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Caillassages et petits problèmes


Messages recommandés

Une nouvelle fournée de petits problèmes dans la région de Grenoble, décidément "le sort s'acharne" dans le coin :

(badurl) http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/07/17/violences-a-grenoble-apres-la-mort-du-braqueur-d-un-casino_1389092_3224.html#xtor=RSS-3208 (badurl)

Dans cet article on notera au passage que :

Karim Boudouda, 27 ans, déjà condamné trois fois aux assises pour vol à main armée, est mort dans la nuit de jeudi à vendredi lors d'une course-poursuite après sa fuite du casino d'Uriage-les-Bains, près de Grenoble.

Seulement 27 ans, déjà condamné 3 fois pour vol à main armé et … libre ! On peut dormir tranquille, la justice fait bien son travail en évitant que des individus dangereux se promènent libres avec des armes de guerre.

Et dans le parisien :

(badurl) http://www.leparisien.fr/faits-divers/grenoble-nuit-de-violences-apres-la-mort-d-un-braqueur-16-07-2010-1003114.php (badurl)

On notera qu'on est encore passé tout près d'avoir un adjoint de police mort : je ne sais pas trop comment un simple adjoint peut-être envoyé au casse pipe lorsqu'on sait d'avance que les braqueurs sont armés et dangereux.

Les braqueurs étaient munis d'un fusil d'assaut et d'un pistolet-mitrailleur. Lors de la poursuite, un premier échange de tirs a eu lieu à l'entrée de Grenoble avec une voiture de police. Un adjoint de sécurité a été légèrement brûlé par une balle qui lui a frôlé les lèvres.

Sinon c'est de la routine pour une révolte légitime de jeunes déçus par l'attitude ignoble de la police : une concession automobile pillée et incendiée, un diligence tramway attaqué par un groupe de 30 personnes avec des armes blanches, des voitures incendiées au hasard, du mobilier urbain détruit, et les pompiers et la police lapidés.

Pour ma part je me bornerais à constater que dans certains quartiers on en est arrivés à défendre l'honneur de braqueurs armés comme on défend l'honneur de voleurs de scooter. Finalement peut importe ce qu'ils ont fait, ils sont innocents, c'est la faute de la police.

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Dans la vie, il faut voir les challenges comme des opportunités.

Habituellement les voyous sont mélangés aux gens bien qui n'osent pas les dénoncer, c'est impossible de les différencier, ce n'est pas marqué sur leur front.

Franchement, ils se mettent à 300 ensemble entre voyous, c'est une super occasion de faire un peu de nettoyage.

Je dis ça, je dis rien.

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Sinon c'est de la routine pour une révolte légitime de jeunes déçus par l'attitude ignoble de la police : une concession automobile pillée et incendiée, un diligence tramway attaqué par un groupe de 30 personnes avec des armes blanches, des voitures incendiées au hasard, du mobilier urbain détruit, et les pompiers et la police lapidés.

On doit commencer par se réapproprier le sens des mots dévoyé par la neutralisation des représentations, afin d'établir une description réaliste. A ce niveau d'intensité il ne faudrait plus parler d'incidents, mais de guérilla urbaine.

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On doit commencer par se réapproprier le sens des mots dévoyé par la neutralisation des représentations, afin d'établir une description réaliste. A ce niveau d'intensité il ne faudrait plus parler d'incidents, mais de guérilla urbaine.

Je ne suis pas d'accord, les voyous ont que dalle. Il y a même pas une kalach pour 1000 personnes. Il faut dire les choses comme elles sont : ce sont des voyous qui font régner leur terreur, c'est tout. Ça se règle par une opération de police "à l'ancienne", c'est-à-dire en descendant ceux qui tentent de se rebeller avec des armes et en arrêtant les autres, comme aux USA. Et hop tout le monde au trou.

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Je ne suis pas d'accord, les voyous ont que dalle. Il y a même pas une kalach pour 1000 personnes.

+1, ils ne font le poids que parce qu'il n'y a RIEN en face, descendre ceux qui sont armés et qui ne font pas mine de déposer les armes et rafler le reste, ça marche sans problème, la république a encore les moyens d'envoyer des compagnies entières de CRS en moins d'une heure si nécessaire.

