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Caillassages et petits problèmes


Messages recommandés

CORTE - Une bagarre avait éclaté entre deux groupes de jeunes dans un bar du centre-ville…

Antoine Casanova, un étudiant corse de 20 ans originaire d’Ajaccio, a été tué d'une balle dans la tête lors d'une rixe dans la nuit de jeudi à vendredi à Corte (Haute-Corse). Le drame s’est produit vers 2h30 devant le bar La taverne, sur le cours Paoli, au centre-ville.

Une bagarre avait auparavant éclaté entre deux groupes de jeunes gens à l'intérieur de l'établissement, à l'issue d'une soirée étudiante. Après avoir participé à un échange de coups, l'un des protagonistes est allé chercher une arme à feu et a tiré sur Antoine Casanova puis s'est enfui, selon les premiers éléments de l'enquête de gendarmerie.

http://www.20minutes.fr/article/382584/Fra…ans-la-tete.php

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FAITS-DIVERS - Une personne a été interpellée…

Un ado de 17 ans a été mortellement blessé à coups de couteau, vendredi en début de soirée, lors d'une rixe près de la Porte de Saint-Cloud à Paris (XVIe). Ce jeune homme, dont l'identité n'a pas été révélée, est décédé à 20h45 à l'hôpital Georges-Pompidou (XVe) malgré les soins qui lui ont été prodigués.

La bagarre, dont les raisons étaient ignorées de la police vers 21h30, s'est produite devant le 143, de la rue Michel-Ange (XVIe). Soit devant la brasserie «Les Trois Obus», lieu de rendez-vous des supporters du PSG. Selon la police, une personne a été interpellée non loin des lieux de la rixe. Il était entendu dans la soirée par des officiers de police judiciaire qui tentaient de déterminer les raisons de cette bagarre. Quatre autres individus ont pris la fuite.

Le 143 rue Michel-Ange se situe à proximité de la brasserie "Aux Trois Obus", lieu de rendez-vous de supporteurs du Paris Saint-Germain. C'est au même endroit, à quelques mètres près, que le supporteur Julien Quemener, 25 ans, a été tué par un policier, Antoine Granomort, le 23 novembre 2006 lors d'incidents ayant suivi le match de coupe de l'UEFA PSG-Hapoël Tel-Aviv.

http://www.20minutes.fr/article/382696/A-l…eau-a-Paris.php

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Moi il y a quand même un truc que je ne pige pas. Si la police anti-émeutes n'est plus dissuasive, ne serait-il pas temps de lui permettre d'augmenter la violence d'un cran, et ce, de façon répétée jusqu'à succès de la dissuasion ? Est-ce que c'est si grave que ça que des types qui brûlent des bagnoles se prennent une balle dans le ventre ? En d'autres temps, on aurait appelé ça les risques du métier. Là, on en est à discuter les risques du taser pour la santé de la racaille :icon_up:

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Belgique d'Après :icon_up:

lesoir.be/forum/cartes_blanches/2010-02-05/securiser-bruxelles-avec-les-flamands-752063.shtml

Sécuriser Bruxelles, avec les Flamands

Claude Demelenne Rédacteur en chef du « Journal du Mardi ». Homme de gauche, « de sensibilité socialiste », Claude Demelenne a lancé plusieurs polémiques qui ont fait grincer des dents dans sa famille politique. Il a récemment co-signé, avec le sénateur MR, Alain Destexhe, une « Lettre aux progressistes qui flirtent avec l'islam réac » (Éditions du Cerisier)

