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Libéral mais pas coupable


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Lu dans le Figaro : "Pourquoi il faut lire Charles Gave"

Extrait : "Le libéralisme n'est donc pas mort. Quoi qu'en disent les tenants de la pensée unique, les habitués du café de Flore ou les lecteurs des discours écrits par Henri Guaino. Il n'est pas mort, pour la simple raison que le système libéral n'est en rien dans le déclenchement de la crise financière, il y a tout juste un an".

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Charles Gave sera sur France culture vers 18h20

> DU GRAIN A MOUDRE

par Brice Couturier, et Julie Clarini

Faut-il pendre les libéraux ?

Avec Charles Gave Economiste et financier international, auteur de Libéral mais non coupable (Bourrin Editeur, 10 sept 2009) ; Christian Chavagneux, Rédacteur en chef adjoint d'Alternatives Economiques, Auteur de Les dernières heures du libéralisme (Tempus/Perrin) ; Hervé Juvin, Président d’Eurogroup

Radio: http://players.tv-radio.com/radiofrance/pl…anceculture.php

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A la demande d'Ashta :

L'économie ne ment pas, mais ne prédit pas l'avenir, par Guy Sorman

LE MONDE | 09.09.09 | 13h40 •

Pour ceux que l'économie agace et, plus encore, pour ceux que l'économie de marché insupporte, la récession est une aubaine : "Les Français n'ont pas la tête économique mais politique", écrivait Alexis de Tocqueville en 1848. A ce peu d'affinité pour l'économie s'ajoutent chez nous une aversion pour le capitalisme et un penchant pour l'intervention forte de l'Etat. Accuser les économistes de n'avoir pas prévu la crise et les libéraux de l'avoir provoqué par leurs excès s'inscrit dans une bataille dont la science économique n'est pas le seul enjeu : l'économie et les économistes se trouvent au croisement de l'idéologie et de la science.

L'économie est tout de même une science. Elle l'est parce que les économistes - reconnus comme tels par leurs pairs - suivent une démarche véritablement scientifique. Partant des faits constatés, on les mesure, on cherche des récurrences, on en tire des modèles, on soumet ces modèles à la critique et on les confronte à la réalité : la science économique progresse ainsi d'une hypothèse falsifiable à l'autre.

Certains modèles résistent à l'épreuve du temps et des faits : ils deviennent des lois exprimables en langage mathématique. Le nombre de ces lois économiques, passées de la théorie à l'action, augmente, elles produisent des résultats mesurables : la croissance principalement. L'économie est une science puisqu'elle progresse, selon la définition même de toute science selon Karl Popper, et elle améliore le sort d'une fraction croissante de l'humanité.

Considérons l'histoire du XXe siècle depuis 1945 : il est indéniable que des millions d'êtres humains sont sortis de la pauvreté et que ce nombre s'amplifie. Miracle ? Si l'Europe de l'Est se reconstruit, si le Brésil, l'Inde ou la Chine progressent, ce n'est pas pour avoir changé de culture, ni même de régime politique, ni découvert des richesses naturelles. L'unique changement qui les a fait passer de la misère au mieux-être fut celui des stratégies recommandées par la science économique : le libre-échange, la concurrence entre entreprises, l'émission de monnaies stables.

Ces stratégies ont été des recettes de croissance transférées du laboratoire à la pratique. Ces principes - il en est d'autres tels la relation entre niveau de salaire et chômage, la "création destructrice" ou principe de Schumpeter (l'évolution économique provoquée par l'innovation ne se déroule pas sur un rythme linéaire mais en suivant, à l'intérieur d'un cycle, une alternance de phases d'expansion et de crises), les avantages de la répartition des risques financiers ou titrisation - sont des acquis qui forment un consensus. Les querelles entre économistes sont vives mais elles se situent, généralement, à l'intérieur de ce paradigme : celui qui conteste le principe même du libre-échange ou préconise l'inflation est à l'économie ce que le rebouteux est à la chirurgie.

