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Capitalism: A Love Story


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Michael Moore to explore 'the wonders of capitalism'

BEVERLY HILLS, Calif., May 21 /PRNewswire/ -- Overture Films and Paramount Vantage have announced that Oscar-winner Michael Moore's new documentary feature will be released domestically on October 2, 2009. The as-yet-untitled film will explore the root causes of the global economic meltdown and take a comical look at the corporate and political shenanigans that culminated in what Moore has described as "the biggest robbery in the history of this country" - the massive transfer of U.S. taxpayer money to private financial institutions. :doigt:

On this, the 20-year anniversary of his masterpiece Roger & Me, Moore returns to the issue that began his career: the disastrous impact that corporate dominance and out-of-control profit motives have on the lives of Americans and citizens of the world.

Says Moore: "The wealthy, at some point, decided they didn't have enough wealth. They wanted more -- a lot more. So they systematically set about to fleece the American people out of their hard-earned money. Now, why would they do this? That is what I seek to discover in this movie." :icon_up:

Moore's new documentary, his first since 2007's widely-praised Sicko, was first announced by Overture and Paramount Vantage International in May 2008 at the Cannes Film Festival and production began shortly afterward.

The release date is a year and a day after the United States Senate voted to hand Wall Street a $700 billion bailout.

Reponse de John Stossel :

Michael Moore Gets It Wrong

Michael Moore has been working on another documentary. This time, he’s taking on capitalism:

"The wealthy, at some point, decided they didn't have enough wealth. They wanted more -- a lot more. So they systematically set about to fleece the American people out of their hard-earned money."

How ridiculous is that? The wealthy, and everyone else, almost always decide that they don’t have enough wealth. People ask their bosses for raises. We invest in stocks hoping for bigger returns than Treasury Bonds bring. “Greed” is a constant. The beauty of free markets, when government doesn’t meddle in them, is that they turn this greed into a phenomenal force for good. The way to win big money is to serve your customers well. Profit-seeking entrepreneurs have given us better products, shorter work days, extended lives, and more opportunities to write the script of our own life.

On Thursday, Moore announced the title of the movie: Capitalism: A Love Story.

It’s a title I might have picked to make a point opposite of what I assume Moore has in mind.

Moore also fails to understand is that it was not “capitalism” run amok that caused today’s financial problems. In reality, it was a combination of ill-conceived government policies and an overzealous Federal Reserve artificially lowering interest rates to fuel a bubble in the housing market. Then it was government that took money from taxpayers and forced banks to accept it.

Moore ought to understand that, because he makes a good point when he says his movie will be about "the biggest robbery in the history of this country - the massive transfer of U.S. taxpayer money to private financial institutions."

That is indeed robbery. It sure doesn’t sound like capitalism.

Source : http://blogs.abcnews.com/johnstossel/2009/…s-it-wrong.html

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The beauty of free markets, when government doesn’t meddle in them, is that they turn this greed into a phenomenal force for good. The way to win big money is to serve your customers well.

Tiens, c'est bien le problème de certains défenseurs du marché libre, de croire que la cupidité serait bonne pour le monde. Alors que c'est justement bien différent de la volonté de bien servir son client.

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[/b]Tiens, c'est bien le problème de certains défenseurs du marché libre, de croire que la cupidité serait bonne pour le monde. Alors que c'est justement bien différent de la volonté de bien servir son client.

La citation répond précisément à cette objection : la cupidité n'est pas bonne en soi, mais encadrée dans le marché, elle ne trouve satisfaction que par le service d'autrui.

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Ca reste faux : la cupidité ne peut pas être bonne pour le monde, même "encadrée". Qu'est-ce que la cupidité ? La cupidité va me pousser à servir mal mon client, en faisant croire à tout le monde, voire à moi-même, que je le sers bien, pour augmenter mon profit.

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Cela dépend de ta sincérité. Ainsi de tous les roublards dont l'art consiste à faire croire qu'ils vous servent bien, alors qu'ils vous entubent.

Je vois : tu fais une difference entre le produit et le service.

Pour moi, mentir ou dissimuler la verite, c'est mal servir son client. Ca en fait partie.

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Je suis d'accord : si l'on ment à son client, on le sert mal. Mais ça ne diminue pas nécessairement les chances de s'enrichir. Pour un Madoff démasqué, combien encore dans la nature ?

Je rajouterai ceci. Si la cupidité pouvait oeuvrer au bien commun dans un contexte de marché (à travers les services rendus aux clients), pourquoi serait-elle alors un mal en soi ?

