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Caillassages et petits problèmes


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Il faut donc 65 casseurs pour retourner une voiture,

Il en faudrait 650, tu en conclurais quoi ?

On peut voir le verre à moitié plein (ils sont vraiment nuls : se mettre à 65 pour 1 voiture). Ou le verre à moitié vide : 65 personnes s'acharnant sur une voiture, c'est tout de même un peu autre chose que dix types qui font une petite rixe un samedi soir. Non ?

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Il en faudrait 650, tu en conclurais quoi ?

Que le chiffre de 1300 casseurs est totalement fantaisiste, c'est tout ce que je voulais montrer.

On peut voir le verre à moitié plein (ils sont vraiment nuls : se mettre à 65 pour 1 voiture). Ou le verre à moitié vide : 65 personnes s'acharnant sur une voiture, c'est tout de même un peu autre chose que dix types qui font une petite rixe un samedi soir. Non ?

Bof, 21 voitures et quelques commerces, j'appelle pas cela de la guerilla urbaine, mais bon, je dois être un mec blasé.

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Que le chiffre de 1300 casseurs est totalement fantaisiste, c'est tout ce que je voulais montrer.

Ou bien que les dégâts, pillages et déprédations n'ont pas encore tous été recensés, ce qui semble plus raisonnable.

Sinon l'hypothèse calcul cynique du gouvernement jouant le pourrissement m'apparaît assez probable.

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On sent l'envie d'en découdre quand même, je sais pas si c'est l'effet media qui fait ça…

Non, c'est l'évolution logique de leur parcours: élevés dans le relativisme, baignés dans la culture de la défiance et de la confrontation à tout crin, imprégnés depuis le plus jeune âge du principe de la force faisant loi et de la puissance comme déterminant les règles du jeu de la vie, ils sont simplement devenus… de bons petits fascistes, déterminés à utiliser l'intimidation puis la violence pour dominer les "faibles" des autres camps et les "mous" de leur propre camp.

J'en ai encore croisé dans le train aujourd'hui, ce qu'ils se disaient entre eux ne laissait aucun doute.

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Non, c'est l'évolution logique de leur parcours: élevés dans le relativisme, baignés dans la culture de la défiance et de la confrontation à tout crin, imprégnés depuis le plus jeune âge du principe de la force faisant loi et de la puissance comme déterminant les règles du jeu de la vie, ils sont simplement devenus… de bons petits fascistes, déterminés à utiliser l'intimidation puis la violence pour dominer les "faibles" des autres camps et les "mous" de leur propre camp.

J'en ai encore croisé dans le train aujourd'hui, ce qu'ils se disaient entre eux ne laissait aucun doute.

oui c'est tout à fait ça ! je plussoie.

Et j'ajouterais: incultes, car on s'est plus soucié de leur formation idéologique que de simplement leur apprendre à lire et à écrire, selon la règle immuable que dès que le socialisme touche à quelque chose, ce quelque chose, que ce soit l'enseignement, les rapports sociaux ou la culture dans son ensemble, se transforme en merde.

Les Bouvard et Pécuchet n'arrêtent pas de parler de citoyenneté, de fête et de vivre ensemble républicain dans la mixité sociale, et il n'y a jamais autant eu une ambiance de chiottes avec une société autiste repliée sur ses factions et un respect des autres, voire de la personne humaine, en chute libre. Je doute que la méthode Coué boboïde marche, et j'ai même l'impression que la censure qui la sous-tend aggrave les choses.

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Video Youtube

J'hésite…j'hésite à commenter cette vidéo au risque de devenir grossier. Mais pour moi, ces jeunes, si on les chope, c'est camp de rééducation et travaux d'intérêt généraux, jusqu'à ce qu'ils comprennent la valeur de l'effort, du travail et du respect.

Et pour reprendre les propos de G7H+, effectivement, le port d'arme devrait être autorisé dans ces conditions.

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Une vidéo bien intéressante. Quel superbe argument :

- en faveur du port d'arme (vous cassez ma vitrine, je sors mon .45)

- soulignant l'inutilité de la police (la police, c'est les gens qui viennent après l'agression pour ramasser les morceaux… euh… même pas).