vendredi 05 février 2010, 09:31

Dans le débat sur l'insécurité à Bruxelles, les Flamands disent tout haut ce que la plupart des francophones pensent tout bas. Bruxelles est malade. De sa violence, de ses zones de non-droit, de ses mafias, de l'impunité, aussi, dont bénéficient trop souvent quelques centaines de petits caïds, pourrissant la vie des citoyens. Les partis de gauche francophone – surtout le PS bruxellois de Philippe Moureaux – refusent de regarder la réalité en face. Ils minimisent les violences urbaines. Une partie de la presse francophone banalise également ces faits. Mes amis flamands ne comprennent pas cette attitude. Elle est, en effet, paradoxale. Hélas, en Belgique francophone, il existe très peu de responsables politiques et d'intellectuels de gauche pragmatiques. En Belgique francophone, « tolérance zéro » est un gros mot. La plupart de mes amis de gauche le considèrent presque comme un slogan fasciste. Une certaine gauche, angélique et moralisatrice, fait régner un terrorisme intellectuel. Je suis prudent. Je m'exprime ici à titre personnel. Dans ma rédaction, mes collègues de gauche me reprocheront sans doute mes propos « sécuritaires. »

Les francophones pensent comme les Flamands. Comme eux, ils constatent les faits : des émeutes violentes, cet été, à Molenbeek et à Anderlecht. Les casseurs ont injurié et attaqué les forces de l'ordre, nargué les autorités, assiégé les habitants de certains immeubles. Le 20 novembre, de jeunes voyous ont lancé des cocktails Molotov dans le commissariat de Cureghem – entièrement saccagé – incendié des voitures, détruit du mobilier urbain. Rue de Ribaucourt, à Molenbeek, les violences sont quasi permanentes. Les médias en parlent peu. Les politiques minimisent, comme d'habitude. Depuis le début d'année, c'est l'escalade : hold-up en série, usage d'armes de plus en plus lourdes, comme des kalachnikovs, policiers pris pour cible, rébellion de jeunes à Anderlecht, après la mort d'un braqueur – habitant le quartier – qui venait de blesser grièvement un policier, braquage encore, ce week-end, et encore les policiers canardés par les jeunes voyous… Mais le socialiste Philippe Moureaux déclare : « La situation ne se dégrade pas, à Bruxelles. » Sur quelle planète vit le président du PS bruxellois ?

Que faire ? Personne ne détient de recette miracle pour en finir avec la violence et les émeutes à répétition qui sont autant de coups de canif dans l'État de droit. Pas de recette miracle, mais un préalable : aucun retour au calme ne sera possible aussi longtemps que certains, soucieux d'un « politiquement correct » soi-disant de gauche, s'obstineront à travestir la réalité. Il est urgent d'en finir avec l'omertà antisécuritaire.

A droite comme à gauche, un consensus devrait exister sur quelques constats-clés. Ces grands constats sont au nombre de dix. Ils sont incontournables, et pourtant niés par la gauche politique francophone, hélas de plus en plus incapable de remplir sa première mission : assurer la tranquillité et la sécurité physique du peuple. Quels sont ces dix constats ?

1.Des violences majeures. « Ce ne sont que des gamins désœuvrés, il ne faut pas exagérer l'importance de ces mini-révoltes qui ne sont le fait que de quelques dizaines de petits caïds », répètent en boucle certains responsables politiques, surtout à gauche. Erreur de diagnostic : ces violences sont majeures, car non seulement elles visent la destruction des fondements de la démocratie, mais en plus, elles perturbent quotidiennement – entre deux émeutes, la peur est omniprésente – la tranquillité des citoyens. Une démocratie qui plonge dans la peur est une démocratie malade. Toute guérison passe par un diagnostic sans tabou. Et la reconnaissance de la gravité du mal.

2.Nommer les émeutiers. À quoi bon le passer sous silence ? La quasi-totalité des jeunes émeutiers qui mettent périodiquement le feu aux poudres dans les quartiers, sont d'origine arabo-musulmane. Ils forment une petite minorité certes, mais très agressive. Fait nouveau : de plus en plus de parents des casseurs prennent la défense des délinquants. C'est une tendance lourde, contre laquelle il faut réagir, en prenant évidemment garde de ne pas stigmatiser une communauté.