Et ensuite quoi, tu a 300 types qu’il faut incarcérer en urgence, en attendant un procès qui n’est pas gagé d’avance… tu les mets ou, au vel d’hiv ?

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Je ne suis pas d'accord, les voyous ont que dalle. Il y a même pas une kalach pour 1000 personnes. Il faut dire les choses comme elles sont : ce sont des voyous qui font régner leur terreur, c'est tout. Ça se règle par une opération de police "à l'ancienne", c'est-à-dire en descendant ceux qui tentent de se rebeller avec des armes et en arrêtant les autres, comme aux USA. Et hop tout le monde au trou.

Je ne comprend vraiment pas qu'un politicien n'est pas les couilles de dire "Quand la police se fait tirer dessus, elle doit riposter pour toucher, qu'il y ai des morts ou pas en face".

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+1, ils ne font le poids que parce qu'il n'y a RIEN en face, descendre ceux qui sont armés et qui ne font pas mine de déposer les armes et rafler le reste, ça marche sans problème, la république a encore les moyens d'envoyer des compagnies entières de CRS en moins d'une heure si nécessaire.

Et ensuite quoi, tu a 300 types qu’il faut incarcérer en urgence, en attendant un procès qui n’est pas gagé d’avance… tu les mets ou, au vel d’hiv ?

S'il le faut qu'on construire un centre de détention nouveau rien que pour ça. Et en attendant, un camp. J'ai pas dit un camp de concentration, hein, un camp de prisonnier avec les mêmes droits qu'en tôle.

Je ne comprend vraiment pas qu'un politicien n'est pas les couilles de dire "Quand la police se fait tirer dessus, elle doit riposter pour toucher, qu'il y ai des morts ou pas en face".

Moi non plus. Et d'ailleurs, même si elle ne se fait pas tirer dessus : à partir du moment où les voyous utilisent des armes létales, même si ce ne sont pas des armes à feu. Les pierres tuent.

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Moi non plus. Et d'ailleurs, même si elle ne se fait pas tirer dessus : à partir du moment où les voyous utilisent des armes létales, même si ce ne sont pas des armes à feu. Les pierres tuent.

Disons que le duo de flics pris en embuscade qui se font lapider, oui, la compagnie de CRS en armure qui charge, non, ils sont equipés pour lutter contre les jets de projectiles sans avoir besoin d'utiliser la force létale en façe c'est pas pour rien.

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Disons que le duo de flics pris en embuscade qui se font lapider, oui, la compagnie de CRS en armure qui charge, non, ils sont equipés pour lutter contre les jets de projectiles sans avoir besoin d'utiliser la force létale en façe c'est pas pour rien.

Oui oui, cela va sans dire. Disons : tout ce qui met en danger la vie des policiers, sans exception, justifie le recours immédiat à l'arme à feu. Si leur vie n'est pas en danger, ni celle de quelqu'un qu'ils sont supposés défendre, c'est évidemment autre chose.

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+1, ils ne font le poids que parce qu'il n'y a RIEN en face, descendre ceux qui sont armés et qui ne font pas mine de déposer les armes et rafler le reste, ça marche sans problème, la république a encore les moyens d'envoyer des compagnies entières de CRS en moins d'une heure si nécessaire.

Not enough, dans une situation qui relève effectivement de la guérilla. Des moyens militaire ont dû être mobilisés à l'appui des CRS.

Devant l’ampleur de ces violences, la direction de la police a demandé des renforts à la gendarmerie qui a dépêché sur place une vingtaine de militaires des Psig de Meylan, Grenoble et Vizille. De même, un hélicoptère de la gendarmerie de Bron a été appelé sur les lieux pour balayer avec son puissant projecteur le quartier et notamment les toits et les balcons depuis lesquels des individus bombardaient les policiers de divers projectiles.

Selon nos informations, des menaces de mort auraient clairement été proférées à l’encontre des services de police à la suite du décès de Karim Boudouda.

(Source Le Dauphiné)

(…)

"Vous avez tué un des nôtres. On va vous tuer aussi"

Par TF1 News (avec agence), le 17 juillet 2010 à 07h20, mis à jour le 17 juillet 2010

Alors que le quartier de la Villeneuve, à Grenoble, a vécu une nuit de heurts violents, les casseurs crient leur haine des policiers. Syndicats de police et élus locaux réclament des moyens supplémentaires alors que le "seuil de rupture" est atteint.