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Pignoufferie de presse:

A 7h30, le titre en une du Figaro était : " Plus de voyous des cités que de lycéens chez les casseurs"

A 8h30 le même article devient: "Des lycéens des banlieues majoritaires chez les casseurs"

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/20…es-casseurs.php

L'URL n'a pas changée : "01016-20101019ARTFIG00614-plus-de-voyous-des-cites-que-de-lyceens-chez-les-casseurs.php"

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A part chez les plus angéliques, la qualification de guérilla urbaine semble faire l'unanimité. Près de chez moi entre Gennevilliers et Enghien, ce fut un balet continu de sirènes hier-soir. A Saint-Denis ou Argenteuil, je ne vois pas d'autre expression plus objective pour décrire ce qui se passe. Un de mes amis qui habite à Nanterre vient de m'envoyer un SMS me disant que c'est la guerre.

Centre de Lyon : les casseurs se déchaînent

Avant, et surtout après la manifestation contre la réforme des retraites, des groupes de jeunes ou très jeunes gens ont provoqué les forces de l'ordre et semé la désolation dans les rues de la Presqu'île lyonnaise. La place Bellecour a été transformée en un champ de bataille jusqu'à la chute du jour.

Prostrée sur une chaise, cette commerçante est secouée par des tremblements. Sa boutique de bijoux fantaisie vient d'être dévastée. Comme cinq autres de la rue Victor-Hugo, hier en fin de matinée à Lyon.

« Ils ont d'abord essayé chez moi, avec quelque chose qui ressemblait à un bélier. Ma vitrine a résisté, alors ils sont allés à côté. Ils ont cassé, pillé. Et je l'entendais qui hurlait de terreur », témoigne sa voisine.

Les débordements ont viré hier à la guérilla urbaine. Dès 10 heures, le ton a été donné cours Gambetta. Deux ou trois cents jeunes incontrôlables ont devancé le cortège officiel, laissant sur leur passage des voitures cassées, retournées. Au même moment, un autre groupe aussi conséquent part de la place des Terreaux. Deux véhicules brûlent près de la place de la Bourse, dont les immenses pots de végétation sont poussés jusqu'à la rue de la République comme de vulgaires tonneaux. Et ce n'est qu'un début.

http://www.leprogres.fr/fr/permalien/artic…dechainent.html

On peut voir le verre à moitié plein (ils sont vraiment nuls : se mettre à 65 pour 1 voiture).

Sur cette photo prise à Lyon, on voit qu'il y a aussi un effet de meute.

1115531lyon.jpg

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Scènes de « guérilla urbaine » en presqu'île

Retraites Des casseurs ont saccagé hier le centre-ville de Lyon lors de la journée de mobilisation

érard Collomb a finalement décidé d'interrompre son voyage en Asie en raison « des incidents » qui se sont produits hier. Le maire de Lyon (PS) doit arriver ce matin à l'Hôtel de ville d'où il pourra se rendre compte de l'étendue des dégâts. De la place des Terreaux jusqu'à Perrache, peu d'abribus ou de poubelles sont encore intacts. De nombreuses vitrines sont brisées. Hier, un millier de jeunes en furie ont donné à la sixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites des allures de guerre civile.

Slogan : « Nique ta mère »

Du matin jusqu'en début de soirée, ils ont mis à feu et à sac le centre-ville de Lyon dans une ambiance d'insurrection, avec tirs de gaz lacrymogène contre jets de pierre, sortie d'hélicoptère et de blindés de la gendarmerie ou du GIPN. Bilan de la journée : six voitures brûlées, une cinquantaine dégradées, neuf boutiques pillées, plusieurs blessés légers et 74 interpellations. Vers 8 h 30, une première voiture est incendiée dans le 8e puis une autre dans le 1er. Les petites bandes de lycéens et de collégiens se regroupent rue de la République, où des voitures sont renversées. Un véhicule est incendié face à la Banque de France. Quelques slogans anti-Sarkozy fusent, puis des « Nique ta mère » destinés aux policiers casqués qui essuient des jets de bouteille et de bris de verre. Des voitures sont pillées. « Ça nous désole, lâchent Nacim, Malik et Anthony, en terminale au lycée Lacassagne (3e). C'est comme ça qu'on décrédibilise un mouvement. C'est mal encadré. Il y en a deux ou trois qui jettent des cailloux et ensuite c'est l'effet de groupe. » Ils reconnaissent que la manif des retraites n'est pour certains qu'un « prétexte pour provoquer la police et un moyen de critiquer le gouvernement. ». Alors que le cortège syndical doit partir de la place Ambroise-Courtois (8e), eux se rendent place Bellecour. Les premiers pillages commencent. La police charge et évacue la place à grand coup de gaz lacrymogène.

