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Les antidouleurs


jabial

Sondage sur les antidouleurs  

55 membres ont voté

  1. 1. J'ai déjà pris (sur prescription médicale)...

    • Du paracétamol ou de l'aspirine (doliprane, aspro, etc)
      54
    • Du dextropropoxyphène ou de la codéine (di-antalvic, efferalgan codéiné, prontalgine...)
      30
    • De la morphine
      11


Messages recommandés

Oui, c'est mon sentiment également, sauf que je n'irai pas généraliser sur le fait que les filles 'les filles commencent la pilule lorsqu'il y a un désir de retirer la capote, et donc d'avoir une relation stable dans le temps', ce n'est pas une obligation de ne pas vouloir une relation stable au départ… ni de coucher avant de vouloir une relation stable.

Le désir de relation stable peut très bien exister dès le départ, je ne voulais pas généraliser là dessus.

En revanche, je pense pouvoir généraliser sans trop prendre de risque sur la coucherie précoce de notre époque. Mais, malgrès cette nouvelle donne, l'idéal d'une relation stable reste ce que recherche la majorité des jeunes. Ainsi, l'enchainement type de nos jours, c'est capote, dépistage, pilule.

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Peut etre parceque etre rationnel et vouloir des enfants, ca me semble incompatible :mrgreen:

:doigt:

Je me demande souvent s'il n'existerait pas une rationalisation a posteriori en matière de procréation.

En couple, si l'homme ne se soucie pas du tout des naissances, c'est un rustre. Un coup d'un soir, ça semble logique mais son *Homme* (celui qu'on aime, qui nous aime, mariés ou non) quand même !

Sachant que le risque zéro en matière de contraception n'existe pas (je ne m'attarderai pas sur les mignardises diverses sans trempage de biscuit), je ne fais pas vraiment la différence : une partie de jambes en l'air, avec qui que ce soit, peut aboutir à une vie humaine réclamant la tendresse de ses deux parents.

Ne pas poser de questions à une dame qu'on couche dans son lit, coup d'un soir ou conjointe pour la vie, ça reste une démarche d'homme irresponsable. Fabriquer un bébé suppose une relation avec une mère qui aura son style de vie et ses qualités, qu'elle soit princesse cultivée et choyée ou poivrote crasseuse dans un couloir obscur.

Coucher avec une femme, c'est lui confier la responsabilité potentielle d'élever le bébé qu'on fabrique avec elle.

J'ai du mal à le croire, mon arrière grand mère a 101 ans, elle n'a eu que 2 enfants alors que le couple avait de nombreux rapports sexuels. Lorsque je lui ai demandé comment elle avait fait, elle m'a dit qu'elle avait fait avec les moyens du bord, les préservatifs existaient déjà, le coït interruptus aussi.

Elle est née en 1908, lors de la mise sur le marché de la pilule, elle n'était plus féconde.

Oh oui, il existait des moyens divers et pas forcément innocents pour la santé d'ailleurs.

L'un des moyens les plus courants était l'allaitement (réel), espaçant naturellement les naissances pour ne pas épuiser la maman sous réserve de rester vigilant(e) et de s'informer. :mrgreen:

Reste que le moyen le moins cher, le moins néfaste et le plus fiable d'éviter une naissance dans des conditions défavorables demeure l'abstinence partielle ou totale. Sinon, quand monsieur agit avec légèreté ou maladresse, c'est la mère qui se retrouve avec une grossesse inopportune voire mortelle.

La contraception moderne transmet aux femmes la décision. Avec des inconvénients et aussi des avantages.

Une conséquence aussi terrifiante que les problèmes de santé : ne pas pouvoir élever son gosse, ça demande des moyens financiers, du temps, des efforts, et aussi BEAUCOUP BEAUCOUP d'amour.

L'avantage de la contraception, c'est de faire un enfant quand on le veut vraiment, et ainsi pouvoir se consacrer à l'éducation de son/ses enfant(s), la progéniture n'est plus un poids mais une joie (non, je ne suis pas une mère poule :mrgreen: ).

Oui.