Je te jure, c'est Beyrouth !" s'exclame un habitant du quartier de la Villeneuve en voyant passer des voitures de police toutes sirènes hurlantes. Au-dessus des immeubles, dans le ciel nocturne, passe un hélicoptère de la gendarmerie, équipé de projecteurs et d'une lumière infrarouge pour filmer les attroupements. Des CRS tentent d'encercler des petits groupes de jeunes, insaisissables, qui courent et cassent tout ce qui se trouve sur leur chemin. Une quinzaine d'entre eux, certains le visage masqué par un T-shirt blanc, détruisent deux abribus avec des battes de base-ball. "Les jeunes m'ont dit : vous avez tué un des nôtres. De toutes les manières, vous êtes une sale race, on va vous tuer aussi", assure de son côté un policier déployé à la Villeneuve, confirmant la haine de la police exprimée par de nombreux jeunes du quartier. "Tout ce qui est européen, on va tirer dessus", dit-il avoir également entendu.

Scènes de guérilla urbaine à Grenoble

Des groupes de jeunes armés de battes de base-ball et de barres de fer, voire d'armes à feu, ont affronté les forces de l'ordre pendant une partie de la nuit dans un quartier sensible de Grenoble. A l'origine de ces heurts : la mort d'un jeune poursuivi après un braquage.

Des riverains de tous âges, personnes âgées comme enfants, descendent dans la rue pour regarder les scènes de violence, et expriment eux aussi leur colère. Au passage des CRS, une femme âgée leur crie : "Rentrez chez vous !". "Les flics, quand on en a besoin, ils sont jamais là, zéro. Et quand on en a pas besoin, ils viennent. C'est à cause d'eux tout ça", accuse une jeune femme en djellaba bleue, descendue dans la rue à une heure avancée de la nuit alors que les forces de l'ordre tirent des flash-balls en l'air pour disperser les groupes. "Toutes les mamans, elles sont venues et elles ont vu le corps par terre. Qu'est-ce que ça veut dire tout ça. Les enfants sont choqués. Les flics sont des chiens", ajoute une trentenaire portant le voile intégral, descendue vérifier que sa voiture ne brûlait pas. Un groupe de sexagénaires se lamente : "les jeunes déconnent. Ils n'ont plus rien dans la tête. Il ne faut pas qu'il y ait un autre mort, ça sert à rien tout ça", lance l'un d'entre eux.

(…)

Suite à ces événements, Alliance, deuxième syndicat de gardiens de la paix, a annoncé qu'il «attendait de la fermeté de la part de la justice». «Dans cette affaire, nos collègues policiers ont eu beaucoup de chance de ne pas être tués, une voiture de police a pris des balles au milieu du pare-brise», a déclaré à l'AFP le secrétaire-général adjoint d'Alliance, Frédéric Lagache. «On a le sentiment que plus le temps passe et plus les policiers doivent s'excuser de faire leur travail. On attend désormais de la fermeté de la part des pouvoirs publics et de la justice», a-t-il ajouté. La police de l'Isère, déjà aidée par une soixantaine de CRS, a sollicité d'autres renforts.

"SEUIL DE RUPTURE" (source Le Monde)

Face à une recrudescence de violences dans la région depuis plusieurs mois, le secrétaire départemental du syndicat SGP-FO, Daniel Chomette a réclamé des "effectifs supplémentaires" pour sécuriser l'agglomération grenobloise, touchée par une récente vague de violences, assurant que la police avait "atteint un seuil de rupture".

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Not enough, dans une situation qui relève effectivement de la guérilla. Des moyens militaire ont dû être mobilisés à l'appui des CRS.

Mais non, voyons, c'est un simple sentiment d'insécurité…

CPEF

Oui oui, les gendarmes sont des militaires. Ils n'ont pas envoyé le 11e choc.

Oui, la gendarmerie mobile a de l'equipement blindé pour ce genre de situation insurrectionnelle tout en restant dans une fonction de police.

Lacher des bidasses dans ce genre de situation, c'est la derniere extremité, ils n'ont pas la formation nécéssaire pour interpeller correctement, sans parler du massacre si on lache la légion, ce n'est pas une question d'equipement, c'est une question de formation et de regles d'engagement.

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Il est clair que là tout citoyen français va se dire que qqchose d'éminemment grave se produit en France; s'insurger pour un bandit???