Renforts de police aujourd'hui

Dix minutes après les affrontements, les fumigènes remplacent les lacrymo. Les manifestants (45 000 selon les syndicats, 18 000 selon la police), dont plusieurs milliers de lycéens et étudiants, arrivent avec le sourire, mais se retrouvent vite avec quelques perturbateurs. « Les lycéens doivent comprendre qu'ils sont mieux dans un cortège qu'à suivre des casseurs », lance Pierre Coquan, responsable de la CGT du Rhône. Les groupes de casseurs fuient alors rue Victor Hugo (2e), où des enseignes sont mises à sac, dont une bijouterie, entièrement dévalisée. Les commerçants s'indignent du manque de réaction des forces de l'ordre. « Nous avons eu affaire à des groupes multiples et mobiles. Nous sommes face à des phénomènes de guérilla urbaine », explique Albert Doutre, directeur départemental de la sécurité publique. Et les policiers avaient pour consigne de ne pas utiliser leur flash-ball et d'éviter l'affrontement pour ne pas blesser les manifestants. « Il ne faut pas que l'irréparable soit commis », souligne le préfet Jacques Gérault, qui en appelait hier soir « à la responsabilité des parents ». Des renforts de police sont attendus aujourd'hui.

http://www.20minutes.fr/article/610431/lyo…8239-presqu-ile

Violences à Lyon: «un phénomène de guérilla urbaine», selon la police

http://www.20minutes.fr/article/610391/lyo…ne-selon-police

C'est pas mal, la dernière question :

Les parents, ils sont où ?

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Comment en est-on arrivé là ? Le vrai dialogue Copé / Fillon

wikio : (badurl) http://www.wikio.fr/vote?url=http://h16free.com/2010/10/20/4991-comment-en-est-on-arrive-la (badurl)

RT : http://twitter.com/_h16/status/27911354184

Sur cette photo prise à Lyon, on voit qu'il y a aussi un effet de meute.

Même si on peut les comprendre : une ford Ka, c'est tout de même Super Moche.

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« Nous avons eu affaire à des groupes multiples et mobiles. Nous sommes face à des phénomènes de guérilla urbaine », explique Albert Doutre, directeur départemental de la sécurité publique. Et les policiers avaient pour consigne de ne pas utiliser leur flash-ball et d'éviter l'affrontement pour ne pas blesser les manifestants. « Il ne faut pas que l'irréparable soit commis », souligne le préfet Jacques Gérault, qui en appelait hier soir « à la responsabilité des parents ». Des renforts de police sont attendus aujourd'hui.

He he he.

J'ai vécu dans 3 pays qui subissaient des épisodes de guérilla urbaine. Pour moi, il faut qu'il y ait des blindés et l'armée dans la rue (aujourd'hui en France : check), il faut que les "insurgés" utilisent des armes à feu et posent des bombes = ils agissent pour destabiliser le pouvoir et tuer ses représentants = c'est la guerre (pas check), il faut que les cibles soient liées de près ou de loin avec le pouvoir en place = Micromania et The Phone House ne sont pas les antennes locales de la police (pas check). AMHA, en ce moment, c'est juste de la violence gratuite qui dégénére en pillage. La réponse doit être

- le déploiement de la gendarmerie (CRS et transports de troupe blindés, hélicoptère, unités mobiles) sur les lieux à risques aux moments à risque et

- l'intelligence/la collecte de renseignements pour identifier et prévenir de nouveaux actes violents (filature, infiltration, dénonciation contre récompense).

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He he he.

J'ai vécu dans 3 pays qui subissaient des épisodes de guérilla urbaine. Pour moi, il faut qu'il y ait des blindés et l'armée dans la rue (aujourd'hui en France : check), il faut que les "insurgés" utilisent des armes à feu et posent des bombes = ils agissent pour destabiliser le pouvoir et tuer ses représentants = c'est la guerre (pas check), il faut que les cibles soient liées de près ou de loin avec le pouvoir en place = Micromania et The Phone House ne sont pas les antennes locales de la police (pas check). AMHA, en ce moment, c'est juste de la violence gratuite qui dégénére en pillage.

Oui.

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il faut que les cibles soient liées de près ou de loin avec le pouvoir en place = Micromania et The Phone House ne sont pas les antennes locales de la police (pas check). AMHA, en ce moment, c'est juste de la violence gratuite qui dégénére en pillage.