Traditionnel depuis un certain temps, sur l'échelle humaine. Aujourd'hui, près de la moitié des enfants naissent hors mariage…

Ben je me demande si à l'époque où le mariage était la norme, les enfants d'un autre papa ne se retrouvaient pas dans la nichée de l'époux légitime. Techniquement, ils naissaient dans le cadre du mariage… :icon_up:

Depuis, les femmes travaillent, peuvent faire autre chose qu'élever les gosses et faire la popote de monsieur…

Oui, enfin il existait déjà des femmes qui travaillaient, soit à leur compte, soit en aide à leur mari, soit gratuitement avec du bénévolat. Même si une mentalité détestable voudrait que s'occuper de son foyer soit méprisable, les femmes peuvent aussi opter sciemment pour ce mode de vie quoi qu'en disent les mécontents et même si ça signifie une moindre rentrée d'argent. J'imagine qu'autrefois aussi des dames voulaient cette solution.

Reste que ça présuppose un certain sens de l'honneur dans l'entourage.

VOILA. Aujourd'hui, une jeune femme qui tombe enceinte et qui vit seule va pouvoir toucher jusqu'à 900 € d'allocations en tous genres.

Chez nous, on appelle ça les bébés CAF, tous les 3 ans, un petit sera fait pour pérenniser les allocs, et madame (parfois monsieur aussi, suffit qu'il soit déclaré à part) va vivre tranquille jusqu'aux 20 ans des gosses, d'allocations, aides, soutiens publics divers…

Ca me semble plus grave, plus pernicieux tout de même, puisque l'enfant né est bien un pourvoyeur de fonds.

Oui. Encore une fois, la responsabilité des deux parents pour élever leur progéniture (légitime ou pas) se retrouve en filigrane.

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les préservatifs existaient déjà, le coït interruptus aussi.

Voilà, la contraception n'a rien de neuf.

Le désir de relation stable peut très bien exister dès le départ, je ne voulais pas généraliser là dessus.

En revanche, je pense pouvoir généraliser sans trop prendre de risque sur la coucherie précoce de notre époque. Mais, malgrès cette nouvelle donne, l'idéal d'une relation stable reste ce que recherche la majorité des jeunes.

Plutôt la majorité des garçons, en fait, semble-t-il, d'après une étude parue dans la Recherche il y a deux ans. Les filles préfèreraient profiter de cette période pour développer leur indépendance.

Bon sinon, j'ai toujours du mal à voir d'où vient cette vision de la France comme une grande partouze, mais je dois pas fréquenter les bons milieux…

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Bon sinon, j'ai toujours du mal à voir d'où vient cette vision de la France comme une grande partouze, mais je dois pas fréquenter les bons milieux…

Hm ? Non, les aventures ne constituaient pas le quotidien chez tout le monde évidemment. Aujourd'hui non plus. :icon_up:

Reste la portée du phénomène et sa banalisation en France selon les époques, endroits et milieux.

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Hm ? Non, les aventures ne constituaient pas le quotidien chez tout le monde évidemment. Aujourd'hui non plus. :icon_up:

Reste la portée du phénomène et sa banalisation en France selon les époques, endroits et milieux.

Banalisation extrêmement réduite depuis les années 70, j'ai l'impression. Vertigineusement, même.

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Banalisation extrêmement réduite depuis les années 70, j'ai l'impression. Vertigineusement, même.

Je me demande souvent dans quelle mesure le spectre du VIH ne favoriserait pas une valorisation de la fidélité et de la prudence.

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Je me demande souvent dans quelle mesure le spectre du VIH ne favoriserait pas une valorisation de la fidélité et de la prudence.

Je sais pas, moi j'adhère plutôt à la thèse Zemmourienne (tapez pas) : c'est une certaine forme de féminisme qui fait que le modèle "féminin" du couple est aujourd'hui dominant, même (et comme je disais plus haut, surtout) chez les hommes. Et des femmes moins prêtes à être euh… "disponibles" disons.

(Y a qu'à voir comme elles sont agressives les françaises ! Pas moyen de les aborder et de leur faire décoller les yeux de leurs SMS.)

Par contre chez les homosexuels, c'est certain oui, le VIH a eu cet effet. Au delà du simple risque de transmission, la communauté gay en général a découvert que être en couple voulait aussi dire devoir soutenir son conjoint malade, et tout un tas d'autres choses pas jouasses. Et ils sont passés du sexe libre et libertin à un modèle beaucoup plus centré sur le couple.

Mouarf le HS…

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Plutôt la majorité des garçons, en fait, semble-t-il, d'après une étude parue dans la Recherche il y a deux ans. Les filles préfèreraient profiter de cette période pour développer leur indépendance.

Bon sinon, j'ai toujours du mal à voir d'où vient cette vision de la France comme une grande partouze, mais je dois pas fréquenter les bons milieux…

Les filles qui couchent recherchent en majorité un compagnon stable pour le faire.

