, comme je l'ai déjà relaté.
la détention provisoire ne se justifie qu'en cas de crime grave, avec un risque de récidive.

Justement : tirer sur des gens qui s'introduisent chez soi, qui plus est sous l'effet de la panique, n'est pas franchement un crime grave. Ce n'est même pas un crime. C'est juste grave pour le pauvre type qui se retrouve en tôle pour avoir défendu son domicile. :icon_up:

Faire mu-muse à faire tomber des avions avec un laser, par contre, c'est grave même s'il n'y a pas eu d'effet. Or le danger public qui a fait ça a été remis en liberté trois jours après les faits, pour récidiver.

Galinier a « avoué » être raciste ? La belle affaire ! Les gens qui pensent qu'il y a une différence de nature ontologique entre les races humaines ont disparu depuis longtemps pour la plupart, et ceux qui demeurent ne s'en ventent pas dans ce genre de situation. Ce qu'on entend par « racisme » dans ce cas-là, c'est l'animosité envers une certaine catégorie de la population à cause du fait qu'on constate tous les jours une différence de traitement entre les blancs et d'autres personnes issues la plupart du temps de l'immigration africaine. Et cette différence de traitement entre un René et un Jihad ne va pas arranger les choses.

La seule récidive possible pour Galinier est de tirer à nouveau sur quiconque pénètrera chez lui sans y être invité, et encore : il est peu probable qu'il puisse conserver une arme chez lui. Ceux qui le voient tentant de faire un carton au fusil à lunette du haut d'une tour HLM ont visiblement abusé de certanes substances prohibées.

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A la lumière de ces propos racistes, la récidive me semble en effet possible. Et imaginez un peu que la famille des deux Roms qu'il a envoyées à l'hopital vienne lui demander des comptes (les Roms sont connus pour être très solidaires entre eux)…

1/ Donc le risque de se re-faire cambrioler chez lui justifie de le laisser en prison?

2/ L'Etat est incapable de protéger ses concitoyens.

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Entre mes deux articles, j'ai eu confirmation que le retraité avait tenu des propos racistes. A la lumière de ces propos racistes, la récidive me semble en effet possible. Et imaginez un peu que la famille des deux Roms qu'il a envoyées à l'hopital vienne lui demander des comptes (les Roms sont connus pour être très solidaires entre eux)… Le seul truc qui me gêne est que le coupable est âgé et honorablement connu mais, de l'autre côté, il a prouvé qu'il est capable du pire.

Donc le fait d'avoir tenu des propos racistes suffit pour considérer la récidive comme probable, alors que le premier crime n'était pas de son initiative, mais en réaction a un autre crime (que la réaction soit légitime et proportionnée ou non est hors sujet, le fait est que l'initiative criminelle n'était pas du fait de Galinier).

Pour quelqu'un qui s'oppose a la détention provisoire en général et a la détention en particulier, il ne te faut pas grand chose pour suspecter la récidive quand l'hydre noire du vilain racisme apparait…

De mon point de vue, la détention d'une personne qui n'était pas comme on dit 'connu des services de police' ne se justifie jamais, seule la récidive peut permettre de suspecter la récidive future, sinon, le suspect, même coupable de son premier crime doit être présumé innocent de ses hypothétiques crimes futurs dans tous les cas.

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On ne la fait pas contre, en tout cas. Jamais, nulle part. Si la masse dit "c'est injuste" ou "c'est immoral", peu importe que ça le soit ou pas dans les faits ou par réflexion a posteriori, le résultat sera le même. La justice s'inscrit dans la vie d'une société. Elle est rendu pour que cette société perdure, que le corps social reste cohérent. Quand ce corps social n'y trouve plus son compte ou se sent menacé, il change de justice.

OK, admettons. Y a-t-il eu un fort mouvement d'opinion pour protester contre cette mise en liberté ? Ou pour protester contre la mise en détention de René Galinier ? Je pense qu'en général, les Français s'en fichent. Le problème est surtout au sein de l'état.

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Donc le fait d'avoir tenu des propos racistes suffit pour considérer la récidive comme probable, alors que le premier crime n'était pas de son initiative, mais en réaction a un autre crime (que la réaction soit légitime et proportionnée ou non est hors sujet, le fait est que l'initiative criminelle n'était pas du fait de Galinier). […]

Mais c'est évident. Imaginons un peu que le gentil papy raciste soit libéré sous les hourrahs de ses concitoyens. Quelle serait la réaction des Roms, selon toi ? Le risque de trouble à l'ordre public et d'une récidive est clair.

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Entre mes deux articles, j'ai eu confirmation que le retraité avait tenu des propos racistes. A la lumière de ces propos racistes, la récidive me semble en effet possible. Et imaginez un peu que la famille des deux Roms qu'il a envoyées à l'hopital vienne lui demander des comptes (les Roms sont connus pour être très solidaires entre eux)… Le seul truc qui me gêne est que le coupable est âgé et honorablement connu mais, de l'autre côté, il a prouvé qu'il est capable du pire.