3.Des violences racistes. Le Mouvement contre le Racisme, l'Antisémitisme et la Xénophobie (MRAX) n'ouvrira pas le moindre dossier. Et pourtant, comment nier que les violences urbaines dans certains quartiers bruxellois traduisent la montée d'un racisme anti-Blancs au sein d'une minorité de la population ? Fin août, les émeutes de la rue de Ribaucourt, à Molenbeek, ont été éclairantes, à cet égard. Ce sont les maisons et les voitures des non-musulmans et des Blancs qui ont été ciblées avec précision par les jeunes voyous. Il faut y ajouter un autre racisme, tout aussi abject : le racisme anti-homosexuels. Être un homo, dans les cités, c'est aujourd'hui la triste assurance d'être l'objet de vexations incessantes.

4.Un antisémitisme galopant. « Sale Juif » est devenu une insulte chez une minorité de jeunes. Un Juif qui afficherait des signes extérieurs de sa judéité aurait quelques soucis à se faire dans certains quartiers. Les insultes antijuives sont banalisées par beaucoup de professionnels de l'antiracisme. Ces derniers donnent la priorité à ce qu'ils appellent la « lutte contre l'islamophobie », débouchant sur une quasi-interdiction de critiquer l'islam.

5.Un racisme anti-policiers. Si des policiers ont commis des actes répréhensibles, à Forest ou ailleurs, ils doivent bien sûr être sanctionnés. Mais ces sanctions ne doivent pas faire oublier l'essentiel : les forces de l'ordre sont régulièrement narguées, injuriées, provoquées, par une minorité de jeunes qui tentent de les empêcher de faire leur boulot. Une sorte de « racisme anti-flic » prospère dans certains quartiers, qui risquent de se transformer en zones de non-droit.

6.Le rôle des mafias… et des islamistes. Des trafiquants de drogue instrumentalisent de jeunes désœuvrés pour tenter de « sanctuariser » leur territoire, empêcher toute mixité sociale, qui pourrait gêner leurs petits et grands trafics. De même des militants islamistes, et leurs compagnons de route gauchistes, incitent à la révolte en multipliant les discours anti-Occidentaux.

7.Travailleurs vraiment sociaux ? Certains médiateurs et travailleurs sociaux jouent un rôle remarquable dans les quartiers dits difficiles. Mais d'autres jettent de l'huile sur le feu, en relativisant la responsabilité des émeutiers. « C'est aussi la faute à la société, il faut comprendre la colère des jeunes » est leur leitmotiv. L'ambiguïté de l'attitude de certains travailleurs sociaux de terrain est rarement dénoncée. Pourtant, elle n'apaise pas les tensions.

8.Trop d'impunité. Même pour des faits gravissimes – incendie d'un commissariat, jet de pierres contre des policiers, rébellion… – il y a rarement des mandats d'arrêt. La plupart du temps, les jeunes émeutiers interpellés sont immédiatement relâchés. Cette forme d'impunité n'ouvre-t-elle pas une voie royale vers la récidive ?

9.La culture de l'excuse… une inculture. « Il faut les comprendre ! » Certains travailleurs sociaux ne sont pas les seuls à tenter d'excuser les jeunes casseurs. Divers universitaires, sociologues, criminologues, réputés « très à gauche », abondent dans le même sens. La culture de l'excuse qu'ils véhiculent n'est rien d'autre qu'une dramatique inculture. Rien ne justifie le jet de cocktails Molotov sur un commissariat.

10.Le danger du discours victimaire d'une certaine gauche : « Ces jeunes sont tellement souvent victimes du chômage, des discriminations, du racisme… qu'il n'est pas étonnant qu'ils se révoltent. » Certes, il faut se battre contre le mal-vivre de ces jeunes d'origine immigrée, encore trop souvent victimes de discriminations et du racisme. Mais les présenter systématiquement comme des victimes est un contresens. Surtout, cela les renforce dans leur conviction qu'ils ont le droit de narguer l'autorité et de casser aveuglément.

