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Caillassages et petits problèmes


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Mais si il y en a déjà eu, c'est juste que le traitement médiatique se fait en langage codé :

- un forcené à tiré à la 22 LR sur un groupe de jeunes qui s'amusaient en bas de l'immeuble (le manque de structure adaptés aux jeunes est patent dans la cité). Aucun jeune n'a été blessé, une expertise psychiatrique est en cours.

- sous l'impulsion d'un ancien militaire, membre du front national, les habitants du quartier se sont regroupés pour former une milice. Le maire a mis en garde contre une dérive fascisante qui rappelle les heures les plus sombre de notre histoire.

- M. X a été retrouvé battu sauvagement par une bande de jeunes du quartier et laissé pour mort sur son parking. On ignore les causes de cette incivilité, un différent à propos de la voiture de M. X n'est cependant pas à exclure.

Exactement.

Un exemple bien réel: le meurtre de Jean-Jacques Le Chenadec, le retraité de 61 ans tué par un jeune une racaille en bas de son immeuble, dans la riante ville de Stains. Cela s'est passé en plein coeur des émeutes de novembre 2005: M. Le Chenadec était descendu éteindre un feu de poubelles avec un de ses voisins…

Voici un lien vers deux articles du Parisien sur le sujet: http://cettesemaine.free.fr/spip/article.p…id_article=2313

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Qu'un supermarché protège ses marchandises contre le vol par des mesures adéquates ? Ben, normal. :icon_up:

Pareil.

En ce qui concerne les cités maintenant, non, on n'en est pas au stade où c'est un problème militaire. Ça reste de la police, mais de la police un petit peu plus complexe que le maintien de l'ordre dans une zone où tout va bien. Et je pense qu'on peut prendre exemple sur les autres pays qui ont déjà résolu ce genre de problèmes. Car de fait, il y en a.

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Pareil.

En ce qui concerne les cités maintenant, non, on n'en est pas au stade où c'est un problème militaire. Ça reste de la police, mais de la police un petit peu plus complexe que le maintien de l'ordre dans une zone où tout va bien. Et je pense qu'on peut prendre exemple sur les autres pays qui ont déjà résolu ce genre de problèmes. Car de fait, il y en a.

Lesquels ? En trouve-t-on en Europe ?

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Fièvre obsidionale ? :icon_up:
Un médecin jette l'éponge

Agressé pour la deuxième fois dans son cabinet de la cité Floréal à Saint-Denis, le docteur Adjadj met la clé sous la porte. Témoignage.

Il y a presque deux ans, Le Point (n° 1742 du 2 février 2006) s'était immergé deux semaines dans un quartier chaud du « 9-3 » : la cité Floréal-Saussaie-Courtille, à Saint-Denis. Nous avions alors raconté le quotidien des habitants confrontés à une poignée de caïds qui imposaient leur loi. Depuis, dans cette cité qui au premier abord n'a rien d'un ghetto, la violence est encore montée d'un cran. Vendredi dernier, l'école maternelle Pasteur était fermée après l'agression d'une enseignante sur le parking de l'établissement. A la poste, un écriteau indiquait qu'à la suite d'une attaque à main armée le bureau resterait fermé deux jours. A quelques mètres de là, l'un des trois kinésithérapeutes du quartier se remettait d'une agression, survenue lundi à son cabinet, et d'un vol de 80 euros. Dans l'immeuble d'en face, le médecin généraliste prenait la décision de quitter la cité après avoir été attaqué lui aussi dans son cabinet. Le docteur Philippe Adjadj, 42 ans, issu lui-même d'une cité, exerçait ici depuis sept ans et demi. Pour tous, il était celui qui soigne mais aussi celui qui écoute, conseille, réconforte… Il y a deux ans, il avait raconté au Point sa fierté d'être médecin au coeur de ce quartier défavorisé mais aussi la difficulté d'y rester. Aujourd'hui, la mort dans l'âme, il s'en va et explique pourquoi.

« La salle d'attente était pleine à craquer. Remplie de petits bouts de chou de 0 à 3 ans avec leur maman. Vers 18h30, on a frappé à la porte, c'était un homme plié en deux, soi-disant blessé. Ma secrétaire lui a ouvert. Trois Blacks, la capuche bien enfoncée et le pull à col roulé relevé jusqu'aux oreilles, sont rentrés de force dans le cabinet. Ils avaient des bombes lacrymogènes, ils ont hurlé sur les enfants et les mamans qui voulaient s'enfuir. Ils ont pris la caisse, mon portable, ma carte bancaire avec le code. Le tout en moins de dix minutes.