Effectivement, la France n'est pas une partouze géante, les jeunes ont un comportement beaucoup plus mesuré, dont la pilule est l'une des expressions.

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Invité jabial
Les filles qui couchent recherchent en majorité un compagnon stable pour le faire.

Effectivement, la France n'est pas une partouze géante, les jeunes ont un comportement beaucoup plus mesuré, dont la pilule est l'une des expressions.

Voici une proposition pour ton nouvel avatar :

sexualharassmentpanda.jpg

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Pour revenir au sens des responsabilités, je serai d'avis de supprimer la prise en charge de l'IVG pour les majeures.

+ 1

(Tout en supprimant également les allocations en tout genre liées aux enfants, pour éviter le phénomène des bébés CAF dont tu parlais tout à l'heure.)

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Aujourd'hui, une jeune femme qui tombe enceinte et qui vit seule va pouvoir toucher jusqu'à 900 € d'allocations en tous genres.

Chez nous, on appelle ça les bébés CAF, tous les 3 ans, un petit sera fait pour pérenniser les allocs, et madame (parfois monsieur aussi, suffit qu'il soit déclaré à part) va vivre tranquille jusqu'aux 20 ans des gosses, d'allocations, aides, soutiens publics divers…

Ca me semble plus grave, plus pernicieux tout de même, puisque l'enfant né est bien un pourvoyeur de fonds.

Absolument, oui. C'est une des belles conséquences de notre système de "solidarité sociale".

C'est franchement gerbant comme démarche; mais sans-doute plus courant qu'on ne l'imagine.

Personnellement, j'ai bien plus de considération pour une femme qui, ne se sachant (ou ne se sentant) pas capable d'élever un enfant, décide d'avorter.

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Personnellement, j'ai bien plus de considération pour une femme qui, ne se sachant (ou ne se sentant) pas capable d'élever un enfant, décide d'avorter.

Il y a même des dames qui, sachant ou sentant qu'elles ne seraient pas capables d'élever un enfant, s'emploient à éviter une grossesse.

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Absolument, oui. C'est une des belles conséquences de notre système de "solidarité sociale".

C'est franchement gerbant comme démarche; mais sans-doute plus courant qu'on ne l'imagine.

Personnellement, j'ai bien plus de considération pour une femme qui, ne se sachant (ou ne se sentant) pas capable d'élever un enfant, décide d'avorter de le confier à l'adoption.

Corrigé.

Putain de birdel de modre il y a des alternatives à l'IVG!

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adoption

Paraît même que dans certains coins, l'enfant est confié à des proches et que la maman reste en relation avec lui.

Un vrai truc de fou, quoi.

M'enfin comme toujours, ces systèmes par relations de proximité ne fonctionnent que si l'entourage joue le jeu.

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Corrigé.

Putain de birdel de modre il y a des alternatives à l'IVG!

Désolée JR mais je vais devoir faire ma rebelle et rejeter votre rectification. :icon_up:

L'IVG, c'est une question intime et personnelle. Je suis pro-life à tître personnel, mais ne pense pas avoir le droit d'imposer ce point de vue à toutes les autres femmes.

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L'un des moyens les plus courants était l'allaitement (réel), espaçant naturellement les naissances pour ne pas épuiser la maman sous réserve de rester vigilant(e) et de s'informer. :doigt:

Reste que le moyen le moins cher, le moins néfaste et le plus fiable d'éviter une naissance dans des conditions défavorables demeure l'abstinence partielle ou totale.

Je te déconseille vivement d'utiliser la méthode allaitement pour éviter une grossesse, ça ne marche pas.

Mes 2 frères sont nés comme ça (13 et 11 mois d'écart seulement), et qq copines se sont faites surprendre.

Aujourd'hui, pas un gynéco te dira que l'allaitement peut éviter une grossesse, ils ont conçu des pilules micro micro dosées pour ça.

Personnellement je n'ai aucune considération pour une femme qui recourt à l'IVG.

Idem, surtout si elle a toute sa tête et qu'on peut la considérer comme "responsable".

Malheureusement, aujourd'hui, le recours à l'IVG est dû pour partie à une frange d'adultes irresponsables qui ne font même pas l'effort de la contraception, il est devenu "normal" voire "responsable" (arg) alors que l'accouchement sous X est mal vu, dingue :icon_up:

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Personnellement je n'ai aucune considération pour une femme qui recourt à l'IVG.