Par idéologie antisécuritaire, une partie de la gauche masque ces constats. La sécurité à Bruxelles est une affaire trop sérieuse pour être laissée aux seules mains de la gauche francophone. Amis flamands, nous avons besoin de vous. Pour que Bruxelles ne devienne pas le far west.

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Moi il y a quand même un truc que je ne pige pas. Si la police anti-émeutes n'est plus dissuasive, ne serait-il pas temps de lui permettre d'augmenter la violence d'un cran, et ce, de façon répétée jusqu'à succès de la dissuasion ? Est-ce que c'est si grave que ça que des types qui brûlent des bagnoles se prennent une balle dans le ventre ? En d'autres temps, on aurait appelé ça les risques du métier. Là, on en est à discuter les risques du taser pour la santé de la racaille :icon_up:

Mais +1

Au lieu de ça on achète chaque année (sur le dos du contribuable bien entendu) du matos de protection ultra-môôôderneuuuh hors de prix pour les forces de l'ordre. Alors que leur permettre un usage bien plus laxiste de leur arme a feu constituerai un plus non négligeable!

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Fusillade place de la Madeleine à Paris

PARIS - Deux blessés, dont un grave…

Des coups de feu ont été tirés ce lundi matin vres 5h30 devant la discothèque Plaza, sur la place de la Madeleine à Paris. Deux personnes ont été blessées, une à la cuisse gauche et l’autre au ventre. D'après la Préfecture de Paris, «le pronostic vital est réservé» à «engagé» pour l'une d'entre elles, selon les sources. Elles ont été transportées à l'hôpital.

http://www.20minutes.fr/article/383012/Par…ine-a-Paris.php

Villiers-le-Bel: L'avocat des deux adolescents accuse les policiers de faux témoignage

FAIT DIVERS - Leur voiture aurait accéléré au moment du choc avec la mini-moto des jeunes de 15 et 16 ans…

L'avocat des deux adolescents tués en novembre 2007 à Villiers-le-Bel (Val d'Oise) lors d'un choc avec une voiture de police aurait déposé plainte pour faux témoignage contre les policiers présents dans le véhicule selon France Info.

Les policiers auraient menti

Selon maître Jean Pierre Mignard, les policiers ont menti au juge «sur un point en particulier» rapporte France Info: «Ils ont affirmé tous les trois avoir roulé à une allure normale, ils soutiennent qu’ils n’étaient pas en mission urgente, ils n’avaient d’ailleurs pas mis leur gyrophare. Or l’expertise est formelle, au moment ou l’accident s’est produit, la voiture venait d’accélérer brutalement, passant de 59 à 64 km/h, une accélération de 5 km/seconde, qui s’est produite a l’entrée d’un carrefour.»

Selon l’avocat, les policiers voulaient, contrairement à ce qu’ils ont dit, couper la route aux jeunes, d’où sa plainte pour faux témoignage, ajoute France Info. A l'issue du procès en octobre dernier, la juge avait rendu un non lieu, estimant que les policiers n’étaient pas responsables de l’accident qui a provoqué trois jours d'émeutes à Villiers-le-Bel. Les familles des victimes ont fait appel de cette décision.

http://www.20minutes.fr/article/383018/Fra…-temoignage.php

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Si on lit bien la phrase, il veulent dire en fait 5 km/h/s. Si je ne me plante pas, 1,4 m/s2, soit environ 0,14 g.

Oui, j'avais inféré. Mais en soi, ça n'a rien d'exceptionnel et ne permet pas de dire que ce n'était pas tout simplement nécessaire. En outre, 64 km/h, ça, c'est de la vitesse ! Bref.

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Sans vouloir jouer les mauvais esprits, y a-t-il réellement des gens pour croire qu'un multiculturalisme pacifique est possible, ou alors doit-on se résigner à accepter que le multiculturalisme va s'instaurer en France et en Europe en sachant pertinemment que ça va mal se passer ?