Le kiné lundi, moi mardi, la poste mercredi et, la semaine d'avant, l'institutrice. Depuis un an, la cité croule sous les agressions, et il ne se passe rien. On deale, on arrache les sacs en toute impunité. Les caïds tiennent au moins trois immeubles. Ils ont les clés des caves, des parties communes, des garages dans lesquels ils font leur business tranquillement. Chaque fois qu'un serrurier vient, ils l'agressent pour récupérer les nouvelles clés. »

« Ici, c'est le ghetto. » « Ici, il n'y pas plus d'autorité. Les policiers, vous les voyez le matin lorsqu'ils viennent acheter leurs croissants à la boulangerie. Et puis, c'est fini. Mais comment leur en vouloir ? Ils sont débordés et eux-mêmes se considèrent désormais comme des victimes… Dès qu'ils entrent dans la cité, on les insulte, on leur lance des projectiles, et sans doute on leur tirera dessus comme à Villiers- le-Bel. Il faudrait une présence policière permanente et une antenne de justice. Nous payons tous de lourdes taxes professionnelles, moi, par exemple : 6 500 euros par an. A quoi sert cet argent ?

J'établis par semaine entre deux et cinq ITT [incapacité totale de travail] à la suite d'agressions. La violence est extrême. Avant, les voyous piquaient le sac et s'enfuyaient. Aujourd'hui, ils volent et tabassent gratuitement. Le jour où j'ai été attaqué, une femme a été agressée dans sa voiture, ils l'ont défigurée pour lui voler son véhicule…

C'est la deuxième fois en moins de deux ans que l'on m'attaque. Une de trop. En septembre 2005, trois jeunes cagoulés m'avaient menacé avec une arme et j'avais pris un coup de pistolet sur la tête. Une patiente m'avait aidé à les faire fuir en leur jetant une chaise dessus. Le lendemain, j'avais les trois noms de mes agresseurs dans la boîte aux lettres. Trois noms que j'ai communiqués à la police. Jamais personne ne m'a tenu informé de la suite de l'enquête. Un jour, j'ai téléphoné au lieutenant qui avait pris ma plainte. "Vos agresseurs ont été arrêtés, ils sont à la prison de Villepinte", m'a-t-il répondu. J'ai appris qu'ils étaient ressortis quatorze jours plus tard de la "prison PlayStation", comme on l'appelle ici. Jamais je n'ai été convoqué chez un juge, jamais je n'ai reçu la moindre lettre du tribunal.

J'ai 42 ans, et je ne veux pas que mes quatre enfants se retrouvent orphelins parce qu'un gamin de 17 ans m'a tué pour 50 euros. Depuis mon agression, ma femme ne dort plus. Moi-même, j'exerce la peur au ventre. Quand je fais mes visites le matin, je me dis que je risque de me faire attaquer. Dès que la sonnette du cabinet retentit, je sursaute. Chaque soir, un patient m'attend pour m'accompagner jusqu'à la voiture.

Je pars le coeur gros. C'est pour aider les autres que je suis venu ici. Après ma première agression, tout le monde m'a conseillé de partir : "Tu en as assez fait, laisse tomber." J'ai choisi de rester, d'aller jusqu'au bout. J'aime mon travail. J'ai vraiment l'impression d'être utile. Sur vingt consultations, dix sont médicales, le reste, c'est du soutien psychologique ou social. Les gamins viennent me voir pour préparer un exposé ou résoudre un problème de maths. Presque 20 % de mes actes sont gratuits : il y a celui qui est malade et en situation irrégulière, celui qui n'a pas fait les papiers pour obtenir la CMU. Qui va s'occuper d'eux désormais ?

Il y a neuf mois, la mairie de Saint-Denis a organisé une réunion pour essayer de réorganiser les soins. Tous les professionnels de santé étaient invités, mais nous n'étions qu'une vingtaine. On nous a fait comprendre qu'il fallait désormais que l'on se regroupe dans une sorte de centre de soins bunkérisé avec des vigiles. Faut-il examiner les gens avec un gilet pare-balles et une arme à la main ?

Ici, c'est le ghetto. Depuis plusieurs années, ne s'installent que les plus pauvres, venus d'Afrique noire… La situation a commencé à se dégrader avec la vague antisémite qui a déferlé sur la Seine-Saint-Denis au milieu des années 90. Toute la population juive installée depuis trente ou quarante ans a quitté les lieux. Les familles maghrébines lui ont emboîté le pas. Chaque fois, elles ont été remplacées par des familles venues d'Afrique noire, parfois polygames. Le problème de la polygamie ne saute pas aux yeux parce que chaque épouse a un statut de mère isolée et un appartement où elle vit avec ses enfants. Les enfants sont déboussolés. Ils ne se reconnaissent pas comme français. Ils n'ont pas ici leurs grands-parents, leurs oncles, leurs tantes, ils se sentent isolés. La violence est montée au fur et à mesure qu'ils grandissaient. »