L'antiracisme idéologique ne suffisait pas comme explication du monde, il fallait donc en faire également le premier critère de la justice. Au mépris du bon sens, on estime qu'un crime de pensée constitue une circonstance aggravante. Défendre cette conception arbitraire au nom de principes libéraux dénote un certain sens comique.

En outre décréter qu'un vieillard est plus dangereux pour la société qu'un bandit multi-récidiviste, devrait achever de nous convaincre qu'on a un sérieux problème dans la chaîne pénale, avec une justice idéologique orientée par un syndicat de la magistrature puissant.

Au demeurant, le pappy a dit qu'il était "devenu raciste" à force de vivre l'insécurité quotidienne et de se faire cambrioler. Nous connaissons tous des exemples de gens qui ont basculé du côté obscur après une agression. Nonobstant, tu le présentes comme un dangereux skin head. Ce qui est d'un ridicule achevé, bien que conforme a ta théorie du fantasme d'insécurité.

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1/ Donc le risque de se re-faire cambrioler chez lui justifie de le laisser en prison?

:icon_up:

Mais c'est évident. Imaginons un peu que le gentil papy raciste soit libéré sous les hourrahs de ses concitoyens. Quelle serait la réaction des Roms, selon toi ? Le risque de trouble à l'ordre public et d'une récidive est clair.

Dans la mesure où dans ce cas ils ne viendraient pas pour cambrioler, ce serait de la légitime défense et donc pas une récidive :doigt:

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L'antiracisme idéologique ne suffisait pas comme explication du monde, il fallait donc en faire également le premier critère de la justice. Au mépris du bon sens, on estime qu'un crime de pensée constitue une circonstance aggravante. Défendre cette conception arbitraire au nom de principes libéraux dénote un certain sens comique.

Evidemment que c'est un critère de justice puisque le racisme prouve la volonté de commettre un crime. La tentative d'homicide volontaire est ainsi avérée. Qui te dit qu'il n'a pas fait en sorte que les deux Roms rentrent chez lui, par exemple en laissant ostensiblement ses portes ouvertes, pour le plaisir de faire un carton ?

En outre décréter qu'un vieillard est plus dangereux pour la société qu'un bandit multi-récidiviste, devrait achever de nous convaincre qu'on a un sérieux problème dans la chaîne pénale, avec une justice idéologique orientée par un syndicat de la magistrature puissant.

C'est possible mais ça n'enlève rien au fait que les éléments matériels à l'encontre de ce second suspect sont objectivement moins constitués que dans le premier cas. Dès lors, parler d'un complot gauchiste pour miner la justice et le droit de propriété est tout simplement ridicule.

Au demeurant, le pappy a dit qu'il était "devenu raciste" à force de vivre l'insécurité quotidienne et de se faire cambrioler. Nous connaissons tous des exemples de gens qui ont basculé du côté obscur après une agression. Nonobstant, tu le présentes comme un dangereux skin head. Ce qui est d'un ridicule achevé, bien que conforme a ta théorie du fantasme d'insécurité.

L'arbitraire de l'état français, qui pratique l'amalgame en expulsant des Roms afin de lutter contre des émeutes chez des grenoblois et des Gitans n'y serait strictement pour rien ? A d'autres. Quant au sentiment d'insécurité, la meilleure preuve qu'il est complètement irrationnel, c'est qu'il conduit certaines personnes comme Réné Galinier à commettre des actes insensés. Je comprends que ça soit gênant pour des gens qui se piquent d'être du côté de la raison…

Mais le seul reproche que je fais, c'est d'"oublier" que c'est pour tentative de meurtre, et pas pour racisme, que le retraité est en prison. On ne peut certes pas faire du racisme un critère central de justice mais la justice ne viendra pas non plus de la négation des principes de proportionnalité et de légitime-défense. On ne peut tirer sur quelqu'un que lorsque sa propre vie est en danger. Ce n'est pourtant pas difficile à comprendre.

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Evidemment que c'est un critère de justice puisque le racisme prouve la volonté de commettre un crime.

Non, il prouve seulement l'existence d'un préjugé à l'égard d'un certain groupe d'être humains.

La tentative d'homicide volontaire est ainsi avérée.

Non, seulement la tentative de blesser gravement. Que je sache, il n'a tiré qu'un seul coup par cible. Pour tuer c'est insuffisant, surtout si on appelle la maréchaussée de suite. Quand le but est de tuer, on ne prévient personne, on achève les blessés, et on fait disparaître les corps.

Qui te dit qu'il n'a pas fait en sorte que les deux Roms rentrent chez lui, par exemple en laissant ostensiblement ses portes ouvertes, pour le plaisir de faire un carton ?

La justice se dit de vérifier cette hypothèse comme toutes les autres, mais elle n'est pas réaliste et tu le sais.

C'est possible mais ça n'enlève rien au fait que les éléments matériels à l'encontre de ce second suspect sont objectivement moins constitués que dans le premier cas. Dès lors, parler d'un complot gauchiste pour miner la justice et le droit de propriété est tout simplement ridicule.