Les économistes américains qu'on loue en Europe, tels Paul Krugman parce que social-démocrate et Joseph Stiglitz parce qu'antimondialiste (tous deux tenus à l'écart par Barack Obama) se situent tout de même à l'intérieur du paradigme : Joseph Stiglitz ne nie pas l'efficacité du libre-échange contre la pauvreté, Paul Krugman ne propose pas de substituer le socialisme au capitalisme. L'un et l'autre, dans leurs travaux universitaires comme dans leurs positions publiques, soulignent à l'envi les imperfections du marché. Mais nul économiste, fût-il ultralibéral, ne les nie ! Le débat entre libéraux et interventionnistes porte avant tout sur la manière de contenir ces imperfections.

Les éliminer ? Nul n'y croit : des systèmes économiques idéaux sur le papier ont été expérimentés, grandeur nature, au XXe siècle avec les résultats tragiques que l'on connaît. La grande querelle entre économistes ne porte que sur la réglementation publique.

Les interventionnistes attendent des Etats qu'ils réduisent les déséquilibres sur les marchés, dont les bonus des traders sont une manifestation parmi bien d'autres moins visibles. Les libéraux ne nient pas ces déséquilibres, mais doutent que les gouvernements soient plus rationnels que les marchés : les marchés font des bulles, mais les gouvernements font la guerre. Les capitalistes sont agités de passions déraisonnables, mais les hommes politiques et les bureaucrates ne sont pas nécessairement plus sages ni désintéressés.

Les économistes libéraux invitent donc à renforcer l'information sur les marchés : dans cette analyse libérale, les bulles spéculatives naissent, non pas de l'absence de règles, mais du manque d'informations qui conduit aux abus commis par les initiés. Jean Tirole, en France, est sur cette ligne.

Si l'économie est une science, que vaut une science qui ne prédit rien ? "Les économistes savent tout faire sauf prévoir", déclarait Gérard Debreu, recevant le prix Nobel d'économie en 1983. En réalité, les économistes savent prévoir que des mauvaises politiques conduiront au pire. Geler les prix et les salaires, nationaliser les industries, fermer les frontières, imprimer de la monnaie garantissent la misère : cela est prévisible.

Et au cours de la présente récession, il est remarquable que tous les gouvernements se soient accordés pour préserver le libre-échange (au contraire de 1930), refinancer les banques (au contraire de 1930), éviter l'inflation (au contraire de 1974) : les acquis de la science économique ont évité de répéter les erreurs commises lors des crises antérieures. Or nul ne félicite les économistes pour les vingt-cinq années de croissance antérieure à la crise, ni lorsqu'ils évitent que la récession ne dégénère.

Prévoir et prévenir la crise de 2008 ? Il se trouve, a posteriori, des devins pour l'avoir annoncée, mais en l'état actuel des connaissances nul n'aurait pu la certifier. Les crises restent imprévisibles parce qu'elles résultent de la cristallisation de facteurs innombrables que l'on ne sait pas mesurer.

On peut même envisager avec Benoît Mandelbrot, mathématicien et économiste français, que les marchés financiers étant aléatoires par définition, les crises resteront inévitables : seul un système économique fixe, sans innovation serait prévisible. Innovation, croissance, crise sont liées : réglementer un seul de ces facteurs réagit sur tous les autres.

Cette complexité éclaire le désaccord entre économistes sur la cause de la crise, en supposant qu'il n'y en ait eu qu'une seule : les libéraux tiennent la Réserve fédérale américaine (Fed) pour coupable d'avoir, par le crédit trop facile, suscité une bulle spéculative. Les interventionnistes attribuent aux manques de règles cette même spéculation. On saura les départager dans dix ans peut-être, quand suffisamment de données auront été rassemblées ; on pourra aussi conclure sur l'utilité ou non des relances publiques. A ce jour, on ne le peut pas.

L'économie de marché est imparfaite et ne conduit qu'à des progrès matériels et relatifs : autant de nuances ne séduiront jamais les amateurs de perfection. Seront déçus aussi les guetteurs d'apocalypse : de crise en crise, le capitalisme ne meurt pas mais rebondit. D'une crise à l'autre aussi, les économistes apprennent.

Guy Sorman est écrivain et essayiste, auteur de "L'économie ne ment pas" (Fayard, 2008, 334 p., 20 euros). Article paru dans l'édition du 10.09.09.