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Si mal servir à son client revient à lui mentir, oui c'est pas bien. Mais si on vend des pilules placebo dont le consommateur connait exactement la composition, et que ça ne soigne pas son cancer, je ne considère pas qu'il y ait escroquerie ou mauvais service (à moins de dire explicitement "mes pilules guérissent le cancer").

Le fait de connaitre la composition d'une pilule ne renseigne en rien sur sa capacité ou non de soigner le cancer.

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On s'eloigne du sujet.

Dans le documentaire qui va bientot sortir, Moore assimile capitalisme avec "prendre les sous des contribuables pour financer des societes privees". Comment va-t-il le traiter : Obama est un sale capitaliste ? Toutcacestlafauteauxlobbys ?

Je pense que c'est quelque chose de tres commun, assimiler le fait de porter un costume sombre avec etre capitaliste.

Pour eux, le capitalisme, c'est l'argent ou l'argent mal gagne ?

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Je suis d'accord : si l'on ment à son client, on le sert mal. Mais ça ne diminue pas nécessairement les chances de s'enrichir. Pour un Madoff démasqué, combien encore dans la nature ?

Je rajouterai ceci. Si la cupidité pouvait oeuvrer au bien commun dans un contexte de marché (à travers les services rendus aux clients), pourquoi serait-elle alors un mal en soi ?

c'est 'vouloir plus d'argent' qui n'est pas necessairement egal a de la cupidite.

Ce qui pousse le biznessman a faire plus d'argent C'est surtout le fun du bizness.

N'importe quel biznessman qui a reussit te dira qu'entuber les gens c'est la route la plus sure vers l'echec.

On construit de gros bizness avec une grosse morale et une grosse capacite a ne pas trahir la confiance des autres, c'est precisement pour ca qu'etre un bon biznessman est si difficile.

C'est precisement quand les gens de pouvoir avec de l'argent gratuit vole aux autres rappliquent que le bizness devient mafieux et pourri, et que l'ecart entre pouvoir reel et capacite a le maitriser grandit.

Bien entendu ca ne m'etonne pas du tout que le reflexe d'accoler bizness a arnaque soit si rapide puisque nous somme entre froncais n'est-ce pas…(speciale dedicace free jaz)

en fRance la peur du biz est enseignee et bien apprise si on regarde le gloubiboulga ideologique degueulasse dans lequel les jeunes francais baignent.

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Je suis d'accord : si l'on ment à son client, on le sert mal. Mais ça ne diminue pas nécessairement les chances de s'enrichir. Pour un Madoff démasqué, combien encore dans la nature ?

Woaw, déjà l'âme brisée par le monde corporate ?

Oseras-tu encore acheter du pain sans te demander si le boulanger n'est pas timurien ? :icon_up:

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Pardonnez-lui, il est juste trop bête mais pas franchement méchant, en bon Américain moyen.

Michael Moore n'a rien d'un Américain moyen. (sauf peut-être sa légère surcharge pondérale :icon_up: )

C'est un pseudogaucho-vraidémago qui, soit dit en passant, est plus apprécié et respecté ici que là-bas.

L'Américain moyen n'est pas bête, loin de là. C'est un éternel adolescent en apparence, qui aime bien rigoler et pas trop se prendre la tête. Mais il est pragmatique et réaliste.

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Aux dernières nouvelles, la production est suspendue et le tournage pourrait avoir lieu en Europe pour des raisons fiscales. Rebâtir Rapture (en dur ou par ordinateur, je ne sais pas) fait monter la prévision de budget à 160 millions de dollars, inacceptable pour Universal Studios. Gore Verbinski, le réalisateur, est déjà responsable de Pirates des Caraïbes, une des trilogies les plus chères de l'histoire du cinéma.

Apparament, ça a l'air plus sérieux que Doom, mais les adaptations de jeux vidéo en film attendent encore leurs lettres de noblesse.

Mondieumondieu, ça va peut-être faire comme Waterworld alors…

Ça me ferait bien marrer.

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Ca reste faux : la cupidité ne peut pas être bonne pour le monde, même "encadrée". Qu'est-ce que la cupidité ? La cupidité va me pousser à servir mal mon client, en faisant croire à tout le monde, voire à moi-même, que je le sers bien, pour augmenter mon profit.

Je suis d'accord avec G7H+ et jim16 : un modèle fondé sur l'arnaque ne peut prospérer.