Il n'y a pas de complot, seulement un terreau fertile pour ce genre de décisions. Le pire est que les juges qui les rendent on l'impression d'être tout à fait neutres. Pourtant, personne n'aurait jugé comme ça il y a un demi-siècle.

L'arbitraire de l'état français, qui pratique l'amalgame en expulsant des Roms afin de lutter contre des émeutes chez des grenoblois et des Gitans n'y serait strictement pour rien ? A d'autres.

Chronologie, tout ça.

Quant au sentiment d'insécurité, la meilleure preuve qu'il est complètement irrationnel, c'est qu'il conduit certaines personnes comme Réné Galinier à commettre des actes insensés.

Non point. Ce n'est pas parce que la peur rend fou que le danger qui la provoque en est moins réel.

Mais le seul reproche que je fais, c'est d'"oublier" que c'est pour tentative de meurtre, et pas pour racisme, que le retraité est en prison. On ne peut certes pas faire du racisme un critère central de justice mais la justice ne viendra pas non plus de la négation des principes de proportionnalité et de légitime-défense. On ne peut tirer sur quelqu'un que lorsque sa propre vie est en danger. Ce n'est pourtant pas difficile à comprendre.

Je ne suis pas d'accord. Quand on entre chez quelqu'un par effraction on se met en danger ; d'un point de vue libertarien il est légitime de défendre son bien avec la plus petite force disponible et efficace, et donc de tirer dès lors qu'un moyen plus faible pour obtenir la fin du délit n'est pas disponible. Il n'y a pas de devoir de se laisser voler parce que le seul moyen de l'empêcher est dangereux pour le voleur.

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Oui mais même si je ne suis pas d'accord avec le SCM, à ce compte-là on est condamnés au communisme ici. La masse actuellement, elle trouve que des salaires de plus de 100K, c'est très très injuste.

Ben oui. C'est pour ça que l'avenir est sombre, CPEF et tout ça.

OK, admettons. Y a-t-il eu un fort mouvement d'opinion pour protester contre cette mise en liberté ? Ou pour protester contre la mise en détention de René Galinier ? Je pense qu'en général, les Français s'en fichent. Le problème est surtout au sein de l'état.

Heu. S'il y a bel et bien un (ou des) problème(s) au sein de l'état, les Français s'en fichent de moins en moins. Lis les commentaires sous les articles, discutes-en avec des gens autour de toi (en dehors d'ici).

Comme je le disais, ce n'est pas ces deux affaires qui déclencheront un mouvement de masse, mais elles constituent des éléments dont les gens se souviendront, pour la prochaine ou la suivante.

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Non, il prouve seulement l'existence d'un préjugé à l'égard d'un certain groupe d'être humains.

Non, seulement la tentative de blesser gravement. Que je sache, il n'a tiré qu'un seul coup par cible. Pour tuer c'est insuffisant, surtout si on appelle la maréchaussée de suite. Quand le but est de tuer, on ne prévient personne, on achève les blessés, et on fait disparaître les corps.

Tirer volontairement au fusil de chasse sur quelqu'un qu'on déteste est une tentative d'homicide. Il est complètement irrationnel de penser autre chose.

La justice se dit de vérifier cette hypothèse comme toutes les autres, mais elle n'est pas réaliste et tu le sais.

Elle est réaliste, la preuve est que Nick de Cusa l'avait évoquée en son temps. Et je suis désolé, mais il y a des éléments troublants dans cette affaire, comme le fait que certains témoins avaient décrit les deux Roms comme frappant aux portes juste avant. Ayant déjà observé des réactions racistes violentes lorsque les Roms mendient, je pense que l'hypothèse d'un traquenard n'a rien d'irréaliste.

Chronologie, tout ça.

Sarkozy a appelé à expulser les Roms le 27 juillet et Réné Galinier a tiré sur deux Roms le 5 août. La chronologie est plus que troublante.

Non point. Ce n'est pas parce que la peur rend fou que le danger qui la provoque en est moins réel.

L'insécurité est réelle mais, comme on ne sait pas la mesurer, affirmer qu'elle augmente est un sentiment irrationnel. Pour donner une autre preuve : ce sentiment amène des libéraux et des anarcaps à appeler à plus de police et plus d'état.

Je ne suis pas d'accord. Quand on entre chez quelqu'un par effraction on se met en danger ; d'un point de vue libertarien il est légitime de défendre son bien avec la plus petite force disponible et efficace, et donc de tirer dès lors qu'un moyen plus faible pour obtenir la fin du délit n'est pas disponible. Il n'y a pas de devoir de se laisser voler parce que le seul moyen de l'empêcher est dangereux pour le voleur.

Non. Du point de vue libertarien, le droit de propriété n'est pas supérieur au principe de non-agression.

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Invité rogermila
Je pense qu'en général, les Français s'en fichent. Le problème est surtout au sein de l'état.

Ne généralise pas à l'ensemble de la société ton jemenfoutisme ou celui du petit cercle de gens que tu cotoies, stp.