« Aucune limite. » « Quelles motivations pour les jeunes ici quand le type à côté de chez vous n'a rien, celui d'en dessous non plus et qu'ils sont tous de la même couleur de peau que vous ? Dès que vous avez un boulot correct, vous partez, parce que vous ne pouvez pas faire grandir vos enfants dans de bonnes conditions. Le tissu familial aussi s'est délité. Beaucoup de femmes se sont retrouvées seules pour élever leurs enfants parce que le mari est parti vivre avec une autre. Faute de père, le gamin se prend pour le chef à la maison. Dans mon cabinet, les enfants courent dans tous les sens, ouvrent les placards, touchent à tout. Je leur dis d'arrêter, une fois, deux fois, ils recommencent. A la troisième, je les prends par l'épaule et je menace de les mettre dehors. La fois suivante, leur comportement a changé, ils sont plus calmes. J'explique alors à la mère que ce n'est pas à moi de les cadrer, mais à elle. Ces enfants auxquels personne ne fixe de limites, dans cinq ans, ils commenceront à s'attaquer aux gamins de leur âge.

Avant, dans mon cabinet, on pouvait parler de tout sans tabou : Israël, l'Aïd-el-Kébir, Noël… Parfois, j'hésitais même à ouvrir la porte de la salle d'attente quand j'entendais mes patients discuter de tout, ensemble, entre musulmans, juifs, catholiques. Aujourd'hui, j'entends des mères de familles africaines dire à leurs enfants de ne pas parler aux Blancs. Et certains jeunes Blacks me disent que la cité leur appartient. »

http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2…ge/920/0/213378

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  • 2 weeks later...

Bienvenue dans la France d'Après :

lefigaro.fr/actualite-france/2010/01/15/01016-20100115ARTFIG00003-une-comedienne-algerienne-prise-pour-cible-en-plein-paris-.php

Une comédienne algérienne prise pour cible en plein Paris

Dénonçant au théâtre le machisme au Maghreb, Rayhana a été aspergée de White Spirit.

Perpétrée en plein Paris, visant une dramaturge algérienne qui défend la condition féminine à deux pas d'une mosquée radicale, l'agression est hautement symbolique.

Rayhana, comédienne et metteur en scène réfugiée en France après avoir vécu sous la menace des islamistes en Algérie, se rend ce mardi soir à la Maison des métallos dans le XIe arrondissement. Elle joue dans sa pièce, À mon âge, je me cache pour fumer. L'œuvre, courageuse et crue, met en scène plusieurs femmes évoquant au hammam leur vie, leurs espérances, le machisme qu'elles subissent. La pièce, renvoyant dos à dos militaires et intégristes dans une Algérie corsetée, se joue quatre soirs par semaine en face de la mosquée de la rue Jean-Pierre Timbaud, réputée intégriste.

Alors qu'elle s'apprête à rejoindre la salle de spectacle, Rayhana est abordée par deux inconnus qui l'insultent en arabe avant de brandir une bouteille, de l'asperger de White Spirit et de lui jeter un mégot incandescent au visage pour tenter en vain de l'enflammer.

In extremis, l'artiste se réfugie à la Maison des métallos. Puis se rend, accompagnée d'amis, dans un commissariat de quartier afin d'y déposer une plainte. «Le soir même, sans avoir le temps de se doucher, elle a tenu à jouer le spectacle comme si de rien n'était», précise-t-on à la Mairie de Paris où Bertrand Delanoë s'est déclaré «indigné par ce terrible événement qui semble trouver son origine dans le sujet même de ce spectacle…». Fadela Amara s'est dite «révoltée par ­cette agression intolérable», tandis que la société des auteurs compositeurs s'inquiète du fait «que la liberté d'expression soit menacé en France en 2010». Disant s'indigner de cette agression visant une femme «qui s'est toujours engagée en faveur de la promotion des droits des femmes», la secrétaire d'État à la Famille Nadine Morano a annoncé jeudi qu'elle la recevrait aujourd'hui. Le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, a exprimé «tout son soutien et sa sympathie» à la dramaturge ainsi que son «admiration» pour son courage. L'association féministe Ni Putes ni Soumises a, quant à elle, appelé à un rassemblement samedi devant la Maison des métallos.