On pourra toujours me répondre que tout ça c'est de la faute aux méchants et que s'ils n'y avait pas de belliqueux dans chaque camp, ça se passerait bien, mais bon en dehors de cette conception très enfantine de la façon dont marche le monde, peut-on imaginer que tout ça ne va pas mal se terminer ?…

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Sans vouloir jouer les mauvais esprits, y a-t-il réellement des gens pour croire qu'un multiculturalisme pacifique est possible, ou alors doit-on se résigner à accepter que le multiculturalisme va s'instaurer en France et en Europe en sachant pertinemment que ça va mal se passer ?

On pourra toujours me répondre que tout ça c'est de la faute aux méchants et que s'ils n'y avait pas de belliqueux dans chaque camp, ça se passerait bien, mais bon en dehors de cette conception très enfantine de la façon dont marche le monde, peut-on imaginer que tout ça ne va pas mal se terminer ?…

Oui, va falloir. Parce que le multiculturalisme ça date d'y il a 30 ans au moins.

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Le multiculturalisme pacifique est possible si on prend le sens réaliste de la paix, c'est-à-dire la paix armée dans la justice et le respect de la force du voisin. Et comme disait un voyou antique, si vice pacem, para bellum.

Ça ressemble plus à un prélude à la guerre civile qu'à une société multiculturelle.

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Ça ressemble plus à un prélude à la guerre civile qu'à une société multiculturelle.

Bien au contraire, c'est le refus du respect consubstantiel au désarmement des citoyens qui cache les tensions qui peuvent se développer jusqu'à l'explosion. Il faut comprendre et accepter que l'autre a le droit de vivre différemment, et qu'on n'a pas à se mêler de sa vie. Ça, l'histoire a démontré que ça ne se fait que par la dissuasion mutuelle.

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Ça ressemble plus à un prélude à la guerre civile qu'à une société multiculturelle.

Disons que la réponse de jabial est somme toute raisonnable, mais les perspectives ne m'enchantent guère, ne voyant pas d'un très bon oeil que la France devienne le Liban.

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Le multiculturalisme ça ne marche pas ; je suis bien d'accord sur le fait que chacun doit se mêler de ce qui le regarde et que si chacun respecte les droits de l'autre il n'y aura aucun problème, mais dans les faits : ça ne marche pas.

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Disons que la réponse de jabial est somme toute raisonnable, mais les perspectives ne m'enchantent guère, ne voyant pas d'un très bon oeil que la France devienne le Liban.

Le problème du Liban n'est pas le multiculturalisme. Le Liban est un pays menacé par deux puissants voisins et dont une des communautés reçoit des moyens exorbitants d'une superpuissance régionale plus lointaine. Le Liban pourrait être monoculturaliste qu'il lui resterait encore deux problèmes sur trois.

Le multiculturalisme ça ne marche pas ; je suis bien d'accord sur le fait que chacun doit se mêler de ce qui le regarde et que si chacun respecte les droits de l'autre il n'y aura aucun problème, mais dans les faits : ça ne marche pas.

Tout ça manque cruellement d'un argument. Quels faits ?

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Tout ça manque cruellement d'un argument. Quels faits ?

Parce qu'aux US les cultures ne sont tellement pas faite pour vivre ensemble qu'on a des conflits intercommunautés. Il suffit de prendre l'exemple le plus extrême dans les prisons où t'as pas le droit de parler à un noir si t'es un blanc, t'as pas le droit de jouer au basket avec des personnes qui ont une autre culture, il y a des règlements de compte, etc…

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Parce qu'aux US les cultures ne sont tellement pas faite pour vivre ensemble qu'on a des conflits intercommunautés. Il suffit de prendre l'exemple le plus extrême dans les prisons où t'as pas le droit de parler à un noir si t'es un blanc, t'as pas le droit de jouer au basket avec des personnes qui ont une autre culture, il y a des règlements de compte, etc…

Pourquoi, on n'a pas ça en France ? Et bien entendu que si on prend le bas du panier comme exemple, c'est-à-dire la racaille et les prisons, on ne trouvera guère de comportements civilisés. Je ne vois absolument pas quelle conclusion on peut en tirer sur la société dans son ensemble.