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Ne généralise pas à l'ensemble de la société ton jemenfoutisme ou celui du petit cercle de gens que tu cotoies, stp.

Il va y avoir de grandes manifestations dans les prochains jours. Compte combien de banderoles parleront du laxisme de la justice, de René Galinier ou du casino d'Uriage et indique-nous le résultat. D'ici là, je te recommande d'avaler tes bonnes paroles.

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Tirer volontairement au fusil de chasse sur quelqu'un qu'on déteste est une tentative d'homicide.

Non. C'est une tentative d'agression physique extrêmement violence et potentiellement mortelle (~30%), mais les armes à feu ne sont pas des baguettes magiques émettant un rayon qui tue instantanément. En fait, la majorité des gens qui reçoivent un seul coup de feu survivent.

Elle est réaliste, la preuve est que Nick de Cusa l'avait évoquée en son temps. Et je suis désolé, mais il y a des éléments troublants dans cette affaire, comme le fait que certains témoins avaient décrit les deux Roms comme frappant aux portes juste avant. Ayant déjà observé des réactions racistes violentes lorsque les Roms mendient, je pense que l'hypothèse d'un traquenard n'a rien d'irréaliste.

Disons peu probable. Mais encore une fois, il est normal et logique que la police et la justice enquêtent sur cette hypothèse.

Sarkozy a appelé à expulser les Roms le 27 juillet et Réné Galinier a tiré sur deux Roms le 5 août. La chronologie est plus que troublante.

Je suis dubitatif.

L'insécurité est réelle mais, comme on ne sait pas la mesurer, affirmer qu'elle augmente est un sentiment irrationnel. Pour donner une autre preuve : ce sentiment amène des libéraux et des anarcaps à appeler à plus de police et plus d'état.

Pas vraiment, non. Plus de police ne servirait à rien ; à défaut d'anarcapie, il faut surtout une police qui ait le droit et le devoir de faire son boulot.

Non. Du point de vue libertarien, le droit de propriété n'est pas supérieur au principe de non-agression.

Tu sais très bien qu'au sens libertarien, le concept d'agression recouvre la propriété élargie sans faire de distinction entre les atteintes aux biens et aux personnes. Le principe de non-agression n'a donc absolument pas le sens que tu lui prêtes. Il veut dire "ne pas commencer la guerre", et certainement pas "si je te détruis un pont sans faire de morts tu n'as pas le droit de me tirer dessus".

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ce sentiment amène des libéraux et des anarcaps à appeler à plus de police et plus d'état.

SCM, tu es ici de mauvaise foi. Cite un post où il est explicitement demandé de la part d'un anarcap plus de moyens pour la police …

En réalité, ce qui est reproché, c'est que les lois existantes ne soient tout simplement pas appliquées.

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Il va y avoir de grandes manifestations dans les prochains jours. Compte combien de banderoles parleront du laxisme de la justice, de René Galinier ou du casino d'Uriage et indique-nous le résultat. D'ici là, je te recommande d'avaler tes bonnes paroles.

Ça va se jouer dans le secret de l'isoloir, cher ami. Ce qui n'est pas une très bonne nouvelle car le populisme au pouvoir c'est de mauvais augure. Enfin merci pour ta défense des causes perdues, ça crée de l'animation sur le forum :icon_up:

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On ne la fait pas contre, en tout cas. Jamais, nulle part. Si la masse dit "c'est injuste" ou "c'est immoral", peu importe que ça le soit ou pas dans les faits ou par réflexion a posteriori, le résultat sera le même. La justice s'inscrit dans la vie d'une société. Elle est rendu pour que cette société perdure, que le corps social reste cohérent. Quand ce corps social n'y trouve plus son compte ou se sent menacé, il change de justice.

Exactement, c'est un des paradoxes de la justice. Elle est rendue au nom du peuple Français, mais on vit une époque où la compréhension de cette dimension de la justice semble étrangère aux gens, particulièrement aux bobos amnésiques de l'Histoire.

Il est bien évident que la justice, de par son fonctionnement aboutit parfois à des décisions bizarres du point de vue de l'individu, mais c'est inhérent au fait que cette justice est avant tout fondée pour arbitrer au sein d'un groupe, si possible avec de bons fondements moraux ou tout le moins de fondements moraux implicitement acceptés par tous.

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SCM, tu es ici de mauvaise foi. Cite un post où il est explicitement demandé de la part d'un anarcap plus de moyens pour la police …

En réalité, ce qui est reproché, c'est que les lois existantes ne soient tout simplement pas appliquées.

Tu me fais de la peine, mon cher h16. Moi, de mauvaise foi ? :icon_up:

Tiens, je cite deux membres anarcaps dans ce fil (je mets en italiques les parties les plus croustillantes) :

[…] Moi je dis :

- doublement des salaires (financement : suppression du RSA), contrepartie : plus de sécurité de l'emploi, pas de traîtres, on purge les mous en particulier dans la haute hiérarchie

- redéploiement de l'ensemble des forces : commissariats dans les zones, patrouilles permanentes, création d'unités de policiers parachutistes prêtes à partir pour répondre à tout appel de détresse d'un policier en moins de 5 minutes

Ca coûte combien d'entraîner des oiliciers parachutistes (soit il aut prendre des parachutistes et les entraîner au métier de policier soit prendre des policiers et les entraîner au parachutisme), et de maintenir des unités de police prêtes à intervenir n'importe où sur le territoire en 5mn ?