Pardonnez-lui, il est juste trop bête mais pas franchement méchant, en bon Américain moyen.

Remarque typique du Français moyen.

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c'est 'vouloir plus d'argent' qui n'est pas necessairement egal a de la cupidite.

C'est vrai. La cupidité est un désir excessif d'argent.

Je suis d'accord avec G7H+ et jim16 : un modèle fondé sur l'arnaque ne peut prospérer.

Cupidité et prospérité ne font effectivement pas bon ménage. Mais bien des hommes se fichent de faire prospérer leur affaire, pourvu qu'ils puissent se remplir les poches rapidement. Les modèles d'arnaque ne prospèrent jamais, et pourtant ils sont vieux comme le monde.

Ca va dans mon sens : la cupidité des uns et des autres freine plutôt qu'elle ne permet la prospérité du marché. La cupidité ne devient pas par magie une force positive qui entraîne la croissance du marché.

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En essayant de reflechir a la facon dont les "gens" percoivent le capitalisme, je suis arrive a la definition suivante. Pour eux, le capitalisme, c'est le pouvoir diffus et inaccessible de l'argent. Je crois qu'il manque a cette definition une dimension "le capitaliste, c'est le type plus gros que nous". Ils en arrivent donc a mettre dans le meme sac estampille "capitaliste" des gens et des choses aussi differentes que MacDonald's, Greenspan, Sarkozy, Ryanair et la Brioche Doree.

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En essayant de reflechir a la facon dont les "gens" percoivent le capitalisme, je suis arrive a la definition suivante. Pour eux, le capitalisme, c'est le pouvoir diffus et inaccessible de l'argent. Je crois qu'il manque a cette definition une dimension "le capitaliste, c'est le type plus gros que nous". Ils en arrivent donc a mettre dans le meme sac estampille "capitaliste" des gens et des choses aussi differentes que MacDonald's, Greenspan, Sarkozy, Ryanair et la Brioche Doree.

C'est pire que ça : le capitaliste est celui dont la fortune n'est pas justifiée aux yeux du bon peuple.

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C'est vrai. La cupidité est un désir excessif d'argent.

Cupidité et prospérité ne font effectivement pas bon ménage. Mais bien des hommes se fichent de faire prospérer leur affaire, pourvu qu'ils puissent se remplir les poches rapidement. Les modèles d'arnaque ne prospèrent jamais, et pourtant ils sont vieux comme le monde.

Ca va dans mon sens : la cupidité des uns et des autres freine plutôt qu'elle ne permet la prospérité du marché. La cupidité ne devient pas par magie une force positive qui entraîne la croissance du marché.

Disons plutôt que la recherche du profit se réalise le mieux, dans une économie de marché, par le service d'autrui cad que la cupidité, qui cherche le profit aux dépens d'autrui, est rejetée comme inefficace à défaut d'être rejetée parce qu'immorale.

En essayant de reflechir a la facon dont les "gens" percoivent le capitalisme, je suis arrive a la definition suivante. Pour eux, le capitalisme, c'est le pouvoir diffus et inaccessible de l'argent. Je crois qu'il manque a cette definition une dimension "le capitaliste, c'est le type plus gros que nous". Ils en arrivent donc a mettre dans le meme sac estampille "capitaliste" des gens et des choses aussi differentes que MacDonald's, Greenspan, Sarkozy, Ryanair et la Brioche Doree.

Un auteur classique, peut-être François Perroux, disait que le capitalisme désigne un système condamné avant d'être jugé. Et c'est exact. Si certains sont allés reprendre le terme capitalisme, les partisans de ce système l'appellent plutôt économie de marché.

Le mot et le concept de capitalisme naissent à mon avis de la conjugaison d'un vice éternel et d'une autorité intellectuelle. Cette autorité, c'est la philosophie de Karl Marx, qui a donné à notre préjugé une légitimité à la fois philosophique, économique, historique, rationnelle et scientifique. Autrement dit c'est une trahison des clercs : alors que les clercs/intellectuels ont pour tâche de modérer les passions humaines, ceux-là se sont mis au service de celles-ci. Alors que l'envie était traitée comme un vice honteux, elle a été justifiée et exaltée. La pauvreté du prolétariat n'était plus un état des choses déplorables mais sans coupable et préférable à la famine, elle devenait le produit de la volonté d'une classe exploitrice, et de son système, le capitalisme. On ne prête qu'aux riches.

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