Devant la gravité des faits et leur dimension politico-religieuse, l'enquête a été confiée à la section antiterroriste de la brigade criminelle. Sous le choc, Rayhana n'aurait pas été en mesure de décrire ses agresseurs. L'affaire est prise d'autant plus au sérieux que l'artiste avait fait l'objet d'une première prise à parti le 5 janvier, à la sortie de son domicile dans le quartier de Belleville. «Deux hommes m'ont traité de putain et de mécréante», a expliqué Rayhana dans une conférence de presse jeudi. Aucun coup n'avait été porté et une première plainte avait été déposée. «C'est un avertissement», lui avait glissé un agresseur. L'agression intervient dans un quartier considéré comme une enclave islamiste par les policiers. Fouad Ali Saleh y recruta les deux Marocains qui l'aidèrent à organiser des attentats à Paris, dont celui de la rue de Rennes en 1986. Officiellement, l'islam prêché dans cette mosquée est rigoureux et apolitique. Mais le mouvement Tabligh pratique un prosélytisme actif et professe un piétisme radical pouvant parfois induire la rupture avec la société occidentale.

Dans le quartier, leur souffle religieux s'inscrit dans le paysage. Les commerces communautaires ont peu à peu remplacé les échoppes traditionnelles. «C'est une des seules rues de Paris où se commercialise la burqa», fait remarquer Philippe Mourrat, le directeur de la Maison des métallos. «Cela crée un climat. Nous évitons les provocations. Pour autant, nous n'allons pas nous censurer.» Depuis l'agression, Rayhana fait l'objet d'une protection policière, et quatre agents en tenue de la mairie de Paris sécurisent la salle de spectacle.

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En ce qui concerne les cités maintenant, non, on n'en est pas au stade où c'est un problème militaire. Ça reste de la police, mais de la police un petit peu plus complexe que le maintien de l'ordre dans une zone où tout va bien. Et je pense qu'on peut prendre exemple sur les autres pays qui ont déjà résolu ce genre de problèmes.

Ca dépends où. Dans certaines cités/ghettos autour de Paris par exemple, si, je pense qu'on en arrive à un problème militaire. Et ce, en partie parceque la police est limitée dans ses moyens d'actions, et n'a pas forcément un équipement suffisant. Tiens, à ce propos, il serait intéressant d'avoir le point de vue d'un policier, s'il y en a parmi nous.

Ne pas oublier aussi que dans certains autres pays, la police bénéficie d'une meilleure réputation auprès de la population, ce qui lui donne une plus grande marge de manoeuvre.

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Bienvenue dans la France d'Après :

Inquiétant, en effet.

Cela-dit, quitte à faire un petit hors-sujet: j'avoue avoir de plus en plus de mal avec l'éternel cliché du "méchant islamiste oppresseur de femmes". Je ne suis pas persuadée que la condition de la femme moderne occidentale soit nécessairement meilleure que celle réservée aux femmes dans des sociétés plus traditionnelles - y compris des sociétés où l'Islam prédomine.

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Je ne suis pas persuadée que la condition de la femme moderne occidentale soit nécessairement meilleure que celle réservée aux femmes dans des sociétés plus traditionnelles - y compris des sociétés où l'Islam prédomine.

Ben c'est difficile à dire, mais en tout cas elle est plus libre.

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Actes de barbarie désormais ordinaires :

Val-d'Oise: un jeune de 18 ans massacré par une bande

Mercredi soir, vers 21 heures, à Sannois, dans le Val-de-Marne, un jeune, âgé de 18 ans, a été poursuivi par un groupe de quatre ou cinq individus.

Des individus armés de clubs de golf, de bâtons et d'armes blanches.

Pour tenter d'échapper à ses agresseurs, le jeune homme s'est réfugié dans un garage dont le propriétaire allait fermer les portes.

En vain. Ses agresseurs l'ont roué de coups avant de l'abandonner et de quitter les lieux.

Transporté au centre hospitalier d'Argenteuil, le jeune homme est décédé des suites de ses blessures à son arrivée à l'hôpital.

http://fr.news.yahoo.com/63/20100114/tfr-v…ac-019dcf9.html

Prolifération de la racaille et de la voyoucratie :

Peut-on se sentir Français dans un pays qui ne peut garantir à ses concitoyens l’intégrité de leur personne et de leurs biens ?

Une fois de plus, la Saint Sylvestre a été marquée par la destruction de 1 137 véhicules, soulignant ainsi la faillite de la politique sécuritaire de l'État, incapable de faire respecter l'ordre malgré un dispositif policier de 45 000 hommes. Pourtant la loi prévoit des peines de 10 ans de prison et 150 000 euros d'amende pour toute destruction de bien par incendie, et même 20 ans de réclusion si cette infraction est commise en groupe. Mais la loi n'est jamais appliquée et il n'y a aucune réelle volonté politique de mettre fin à cette violence généralisée.

Le constat est accablant :

Depuis 1960, la criminalité a été multipliée par cinq, passant de 730 000 crimes et délits à près de 4 000 000 par an.

Selon l'Observatoire national de la délinquance ( OND ), le nombre d'actes de violence a augmenté officiellement de 70% sur la même période.