Un autre anarcap :

Soyons clairs : ces territoires sont irrécupérables sauf occupation militaire. Je ne vois pour ma part que deux solutions pour rétablir l'ordre et protéger les populations alentour de nos radieuses cités de banlieue. Soit envoyer une armée d'occupation, entraînée pour la guérilla urbaine, avec une bonne connaissance des coutumes locales, des mentalités tribales, expérimentée pour mater des émeutes, capable de capturer les chefs de gangs, les encercler puis de les expulser dudit territoire. Soit la sécession pure et simple, couper toute aide financière et tout transfert de richesse, créer des Frankistans autonomes, séparer les populations en construisant des murs de béton assez hauts.

Ca coûte combien, une occupation militaire avec une armée d'occupation de la mort-qui-tue et la construction de murs de béton assez hauts ?

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Ca coûte combien d'entraîner des oiliciers parachutistes (soit il aut prendre des parachutistes et les entraîner au métier de policier soit prendre des policiers et les entraîner au parachutisme), et de maintenir des unités de police prêtes à intervenir n'importe où sur le territoire en 5mn ?

Je ne crois guère me tromper en disant que Jabial est ironique sur cette dernière partie ?

Anyway je suis pas nanarcap, mais je suis d'accord avec Jabial sur le redéploiement des forces, on est censé avoir un excellent rapport policiers par nombre d'habitants, mais on a très peu d'îlotiers en patrouille. Un policier sur un autre forum a parlé de deux patrouilles de police-secours pour couvrir une zone de 100 000 habitants dans le nord de la France.

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Concernant le braqueur, présumé innocent, Philippe Bilger ne prend pas partie pon son collègue JLD

Qu'on ne vienne pas soutenir que le magistrat en cause - un homme, une femme ? - n'a fait qu'appliquer la loi alors que celle-ci dans une application stricte et non idéologique aurait plutôt dû conduire à une ordonnance de détention. Ce n'est pas non plus une question de droite ou de de gauche ou du moins ce ne devrait pas l'être. Il me semblerait normal que sur un tel sujet et au regard de telles modalités un sentiment commun puisse se dégager qui permettrait de transmettre un message à l'autarcie judiciaire. Quand l'indépendance qu'on prétend légitimer seulement par l'application stricte de la loi est à ce point contradictoire avec l'opportunité, l'équité et le bon sens, c'est que la première est mal gérée ou que les seconds sont demeurés totalement étrangers au juge.

Je ne peux pas croire un seul instant que cette décision tellement controversée - par rapport à d'autres contestations politiques antérieures, la réaction judiciaire est faible d'ailleurs, comme si elle comprenait tout de même un peu celle-là ! - soit venue par hasard s'inscrire en totale contradiction avec l'émoi et l'indignation grenoblois de ces dernières semaines et qu'il n'y ait pas en elle un zeste d'idéologie, comme une hostilité à l'égard d'une pratique gouvernementale qu'on récuse probablement et à laquelle on a fait un pied de nez dont la société et les policiers payeront peut-être le prix.

http://www.philippebilger.com/blog/2010/09…ce-et-nous.html

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Concernant l'expertise en odeurs, on recueille l'odeur grâce à un tissu spéciale, on le fout dans un bocal, et ensuite des chiens spécialisés sont chargés de « l'expertise » (4 ou 5 en France).