"Nous sommes tous des dissous en puissance

Nous sommes tous des Juifs et des Allemands

Nous sommes tous des dissous en puissance

Nous sommes tous des Juifs allemands !"

Ah non, pas ce bandit là, désolé…

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Moi, je dirais que quand on s'engage dans des activités risqués, comme les braquages, on accepte de subir d'éventuelles conséquences tout aussi risqués…à moins de vouloir être les seules armées ce qui nous renvoie à nos discussion antérieures.

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Mais non, voyons, c'est un simple sentiment d'insécurité…

Le discours lénifiant du sentiment d'insécurité dont l'effet agissait comme un somnifère fait aujourd'hui un flop, il a perdu son pouvoir hypnotique sur l'opinion. Il est totalement discrédité dans les milieux populaires qui constatent dans leur expérience la réalité de l'insécurité galopante, de l'épidémie de violence, d'un quotidien empoisonné par des bandes tribales armées.

Idem pour le discours néo-colonial, son pendant culpabilisateur sur le marché politique de l'excuse. Plus personne ny croit à part l'intelligentsia subventionnée acquise au relativisme et la garderie associative. La mauvaise conscience collective, en tant qu'intoxication de la société civile, a perdu de son efficacité.

Sauf peut-être SCM sur ce forum, qui le reprend plus par goût du contre-pied que par esprit de sérieux. Je suis toutefois en accord avec lui sur un point : l'armée française n'a strictement rien à foutre en Afghanistan. Commençons par balayer devant notre porte plutôt que mener des guerres pour les droits de l'Homme à l'autre bout de la planète. Il faudrait plier bagage le plus vite possible et rapatrier fissa nos forces spéciales vers les banlieues.

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Le discours lénifiant du sentiment d'insécurité dont l'effet agissait comme un somnifère fait aujourd'hui un flop, il a perdu son pouvoir hypnotique sur l'opinion. Il est totalement discrédité dans les milieux populaires qui constatent dans leur expérience la réalité de l'insécurité galopante, de l'épidémie de violence, d'un quotidien empoisonné par des bandes tribales armées.

Idem pour le discours néo-colonial, son pendant culpabilisateur sur le marché politique de l'excuse. Plus personne ny croit à part l'intelligentsia subventionnée acquise au relativisme et la garderie associative. La mauvaise conscience collective, en tant qu'intoxication de la société civile, a perdu de son efficacité.

Sauf peut-être SCM sur ce forum, qui le reprend plus par goût du contre-pied que par esprit de sérieux. Je suis toutefois en accord avec lui sur un point : l'armée française n'a strictement rien à foutre en Afghanistan. Commençons par balayer devant notre porte plutôt mener des guerres pour les droits de l'Homme à l'autre bout de la planète. Il faudrait plier bagage le plus vite possible et rapatrier fissa nos forces spéciales vers les banlieues.

Comme je l'ai déjà expliqué dans un autre message, que je retrouverai si nécessaire, je ne nie pas l'existence d'un problème de délinquance dans les banlieues, les cités et les populations immigrées. Cependant, selon moi, ce problème ne leur est pas spécifique et traverse toute la société française. S'il faut en rechercher les causes et les combattre, c'est en effet plutôt vers une diminution du poids de l'état, dans tout les domaines, qu'il faut aller. J'ai pris l'exemple de l'Afghanistan par commodité, vu que la loi d'interdiction de la burqa vient d'être votée alors que nous nous battons contre la burqa en Afghanistan depuis bientôt 9 ans. Bel aveu d'impuissance et de défaite si la burqa vient maintenant nous menacer sur notre propre sol. La solution préconisée ici, consistant grosso-modo à mettre l'accent sur la répression envers les endroits et les populations où les symptômes sont les plus criants, ne fera qu'ouvrir un nouveau cycle de violence, à nouveau comme en Afghanistan si on veut avoir un point de référence.

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La doctrine du "cycle de la violence" est un truc moderne qui est né du fait que les armées modernes des pays civilisés n'exterminent pas leurs ennemis, ce qui est certes très bien, mais qui a pour conséquence de leur permettre de continuer la guerre sans fin jusqu'au retrait de l'armée d'occupation, et donc de gagner la guerre par forfait. Il n'y a pas de cycle de la violence contre un ennemi qui a été vaincu. Le Japon ne s'est pas vengé contre les USA. L'Allemagne ne s'est pas vengée contre les Russes. Etc.