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Pourquoi, on n'a pas ça en France ? Et bien entendu que si on prend le bas du panier comme exemple, c'est-à-dire la racaille et les prisons, on ne trouvera guère de comportements civilisés. Je ne vois absolument pas quelle conclusion on peut en tirer sur la société dans son ensemble.

L'Enfer étant pavé de bonnes intentions, comme chacun sait. Une fois les communautés créées dans les esprits, il sera impossible de dire comment elles vont réagir les unes envers les autres. Leurs réactions risqueront alors fort d’être conditionnées par l’aléatoire de l’actualité et les manipulations politiques.

Le communautarisme mène inévitablement au repli sur soi et à la xénophobie, et ce, malgré les éventuels bons sentiments des uns ou des autres. L’incapacité des Américains à intégrer les Noirs, la marginalisation des Indiens, les difficultés des Latinos, tout cela devrait nous faire réfléchir aux dangers du modèle communautariste. Ainsi le jeu politique ne peut fonctionner si le vote se fait sur des critères d’appartenance : la majorité impose alors systématiquement ses choix à la minorité, qui n’a plus que le recours aux armes pour faire valoir ses droits.

Tiré de cet article :

http://www.aplv-languesmodernes.org/spip.php?article37

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Le problème du Liban n'est pas le multiculturalisme. Le Liban est un pays menacé par deux puissants voisins et dont une des communautés reçoit des moyens exorbitants d'une superpuissance régionale plus lointaine. Le Liban pourrait être monoculturaliste qu'il lui resterait encore deux problèmes sur trois.

Ben justement si le pays n'était pas désuni il ne serait peut-être pas le théatre d'enjeux étrangers si importants.

Je suis bien d'accord avec ta conception de la paix, armée dans la justice et le respect de la force du voisin. Mais lorsque les protagonistes ne sont plus des nations mais des territoires/communautés, cela implique quand même un changement de mode de vie pour quelque chose que l'on n'a pas connu en Europe depuis longtemps.

Comment croire en une zone pérenne de libre circulation des biens et des idées si un territoire est morcellé en micro-espaces où les gens dépenseront une part substantielle de leur énergie et leurs moyens pour assurer leur propre sécurité et défense contre le voisin immédiatement présent? L'économie libanaise est une économie exsangue, l'inflation y est endémique, la dette publique est énorme, la création de richesse est bien loin de ce que ce magnifique pays serait en mesure de produire. Tout ça parce que ce pays est morcellé.

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Il se trouve que dans la réalité on peut difficilement empêcher les gens de se rapprocher de leur communauté et de raisonner en tant que tels, quel que soit le modèle choisi par l'État. C'est ce qui se produit en France, avec les résultats qu'on sait. Quant à la majorité imposant ses choix à la minorité, c'est consubstantiel à la démocratie, et l'histoire a démontré que la constitution ne peut que ralentir le phénomène mais pas l'empêcher.

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Il se trouve que dans la réalité on peut difficilement empêcher les gens de se rapprocher de leur communauté et de raisonner en tant que tels, quel que soit le modèle choisi par l'État. C'est ce qui se produit en France, avec les résultats qu'on sait. Quant à la majorité imposant ses choix à la minorité, c'est consubstantiel à la démocratie, et l'histoire a démontré que la constitution ne peut que ralentir le phénomène mais pas l'empêcher.

Si justement, on peut. La France a toujours adopté une politique d'assimilation envers les immigrants pour qu'ils adoptent la culture nationale. Aussi névrotique soit-elle, ça a marché. Depuis 3/4 décennies on a de plus en plus invoqué le droit à la différence, et aussi honorable soit-il, ça n'a au final créé que conflits.