Mais selon l'Institut des hautes études de la sécurité intérieure ( IHESI ), seulement 10% des plaintes inscrites sur la main courante sont enregistrées dans les statistiques. Car pour qu'un suspect soit mis en cause, il doit impérativement être entendu par procès verbal ! Et comme la plupart des victimes ne portent pas plainte par découragement ou par peur des représailles, c'est une part infime des agressions qui est comptabilisée !

Depuis 1993, les coups et blessures volontaires ne sont considérés comme des délits que s'ils entraînent une ITT supérieure à huit jours ! Pour les ITT inférieures à huit jours, l'agresseur risque une simple amende.

On estime à 25 000 le nombre de viols annuels, mais moins de 10 000 sont répertoriés, beaucoup de viols collectifs dans les quartiers n'étant pas déclarés par peur des représailles.

Depuis 1972, le taux d'élucidation des crimes a été divisé par deux, passant de 52% à 28%. En admettant que 10% des agressions donnent lieu à une plainte, le risque pour un délinquant d'être condamné est pratiquement nul.

On dénombre environ 800 quartiers difficiles, dont 150 très difficiles, où les médecins ne s'aventurent plus la nuit.

5% des délinquants commettent 80% des infractions graves, mais sont toujours en liberté malgré leur « statut » de multirécidivistes notoires.

L'inexécution des décisions de justice atteint 58% pour les peines de prison ferme et les sursis avec mises à l'épreuve ne sont effectués que dans un quart des cas.

Selon un rapport de l'Inspection générale, 82 000 condamnés à des peines de prison ferme sont en liberté, faute de place dans nos prisons. Où est la dissuasion, s’il y a davantage de condamnés dans la rue qu'en prison ?

La délinquance des mineurs, que les caïds utilisent largement du fait de leur immunité, explose d'année en année. Pourtant la loi prévoit 5 de prison et 150 000 euros d'amende pour toute personne incitant un mineur à commettre un délit. Mais, là encore, le Code pénal n'est malheureusement jamais appliqué !

C'est ainsi qu'on laisse se développer, en toute impunité, un juteux trafic de drogue, et d'armes venues de l'ex Yougoslavie qui vont s'entasser dans les caves de nos banlieues.

Et pourtant, face à l'explosion de la délinquance en 2009 ( + 5% de violences contre les personnes et + 12% de cambriolages, selon l'OND ), la Révision générale des politiques publiques ( RGPP ) prévoit une baisse des effectifs de police et de gendarmerie. Fermetures de commissariats, dissolution de 15 escadrons de gendarmerie mobile et diminutions des effectifs des CRS sont au programme. Notre président de la République a décrété en septembre 2009 la mobilisation générale face à la délinquance ; mais comment demander aux forces de l'ordre de faire mieux avec 8 000 hommes de moins ?

Il est clair que le droit élémentaire de tout citoyen à la sécurité n'est plus garanti et que le triomphalisme affiché par le gouvernement est à des années lumière de la réalité des faits. Chaque jour la situation s'aggrave faute de volonté politique.

Cette pitoyable démission des autorités décourage les policiers et fait naître chez les citoyens un exaspérant sentiment d'abandon.

Lorsque des parts croissantes du territoire national sont abandonnées aux délinquants, que les transports publics ne sont plus sécurisés, qu’il est impossible de laisser sa voiture garée dans la rue sans craindre d’en retrouver la carcasse calcinée le lendemain, cela dans une société déboussolée qui privilégie systématiquement le droit des voyous par rapport à celui des victimes ou des forces de l'ordre, le débat sur l’identité nationale devient surréaliste.

http://www.les4verites.com/L-insecurite-un…onale-2676.html

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Des incidents ont éclaté après une marche silencieuse à Woippy

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http://www.20minutes.fr/article/378036/Fra…se-a-Woippy.php

FAITS-DIVERS - Quatre voitures et un autobus ont été incendiés, une école et des cabines téléphoniques ont été saccagées…

Une marche silencieuse qui a mal fini. Mercredi soir Des incidents ont éclaté dans une cité de Woippy (Moselle) après la manifestation en hommage à trois jeunes, dont un est mort, après qu'ils aient été éjectés d'un scooter volé lors d'une course-poursuite avec la police municipale mercredi en début de nuit.

Vers 21h, des gendarmes mobiles, en position devant un commissariat de la commune de 15.000 habitants située en bordure de Metz, ont été caillassés et ont répliqué en tirant des grenades, a constaté un journaliste de l'AFP.

Au moins quatre voitures et un autobus ont été incendiés, une école et des cabines téléphoniques ont été saccagées au cours de ces incidents qui se sont terminés vers 23h lorsque les forces de l'ordre ont dispersé avec des chiens les attroupements qui s'étaient formés dans le quartier du Roi, l'une des 22 zones urbaines sensibles de la Moselle.