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  • 2 years later...

Je viens de lire le livre et j'ai été globalement déçu.

Déjà Charles Gave est un monétariste, de sorte qu'il considère que la monnaie devrait être le ressort exclusif de l'Etat, ce qui est quand même très gênant tant on sait toutes les bêtises qu'il fait avec ce contrôle entre les mains.

En gros son explication principale de la crise c'est : les banques ont fait n'importe quoi, l'Etat est coupable de n'avoir rien vu venir, c'est donc sa faute. Très étatiste pour un libéral le cher Gave… Il omet (il n'en parle que très peu je trouve) de dire que la raison profondes des déséquilibres, la raison principale pour laquelle les banques ont fait n'importe quoi, c'est la politique monétaire extravagante.

Il dénonce violemment la fin du Glass Steagel Act qui séparait banques de dépôts et banques d'affaires, en parlant de "hold up de Wall Street" etc, alors qu'on sait bien que ça n'a eu aucune importance, Lemhan Brothers par exemple était exclusivement une banque d'affaires par exemple.

Quelque chose qui m'a aussi beaucoup gêné : pour lui une erreur grave a été de laisser faire faillite Lemhan Brothers. Il parle d'erreur grave, et arrive à tourner son explication dans le sens : les règles normales de marché auraient voulu que LB soit sauvé, les autorités sont responsables de l'avoir laissé couler, c'est donc leur faute et pas au libéralisme que la crise a eu lieu… WTF ?! Le libéralisme, les règles normales de marché auraient justement normalement laissé toutes les banques qui le devaient faire faillite !

Bref, pour l'interprétation de la crise de 2008, Revenir au capitalisme de Salin est bien plus convainquant.

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Gave est monétariste, comme Chevallier (ils se citent parfois dans leurs blogs respectifs). Je pense qu'il ne faut pas le lire quand on est déjà libéral mais quand on est partisan d'une certaine orthodoxie budgétaire, et qu'on a besoin d'un coup de pouce pour partir dans la bonne direction (tous ses livres reprennent la même structure, à part peut-être Un libéral nommé Jésus, il réactualise par contre les chiffres de livre en livre).

Dans tous les cas, on ne peut pas demander à quelqu'un dont le business existe justement par le contrôle étatique de la monnaie de scier la branche sur laquelle il est assis…

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Ce n'est pas la première fois que je note que Gave semble considérer comme "libéral" ce qui permet ne serait-ce qu'un temps de maintenir le prix d'actifs financiers :)

Aussi, Gave ne fait pas de mystère qu'il est en paix avec la monnaie fiat et rejette tout étalon-or comme la peste.

A noter que Gave vient de reprendre en main en tant que président l'Institut Turgot.

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La realite c est que je ne vois pas en quoi le fait d avoir des monnaies gagees sur des metaux precieux ou non ameliore quoique ce soit

Penser que la monnaie puisse avoir une valeur intrinseque liee a son cout de production nous ramene a la valeur travail des marxistes et serait un recul gigantesque par rapport a la valeur subjective des Autrichiens

Nous reculerions de 150 ans.

Dans ses commentaires ici.

A se demander s'il a jamais lu un des auteurs en question. Où est-il allé chercher cette histoire de valeur intrinsèque liée au coût de production? N'importe quoi.

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Puisqu'on parle de charles Gave, il y a du nouveau sur son blog ici : http://lafaillitedeletat.com/

Sur son "monétarise", on ne va pas refaire le débat 1000 fois ici, mais je partage entièrement son avis. La monnaie, c'est une marchandise comme les autres et la lier à n'importe quoi de physique, c'est se condamner à en manquer ou a en avoir trop.

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La monnaie, c'est une marchandise comme les autres et la lier à n'importe quoi de physique, c'est se condamner à en manquer ou a en avoir trop.

Non sequitur entre les deux morceaux de ta phrase. Qui plus est, comment pourrait-on manquer ou avoir trop d'une marchandise qui s'échangerait sur un marché libre, soumise donc à un prix relatif ? Je te rappelle que toute la science économique classique tient en deux mots : markets clear.