Pas nécessairement, là tu décris les vieux schémas de guérilla guévariste de prise du pouvoir. Si on s'en tient au mode opératoire, la guérilla urbaine est d'abord une forme de guerre asymétrique procédant par harcèlement du plus fort, comme un essaim de guèpes, où les combattants (ici les casseurs-prédateurs) se battent contre un gouvernement en milieu urbain. Que les objectifs soient politiques ou non n'est guère pertinent, puisqu'on n'a plus affaire à des tentatives de putsch marxiste. D'autre part, ces hordes de casseurs mobiles se servent effectivement comme bouclier et camouflage de manifestations lycéennes ayant pour but une destabilisation politique du gouvernement par les syndicats.

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A part chez les plus angéliques, la qualification de guérilla urbaine semble faire l'unanimité. Près de chez moi entre Gennevilliers et Enghien, ce fut un balet continu de sirènes hier-soir. A Saint-Denis ou Argenteuil, je ne vois pas d'autre expression plus objective pour décrire ce qui se passe. Un de mes amis qui habite à Nanterre vient de m'envoyer un SMS me disant que c'est la guerre.

Mais ces "jeunes lycéens de banlieue" ne viennent pas guerroyer contre l'Etat ou le projet de réforme des retraites.

Alors contre quoi viennent-ils guerroyer? Rien. Ils sont là pour s'amuser, se rebeller et casser. Accessoirement, gagner quelques PS3 au passage d'un pillage ou 2. Le fait d'être impuni leur permet de continuer à agir sans aucun risque.

Le plus embêtant dans l'histoire, c'est de comprendre réellement ce qui les anime. Libre à chacun de dériver dans ses explications. Pour moi, c'est un savoureux mélange de manque d'éducation, d'autorité parentale nulle, de manque de savoir vivre et de savoir être. L'échec complet d'une société qui depuis des années materne ses enfants et les fait vivre sous perfusion. Un peu d'autodétermination et la fin du filet social leur feraient le plus grand bien.

PS : désolé, je ne sais pas intégrer des vidéos :icon_up:

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Ce n’est pas de la guérilla, c’est des émeutes, je ne vois pas pourquoi qualifier de guérilla ce qui n’en est pas, vous savez c’est grave une émeute, ça justifie totalement l’usage de la force pour la réprimer, pas besoin de sortir le champ lexical de la guerre.

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Ce n’est pas de la guérilla, c’est des émeutes, je ne vois pas pourquoi qualifier de guérilla ce qui n’en est pas, vous savez c’est grave une émeute, ça justifie totalement l’usage de la force pour la réprimer, pas besoin de sortir le champ lexical de la guerre.

Bien dit.

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Si on s'en tient au mode opératoire, la guérilla urbaine est d'abord une forme de guerre asymétrique procédant par harcèlement du plus fort, comme un essaim de guèpes, où les combattants (ici les casseurs-prédateurs) se battent contre un gouvernement en milieu urbain. […] D'autre part, ces hordes de casseurs mobiles se servent effectivement comme bouclier et camouflage de manifestations lycéennes ayant pour but une destabilisation politique du gouvernement par les syndicats.

Tu le dis toi-même, les casseurs ne visent pas le pouvoir en place. Donc ce n'est pas de la guérilla. La guérilla, c'est la guerre, il y a opposition entre deux forces armées. Aujourd'hui en France, ce n'est pas le cas : les casseurs s'en prennent à des civils désarmés. C'est de la violence et du pillage. A partir du moment où ils feront des raids éclair sur les commissariats de police, ce sera de la guérilla.

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Ce n’est pas de la guérilla, c’est des émeutes, je ne vois pas pourquoi qualifier de guérilla ce qui n’en est pas, vous savez c’est grave une émeute

Parce qu'une émeute est un phénomène localisé. Or ici on est clairement dans un phénomène pandémique.

Mais ne nous disputons pas sur les mots, ce qui compte c'est l'analyse des faits, des réactions, du timing et des mesures pour rétablir l'ordre avant que les forces en présence deviennent incontrôlables.

Mais ces "jeunes lycéens de banlieue" ne viennent pas guerroyer contre l'Etat ou le projet de réforme des retraites.

Alors contre quoi viennent-ils guerroyer? Rien. Ils sont là pour s'amuser, se rebeller et casser. Accessoirement, gagner quelques PS3 au passage d'un pillage ou 2. Le fait d'être impuni leur permet de continuer à agir sans aucun risque.