200 personnes recueillies

Peu auparavant, environ 200 personnes s'étaient recueillies en silence à l'endroit où, la nuit précédente, trois jeunes d'une vingtaine d'années, fuyant la police municipale, avaient été projetés avec une extrême violence sur la chaussée après un virage manqué.

L'un d'entre eux, Malek Saouchi, 19 ans, de Woippy, est mort sur le coup, la boîte crânienne enfoncée. Les deux autres, Nabil Boufia, 19 ans, de Metz, et Joshua Koch, 20 ans, de Woippy, se trouvaient toujours «entre la vie et la mort» au CHU de Nancy-Brabois, a déclaré jeudi François Grosdidier, député-maire (UMP) de Woippy dans une interview à Europe 1.

Sur une banderole blanche sommairement accrochée à une clôture, on pouvait lire «Hommage à Malek, espoir pour Joshua et Nabil» tandis que plusieurs bouquets jonchaient le trottoir où des cierges avaient été allumés sous le grésil.

Les trois jeunes gens roulaient «sans casque, sans papiers et à une vitesse excessive» sur le scooter «qui était non éclairé et qui, comme cela devait être déterminé plus tard, était signalé volé depuis décembre», avait déclaré mercredi le procureur de Metz

Rémi Heitz à des journalistes. «Ces jeunes étaient connus des services de police», avait-il précisé.

Les policiers affirment ne pas avoir «poursuivi» les jeunes

«Les policiers -qui ont été placés en garde à vue pour les nécessités de l'enquête- ont entamé le suivi du scooter qui a pris la fuite en empruntant un sens interdit, dans un secteur non couvert par une vidéo-surveillance», avait poursuivi le procureur.

«Quelque 800 m après le début de ce «suivi» - Rémi Heitz a refusé d'employer le terme de «poursuite»-, les passagers du deux-roues ont perdu le contrôle de leur machine dans un virage», avait précisé le magistrat. «Ils ont percuté le trottoir» et un lampadaire, avait-il encore précisé.

«Il n'y a pas eu de choc entre le scooter et la voiture de police», avait également pris soin de souligner le procureur, ajoutant que «l'état des deux véhicules, qui ont été saisis pour être expertisés, semble corroborer cette version».

«Les policiers ont respecté les consignes qui leur avaient été données pour ce type d'intervention» «sans prendre de risques inconsidérés», selon François Grosdidier, maire de la ville. Les habitants de sa commune «partagent le deuil mais soutiennent la police municipale», a-t-il encore affirmé jeudi au micro d'Europe 1.

Pour le Syndicat national des policiers municipaux (SNPM-CFTC), les policiers «ont agi avec un professionnalisme et un sang-froid exemplaires». Dans une lettre adressée à François Grosdidier, le SNPM a prévenu que ces fonctionnaires ne sauraient «se retrouver au banc des accusés pour avoir fait leur travail».

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Visiblement, le même scénario se répète à intervalle (de plus en plus) régulier au Pays-des-droits-de-l'homme: mort de "jeunes" lors d'une course-poursuite avec la police, indignation des habitants amis des "jeunes" en question, incendie de voitures, écoles, etc…

Je plains sincèrement les habitants paisibles de ces quartiers; car ce sont eux, au fond, les réelles victimes de toute cette violence gratuite. D'où l'intérêt, au passage, d'habiter lorsque c'est possible, des quartiers où le voisinage a su rester agréable et les bonnes manières, encore en vigueur.

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Visiblement, le même scénario se répète à intervalle (de plus en plus) régulier au Pays-des-droits-de-l'homme: mort de "jeunes" lors d'une course-poursuite avec la police, indignation des habitants amis des "jeunes" en question, incendie de voitures, écoles, etc…

Je plains sincèrement les habitants paisibles de ces quartiers; car ce sont eux, au fond, les réelles victimes de toute cette violence gratuite. D'où l'intérêt, au passage, d'habiter lorsque c'est possible, des quartiers où le voisinage a su rester agréable et les bonnes manières, encore en vigueur.

Il en reste de moins en moins, malheureusement. Il y a de moins en moins de quartiers populaires très calme avec une ambiance courtoise et respectueuse. Il y aura toujours quelques uns pour venir troubler la paisible vie des habitants. Eh oui…

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Visiblement, le même scénario se répète à intervalle (de plus en plus) régulier au Pays-des-droits-de-l'homme: mort de "jeunes" lors d'une course-poursuite avec la police, indignation des habitants amis des "jeunes" en question, incendie de voitures, écoles, etc…

Je plains sincèrement les habitants paisibles de ces quartiers; car ce sont eux, au fond, les réelles victimes de toute cette violence gratuite. D'où l'intérêt, au passage, d'habiter lorsque c'est possible, des quartiers où le voisinage a su rester agréable et les bonnes manières, encore en vigueur.