Les malfaiteurs trahis par leur odeur Marc Mennessier [16 juillet 2003] Dis-moi ce que tu sens, je te dirai qui tu es. Après les empreintes digitales, et depuis peu l'ADN, les policiers disposent maintenant d'un nouvel indice pour confondre criminels et délinquants : leur odeur. Chaque être humain dépose en effet, partout où il passe, des molécules odorantes qui lui sont spécifiques et qu'un chien spécialement dressé peut reconnaître aisément parmi d'autres. Ainsi, l'odeur d'un fugitif qui sautera d'un bâtiment après avoir marché, même fugitivement, sur l'appui de la fenêtre, y sera décelée car elle aura traversé le cuir de la semelle de ses chaussures ! Baptisée «odorologie», cette technique d'identification judiciaire, mise au point en Hongrie il y a plus de trente ans, est testée depuis deux ans par la Police technique et scientifique (PTS) dont le siège se trouve à Ecully, près de Lyon (Rhône). La méthode consiste à recueillir sur la scène d'un crime, au moyen de bandes de tissu spécial, les signatures olfactives laissées aux endroits où l'auteur est susceptible d'en avoir déposé. Placées sous scellés dans un bocal stérile, ces bandes conserveront l'odeur dont elles sont imprégnées pendant un temps très long jusqu'à dix ans ! avant d'être comparées le cas échéant avec la signature olfactive d'un suspect. Lors d'une interpellation, ce dernier devra tenir pendant dix à quinze minutes une autre bande, fabriquée avec le même tissu, qui sera ensuite placée à son tour dans un bocal selon le même protocole que précédemment. Un chien rompu à ce genre d'exercice se charge alors de reconnaître entre plusieurs la bande dont l'odeur correspond éventuellement à celle relevée sur le lieu de l'infraction. En cas de résultat positif, l'animal s'arrête et se couche devant le bocal concerné. L'opération est renouvelée plusieurs fois avec les bocaux placés dans un ordre différent. En cas de résultat positif, un second chien est sollicité. S'il arrive à la même conclusion, la présence du suspect sur les lieux de l'infraction sera établie. Aux Pays-Bas, le meurtrier présumé d'une fillette, retrouvée morte l'an passé sur le bord d'une route, vient d'être récemment trahi par son odeur. Le vélo, sur lequel circulait l'enfant au moment de son agression, a fait l'objet d'un relevé de «traces odoriférantes», selon la formule officielle, en particulier sur les deux poignées du guidon, les enquêteurs ayant la certitude que l'engin avait été déplacé par l'agresseur. Son odeur identifiée, le suspect, confronté à cet élément et à d'autres, est finalement passé aux aveux. Les chiens ont l'étonnante capacité de faire la différence entre deux, voire plusieurs odeurs superposées. Dans le cas présent, l'odeur laissée par le meurtrier s'était superposée à celle de la petite fille, mais aucune n'avait annulé l'autre, puisque le chien a reconnu l'une et l'autre. Outre les Pays-Bas, la Belgique, quelques Länder allemands et Cuba s'intéressent à cette technique. En France, des odeurs laissées sur les sièges d'un véhicule ont permis d'identifier, début 2003, l'auteur d'un crime qui a été reconnu parmi plusieurs suspects avant d'avouer son forfait. Mais malgré ce premier succès, l'odorologie n'est pas officiellement reconnue dans notre pays. A la différence de la Hongrie où elle est considérée, par les instances judiciaires, comme un élément de preuve suffisant pour incriminer une personne d'un crime ou d'un délit. «L'odorologie est une technique empirique qui repose essentiellement sur la performance de deux chiens, explique un policier français. Or personne ne sait exactement comment fonctionne l'odorat de ces animaux dont la puissance de détection est inégalable, même par les machines les plus sophistiquées. Personne n'a également la moindre idée de la nature des molécules impliquées dans la signature olfactive d'un individu. Dans un pays cartésien comme la France, comment expliquer tout cela à un juge ?» Les policiers français considèrent toutefois l'odorologie comme «un élément parmi d'autres» susceptible, comme on l'a vu, de les aider à avancer dans une enquête. Dans ce but, un maître-chien et deux bergers allemands se sont déjà rendus en Hongrie pour être formés, et un deuxième policier vient de partir en stage à Budapest avec ses bêtes. Dans les prochains mois, des enquêteurs vont recevoir une formation dans différentes directions régionales de la Police judiciaire, tant pour apprendre à recueillir les traces qu'à les exploiter. Le Centre national d'instruction cynophile de la Gendarmerie nationale à Gramat (Lot) prévoit lui aussi d'envoyer prochainement un maître-chien en pays magyar.

Source: LeFigaro.fr 2003 (honteusement pompé ici (badurl) http://linuxfr.org/~menier/4112.html (badurl) )

Le postulat de base est simple : un chien possède vingt millions de cellules olfactives et la zone cervicale de détection, c'est-à-dire la partie cérébrale capable de décrypter les odeurs, occupe 10 % de son cerveau, contre… 0,10 % chez l'homme. Parallèlement, on sait que chaque humain dégage une odeur différente, son " empreinte olfactive ". Et personne n'est jamais parvenu à codifier les odeurs. Seul le chien y parvient. Et, assurent leurs maîtres, qui les entraînent depuis des années et ont effectué des milliers de tests, le taux d'erreur est de 0 %, comme le taux de subjectivité, puisque l'animal travaille uniquement à partir de chiffons imprégnés d'odeurs et déposés dans des bocaux neutres (voir le processus ci-dessus). Les chiens ne trouvent pas à proprement parler les individus, mais ils discriminent les odeurs. Ils peuvent déterminer si telle personne, dont on lui fait flairer l'odeur, se trouvait à tel endroit, où des " préleveurs " de l'identité judiciaire ont, grâce à un tissu neutre, recueilli les odeurs (voir ci-dessus).

Le protocole veut que l'odeur soit reconnue par deux chiens différents. La formation des chiens, sélectionnés pour le goût du jeu et leur aptitude à l'effort, dure un an. Et les chiens de chôment pas : chaque semaine, une cinquantaine de bocaux d'odeurs arrivent à Écully.

Source: (badurl) http://www.lejsl.com/fr/permalien/article/1920531/Des-chiens-contre-le-crime.html (badurl)

Donc, contrairement à ce que je pensais, la preuve recueillie est peut être plus solide qu'il n'y parait.