Bien entendu, la police n'est pas une armée d'occupation et il n'est pas question d'exterminer les criminels, mais il est évident que pour gagner la bataille de l'égalité en droits, il faut la faire respecter avec toute la force nécessaire, quel qu'en soit le coût.

Ce que je prône comme solution au problème de la racaille, c'est la libéralisation du port d'arme, de la légitime défense d'interprétation large, une police locale armée nommée par un shériff élu localement, une justice élue, des procureurs élus, etc. Que la loi suive le désir populaire de plus de répression avant que ça explose et qu'on se retrouve avec une dictature.

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[dailymotion]xe28gi[/dailymotion]

Dans la vie, il faut voir les challenges comme des opportunités.

Habituellement les voyous sont mélangés aux gens bien qui n'osent pas les dénoncer, c'est impossible de les différencier, ce n'est pas marqué sur leur front.

Franchement, ils se mettent à 300 ensemble entre voyous, c'est une super occasion de faire un peu de nettoyage.

Je dis ça, je dis rien.

C'est bien mon avis aussi, d'autant plus que le quartier "sensible" de la Villeneuve est à portée d'obus du 93e régiment d'artillerie de montagne… Même pas besoin de se déplacer !

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Comme je l'ai déjà expliqué dans un autre message, que je retrouverai si nécessaire, je ne nie pas l'existence d'un problème de délinquance dans les banlieues, les cités et les populations immigrées. Cependant, selon moi, ce problème ne leur est pas spécifique et traverse toute la société française. S'il faut en rechercher les causes et les combattre, c'est en effet plutôt vers une diminution du poids de l'état, dans tout les domaines, qu'il faut aller.

Je connais cette théorie selon laquelle la criminalité ne serait qu'un effet d'une violence sociale préalable. Elle fut cent fois réfutée par la science criminologique et par l'expérience. D'autre part une épidémie de criminalité comme toute épidémie, se développe à partir de foyers criminogènes qui sont relativement bien identifiés.

Une diminution du poids de l'Etat, certes, mais sans état de droit conditionné par une garantie des droits de propriété, de la liberté de circulation et de la sûreté, cela reste une formule incantatoire.

En l'absence de milices citoyenne et privée, de possibilité de légitime défense armée, de droit d'exclusion des bandes armées, l'Etat constitue un second best dans le domaine du maintien de l'ordre. Autrement dit un moindre mal. Donc une diminution de l'Etat dans tous les domaines, y compris les missions régaliennes, serait nuisible dans la situation actuelle. Si tu diminues les poids de la police et de la justice, il en résultera un désordre tel que les scènes de guérilla comme celles de Grenoble apparaîtront comme des violences de basse intensité.

J'ai pris l'exemple de l'Afghanistan par commodité, vu que la loi d'interdiction de la burqa vient d'être votée alors que nous nous battons contre la burqa en Afghanistan depuis bientôt 9 ans. Bel aveu d'impuissance et de défaite si la burqa vient maintenant nous menacer sur notre propre sol. La solution préconisée ici, consistant grosso-modo à mettre l'accent sur la répression envers les endroits et les populations où les symptômes sont les plus criants, ne fera qu'ouvrir un nouveau cycle de violence, à nouveau comme en Afghanistan si on veut avoir un point de référence.

Si l'on suivait tes préconisations qui reviennent à laisser le désordre s'installer, cela créerait une déliquescence comparable à la situation afghane, avec des zones tribales aux mains de chefferies locales alimentées par le trafic de drogue, des populations livrées aux fanatiques et au plan national un processus de balkanisation. Or je ne vois pas l'intérêt de quitter l'Afghanistan si c'est pour en importer les pires excès.

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cela créerait une déliquescence comparable à la situation afghane, avec des zones tribales aux mains de chefferies locales alimentées par le trafic de drogue, des populations livrées aux fanatiques et au plan national un processus de balkanisation.

mesdames et messieurs, vous venez d'entendre le programme :icon_up:

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Je connais cette théorie selon laquelle la criminalité ne serait qu'un effet d'une violence sociale préalable. Elle fut cent fois réfutée par la science criminologique et par l'expérience. D'autre part une épidémie de criminalité comme toute épidémie, se développe à partir de foyers criminogènes qui sont relativement bien identifiés.