Même en cas de viol ou d'inceste?

alors que l'accouchement sous X est mal vu, dingue :icon_up:

L'accouchement sous X peut avoir des conséquences terribles pour l'enfant (du point de vue psychologique), non?

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Même en cas de viol ou d'inceste?

L'accouchement sous X peut avoir des conséquences terribles pour l'enfant (du point de vue psychologique), non?

Je ne suis pas pour ou contre l'avortement, je trouve que c'est la pire solution, mais je n'irai pas jeter une pierre.

Il est évident que certains cas sont extrêmes, et il est vrai qu'une grossesse menée à terme est toujours un risque pour une femme, mais la mort est la pire conséquence terrible qui soit, àmha.

Certains enfants adoptés vont très bien, et si la société traite les nés sous X comme des individus à problèmes, alors les nés sous X auront tendance à être des gens à problèmes, non ?

(ça me rappelle une prostituée canadienne, qui expliquait que tant qu'on dirait "les putes sont des dérangées", seules les femmes dérangées iraient faire la pute, chez elle, il n'y avait pas ce genre de "mainstream" et on trouvait des diplomées de psy chez les putes…)

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Je te déconseille vivement d'utiliser la méthode allaitement pour éviter une grossesse, ça ne marche pas.

Mes 2 frères sont nés comme ça (13 et 11 mois d'écart seulement), et qq copines se sont faites surprendre.

Aujourd'hui, pas un gynéco te dira que l'allaitement peut éviter une grossesse, ils ont conçu des pilules micro micro dosées pour ça.

Non, je ne suis pas concernée par cette stratégie. :icon_up:

Je ne crois pas avoir évoqué ma politique personnelle de contraception sur cette discussion.

L'allaitement complet fait simplement partie des moyens classiques, à condition de s'informer et de rester vigilant. Mais ça, du reste, c'est une constante chez l'humain, surtout quand la vie et/ou la santé de la mère et du bébé sont en jeu.

Idem, surtout si elle a toute sa tête et qu'on peut la considérer comme "responsable".

Malheureusement, aujourd'hui, le recours à l'IVG est dû pour partie à une frange d'adultes irresponsables qui ne font même pas l'effort de la contraception, il est devenu "normal" voire "responsable" (arg) alors que l'accouchement sous X est mal vu, dingue :doigt:

C'est le propos de John Ross : il y a des solutions pour éviter l'IVG. Plein.

Ensuite, savoir si les gens en faveur de ces solutions oeuvrent à les renforcer et à relayer l'info auprès des dames, assistantes sociales, médecins…

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Je ne suis pas pour ou contre l'avortement, je trouve que c'est la pire solution, mais je n'irai pas jeter une pierre.

Il est évident que certains cas sont extrêmes, et il est vrai qu'une grossesse menée à terme est toujours un risque pour une femme, mais la mort est la pire conséquence terrible qui soit, àmha.

Certains enfants adoptés vont très bien, et si la société traite les nés sous X comme des individus à problèmes, alors les nés sous X auront tendance à être des gens à problèmes, non ?

(ça me rappelle une prostituée canadienne, qui expliquait que tant qu'on dirait "les putes sont des dérangées", seules les femmes dérangées iraient faire la pute, chez elle, il n'y avait pas ce genre de "mainstream" et on trouvait des diplomées de psy chez les putes…)

Si ça peut te rassurer, c'est tout à fait le cas dans les pays les plus pauvres. Un modèle à suivre ?

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Si ça peut te rassurer, c'est tout à fait le cas dans les pays les plus pauvres. Un modèle à suivre ?

Le canada un pays pauvre ? (Si les médecins cubaines font les putes, c'est plus du au communisme, et ça n'a pas grand chose à voir avec la discussion)

(si tu veux un énième fil sur les putes, exhumes en un, ça fera gagner du temps)

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Je ne suis pas pour ou contre l'avortement, je trouve que c'est la pire solution, mais je n'irai pas jeter une pierre.

Voila; moi non plus. En tout cas, certainement pas avant de connaitre la situation précise de la personne, les circonstances, etc.

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Certains enfants adoptés vont très bien, et si la société traite les nés sous X comme des individus à problèmes, alors les nés sous X auront tendance à être des gens à problèmes, non ?

(ça me rappelle une prostituée canadienne, qui expliquait que tant qu'on dirait "les putes sont des dérangées", seules les femmes dérangées iraient faire la pute, chez elle, il n'y avait pas ce genre de "mainstream" et on trouvait des diplomées de psy chez les putes…)

C'est tout le problème des préjugés en tout genre.