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Ca coûte combien d'entraîner des oiliciers parachutistes (soit il aut prendre des parachutistes et les entraîner au métier de policier soit prendre des policiers et les entraîner au parachutisme), et de maintenir des unités de police prêtes à intervenir n'importe où sur le territoire en 5mn ?

Ca, c'est juste pas sérieux. Y'a absolument pas besoin de ça. Et puis, ce n'est pas doublement de salaire sans condition (en outre, doubler un salaire si plein d'autres trucs sautent, ce n'est pas gênant en soi : la facture finale n'est pas obligatoirement supérieure).

Mais ok, je retire le "de mauvaise foi". Simplement, si on est réaliste deux minutes, on se rend compte qu'il n'y a pas de pb de moyen dans la police, purement un problème politique, de volonté de suivre et faire appliquer les lois existantes.

Ca coûte combien, une occupation militaire avec une armée d'occupation de la mort-qui-tue et la construction de murs de béton assez hauts ?

En pratique, moins cher que lorsque c'est en Afghanistan. Pour le coup, on économiserait par rapport aux coûts actuels.

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Ca, c'est juste pas sérieux. Y'a absolument pas besoin de ça. Et puis, ce n'est pas doublement de salaire sans condition (en outre, doubler un salaire si plein d'autres trucs sautent, ce n'est pas gênant en soi : la facture finale n'est pas obligatoirement supérieure).

Mais ok, je retire le "de mauvaise foi". Simplement, si on est réaliste deux minutes, on se rend compte qu'il n'y a pas de pb de moyen dans la police, purement un problème politique, de volonté de suivre et faire appliquer les lois existantes.

On est d'accord, à ceci près qu'il faut commencer par élaguer dans le corpus des lois. Comme je le signalais quelque part dans ce fil, l'inefficacité de la police et de la justice est causée par la quantité incroyable de moyens qui sont perdus à tenter de faire respecter des lois superflues.

En pratique, moins cher que lorsque c'est en Afghanistan. Pour le coup, on économiserait par rapport aux coûts actuels.

Mouais, je ne pas sûr que les Talibans de banlieue soient moins coriaces que ceux d'Afghanistan, si je m'en tiens à ce que je lis dans ce fil. :icon_up:

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Mouais, je ne pas sûr que les Talibans de banlieue soient moins coriaces que ceux d'Afghanistan, si je m'en tiens à ce que je lis dans ce fil. :doigt:

  • Des caves dans les montagnesbarres d'immeubles pour se cacher : check
  • Lancement de mortierstélés ét parpaings : check
  • Kalachnikovs et molotov : check

:icon_up:

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l'inefficacité de la police et de la justice est causée par la quantité incroyable de moyens qui sont perdus à tenter de faire respecter des lois superflues.

Quels arbitrages privés existent en France ?

Comment faudrait-il aborder le système juridique en France pour obtenir une reconnaissance de tribunaux privés dans le domaine civil ?

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Je ne crois guère me tromper en disant que Jabial est ironique sur cette dernière partie ?

jabial ironique ? C'est une hypothèse osée mais pourquoi pas, après tout. J'imagine que par l'emploi de "parachutiste", jabial n'imaginait pas des lâchers de policiers comme à Kolwezi mais voulait imager son propos. Mon argument tient quand même : tout ça coûte de l'argent.

Concernant le braqueur, présumé innocent, Philippe Bilger ne prend pas partie pon son collègue JLD

http://www.philippebilger.com/blog/2010/09…ce-et-nous.html

Je réponds sur cet article, que j'ai lu en diagonale.

Commençons par cette phrase :

Ce dossier,je le connais ni moins ni plus que les syndicats qui évidemment, au lieu de se préoccuper de l'essentiel, n'ont eu à nouveau pour seule obsession que de mettre en exergue l'indépendance du juge et d'exiger la protection de la garde des Sceaux.

Si Philippe Bilger ne sait rien de plus que les syndicats qui ont soutenu le juge des libertés, on se demande bien pourquoi son avis devrait être plus considéré que le leur. Philippe Bilger ne fait que donner son avis et ne donne aucune information complémentaire.

Ensuite, autre problème :

Qu'on ne vienne pas soutenir que le magistrat en cause - un homme, une femme ? - n'a fait qu'appliquer la loi alors que celle-ci dans une application stricte et non idéologique aurait plutôt dû conduire à une ordonnance de détention.