Ca veut dire habiter en rase campagne, ça.

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Un commando dévaste sept trains et quatorze autos

L'envie de casser. Le mépris du bien commun et de l'intérêt général. Autrement dit, l'imbécillité. Aucune autre hypothèse ne permet d'expliquer les exactions commises en gare de Nice dans la nuit de samedi à dimanche. Sept trains ont été dévastés alors qu'ils se trouvaient à l'arrêt. Inventaire des dégâts : cent soixante-dix vitres brisées, des extincteurs vidés dans les couloirs, des miroirs en miettes, des cloisons défoncées. Deux TGV, deux TER, deux trains couchettes et un ensemble Teoz ont ainsi été démolis en l'espace de deux heures.

Des riverains ont également subi un préjudice considérable. Quatorze voitures ont été littéralement massacrées dans le même laps de temps. Elles étaient en stationnement sur un parking bordant la rue Reine-Jeanne. Certaines seraient hors d'usage.

L'importance des dégradations fait penser à une horde déchaînée. Mais le nombre d'assaillants est encore un mystère. La police a ouvert une enquête, un représentant du procureur de la République s'est rendu sur les lieux.

« Un acte gratuit »

Il était 5 h 15, hier matin, lorsqu'un agent de la SNCF a découvert les dommages. D'abord alerté par la présence de bris de verre sur un quai, il a réalisé que plusieurs trains venaient de faire l'objet d'une coupe en règle. À l'intérieur des convois, un spectacle de désolation : pas une seule paroi qui ait résisté à la violence de l'assaut.

« Il s'agit d'un acte gratuit. Tout s'est probablement passé entre 3 h et 5 h du matin », indiquait hier matin Bernard Margaillan, un cadre d'astreinte. « Selon les premiers éléments dont nous disposons, les individus ont traversé la gare, puis les quais, laissant partout des traces de leur passage. »

Une fois parvenus dans le périmètre du « technicentre », où la SNCF assure la maintenance des trains, les casseurs ont détruit tout ce qu'ils pouvaient. En se servant des marteaux brise-vitre, prévus pour la sécurité des passagers. « Cinq ou six extincteurs ont été vidés dans les couloirs », ajoute un représentant de la SNCF. « Or, le produit qu'ils contiennent rend le sol très glissant. D'où la nécessité de tout récurer. »

Deux heures de retard

Hier matin, les usagers ont subi de plein fouet les conséquences de ce vandalisme à grande échelle. Le TGV Nice-Paris, qui devait partir à 6 h 35, a enregistré un retard de près de deux heures. Un Nice-Marseille et deux TER ont également été reprogrammés.

Le trafic pourrait être perturbé sur deux ou trois lignes régionales, aujourd'hui encore, en raison de l'immobilisation de plusieurs voitures. Les liaisons Nice-Strasbourg-Luxembourg et Nice-Nantes risquent également d'en faire les frais. L'explication d'un porte-parole de la SNCF : « Les équipes sont à pied d'oeuvre pour nettoyer et réparer, mais nous n'avons évidemment pas assez de stock pour remplacer toutes les vitres cassées. Il faudra quelques jours, au moins, pour remettre en circulation le matériel qui a été touché. »

La SNCF, qui n'a pas encore chiffré le préjudice, a déposé une plainte contre X. La police a procédé à une série de prélèvements. D'éventuels témoins sont recherchés.

http://www.nicematin.com/ra/cotedazur/2367…-quatorze-autos

Pffiou…

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Il faut bien que les "jeunes" s'amusent, voyez-vous. Et puis célassociété qui les pousse à ce genre de comportements d'expression de leurs frustrations, hein. Bon, je vais violer une ou deux collègues et je reviens.

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Distributeurs de biftons bousillés.

FAITS-DIVERS - Après les trains, la mouvance est soupçonnée de s'en prendre aux distributeurs automatiques…

Après Tarnac, l’ultragauche refait parler d’elle. Selon RTL, la police soupçonne cette mouvance d’être à l’origine d’une série de dégradations de distributeurs automatiques de billets, à Paris.

Au total, 42 dégradations auraient été constatées, même si, depuis début décembre, les vandales en ont revendiqué près d'une centaine. Dernier fait en date: 27 distributeurs automatiques ont été vandalisés dans six arrondissements parisiens dans la nuit de vendredi à samedi.

Le mode opératoire des vandales peut différer: le lecteur de carte bancaire est rempli de colle ultra-forte, aspergé d'acide ou détruit à la masse.