Pour le coup du "les prostitutées sont des dérangées", c'est en France que ça se dit?

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@Transtextuel

Même si nous nous comprenons, nous ne parlions pas de la même chose. Je parlais des hommes qui couchent en refusant catégoriquement d'avoir des enfants (ce qui n'est pas la même chose que les hommes qui font des gosses à toutes leurs maitresses), alors que (me semble t'il) vous parliez des hommes qui couchent sans prendre garde aux conséquences négatives que pourraient engendrer éventuelle grossesse pour madame.

Utiliser la contraception n'est pas forcément question de confort mais aussi de survie quand monsieur refuse d'intégrer l'idée que le moment est mal choisi et que l'abstinence totale (ou presque) serait la seule solution.

Si je puis me permettre, face à un homme qui serait incapable de retenir sa libido à un point qu'il en viendrait à mettre en danger la survie de son épouse, la question n'est plus vraiment "pilulle ou pas pillule". Il serait surtout temps de siffler à un tel personnage la fin de la récrée. Lui faire comprendre que non, sa femme n'est pas un sex-toy.

Les filles-mères et les monoparentaux n'ont pas la même problématique : d'un côté des adolescentes, de l'autre des adultes, on attend pas la même chose au niveau responsabilité et la situation est différente. Près de 2/3 des monoparentaux sont des séparés/divorcés, les filles-mères sont principalement "célibataires".

Les deux cas rentrent dans ma problématique : des familles dans lequel le père n'est pas là. Qu'il n'ai jamais été présent où qu'il se soit tiré.

Je suis d'accord avec Transtextuel, les relations extra-conjugales ne datent pas d'hier, et n'ont pas attendu la pilule.

Oui, sauf que mon point ne porte pas sur les relations extra-conjugales. Je suis un incompris. :icon_up:

Ou répondre à un "besoin" devenu "banalisé" (celui de pouvoir coucher sans procréer) ?

Ce "besoin" était déja satisfait auparavant : il était possible d'avoir des relations sexuelles sans procréer (

). Il ne s'agit pas ici de "coucher sans procréer", mais de "coucher en refusant catégoriquement de procréer". La nuance vous appraitra peut-être subtile, mais je maintiens qu'elle existe et qu'elle est fondamentale.
La pilule ne rend le vagabondage matériellement possible, elle facilite le vagabondage sans procréation (encore que le contrôle des naissances était possible à l'époque de ma Mèmère chérie).

Je suis d'accord avec vous, en précisant "elle a rendu possible le discours faisant du vagabondage sans procréation une norme sociale".

Une conséquence aussi terrifiante que les problèmes de santé : ne pas pouvoir élever son gosse, ça demande des moyens financiers, du temps, des efforts, et aussi BEAUCOUP BEAUCOUP d'amour.

L'avantage de la contraception, c'est de faire un enfant quand on le veut vraiment, et ainsi pouvoir se consacrer à l'éducation de son/ses enfant(s), la progéniture n'est plus un poids mais une joie (non, je ne suis pas une mère poule <IMG style="VERTICAL-ALIGN: middle" alt=icon_mrgreen.gif src="http://www.liberaux.org/style_emoticons/de…con_mrgreen.gif" border=0 emoid=":doigt:"> ).

Tout dépend du sens que l'on donne à "pouvoir". On voit des couples disposant de peu de moyens avoir des enfants, parfois même relativement beaucoup (et pas pour les allocs). J'en déduis donc qu'il est possible d'élever un enfant sans disposer de moyens énormes. Après, tout est question de choix. Le problème est peut-être aussi dans cette mentalité qui fait de l'enfant un obstacle entre la femme et son épanouissement (qui doit passer par une carrière professionelle brillante).

Depuis, les femmes travaillent, peuvent faire autre chose qu'élever les gosses et faire la popote de monsieur…

Alors que, c'est bien connu, nos paysannes se sont fait chié pendant 5 millénaires, et étaient obligé d'élever des gosses pour s'occuper un peu, pendant que les hommes étaient en train de travailler.

L'IVG, c'est une question intime et personnelle. Je suis pro-life à tître personnel, mais ne pense pas avoir le droit d'imposer ce point de vue à toutes les autres femmes.

Pareil pour moi concernant les tueurs à gages. Je suis pro-life à titre personnel, mais je ne pense pas avoir le droit d'imposer ce point de vue à tous les autres hommes. Le choix d'une carrière est une question intime et personnelle. On est plus en URSS, merde !

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