Bilger commet ici une grossière erreur : le juge des libertés applique la loi, comme les autres juges. Si sa décision n'est pas conforme à la loi, elle sera sans doute rapidement cassée. Mais c'est une hypothèse qui ne me paraît pas viable. Si la loi sur la détention provisoire devait systématiquement conduire à la mise en détention du suspect, le juge des libertés serait inutile et un simple ordinateur pourrait le remplacer. En parlant d'idéologie, Bilger révèle qu'il croit que c'est une décision idéologique. Sur quelle base se permet-il d'attaquer ainsi le juge des libertés ? Il donne la réponse à cette question un peu plus loin :

Je ne peux pas croire un seul instant que cette décision tellement controversée - par rapport à d'autres contestations politiques antérieures, la réaction judiciaire est faible d'ailleurs, comme si elle comprenait tout de même un peu celle-là ! - soit venue par hasard s'inscrire en totale contradiction avec l'émoi et l'indignation grenoblois de ces dernières semaines et qu'il n'y ait pas en elle un zeste d'idéologie, comme une hostilité à l'égard d'une pratique gouvernementale qu'on récuse probablement et à laquelle on a fait un pied de nez dont la société et les policiers payeront peut-être le prix.

"Je ne peux pas croire" : tout est dit. Bilger est dans le domaine de la croyance pure. En réalité, Bilger n'écrit que sous le l'influence de son idéologie, foncièrement opposée à l'indépendance de la justice. La suite le démontre :

Je rejoins absolument l'idée exprimée par le secrétaire général de Synergie - non pas l'outrance du terme "forfaiture" qui est inadapté et insultant inutilement - sur la nécessité d'une chaîne pénale cohérente. Je n'ai cessé d'ailleurs de développer ce point de vue qui vise à démontrer qu'une action policière efficace en amont doit absolument être complétée par une solidarité judiciaire en aval.

Voilà la vision de la justice de Bilger : la justice ne doit plus être indépendante de la police. Elle se doit au contraire d'être solidaire avec elle. Pourquoi pas mais il faut alors mettre un terme à la séparation des pouvoirs.

Donc, contrairement à ce que je pensais, la preuve recueillie est peut être plus solide qu'il n'y parait.

Merci pour l'information, qui confirme ce que j'écrivais : un témoignage de chien, même d'élite, n'est pas très solide.

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00h16 / McDo Juan-les-Pins. Mon amie m'appelle en pleur. Elle vient de se faire agresser par des hommes qui voulaient rompre le jeune…malheureusement l'heure de fermeture était dépassée.

3 vitrines pétées. Les flics toujours pas là.

Fuck

Suite du feuilleton. Rien de grave pour les personnes présentes, si ce n'est des blessures morales (peur au ventre d'aller bosser demain). Quelques dégâts matériels, finalement les flics sont venus en masse (5 voitures…bon un peu tard).

On s'en tire avec :

- Menace de mort

- Menace de viol

- Insultes

- Quelques vitres endommagées

Ces c******** ont été filmés, plaque d'immatriculation identifiée. Je vous informerai des suites du dépôt de plainte.

Je peux comprendre leur agressivité. Après une journée stressante et fatiguante, le ventre vide, après un prêche certainement bien orienté, ils sont partis en quête de nourriture. Manque de pot, à minuit, ça ferme. Finis les horaires d'été. Ce qui fait vraiment flipper, c'est l'aspect "no-limit". Nous avons l'impression qu'ils n'ont pas de respect pour la vie en général, qu'ils n'ont peur de rien, qu'il est normal pour eux de faire parler la force…

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Merci pour l'information, qui confirme ce que j'écrivais : un témoignage de chien, même d'élite, n'est pas très solide.
Tu penses que ça serait plus fiable avec un spectromètre de masse ?

Le problème c'est plutôt que cette preuve ne sert pas à grand chose : on sait que le type a conduit la voiture mais il peut très bien l'avoir fait la journée précédent les faits.

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Tu penses que ça serait plus fiable avec un spectromètre de masse ?

Le problème c'est plutôt que cette preuve ne sert pas à grand chose : on sait que le type a conduit la voiture mais il peut très bien l'avoir fait la journée précédent les faits.

J'imagine que les policiers ont prélevé des échantillons, non dans la voiture mais dans le casino cambriolé. Mais par principe, je me méfie des témoignages canins : les chiens sont généralement influencés par leur maître et ne sont pas capables de signer une déposition de police.

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Si le résultat aboutit à une absurdité, l'obstination est dangereuse.

Voilà qui mériterait d'être médité plus souvent, en ces lieux. :icon_up:

Il va y avoir de grandes manifestations dans les prochains jours. Compte combien de banderoles parleront du laxisme de la justice, de René Galinier ou du casino d'Uriage et indique-nous le résultat. D'ici là, je te recommande d'avaler tes bonnes paroles.

Manifester, c'est de gauche. Se plaindre du laxisme de la justice, c'est de droite. L'absence de ces revendications de la part des manifestants ne prouve rien quant à la société française, à moins de croire (comme tu sembles le faire) que les minorités vociférantes sont représentatives de ladite société.

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00h16 / McDo Juan-les-Pins. Mon amie m'appelle en pleur. Elle vient de se faire agresser par des hommes qui voulaient rompre le jeune…malheureusement l'heure de fermeture était dépassée.

Rupture du jeûne à minuit passée ? Ils sont tellement pieux et civilisés qu'ils ont fait des heures en rab ?

Chaque année c'est la même histoire : le ramadan devient prétexte à tous les excès pour les racailles. Dans leur bouche, ramadan est synonyme d'absolution.

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