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  • 4 months later...

Si le texte est bon et libéral, ça peut passer, oui.

Gave remet ça sur Contrepoints. Du n'importe quoi à ce degré là c'est sidérant.

Oui, j'ai tiqué aussi. Cependant, Contrepoints n'a pas pour but de vulgariser les thèses économiques autrichiennes, mais de présenter le plus large panel possible d'idées libérales.

Tu as toute latitude pour commenter les articles qui te semblent faux :) C'est très utile tant pour les autres lecteurs que pour faire du trafic : le débat suscite les lectures.

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Si le texte est bon et libéral, ça peut passer, oui.

Oui, j'ai tiqué aussi. Cependant, Contrepoints n'a pas pour but de vulgariser les thèses économiques autrichiennes, mais de présenter le plus large panel possible d'idées libérales.

Tu as toute latitude pour commenter les articles qui te semblent faux :) C'est très utile tant pour les autres lecteurs que pour faire du trafic : le débat suscite les lectures.

Le problème de cet article n’est pas de présenter des thèse contraires à la théorie autrichienne mais de cautionner ces thèse par le nom de Mises.

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Si le texte est bon et libéral, ça peut passer, oui.

Oui, j'ai tiqué aussi. Cependant, Contrepoints n'a pas pour but de vulgariser les thèses économiques autrichiennes, mais de présenter le plus large panel possible d'idées libérales.

Tu as toute latitude pour commenter les articles qui te semblent faux :) C'est très utile tant pour les autres lecteurs que pour faire du trafic : le débat suscite les lectures.

J'ai commenté sur son idée ridicule qu'on ne peut pas être disciple de Mises et proner un étalon-or.

Ce passage disqualifie d'ailleurs son auteur comme personne sérieuse, alors qu'il nous sort juste derrière son habituel rhétorique "soyons sérieux".

Je ne vais pas commenter tout, c'est n'importe quoi de bout en bout. Ca demanderait beaucoup plus d'efforts que l'auteur n'a daigné en mettre.

Qui a dit que Contrepoints devait être spécialisé dans la vulgarisation de thèses autrichiennes? C'est quand même agaçant de voir que si je pointe du doigt un article comme mauvais, c'est censé vouloir dire qu'il n'est pas autrichien.

Cet article est d'une nullité intersidérale, il me semblerait qu'il suffit de le lire pour le voir. Qu'est-ce qui peut bien vous aveugler pour considérer qu'il est "bon" ou pour changer le standard de ce qui est bon? Que l'auteur soit Gave?

En bref l'article est à jeter parce que pêle-mêle -et j'en oublie tellement il y a à redire-

- Il annonce son objet -définir ce qu'est la monnaie- et ne le fait pas vraiment. C'est du grand flou.

Tout au plus donne-t-il une vague piste pour dire que c'est un "bien commun", chose qu'il ne définit pas, et que quand l'Etat met la main dessus ce n'est plus un bien commun (pourquoi?) et que l'euro n'est pas une monnaie (apparemment on doit être en troc alors ou quelle autre monnaie utilise-t-on en Europe?).

- il dit que bon nombre de philosophes se sont disputés sur cette question puis parle de Aristote, Platon et nous dit que "le seul autre penseur qui se soit donné la peine d’écrire sur la monnaie est Jésus-Christ." :icon_boire2: Non mais c'est incroyable, comment peut on ainsi balayer des siècles d'histoire de la pensée économique en une phrase? Comment peut-on oser écrire un truc pareil? (j'adore l'implication aussi: il y a 4 penseurs de la monnaie, Aristote, Platon, Jésus et Gave :lol: )

- il critique Mises et ses disciples avec un strawman géant (ça a été mis en chapô en plus… :facepalm: ) qu'il avait déjà fait ailleurs, dont on a parlé plus haut, d'où mon post

il est impossible de se prétendre disciple de Ludwig von Mises ET de défendre un retour à l’or comme système de monnaie. En effet, la notion centrale de l’école autrichienne est de retenir la valeur comme essence subjective. Alors, je vous demande comment fait-on pour avoir un monde où tout aurait une valeur subjective sauf l’or qui aurait une valeur objective ?