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Ben justement si le pays n'était pas désuni il ne serait peut-être pas le théatre d'enjeux étrangers si importants.

Le pays est le théâtre de ces enjeux parce qu'il se trouve géographiquement entre deux ennemis jurés. Ça n'a rien à voir avec son morcellement.

Je suis bien d'accord avec ta conception de la paix, armée dans la justice et le respect de la force du voisin. Mais lorsque les protagonistes ne sont plus des nations mais des territoires/communautés, cela implique quand même un changement de mode de vie pour quelque chose que l'on n'a pas connu en Europe depuis longtemps.

Ça ne veut pas dire que ce soit nécessairement une mauvaise chose. Une Europe des petites nations, avec un libre-échange, voilà ce qui serait magnifique.

Comment croire en une zone pérenne de libre circulation des biens et des idées si un territoire est morcellé en micro-espaces où les gens dépenseront une part substantielle de leur énergie et leur moyen pour assurer leur propre sécurité et défense contre le voisin immédiatement présent?

Je ne crois pas, précisément, que les gens consacreront tant que de moyens que ça, par rapport à la situation actuelle, à leur défense. Quant on voit les gâchis hallucinants en la matière, je pense au contraire que la situation ne peut que s'améliorer par rapport à ce qui existe aujourd'hui.

L'économie libanaise est une économie exsangue, l'inflation y est endémique, la dette publique est énorme, la création de richesse est bien loin de ce que ce magnifique pays serait en mesure de produire. Tout ça parce que ce pays est morcellé.

Encore une fois ça n'a rien à voir avec le morcellement du pays. On ne compare pas un pays en paix à un pays en guerre.

Si justement, on peut. La France a toujours adopté une politique d'assimilation envers les immigrants pour qu'ils adoptent la culture nationale. Aussi névrotique soit-elle, ça a marché. Depuis 3/4 décennies on a de plus en plus invoqué le droit à la différence, et aussi honorable soit-il, ça n'a au final créé que conflits.

Encore une fois ça n'a rien à voir. On est passé d'une immigration économique qui désirait s'intégrer et en était fière à une immigration d'anciens colonisés avec un fort ressentiment contre leur pays d'accueil.

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Si justement, on peut. La France a toujours adopté une politique d'assimilation envers les immigrants pour qu'ils adoptent la culture nationale. Aussi névrotique soit-elle, ça a marché. Depuis 3/4 décennies on a de plus en plus invoqué le droit à la différence, et aussi honorable soit-il, ça n'a au final créé que conflits.

Tient moi j'observe au contraire que cette integration forcee en france n'a pas donne de si bon resultat, et qu'ailleurs on se debrouille tres bien sans ca.

Et puis en tant qu'immigre (francais a l'etranger), je suis bien content que mon pays d'acceuil me laisse etre francais et ne me force pas a changer de culture.

Les racailles c'est pas la faute du "multiculturalisme", la france est d'ailleurs tres peu multiculturelle: il existe des societes bien plus multiculturelles et bien plus paisibles. Beaucoup plus simplement, si les delits etaient punis plus souvent il y aurait moins de probleme.

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Bien au contraire, c'est le refus du respect consubstantiel au désarmement des citoyens qui cache les tensions qui peuvent se développer jusqu'à l'explosion. Il faut comprendre et accepter que l'autre a le droit de vivre différemment, et qu'on n'a pas à se mêler de sa vie. Ça, l'histoire a démontré que ça ne se fait que par la dissuasion mutuelle.

Une société multiculturelle n'est viable que si précisément elle se base sur la coopération au mieux, la concession au pire. La "dissuasion mutuelle", c'est chacun dans son coin et le règne de la méfiance.

Une petite précision aussi, lorsque je parle de multiculturalisme, je ne parle pas de l'ode à la partouze multi-ethnique, qui n'est autre qu'un nivellement par la culture de banlieue. Une homogénéisation donc et tout l'inverse de ce qu'elle prétend être.

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