Ce n'est pas ce que j'ai écrit. Les causes de la délinquance sont évidemment multiples mais surtout nationales. La criminalité ne se résoudra ni se concentrant sur quelques zones tribales où les problèmes paraissent plus graves par un effet grossissant, ni en instaurant une illusoire tolérance zéro dans tous les domaines, du meurtrier en série au jet de mégots sur la voie publique en passant par la fraude fiscale, sans se demander s'il est légitime que l'état se mêle de tout et n'importe quoi ou fustige certaines régions ou certaines communautés sous des prétextes fallacieux.

Une diminution du poids de l'Etat, certes, mais sans état de droit conditionné par une garantie des droits de propriété, de la liberté de circulation et de la sûreté, cela reste une formule incantatoire.

En l'absence de milices citoyenne et privée, de possibilité de légitime défense armée, de droit d'exclusion des bandes armées, l'Etat constitue un second best dans le domaine du maintien de l'ordre. Autrement dit un moindre mal. Donc une diminution de l'Etat dans tous les domaines, y compris les missions régaliennes, serait nuisible dans la situation actuelle. Si tu diminues les poids de la police et de la justice, il en résultera un désordre tel que les scènes de guérilla comme celles de Grenoble apparaîtront comme des violences de basse intensité.

La police et la justice sont encombrées par des problèmes de voisinage, les incivilités, les contraventions, comme on peut le voir ici :

http://www.justice.gouv.fr/budget-et-stati…-justice-10303/

1 108 782 condamnations et compositions pénales prononcées pour

3 391 crimes

673 985 délits

67 456 contraventions de 5e classe

363 950 contraventions des quatre premières classes

Il faudra donc réduire ses missions, c'est évident. A quand la police et les tribunaux de proximité gérés par les citoyens eux-même ?

Si l'on suivait tes préconisations qui reviennent à laisser le désordre s'installer, cela créerait une déliquescence comparable à la situation afghane, avec des zones tribales aux mains de chefferies locales alimentées par le trafic de drogue, des populations livrées aux fanatiques et au plan national un processus de balkanisation. Or je ne vois pas l'intérêt de quitter l'Afghanistan si c'est pour en importer les pires excès.

Tu viens de décrire certaines régions de France, où les effets délétères de la politique se mêlent à l'inefficacité généralisée d'un état impotent.

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Les violences de Grenoble prouvent encore une fois que cette poignée-là ne respecte même pas les règles du milieu, discrétion, bon voisinage,etc. ce qui ferra d'eux des exclus de tout bon bandit.

Pathétique mais tellement grave!

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Les violences de Grenoble prouvent encore une fois que cette poignée-là ne respecte même pas les règles du milieu, discrétion, bon voisinage,etc. ce qui ferra d'eux des exclus de tout bon bandit.

Patétique mais tellement grave!

A mon avis les braqueurs ne sont pas du milieu, ce sont juste des petites frappes qui ont gravi les échelons de la délinquance jusqu'au crime, à force de coups foireux. Et leur potes sont encore moins du milieu et encore plus cons.

Déjà leur plan était complètement foireux : aller braquer un casino en pleine soirée estivale, à deux, et en ayant comme itinéraire de fuite de revenir chez eux, juste à côté. Évidemment les casinos sont protégés depuis longtemps contre les braquages, résultat ils font main basse sur maximum 40.000 euros. Prendre autant de risques pour si peu démontre qu'ils sont du genre criminel violent sans aucune intelligence. Ce n'est pas le genre de type qui va braquer le LCL avenue de l'opéra : trop limité.

Alors le soucis, c'est qu'on voit de plus en plus de crétins dans ce genre se trimballer avec des armes de guerre. Parceque de ce que j'en savais, c'est à priori le milieu qui contrôle le trafic d'armes "sérieuses", et justement parcequ'ils veulent de la discrétion, ils évitaient d'en vendre à des couillons qui s'en servent en plein jour pour se faire pincer 30 minutes après.

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Je le pense aussi! Dans Gommora Saviano raconte que les mafiosos fonctionnent quelque part différemment et que s'ils ont une ampoule grillée ils préfèrent piquer une sur le palier, même s'ils ont le fric! Ce qui confirme la théorie de la vitre brisée!