Le plus embêtant dans l'histoire, c'est de comprendre réellement ce qui les anime. Libre à chacun de dériver dans ses explications. Pour moi, c'est un savoureux mélange de manque d'éducation, d'autorité parentale nulle, de manque de savoir vivre et de savoir être. L'échec complet d'une société qui depuis des années materne ses enfants et les fait vivre sous perfusion. Un peu d'autodétermination et la fin du filet social leur feraient le plus grand bien.

Je crois que ce facteur éducatif est marginal. Car concrètement, on observe une dichotomie entre les troupeaux de lycéens néo-rebelles et les casseurs, ce ne sont pas les mêmes populations.

Tu le dis toi-même, les casseurs ne visent pas le pouvoir en place. Donc ce n'est pas de la guérilla. La guérilla, c'est la guerre, il y a opposition entre deux forces armées. Aujourd'hui en France, ce n'est pas le cas : les casseurs s'en prennent à des civils désarmés. C'est de la violence et du pillage. A partir du moment où ils feront des raids éclair sur les commissariats de police, ce sera de la guérilla.

Mais justement ce n'est pas une condition sine qua non, le mode opératoire prime sur les objectifs. D'autre part, ils s'en prennent aussi bien aux pompiers, aux bâtiments et équipements publics.

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Pas nécessairement, là tu décris les vieux schémas de guérilla guévariste de prise du pouvoir. Si on s'en tient au mode opératoire, la guérilla urbaine est d'abord une forme de guerre asymétrique procédant par harcèlement du plus fort, comme un essaim de guèpes, où les combattants (ici les casseurs-prédateurs) se battent contre un gouvernement en milieu urbain. Que les objectifs soient politiques ou non n'est guère pertinent, puisqu'on n'a plus affaire à des tentatives de putsch marxiste. D'autre part, ces hordes de casseurs mobiles se servent effectivement comme bouclier et camouflage de manifestations lycéennes ayant pour but une destabilisation politique du gouvernement par les syndicats.

Mais si…

Tiens, au sujet de "l'insurrection" de 2005, mon frère était en Chine. Quand il racontait à ses interlocuteurs chinois qu'il y avait zéro mort, ils les faisaient rire. Nous sommes tellement repus et aseptisé en France, qu'on assimile immédiatement la mise à sac d'un phonehouse à une révolution.

Et puis, il ne faut pas oublier les deux poids / deux mesures. Quand le FNSEA met à sac un ministère, il ne se passe rien. Quand un groupe de syndicaliste attaque une préfecture, ils ont le soutient non seulement des médias, mais d'une grande partie de la population. Dans ces deux cas, il s'agissait d'attaque de symbole étatique et l'autorité de l'état est directement concerné. La réponse a été plus que mesurée.

Un phonehouse, comme cible insurrectionnelle… Quand même… Mais par contre, cela montre à rebours qu'une partie de la population française, d'origine immigrés et perçus par l'autre partie - majoritaire - comme étrangère. C'est pour cela que ces micro actions sont aussi mal reçues.

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Je crois que ce facteur éducatif est marginal. Car concrètement, on observe une dichotomie entre les troupeaux de lycéens néo-rebelles et les casseurs, ce ne sont pas les mêmes populations.

Mouais, ça dépends des quartiers, la limite est loin d'être nette, surtout quand les lycéens néo-rebelles se mettent à reprendre le discours officiel de la ‘gauche de la gauche’ selon lequel les vrai casseurs, c’est le gouvernement et le Medef.

Quand on voit que tout le monde, syndicats, journalistes et même policiers, considère que la manifestation lycéenne illégale (non déclarée) qui a bloqué la place de la république en y entassant des poubelles était ‘pacifique’, on peut se demander si les casseurs ne sont pas tolérés par les manifestants pour relativiser la violence de leurs propres actions.

Mais justement ce n'est pas une condition sine qua non, le mode opératoire prime sur les objectifs. D'autre part, ils s'en prennent aussi bien aux pompiers, aux bâtiments et équipements publics.

Oui, j'ai eu pas mal de témoignages de manifestations 'jeunes' qui s'en prennaient en particulier aux voitures de police et il n'y a pas eu une seule manif 'jeune' ou il n'y a pas eu de jets de projectiles vers les CRS.

Ca n'a strictement aucun rapport avec les merguez party manifestations traditionnelles de la CGT.

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