«Cette banque balance des sans-papiers aux flics»

Seul indice pour suspecter l’ultragauche: à chaque détérioration, des autocollants sont apposés sur les murs où il est écrit: «hors-service. Cette banque balance des sans-papiers aux flics. Sabotons la machine à expulser. Liberté pour toutes et tous».

La police avance également une autre raison pour ces dégradations. Mardi, le procès des incendiaires du centre de rétention administratif de Vincennes s’ouvre à Paris. Toutes les dégradations sont d'ailleurs revendiquées sur Internet au nom de la «solidarité avec les inculpés de l'incendie de Vincennes».

Selon les policiers, les actions s’étendraient maintenant aux entreprises de BTP participant à la construction d'établissements pénitentiaires.

M. N.

http://www.20minutes.fr/article/379619/Fra…-son-retour.php

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J'aime bien ce témoignage sur la France du rez-de-chaussée qui n'intéresse pas grand monde. Rubrique: France d'Après.

La grande peur des ouvriers de France qui vivent dans les banlieues

lundi 25 janvier 2010, par Mireille Popelin

Ils sont 12 millions dans le salariat français. Et on fait tout pour qu’ils disparaissent. On n’en parle plus ! la gauche "bobo" dit même qu’ils n’existent plus. La discrimination, eux , ils la subissent : leurs luttes, les "Conti" les Caterpillar etc. qui se battent contre les délocalisations et les "plans " dits sociaux ( le chômage ) ils les mènent souvent seuls. Ce sont eux qui habitent dans ces cités HLM qui subissent la loi des intégristes et des mafieux.

Beaucoup ont quitté ces banlieues devenues invivables. sauf ceux qui n’ont pas les moyens d’acheter ou de louer ailleurs. Les vieux retraités qui n’ont pas pu partir subissent injures : " sales français, vieilles putes, et 4 m2 " Vous ne savez pas ce que signifie ce 4m2 ? C’est la tombe, ils réduisent ces vieux travailleurs à la tombe ! Avec les crachats ciblés, près de leurs chaussures, avec les places, dans le bus, que l’on offre ostensiblement à une musulmane voilée plus jeune qu’eux. Au marché, c’est la musulmane que l’on sert d’abord, ostensiblement et l’on fait attendre les "francés", les marchands sont "arabes". Les boucheries sont presque toutes halal et les retraités doivent prendre un bus ou le métro pour s’approvisionner en viande non halal. Je les connais, je les écoute dans leur club de retraités).

L’école ? Les islamistes sont à la porte et font pression sur les pauvres enseignants… pas de piscine pour les filles, pas d’éducation "sexuelle " ( Nous, on a la religion on n’a pas besoin de ça , on ne parle pas de ça ) . Biologie , histoire , les enseignants craquent souvent, partagés entre la peur et le désir de "tirer" ces gosses vers l’émancipation, vers le savoir . Je le sais bien, ça se passe dans ma famille, et ça se termine par dépression et infarctus .

Alors, j’en ai assez de lire partout ( sur Marianne aussi ) la grande peur des musulmans discriminés. Alors qu’intégristes et mafieux font régner "leur" loi dans les "territoires perdus de la République).

Mireille Popelin

source http://www.ripostelaique.com/La-grande-peu…uvriers-de.html

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les marchands sont "arabes". Les boucheries sont presque toutes halal et les retraités doivent prendre un bus ou le métro pour s’approvisionner en viande non halal. Je les connais, je les écoute dans leur club de retraités).

Beauseignes :icon_up:

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La qualité, la traçabilité : les filières et réseaux halal sont opaques.

Pouvoir continuer à manger du porc, saucisson et autres charcuteries.

Le prix : le label halal dépend d'une corporation de sacrificateurs et de contrôleurs certifiant que l'animal a bien été abattu selon le rite islamique, d'où une taxe, qui est répercutée sur le consommateur. Or cette corporation, qui détient un monopole, se livre à un véritable racket sur les boucheries.

La cruauté envers les animaux, égorgés au lieu d'être étourdis par un choc électrique.

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La cruauté envers les animaux, égorgés au lieu d'être étourdis par un choc électrique.

Tiens c'est amusant ça, parce qu'il me sermble que justement, l'un des critères principaux du "halal", c'est l'absence de traitement cruel contre les animaux. D'où un scandale récent avec du fois gras halal.

Verité en deça de Gibraltar, mensonge au delà.

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Les boucheries halal font appel aux circuits des viandes cashers. Le prix est en général 3x plus cher qu'une viande non casher/halal.

C'est lorsque les prix des viandes halal sont aussi bas que les prix des viandes normales que le circuit est opaque (la viande n'est parfois même pas halal).

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