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J'entends des sirènes, on dirait que c'est reparti pour cette nuit…

C'est "marrant", Hortefeux avait promis exactement les mêmes choses il y a quelques semaines quand un type s'était fait poignardé par une dizaine de "jeunes" (du même quartier de la Villeneuve, pour la plupart, d'ailleurs). Résultat : les cent cinquante policiers ou gendarmes qu'il avait promis étaient partis trois jours après le passage du ministre. C'est ahurissant qu'aucun journaliste ne fasse remarquer ça… Faut que je retrouve la vidéo.

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En l'absence de milices citoyenne et privée, de possibilité de légitime défense armée, de droit d'exclusion des bandes armées, l'Etat constitue un second best dans le domaine du maintien de l'ordre. Autrement dit un moindre mal. Donc une diminution de l'Etat dans tous les domaines, y compris les missions régaliennes, serait nuisible dans la situation actuelle. Si tu diminues les poids de la police et de la justice, il en résultera un désordre tel que les scènes de guérilla comme celles de Grenoble apparaîtront comme des violences de basse intensité.

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J'entends des sirènes, on dirait que c'est reparti pour cette nuit…

C'est "marrant", Hortefeux avait promis exactement les mêmes choses il y a quelques semaines quand un type s'était fait poignardé par une dizaine de "jeunes" (du même quartier de la Villeneuve, pour la plupart, d'ailleurs). Résultat : avant les cent cinquante policiers ou gendarmes qu'il avait promis étaient partis trois jours après le passage du ministre. C'est ahurissant qu'aucun journaliste ne fasse remarquer ça… Faut que je retrouve la vidéo.

D'un état qui ponctionne 45 %de la richesse tout en croulant sous les déficits, il ne peut sortir que ce blabla inefficace.

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C'est bien mon avis aussi, d'autant plus que le quartier "sensible" de la Villeneuve est à portée d'obus du 93e régiment d'artillerie de montagne… Même pas besoin de se déplacer !

Tu es sérieux ?

Je veux dire, tu crois sérieusement que c'est possible d'utiliser de l'artillerie sans faire des dommages collatéraux ?

Je parle de faire une rafle de voyous et de les punir sérieusement, pas de tuer volontairement qui que ce soit. Qu'on descende un type qui a cru malin de se ramener avec une arme à feu dans une émeute, bon, Darwin Award, mais qu'on les utilise comme cible de tir, là c'est un acte de guerre.

Je ne suis pas, et tu le sais, de ceux qui pensent qu'il faut céder, et par conséquent je suis tout à fait favorable aux actes de guerre lorsqu'ils sont la seule solution pour ne pas laisser le mal triompher, mais on est très très loin de la situation où des actes de guerre seraient nécessaires. Et commettre un acte de guerre non nécessaire, c'est un meurtre de masse. J'aimerais le rappeler quand même, hein. Histoire qu'on se rappelle qu'on est sur liborg ici, pas sur fascorg. Ne le prend pas personnellement.

Juste comme ça, la réforme de la justice et du système carcéral est plus importante que celle du commandement de la police pour obtenir des résultats. Il faut absolument que les délinquants aient la trouille de la justice dès le premier jugement. Pour ça, il faut que les juges, qui sont souvent d'excellents ingénieurs juridiques mais biaisés sans en être conscients, soient soumis au contrôle populaire. Ce qui, en plus, aura l'avantage de leur donner une indépendance totale. Le parquet aussi : élection directe, indépendance garantie. Et pour revenir à la police, une police locale recrutée localement par un shériff élu. Parce que les gens issus de l'immigration qui veulent remettre de l'ordre dans leur propre banlieue, qui veulent voir revenir les commerçants, qui en ont ras le bol du désordre, qui n'ont aucune sympathie pour les 5% qui foutent la merde, il y en a des quantités. Qu'on leur donne l'autorité de la loi et ça va swinguer.

Ça fait très très longtemps qu'on aurait dû faire ça. Les "grands frères" issus du milieu associatif et proches des partis mais non soumis à l'élection, c'est précisément l'inverse : comme ils ne sont pas soumis au contrôle populaire, il essaient d'"acheter" ou d'"appaiser" les délinquants, quand ils n'en sont pas purement et simplement issus.

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