C'est méga n'imp. Pour Mises, ce sont les valeurs subjectives, les ordres de préférence dans des choix concrets envisagés qui déterminent les prix maximum d'achat et prix minimum de vente des gens pour les biens et donc au travers d'enchères permanentes les prix réalisés. Si ceci est correct, ça le reste que l'or soit la monnaie ou non. Rien à voir avec l'étalon-or donc. Et il n'y a pas de "valeur objective" au sens de la théorie de la valeur travail qui intervienne là-dedans. Gave mélange tout. Et bien entendu, Mises était un défenseur de l'étalon-or. Donc si cela posait un problème de cohérence interne chez Mises, c'est Mises qu'il faudrait attaquer, pas son disciple pro-or qui "prétendrait" être misesien à tort comme si Mises était anti-or. :icon_rolleyes: Gave a-t-il jamais lu Mises avant de donner des leçons sur ce qu'un disciple de Mises est censé penser?

Il montre juste par son strawman qu'il n'a pas lu Mises sur le sujet (vu que la monnaie était sa spécialité et qu'il en parlait partout, il a fallu que Gave soit très sélectif dans ses lectures de Mises) et qu'il ne sait pas de quoi il parle quand il évoque la "valeur subjective" (que les contraintes physiques de la production fassent une différence dans le prix ne revient aucunement à faire entrer la théorie de la valeur travail par la porte de derrière, et si c'était le cas, il faudrait le montrer, pas juste l'affirmer comme si c'était évident). Le facepalm s'impose.

- plus on avance dans le texte, moins il y a de connexions logiques, d'explications., plus il y a d'affirmations gratuites.

Il y a d'abord des associations aléatoires. Quand Gave voit la monnaie comme convention sociale chez Platon, il décrète que ça revient à parler en termes de "valeur subjective" et de marginalisme montrant à nouveau qu'il ne sait pas de quoi il parle (contrairement à ce qu'il suggère, la "valeur subjective" n'a rien à voir avec de vagues idées qui sont des "conventions" sur ce que serait la monnaie ou autre chose, c'est un ordonnancement dans un choix concret envisagé par un acteur tel que "je préfère un sandwich à 5 euros là maintenant"). Il y a aussi les sauts logiques de géants. Gave passe avec son habituelle légèreté du bien commun à la nation (le vivre ensemble) et à l'Etat (il ne fait pas mieux que le plus vulgaire des gauchistes qui passe en un clin d'oeil de la société à l'Etat). Puis ça devient de l'écriture automatique carrément inintelligible vers la fin. On passe du coq à l'âne. (Bref, ne serait-ce que du point de vue formel, l'article n'est pas présentable.)

- il fait dire beaucoup de choses à Aristote, Platon et Jésus mais omet les références. On ne sait pas toujours très bien quand il rapporte leurs dires ou quand il rapporte ce qu'il pense être des implications de leurs dires. Sur le premier aspect, il omet bien sûr de donner des références, on doit le croire sur parole. Sur le deuxième je ne connais pas assez Aristote mais clairement quand Gave introduit la valeur travail comme implication de l'idée selon laquelle il est important pour Aristote que la monnaie soit difficile à produire, il fait encore un saut de géant. Quel rapport? (c'est ce qu'il reproche à Mises ensuite, et Aristote a-t-il vraiment dit ça, où ça?)

Bref, c'est de la merde, débouchez vous les yeux.

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Je suis sûr que tu peux te fendre d'un article en contrepoint.

En contrepoint de quoi? Il n'y a même pas une thèse claire dans le papier de Gave. Il y a un ensemble d'affirmations plus ou moins intelligibles, plus ou moins en rapport les unes avec les autres, et généralement sans tentative sérieuse d'explication.

Par ailleurs, franchement, j'ai d'autres priorités sur le feu que je ne vais surement pas sacrifier pour ça.

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C'est dommage : on a besoin d'articles clairs par des gens compétents, notamment sur le délicat sujet de la monnaie.

Si tu en as l'occasion (quelques paragraphes suffisent, tu sais), ça peut aider :)

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