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Qui est coupable ?


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Si. Je te parle de charité chrétienne, pas de droit libertarien.

Et ben c'est pareil. La charité chrétienne, ça consiste à filer TON pognon. Le tien. Si tu piques le mien, tu es juste un voleur, et ta "charité" ne vaut rien parce que cet argent n'a jamais été à toi.

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Et ben c'est pareil. La charité chrétienne, ça consiste à filer TON pognon. Le tien. Si tu piques le mien, tu es juste un voleur, et ta "charité" ne vaut rien parce que cet argent n'a jamais été à toi.

Ce n'est pas de ça que je parle.

Je pensais à ce que suggérait Mélo : héberger dans ta cave un inspecteur des impôts poursuivi par la vindicte populaire des libertariens de la dernière heure.

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  • 6 years later...

Malheureusement, dans le système actuel, la responsabilité est totalement diluée. La meilleure chose à faire est de ne pas chercher des coupables, mais essayer de montrer pourquoi le système est foireux. S'il change je m'estimerai heureux, je n'ai franchement pas envie qu'on fasse une purge ou un tribunal révolutionnaire !

- le "changement de systeme" est un truc qui a des intonations maxistes ou la révolution (comme concept philosophique (voir Popper et sa notion "d'historicisme")) prends une place préponderante.

- En fait, changer de systeme ne demande pas une révolution ou un "changement de mentalité" comme on l'entend tout le temps en France. (les conneries du genre, "nous on est latin, on peut pas suivre les régles", etc…)

- La rationalisation de l'etat est possible et a été réalisé par plusieur démocratie comme dans les pays scandinaves ou l'état est minimal.

La différence peut se trouver dans Karl Popper (la société ouverte) entre "ideal state" et "piecemeal engineering" (etat ideal vs. enginiérie du coup par coup).

Dans l'un (létat ideal comme la France) on a une utopie qui guide toute le truc et qui est suposé se diriger selon un plan pour la société entiere, qui est basé sur une centrlisation forte des regles qui sont émises par un trés petit nombre (ce qui a toujours des tendances dictatoriales (dans une "democratie" comme la France, ca se voit dans la condescendence des politiques et de l'etat en generale envers les demandes des constituants - et ca peut être meme trés diffus a point de devenir une culture, ce qui fait que les boites "privés" qui recoivent des subventions, peuvent parfois se comporter de la meme maniere.

Les états de l'ingienierie du coup par coup, traite leur administration comme un service au publique (pas comme un appareil au ordre d'une èlite) - En gros il regarde pas dans la meme direction. Il s'occupe d'institution singuliere, la santé, l'assurance emploi, la finance, la justice, l'éducation avec lóbjectif unique de faire des réformes (au coup par coup) au fur et mesure que la société change (et elle change tout le temps). S'il font une erreur, ce n'est pas trop grave parce qu'il peuvent la corriger.

Dans le systeme idealiste, ils sont toujours dans lérreur mais le systeme devient ungérable (ce que l'on voit en France aujourd'hui avec des dépenses publiques qui sont dangereusement ingérables)

Le probleme, et c'est la ou je rejoins "Wapiti", c'est que du á la bureaucratisation de la société (ce qui est un phenomene completement normal, voir Max Weber), le probleme entre 1- ideal state et 2- enginerie du coup par coup est flou et sur ce flou s'ajoute les reponsabilités diluées de la gouvernance administrative qui regarde vers le "pôt des taxes collectées" (et exercer plus de controle: "voir comment subventionner plus la populace") plutot que de se concentrer sur l'adaptation de la governance et des services que l'administration aux services est supposé offrir. (Cela défini la relation de l'ètat au citoyen, l'un est un vassal, l'autre est un citoyen responsable).

Donc. la question de virer malproprement des gens ou de "faire payer" les responsables est malvenu. Les gens payent si il y a irrégularité envers la loi (genre Chirac (et d'autres) et ses conneries). Mais on est pas dans une logique "systeme" contre "systeme".

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La négation de la responsabilité individuelle est ce qu'il y a de pire.

Un système n'est jamais responsable de rien. Ce sont des individus qui le sont.

Après, la culpabilité, c'est une autre affaire. Dans le monde civilisé, on admet généralement que pour qu'il y ait culpabilité, il faut que la loi existe préalablement ou bien un accord quasi-unanime (crimes contre l'humanité).

Donc non, on ne va pas faire des procès de Moscou aux politiciens après la révolution libertarienne ;)

Pour autant, chacun est responsable de ses actes. Se retrancher derrière un système, c'est le comble de la lâcheté. On ne demande à personne d'être parfait et de respecter à la fois les lois du système actuel pour ne pas aller en prison et les lois naturelles pour ne pas violer les droits de son prochain qui, lui, le fait allègrement. On demande simplement à chacun de faire de son mieux pour s'en rapprocher le plus possible tout en ayant une vie sociale normale. On n'impose pas la pauvreté et la chasteté ou la vie de fuite permanente. Ça n'aurait aucun sens.

Si nous voyons de notre vivant ce monde changer dans le bon sens, alors on prendra une loi d'amnistie, comme on l'a toujours fait dans les révolutions civilisées. On ne peut pas appliquer une loi avant qu'elle soit promulguée. Nous ne sommes pas des bolcheviques.

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